26 JUILLET 2016...
Cette
page concerne l'année 284 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
OU
LES JEUX DU CIRQUE DEVIENNENT MONSTRUEUSEMENT ABUSIFS
D’abord
financés par des dons privés, les combats ne doivent pas tarder à
être pris en charge par l’État, ne reculant devant aucun
faste.
Jules César organise au Circus Maximus de Rome une bataille réelle qui comprend 500 fantassins, 60 cavaliers et 20 éléphants.
Jules César organise au Circus Maximus de Rome une bataille réelle qui comprend 500 fantassins, 60 cavaliers et 20 éléphants.
La
foule étant de plus en plus nombreuse, Vespasien fait entreprendre
au Ier siècle l’édification du Colisée, gigantesque amphithéâtre
toujours présent au cœur de Rome.
Le
public, vite blasé, est avide de nouveautés. On a alors l’idée
d’organiser des combats de femmes et d’enfants.
Puis,
on transplante au Colisée des arbres pour donner un cadre
authentique aux combats des tigres et des lions.
Les
empereurs Romains ont également fait reconstituer certaines
batailles navales célèbres. Ils utilisent des vaisseaux de guerre
grandeur nature. Pour cela, ils font creuser de gigantesques
bassins.
Les gladiateurs s’affrontent sur des ponts, sous les yeux des spectateurs massés sur la rive. Au fil du temps, ces spectacles revêtent une importance de plus en plus grande. et finissent par faire partie intégrante de la vie des Romains.
Au milieu du Ier siècle, 93 jours par an sont consacrés aux divertissements. Ces jours-là, les citoyens finissent plus tôt leur travail... Au IVe siècle, les jours de fête ont doublé.
Les gladiateurs s’affrontent sur des ponts, sous les yeux des spectateurs massés sur la rive. Au fil du temps, ces spectacles revêtent une importance de plus en plus grande. et finissent par faire partie intégrante de la vie des Romains.
Au milieu du Ier siècle, 93 jours par an sont consacrés aux divertissements. Ces jours-là, les citoyens finissent plus tôt leur travail... Au IVe siècle, les jours de fête ont doublé.
Les
historiens sont divisés quant à la raison d’un tel engouement
pour ces jeux sanguinaires. Les uns pensent que ces combats ont une
portée religieuse, les autres supposent qu’ils servent à célébrer
des victoires et à maintenir la paix à l’intérieur de l’empire.
Les Romains, eux, pensent que ces macabres jeux exaltent l’esprit.
Au
cours de l’histoire sanglante des jeux romains, les spectateurs se
prennent rarement de compassion pour les milliers d’êtres humains
et d’animaux sacrifiés uniquement pour leur bon plaisir. Une fois,
cependant, la foule a pitié et exige la grâce des victimes :
Un troupeau d’éléphants d’Afrique. Ces pauvres éléphants ont
dû affronter dans l’arène un groupe de chasseurs Geluti armés de
javelines et de boucliers. La lutte est inégale et les éléphants
se font massacrer. L’un deux cependant, pourtant tombé à genoux
et le corps transpercé par les lances, fonce sur ses assaillants et
projette leurs boucliers dans les airs... Croyant à une astuce, le
public applaudit. Mais, le barrissement des éléphants à l’agonie
glace le public qui se met à huer les gladiateurs. Les derniers
éléphants sont épargnés.
En
général, hommes et bêtes sont sacrifiés :
Dans
certains spectacles, des hommes combattent à mains nues contre des
ours qu’ils assomment avec leurs poings.
Dans
d’autres, ils doivent étrangler des lions en leur enfonçant dans
la gorge un bras pour leur saisir la langue de l’autre main.
Lors
de l’inauguration du Colisée, en 81, pas moins de 9 000 animaux
sont sacrifiés.
Les
ludi est le terme employé pour désigner les jeux publics à Rome :
Spectacles théâtraux, épreuves sportives et concours. Ces jeux se
déroulent lors des fêtes en l'honneur des dieux, ils sont institués
pour gagner leur bienveillance ou pour détourner leur colère.
Généralement annuels, ils peuvent néanmoins avoir lieu lors
d'occasions particulières. Ils ne comportent pas d'épreuves
athlétiques, comme chez les Grecs.
Les
concours athlétiques ne voient le jour que sous l'époque impériale,
on les appelle agones, comme l'agon Neronianus ou l'agon Capitolinus.
Ces
compétitions ne sont jamais populaires à Rome et n'ont jamais su
rivaliser avec les spectacles de gladiateurs, les concurrents sont
Grecs pour la plupart...
Ce
sont les magistrats (préteurs ou édiles) qui sont chargés de leur
organisation.
Le
financement des jeux est assuré par l’État, mais s'avère bien
souvent insuffisant, tant les magistrats rivalisent d'éclat... Peu à
peu, l'origine religieuse des jeux va s'estomper, ces derniers vont
devenir des divertissements à part entière.
