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AOÛT 2016...
Cette
page concerne l'année 265 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DES PRÉCURSEURS CHINOIS DIGNES DU CONCOURS LEPINE
Ma
Jun (220–265), prénom social Deheng (徳衡),
est un ingénieur mécanique et fonctionnaire du gouvernement Chinois
durant la période des Trois Royaumes de Chine. Son invention la plus
notable est le chariot pointant le Sud, un véhicule faisant office
de boussole sans fonction magnétique, mais fonctionnant en utilisant
un mécanisme de différentiel (qui permet d'appliquer un couple égal
à des roues tournant à des vitesses différentes). C'est grâce à
cet équipement révolutionnaire, entre autres, que Ma Jun est connu
comme étant un des plus brillants ingénieurs mécanique et
inventeurs jusqu'à nos jours (avec Zhang Heng de la dynastie des Han
Orientaux). L'équipement est réinventé par d'autres ingénieurs
par la suite, dont l'astronome et mathématicien Zu Chongzhi
(429-500). Au cours des périodes dynastiques moyenâgeuses
suivantes, le chariot pointant le sud de Ma Jun est combiné à un
odomètre qui permet la mesure des distances.
Le
même Ma Jun à également amélioré les pétard si important dans
le folklore Chinois... Le bruit des pétards est une caractéristique
du Nouvel An chinois et de nombreuses occasions festives. En effet,
depuis près de 2 millénaires, il est de mise de tirer des pétards
pour chasser les démons et implorer la paix et le bonheur pour la
nouvelle année...
Selon
les époques et les régions, les pétards ont porté différents
noms. Au début, bien avant l'invention de la poudre à canon, les
pétards sont utilisés pour effrayer les bêtes sauvages,
particulièrement une licorne appelée nian (ce mot signifie
maintenant année), qui apparaît régulièrement à la fin de
l'hiver ou au début du printemps, causant beaucoup d'émoi parmi les
habitants.
Les
gens brûlent alors des bâtons de bambou sec pour produire le son de
l'explosion. Les premiers pétards sont ainsi appelés baozhu (bambou
qui craque).
Après
l'invention de la poudre à canon, on a utilisé cette poudre pour
remplir des tubes de bambou, une fois allumée, elle produit une
grosse explosion. Les pétards ont alors été appelés baozhang
(bâtonnets explosifs), un nom encore en vogue dans certaines
régions. Selon l'œuvre « Origine des Choses », de la
dynastie des Song (960-1279), le premier scientifique à avoir
utilisé la poudre à canon pour les pétards a été Ma Jun, durant
la période des Trois Royaumes (220-265).
Les
baozhang ont conduit aux premiers pétards enroulés dans du papier,
mais ces derniers ne produisent qu'une seule explosion. Puis, il y a
eu les pétards à 2 explosions (ertijiao) et les pétards en chaîne
(bianpao) qui ont été des innovations subséquentes, tout comme les
fusées, les étoiles et les nombreux explosifs chimiques aux
multiples couleurs... Dans la Beijing d'autrefois, lorsqu'une famille
tirait des pétards, les voisins sortaient pour profiter du
spectacle, ce qui aidait à renforcer les liens d'amitié. Les gens
disent alors : Bao he zhulin (les pétards font vivre les voisins
dans la paix et l'harmonie).
Dans
l'histoire de la Chine, de nombreux artisans adroits ont créé des
appareils directionnels intéressants et délicats, tels que le
« Chariot Compas » fait par Ma Jun durant la période des
Trois Royaumes, le « Poisson Compas » sous la dynastie
des Song du Nord, et le « Compas Tortue » dessiné par
Chen Yuanliang sous la dynastie des Song du Sud.
La
« Figurine de porcelaine Zhang Xianren » déterrée en
1988 est une évidence que la forme fondamentale de la boussole a été
inventée en premier par les anciens Chinois...
