mardi 30 août 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 265

14 AOÛT 2016...

Cette page concerne l'année 265 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DES PRÉCURSEURS CHINOIS DIGNES DU CONCOURS LEPINE

Ma Jun (220–265), prénom social Deheng (徳衡), est un ingénieur mécanique et fonctionnaire du gouvernement Chinois durant la période des Trois Royaumes de Chine. Son invention la plus notable est le chariot pointant le Sud, un véhicule faisant office de boussole sans fonction magnétique, mais fonctionnant en utilisant un mécanisme de différentiel (qui permet d'appliquer un couple égal à des roues tournant à des vitesses différentes). C'est grâce à cet équipement révolutionnaire, entre autres, que Ma Jun est connu comme étant un des plus brillants ingénieurs mécanique et inventeurs jusqu'à nos jours (avec Zhang Heng de la dynastie des Han Orientaux). L'équipement est réinventé par d'autres ingénieurs par la suite, dont l'astronome et mathématicien Zu Chongzhi (429-500). Au cours des périodes dynastiques moyenâgeuses suivantes, le chariot pointant le sud de Ma Jun est combiné à un odomètre qui permet la mesure des distances.

Le même Ma Jun à également amélioré les pétard si important dans le folklore Chinois... Le bruit des pétards est une caractéristique du Nouvel An chinois et de nombreuses occasions festives. En effet, depuis près de 2 millénaires, il est de mise de tirer des pétards pour chasser les démons et implorer la paix et le bonheur pour la nouvelle année...
Selon les époques et les régions, les pétards ont porté différents noms. Au début, bien avant l'invention de la poudre à canon, les pétards sont utilisés pour effrayer les bêtes sauvages, particulièrement une licorne appelée nian (ce mot signifie maintenant année), qui apparaît régulièrement à la fin de l'hiver ou au début du printemps, causant beaucoup d'émoi parmi les habitants.
Les gens brûlent alors des bâtons de bambou sec pour produire le son de l'explosion. Les premiers pétards sont ainsi appelés baozhu (bambou qui craque).
Après l'invention de la poudre à canon, on a utilisé cette poudre pour remplir des tubes de bambou, une fois allumée, elle produit une grosse explosion. Les pétards ont alors été appelés baozhang (bâtonnets explosifs), un nom encore en vogue dans certaines régions. Selon l'œuvre « Origine des Choses », de la dynastie des Song (960-1279), le premier scientifique à avoir utilisé la poudre à canon pour les pétards a été Ma Jun, durant la période des Trois Royaumes (220-265).

Les baozhang ont conduit aux premiers pétards enroulés dans du papier, mais ces derniers ne produisent qu'une seule explosion. Puis, il y a eu les pétards à 2 explosions (ertijiao) et les pétards en chaîne (bianpao) qui ont été des innovations subséquentes, tout comme les fusées, les étoiles et les nombreux explosifs chimiques aux multiples couleurs... Dans la Beijing d'autrefois, lorsqu'une famille tirait des pétards, les voisins sortaient pour profiter du spectacle, ce qui aidait à renforcer les liens d'amitié. Les gens disent alors : Bao he zhulin (les pétards font vivre les voisins dans la paix et l'harmonie).

Dans l'histoire de la Chine, de nombreux artisans adroits ont créé des appareils directionnels intéressants et délicats, tels que le « Chariot Compas » fait par Ma Jun durant la période des Trois Royaumes, le « Poisson Compas » sous la dynastie des Song du Nord, et le « Compas Tortue » dessiné par Chen Yuanliang sous la dynastie des Song du Sud.
La « Figurine de porcelaine Zhang Xianren » déterrée en 1988 est une évidence que la forme fondamentale de la boussole a été inventée en premier par les anciens Chinois...

La boussole au sens propre est créée à la fin de la dynastie Tang par un maître expert des présages géomantiques qui l'utilise à l'origine pour la divination. Le matériau essentiel de la boussole est l'aiguille d'acier magnétisé, corrigeant le défaut du magnétisme facilement perdu dans les magnétites qui constituaient les « Si'nan ».
Le corps de la boussole est au départ fait de façon simple, puis complexifiée et finalement redevenu suffisamment simple pour l'application à la navigation.
Avec son aide, les êtres humains font finalement leurs premiers pas vers la conquête de la mer, tandis que la boussole est transportée tout autour du monde, poussant de façon significative le développement de la navigation à la fois en Chine et partout.
Han Fei Zi 韩 非, philosophe et penseur politique chinois (mort en 233 av. J.-C.) , ayant vécu à la fin de la période des Royaumes combattants . Une grande partie de son œuvre nous est parvenue, sous le nom éponyme de Han Fei Zi,

Les sphères armillaires fonctionnant à l'eau dans la tradition de Zhang Heng sont utilisées dans les ères des Trois Royaumes (220–280) et de la dynastie Jin (265-420), pourtant leur utilisation est temporairement hors d'usage entre 317 et 418, à cause des invasions des nomades septentrionaux Xiongnu.
Les anciens instruments de Zhang Heng sont récupérés en 418, quand l'empereur Liu Yu (Wudi de la dynastie Song du Sud (420-479) s'empare de l'ancienne capitale de Chang'an. Bien qu'encore intactes, les marques de graduation et les représentations des étoiles, Lune, Soleil, et planètes sont assez endommagées par le temps et la poussière.