Les
ludi saeculares, introduits à une date inconnue mais ancienne sous
forme de jeux et de sacrifices destinés à mettre fin à tout péril
national (guerre, épidémie) ou pour quelque autre raison (pour
purifier Rome de toutes les souillures et pour inaugurer une ère
nouvelle).
Ces
jeux doivent avoir lieu en théorie tous les 100 ans (du lat.
saeculum, séculaire).
Les premiers de ces jeux sont célébrés sous Auguste, du 31 mai au 2 juin 17 av. J.-C. Diverses représentations grandioses ont lieu et, à cette occasion, un hymne est composé par Horace, hymne qui nous est parvenu (Carmen saeculare).
Les premiers de ces jeux sont célébrés sous Auguste, du 31 mai au 2 juin 17 av. J.-C. Diverses représentations grandioses ont lieu et, à cette occasion, un hymne est composé par Horace, hymne qui nous est parvenu (Carmen saeculare).
En
47, c'est l'empereur Claude qui fait donner les ludi saeculares pour
célébrer le 800e anniversaire de la fondation de Rome.
Ces jeux sont célébrés pour la dernière fois en 248, par l'empereur Philippe l'Arabe, pour le millénaire de la fondation de Rome.
Ces jeux sont célébrés pour la dernière fois en 248, par l'empereur Philippe l'Arabe, pour le millénaire de la fondation de Rome.
Les
ludi Martiales en l'honneur de Mars, célébrés chaque année le 1er
août.
L'agon
Neronianus (ou jeux Néroniens), instauré par Néron en 60, imitant
en partie les jeux Olympiques. Ils ont lieu tous les 5 ans et
comporte des courses de chars, des épreuves athlétiques et des
concours musicaux et poétiques... Ces jeux sont de courte durée.
L'agon
Capitolinus (ou jeux Capitolins), institué par Domitien en 86,
imitant également les jeux Olympiques. Il a lieu tous les 4 ans et
comporte des concours athlétiques et musicaux. La célébration de
tels spectacles entraîne la construction de nombreux édifices dans
toutes les villes de l'Empire. Théâtres, cirques et amphithéâtres
coûtent très cher aux municipalités mais offrent néanmoins
l'avantage de maintenir la romanisation des masses.
L'amphithéâtre
ne doit pas être confondu avec le cirque, qui est presque
exclusivement destiné aux courses de chars. Sanglants, les
spectacles donnés dans les amphithéâtres sont diversifiés et
proposent :
Des
combats de gladiateurs (munera)
Des
chasses (venationes)
Des
batailles navales, ou naumachies (naumachiae)
Ces
spectacles sont financés par l'empereur à Rome ou par des
politiciens dans les villes de l'Empire. Ils sont avant tout destinés
à plaire au peuple en vue d'obtenir sa reconnaissance et de
consolider ainsi la popularité du donateur...
D'abord
constructions provisoires au Ier siècle av. J.-C., ensuite en bois,
et enfin en pierre dès 29, les amphithéâtres sont le prototype de
nos stades actuels. Le plus ancien de ces édifices est retrouvé à
Pompéi et date de l'an 80 av. J.-C.
A
Rome, c'est en 80 que Titus inaugure le premier amphithéâtre :
Celui de Flavien, plus connu sous le nom de Colisée, qu'il doit sans
doute au « Colosse de Néron », gigantesque statue de
l'empereur représenté en dieu-soleil, qui s'élevait à proximité.
C'est le monument le plus significatif de la Rome antique. A
l'occasion de cette inauguration, les spectacles ont duré 100 jours
au cours desquels 5.000 fauves ont été tués.
Les
combats sont entrecoupés de pauses pendant lesquelles le public
reçoit des victuailles (en général des pains entiers, d'où
l'expression « du pain et des jeux! ») en assistant à
des spectacles de clowns, d'équilibristes ou d'animaux savants.
En
général, les combats voient s'opposer des couples d'hommes dont le
nombre peut varier de 100 à 200.
En
109, sous Trajan, on assiste à 117 jours consécutifs de combats qui
réunissent 9 824 combattants !
A
l'issue de ces combats, le vainqueur se voit offrir une palme, de
l'argent et des dons de diverses natures. Beaucoup de gladiateurs
deviennent des vedettes et bénéficient d'une grande popularité
auprès du public, le plus souvent féminin et de souche
aristocratique dans la plupart des cas. Il est surprenant de
constater que nombreux sont les gladiateurs qui, devenus libres,
reviennent se battre,
Les
venationes (les chasses)
Ce
sont des combats d'animaux entre eux ou d'animaux contre des hommes.