La
boussole au sens propre est créée à la fin de la dynastie Tang par
un maître expert des présages géomantiques qui l'utilise à
l'origine pour la divination. Le matériau essentiel de la boussole
est l'aiguille d'acier magnétisé, corrigeant le défaut du
magnétisme facilement perdu dans les magnétites qui constituaient
les « Si'nan ».
Le
corps de la boussole est au départ fait de façon simple, puis
complexifiée et finalement redevenu suffisamment simple pour
l'application à la navigation.
Avec
son aide, les êtres humains font finalement leurs premiers pas vers
la conquête de la mer, tandis que la boussole est transportée tout
autour du monde, poussant de façon significative le développement
de la navigation à la fois en Chine et partout.
Han
Fei Zi 韩
非,
philosophe et penseur politique chinois (mort en 233 av. J.-C.) ,
ayant vécu à la fin de la période des Royaumes combattants . Une
grande partie de son œuvre nous est parvenue, sous le nom éponyme
de Han Fei Zi,
Les
sphères armillaires fonctionnant à l'eau dans la tradition de Zhang
Heng sont utilisées dans les ères des Trois Royaumes (220–280) et
de la dynastie Jin (265-420), pourtant leur utilisation est
temporairement hors d'usage entre 317 et 418, à cause des invasions
des nomades septentrionaux Xiongnu.
Les
anciens instruments de Zhang Heng sont récupérés en 418, quand
l'empereur Liu Yu (Wudi de la dynastie Song du Sud (420-479) s'empare
de l'ancienne capitale de Chang'an. Bien qu'encore intactes, les
marques de graduation et les représentations des étoiles, Lune,
Soleil, et planètes sont assez endommagées par le temps et la
poussière.
En
436, l'empereur ordonne à Qian Luozhi, le Secrétaire du Bureau
d'Astronomie et du Calendrier, de recréer le dispositif de Zhang, ce
à quoi il parvient avec succès. Le globe céleste actionné à
l'eau est toujours en utilisation au temps de la dynastie Lian
(502-577), et les modèles successifs de sphère armillaire actionnée
par l'eau sont conçus au cours des dynasties subséquentes .
Depuis
les temps les plus reculés, les Chinois s'inquiètent de la force
destructive des tremblements de terre. Il a été inscrit dans les
Annales du Grand Historien de Sima Qian en 91 av. J.-C : En
780 av. J.-C. un séisme a été suffisamment puissant pour
changer le cours de trois rivières.
Les
anciens Chinois ne comprennent pas que les séismes sont causés par
le déplacement des plaques tectoniques dans la croûte Terrestre, au
lieu de ceci, le peuple de la dynastie Zhou les expliquent par des
perturbations du yin et yang cosmiques, associés au mécontentement
du Ciel en raison d'actes commis (ou de l'ignorance des souffrances
du peuple) par la dynastie au pouvoir... Ces théories dérivent
finalement de l'ancien texte du Yijing (Livre de Changements), dans
son 51e hexagramme. Il y a aussi d'autres théories sur les
tremblements de Terre, développés notamment par les Grecs anciens.
Anaxagore (500–428) croit qu'il sont causés par l'excès d'eau
près de la surface de la croûte terrestre pénétrant dans les
cavités de la Terre, Démocrite (460–370) croit que la saturation
de la Terre avec de l'eau les cause
Anaximène
(585/525) croit qu'ils sont le résultat de morceaux de Terre massifs
tombant dans d'immenses cavernes à cause de leur assèchement.
Aristote
(384–322) croit qu'il est causés par l'instabilité de vapeur
(pneuma) causé par la sécheresse de la Terre humide par les rayons
du Soleil.
Au
cours de la dynastie Han, beaucoup d'érudits croient dans les
oracles des vents. Ces oracles de l'occulte observent la direction,
la force, et la durée de ces vents, pour spéculer sur les
opérations du cosmos et prédire les événements de la Terre. Ces
idées ont influencé les opinions de Zhang Heng sur la cause des
tremblements de Terre. Au contraire de l'idée des théories
précédentes proposées par ses camarades Chinois et Grecs
contemporains,
Zhang
Heng croyant que les séismes sont causés par le vent et l'air,
écrit :
« La
cause principale des séismes est l'air, un élément naturellement
rapide et changeant de lieu en lieu. Tant qu'il n'est pas restreint
(limité), mais qu'il se déplace dans un espace vacant, il répond
innocemment, ne créant aucun problème (trouble) aux objets se
trouvant alentour.