En 436, l'empereur ordonne à Qian Luozhi, le Secrétaire du Bureau d'Astronomie et du Calendrier, de recréer le dispositif de Zhang, ce à quoi il parvient avec succès. Le globe céleste actionné à l'eau est toujours en utilisation au temps de la dynastie Lian (502-577), et les modèles successifs de sphère armillaire actionnée par l'eau sont conçus au cours des dynasties subséquentes .
Depuis les temps les plus reculés, les Chinois s'inquiètent de la force destructive des tremblements de terre. Il a été inscrit dans les Annales du Grand Historien de Sima Qian en 91 av. J.-C : En 780 av. J.-C. un séisme a été suffisamment puissant pour changer le cours de trois rivières.
Les anciens Chinois ne comprennent pas que les séismes sont causés par le déplacement des plaques tectoniques dans la croûte Terrestre, au lieu de ceci, le peuple de la dynastie Zhou les expliquent par des perturbations du yin et yang cosmiques, associés au mécontentement du Ciel en raison d'actes commis (ou de l'ignorance des souffrances du peuple) par la dynastie au pouvoir... Ces théories dérivent finalement de l'ancien texte du Yijing (Livre de Changements), dans son 51e hexagramme. Il y a aussi d'autres théories sur les tremblements de Terre, développés notamment par les Grecs anciens. Anaxagore (500–428) croit qu'il sont causés par l'excès d'eau près de la surface de la croûte terrestre pénétrant dans les cavités de la Terre, Démocrite (460–370) croit que la saturation de la Terre avec de l'eau les cause
Anaximène (585/525) croit qu'ils sont le résultat de morceaux de Terre massifs tombant dans d'immenses cavernes à cause de leur assèchement.
Aristote (384–322) croit qu'il est causés par l'instabilité de vapeur (pneuma) causé par la sécheresse de la Terre humide par les rayons du Soleil.

Au cours de la dynastie Han, beaucoup d'érudits croient dans les oracles des vents. Ces oracles de l'occulte observent la direction, la force, et la durée de ces vents, pour spéculer sur les opérations du cosmos et prédire les événements de la Terre. Ces idées ont influencé les opinions de Zhang Heng sur la cause des tremblements de Terre. Au contraire de l'idée des théories précédentes proposées par ses camarades Chinois et Grecs contemporains,

Zhang Heng croyant que les séismes sont causés par le vent et l'air, écrit :
« La cause principale des séismes est l'air, un élément naturellement rapide et changeant de lieu en lieu. Tant qu'il n'est pas restreint (limité), mais qu'il se déplace dans un espace vacant, il répond innocemment, ne créant aucun problème (trouble) aux objets se trouvant alentour.
Mais que quelque chose aille au-dessus de l'extérieur sans le contrôler, ou le compresser, et le conduit dans un espace serré, et quand la possibilité de sortir est limitée, alors avec un murmure profond de la Montagne il feule (hurle) autour des barrières, ce qui après un long tumulte le déloge et le jette de haut, avec plus de férocité plus l'obstacle qui le contraint est fort. »

ZHANG HENG
En 132, Zhang Heng présente à la cour des Han ce que beaucoup d'historiens considèrent comme son invention la plus impressionnante, le premier sismomètre. Il a été nommé Houfeng Didong Yi, littéralement instrument pour la mesure des vents saisonniers et des mouvements de la Terre), et il est capable de déterminer la direction exacte (parmi 8 directions) des tremblements de terre et des séismes. Selon le Livre des Han Tardifs (compilé par Fan Ye au Ve siècle), son dispositif en forme d'urne avec un pendule se balançant (un balancier sous forme de pendule), est capable de détecter la direction d'un séisme à des centaines de miles/kilomètres de distance. C'est essentiel pour le gouvernement Han, lui permettant d'envoyer de l'aide et des vivres aux régions dévastées par ce désastre naturel.
Le dispositif est considéré comme suffisamment important pour être mentionné dans le chapitre des Annales du Livre des Han Postérieurs, détaillant le règne de l'empereur Shun.

Pour indiquer la direction d'un séisme distant, le dispositif de Zhang laisse tomber une balle de bronze de l'une des 8 projections en tube ayant la forme d'une tête de dragons, la balle tombe dans la bouche d'un objet en métal correspondant en forme de crapaud, chacun représentant une direction comme les points d'une rose des vents. Son système a 8 bras mobiles connectés par des manivelles ayant des mécanismes d'attaches à leur périphéries. Lorsqu'il est déclenché, une manivelle et un levier à angle droit font lever la tête d'un dragon, laissant tomber une boule qui est retenue par la mâchoire inférieure de la tête de dragon. Son système inclue une aiguille (goupille, barre) verticale passant par une fente dans la manivelle. Wang Zhenduo (王振铎) soutient que la technologie des Han Orientaux est suffisamment sophistiquée pour produire un tel instrument, comme mis en évidence par les leviers et les manivelles contemporains utilisés dans d'autres systèmes comme les déclencheurs (déclenchements) d'arbalète... Le sismologue Japonais Akitsune Imamura, reconstruit le sismomètre de Zhang Heng en 1939.