Mais
que quelque chose aille au-dessus de l'extérieur sans le contrôler,
ou le compresser, et le conduit dans un espace serré, et quand la
possibilité de sortir est limitée, alors avec un murmure profond de
la Montagne il feule (hurle) autour des barrières, ce qui après un
long tumulte le déloge et le jette de haut, avec plus de férocité
plus l'obstacle qui le contraint est fort. »
ZHANG HENG |
En
132, Zhang Heng présente à la cour des Han ce que beaucoup
d'historiens considèrent comme son invention la plus
impressionnante, le premier sismomètre. Il a été nommé Houfeng
Didong Yi, littéralement instrument pour la mesure des vents
saisonniers et des mouvements de la Terre), et il est capable de
déterminer la direction exacte (parmi 8 directions) des tremblements
de terre et des séismes. Selon le Livre des Han Tardifs (compilé
par Fan Ye au Ve siècle), son dispositif en forme d'urne avec un
pendule se balançant (un balancier sous forme de pendule), est
capable de détecter la direction d'un séisme à des centaines de
miles/kilomètres de distance. C'est essentiel pour le gouvernement
Han, lui permettant d'envoyer de l'aide et des vivres aux régions
dévastées par ce désastre naturel.
Le
dispositif est considéré comme suffisamment important pour être
mentionné dans le chapitre des Annales du Livre des Han Postérieurs,
détaillant le règne de l'empereur Shun.
Pour
indiquer la direction d'un séisme distant, le dispositif de Zhang
laisse tomber une balle de bronze de l'une des 8 projections en tube
ayant la forme d'une tête de dragons, la balle tombe dans la bouche
d'un objet en métal correspondant en forme de crapaud, chacun
représentant une direction comme les points d'une rose des vents.
Son système a 8 bras mobiles connectés par des manivelles ayant des
mécanismes d'attaches à leur périphéries. Lorsqu'il est
déclenché, une manivelle et un levier à angle droit font lever la
tête d'un dragon, laissant tomber une boule qui est retenue par la
mâchoire inférieure de la tête de dragon. Son système inclue une
aiguille (goupille, barre) verticale passant par une fente dans la
manivelle. Wang Zhenduo (王振铎)
soutient que la technologie des Han Orientaux est suffisamment
sophistiquée pour produire un tel instrument, comme mis en évidence
par les leviers et les manivelles contemporains utilisés dans
d'autres systèmes comme les déclencheurs (déclenchements)
d'arbalète... Le sismologue Japonais Akitsune Imamura, reconstruit
le sismomètre de Zhang Heng en 1939.
Wang
Zhenduo présente deux différents modèles du sismomètre construits
selon les descriptions anciennes du système de Zhang. Dans sa
reconstruction de 1936, le pilier central (zhu) du dispositif est un
pendule suspendu fonctionnant comme un détecteur de mouvement,
tandis que le pilier central de son second modèle en 1963 est un
pendule inverse.
Tandis
qu'il travaille dans l'Observatoire Sismologique de l'Université de
Tokyo en 1939, Akitsune Imamura et Hagiwara font une reconstitution
du dispositif de Zhang fondé sur le travail de l'historien
scientifique Britannique Robert Temple.
John
Milne et Wang Zhenduo argumentent sur ce que le pilier central de
Zhang est un pendule suspendu, Imamura est le premier à proposer un
modèle inversé. Le 13 juin 2005, des sismologues Chinois annoncent
qu'il ont recréé avec succès une réplique de l'instrument...