Wang Zhenduo présente deux différents modèles du sismomètre construits selon les descriptions anciennes du système de Zhang. Dans sa reconstruction de 1936, le pilier central (zhu) du dispositif est un pendule suspendu fonctionnant comme un détecteur de mouvement, tandis que le pilier central de son second modèle en 1963 est un pendule inverse.
Tandis qu'il travaille dans l'Observatoire Sismologique de l'Université de Tokyo en 1939, Akitsune Imamura et Hagiwara font une reconstitution du dispositif de Zhang fondé sur le travail de l'historien scientifique Britannique Robert Temple.
John Milne et Wang Zhenduo argumentent sur ce que le pilier central de Zhang est un pendule suspendu, Imamura est le premier à proposer un modèle inversé. Le 13 juin 2005, des sismologues Chinois annoncent qu'il ont recréé avec succès une réplique de l'instrument...

Le cartographe et fonctionnaire Pei Xiu de la dynastie Wei (220-265) et Jin (265-420) est le premier en Chine à avoir décrit en entier la grille géométrique de référence pour les cartes qui permette des mesures précises utilisant une échelle graduée, de même que l'élévation topographique... Une précision extrême des courants et courses des rivières et la familiarité avec la distance à l'échelle sont connus depuis la dynastie Qin et la dynastie Han.
L'historien Howard Nelson affirme que, bien que les comptes-rendu du travail de Zhang Heng en cartographie sont quelque peu vagues et esquissés, il y a une ample évidence écrit que Pei Xiu dérive l'utilisation d'un grille de référence rectangulaire des cartes de Zhang Heng.
ODOMETRE
Rafe de Crespigny déclare que c'est Zhang qui a établi le système de grille rectangulaire dans la cartographie Chinoise.
Robert Temple écrit que Zhang n'a pas seulement présenté une carte à l'empereur en 116, mais de plus ses travaux désormais perdus appelés Discours sur de Nouveau Calculs et Carte de Vue d'Oiseau « posent le travail de base pour l'utilisation mathématique de grille avec les cartes. »
D'ailleurs, le Livre des Han postérieurs indique que Zhang est le premier à créer une grille mathématique de référence, déclarant qu'il a « jeté un réseau de coordonnées sur le ciel et la terre, et qu'il calcule sur cette base. » L'historien Florian C. Reiter note que le récit de Zhang « Guitian fu » contient une phrase louant les cartes et documents de Confucius de la dynastie Zhou.

Zhang heng est souvent considéré comme ayant inventé le premier odomètre, une réalisation aussi attribuée à Archimède (287-212) et Héron d'Alexandrie (10-70). Des appareils similaires ont été utilisés par les Romains et les empires Chinois Han autour la même période. Dès le IIIe siècle, les Chinois ont aussi nommé le dispositif le ji li du che ou carrosse à tambour enregistreur du li (la mesure moderne du li = 500 m.
GUERRIER XIONGNU
D'anciens textes Chinois décrivent les fonctions du système mécanique, après qu'un li soit traversé, une statuette en bois mécaniquement dirigée frappe un tambour, et après que 10 li sont couverts, une autre figure de bois frappe un gong ou une cloche avec son bras mécanique. Cependant, il existe des preuves qui suggèrent que l'invention de l'odomètre est un processus graduel dans la Chine de la Dynastie Han qui se centre autour des huang (hommes de la cour eunuques, fonctionnaires du palais, préposés et habitués, acteurs, acrobates, etc.) qui suivent la procession musicale du « carrosse à tambour royal ». On a pensé pendant un certain temps au Ier siècle, que le battement des tambours et des gongs sont subordonnés à la rotation de roues sur le pavé des rues.


265 — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/265
Cette page concerne l'année 265 du calendrier julien. Sommaire. [masquer]. 1 Événements; 2 ... Denys, évêque d'Alexandrie. Ma Jun, ingénieur chinois.

PETARDS ET BATONS | Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
www.crcb.org/petards-et-baton/.html
18 sept. 2010 - ... les démons et implorer la paix et le bonheur pour la nouvelle année. ... a été Ma Jun, durant la période des Trois Royaumes (220-265).

L'histoire de la Chine divisée
miltiade.pagesperso-orange.fr/chineantiq2.htm
En 265, son fils et successeur Sseu-ma Yan dépose le dernier roi de la dynastie ... En 313, pendant la célébration de la nouvelle année, Huai Tri sert le vin aux .... Mais au cours d'une bataille, pendant l'hiver 328, Su jun est frappé par une ...
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Boussole — Chine Informations
chine.in/guide/boussole_2964.html
Ma Jun (fl. 220–265), Deheng 徳衡 en Chinois, était ingénieur en mécanique et officiel du gouvernement durant la période des Trois Royaumes. Son invention ...

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