Le
cartographe et fonctionnaire Pei Xiu de la dynastie Wei (220-265) et
Jin (265-420) est le premier en Chine à avoir décrit en entier la
grille géométrique de référence pour les cartes qui permette des
mesures précises utilisant une échelle graduée, de même que
l'élévation topographique... Une précision extrême des courants
et courses des rivières et la familiarité avec la distance à
l'échelle sont connus depuis la dynastie Qin et la dynastie Han.
L'historien
Howard Nelson affirme que, bien que les comptes-rendu du travail de
Zhang Heng en cartographie sont quelque peu vagues et esquissés, il
y a une ample évidence écrit que Pei Xiu dérive l'utilisation d'un
grille de référence rectangulaire des cartes de Zhang Heng.
ODOMETRE |
Rafe
de Crespigny déclare que c'est Zhang qui a établi le système de
grille rectangulaire dans la cartographie Chinoise.
Robert
Temple écrit que Zhang n'a pas seulement présenté une carte à
l'empereur en 116, mais de plus ses travaux désormais perdus appelés
Discours sur de Nouveau Calculs et Carte de Vue d'Oiseau « posent
le travail de base pour l'utilisation mathématique de grille avec
les cartes. »
D'ailleurs,
le Livre des Han postérieurs indique que Zhang est le premier à
créer une grille mathématique de référence, déclarant qu'il a
« jeté un réseau de coordonnées sur le ciel et la terre, et
qu'il calcule sur cette base. » L'historien Florian C. Reiter
note que le récit de Zhang « Guitian fu » contient une
phrase louant les cartes et documents de Confucius de la dynastie
Zhou.
Zhang
heng est souvent considéré comme ayant inventé le premier
odomètre, une réalisation aussi attribuée à Archimède (287-212)
et Héron d'Alexandrie (10-70). Des appareils similaires ont été
utilisés par les Romains et les empires Chinois Han autour la même
période. Dès le IIIe siècle, les Chinois ont aussi nommé le
dispositif le ji li du che ou carrosse à tambour enregistreur du li
(la mesure moderne du li = 500 m.
GUERRIER XIONGNU |
D'anciens
textes Chinois décrivent les fonctions du système mécanique, après
qu'un li soit traversé, une statuette en bois mécaniquement dirigée
frappe un tambour, et après que 10 li sont couverts, une autre
figure de bois frappe un gong ou une cloche avec son bras mécanique.
Cependant, il existe des preuves qui suggèrent que l'invention de
l'odomètre est un processus graduel dans la Chine de la Dynastie Han
qui se centre autour des huang (hommes de la cour eunuques,
fonctionnaires du palais, préposés et habitués, acteurs,
acrobates, etc.) qui suivent la procession musicale du « carrosse
à tambour royal ». On a pensé pendant un certain temps au Ier
siècle, que le battement des tambours et des gongs sont subordonnés
à la rotation de roues sur le pavé des rues.
265
— Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/265
Cette
page concerne l'année 265 du calendrier julien. Sommaire. [masquer].
1 Événements; 2 ... Denys, évêque d'Alexandrie. Ma Jun, ingénieur
chinois.
PETARDS
ET BATONS | Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
www.crcb.org/petards-et-baton/.html
18
sept. 2010 - ... les démons et implorer la paix et le bonheur pour
la nouvelle année. ... a été Ma Jun, durant la période des Trois
Royaumes (220-265).
L'histoire
de la Chine divisée
miltiade.pagesperso-orange.fr/chineantiq2.htm
En
265, son fils et successeur Sseu-ma Yan dépose le dernier roi de la
dynastie ... En 313, pendant la célébration de la nouvelle année,
Huai Tri sert le vin aux .... Mais au cours d'une bataille, pendant
l'hiver 328, Su jun est frappé par une ...
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02/06/16
Boussole
— Chine Informations
chine.in/guide/boussole_2964.html
Ma
Jun (fl. 220–265), Deheng 徳衡
en Chinois, était
ingénieur en mécanique et officiel du gouvernement durant la
période des Trois Royaumes. Son invention ...
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