Les hommes qui combattent les animaux, les bestiarii, sont soit des
condamnés à mort, soit des prisonniers de guerre ou des hommes
entraînés au combat et rémunérés, comme lors des combats de
gladiateurs. Les Romains possèdent des vivaria (ménageries) et des
parcs zoologiques que l'on peut d'ailleurs visiter et où sont élevés
et dressés des animaux destinés aux chasses ou aux numéros de
dressage.
La
faune locale se compose de cerfs, daims, chevreuils, biches,
sangliers, aurochs, parfois quelques ours et des taureaux (nés dans
les élevages espagnols)...
La
faune exotique, quant à elle, se divise en deux catégories :
Les
lybycae qui désignent (selon Ovide) les grands félins originaires
de Libye : lions, lionnes, panthères et guépards.
Les
africanae regroupent les espèces ci-dessus et en plus le reste de la
faune Africaine : Antilopes, gazelles, gnous, buffles, autruches,
hippopotames, rhinocéros, zèbres, onagres, girafes, éléphants et
crocodiles.
Peuvent s'ajouter, à condition d'avoir de gros moyens, les tigres des Indes, les lynx Gaulois, et des animaux marins comme les phoques, les morses, les otaries.
Peuvent s'ajouter, à condition d'avoir de gros moyens, les tigres des Indes, les lynx Gaulois, et des animaux marins comme les phoques, les morses, les otaries.
Ces
animaux sont « chassés » par l'armée Romaine en place
et « évacués » jusque Rome, avec des pertes
considérables, étant donné la longue durée et les mauvaises
conditions de transport...
C'est
surtout sous l'Empire que datent les plus belles collections
d'animaux, comme celle d'Auguste, qui compte 3 500 animaux (tigres,
lions, guépards, rhinocéros, éléphants, ...), celle d'Héliogabal
(empereur de 218 à 222) et celle de Gordien Ier (empereur en 238).
Les
animaux sont jetés dans l'arène après être restés longtemps à
jeun et plongés dans l'obscurité. Les affrontements spectaculaires
où taureaux, rhinocéros ou autres luttent entre eux, et que dire
des combats contre des hommes sans armes, lesquels sont
inévitablement anéantis.
D'anciens
auteurs, témoins de ces combats, ont rapporté qu'on pulvérisait
des parfums au-dessus des gradins (orientaux, comme le safran, ou le
baume des jardins d'Engaddi, en Palestine), pour couvrir l'odeur
dégagée par le sang et par les bêtes féroces.
Un
réseau métallique haut et solide est disposé autour de l'arène,
des pièces d'ivoire sont placées sur ce grillage pour empêcher
notamment les fauves de s'y agripper.
Aucune
cérémonie particulière ne marque l'avènement ou entrée en charge
du prince, les premiers actes de l'investiture sont l'acclamation
comme imperator par les soldats, la prise des titres qui y affèrent,
l'entrée en relation avec le Sénat... Mais il n'y a nulle
manifestation comparable à la prise d'auspices ou à la prise des
faisceaux par les anciens magistrats, au couronnement des rois.
Le
prince ne prête aucun serment dont la formule lui soit spéciale, en
revanche, il reçoit celui des soldats, en sa qualité de
généralissime, sous Tibère et Caligula, la population tout entière
prête un serment de fidélité.
Le
principat possède la condition fondamentale du régime monarchique,
il est viager. La puissance proconsulaire n'a jamais été renouvelée
annuellement à Rome comme l'est la plupart des magistratures.
Lorsque
Auguste accepte l'imperium, le commandement, il le fait avec cette
restriction qu'il le déposera quand les circonstances le
permettront, il fixe même plusieurs fois un terme, cinq ou dix
années, néanmoins c'est un empereur perpétuel (imperator
perpetuus), et le fait qu'il incorpore à son nom cette appellation
d'imperator est significatif...
Tibère
renonce à cette limitation apparente et accepte l'imperium à titre
définitif, en ajoutant cependant qu'il s'en dessaisira quand il sera
juste qu'il prenne du repos.
Après
lui, la fiction tombe et jamais on ne contesta la perpétuité du
pouvoir impérial. Le costume impérial est emprunté aux anciens
magistrats Romains. L'empereur porte leur toge avec la bande de
pourpre, dans les grandes fêtes, la toge triomphale, entièrement
pourpre et brodée d'or... Il ne se met pas en deuil.
Comme
général, il porte le manteau rouge (paludamentum ou purpura), à
partir de Sévère, qui étend à tout l'Empire Romain le pouvoir
proconsulaire, l'empereur porte toujours et partout ce costume
militaire. La pourpre devient le vêtement impérial. Tandis que les
magistrats marchent tête nue, l'empereur porte une couronne de
laurier, dans les fêtes, une couronne d'or.
Constantin
adopte le diadème des monarques orientaux. Le port de l'épée est
réservé aux officiers et magistrats fonctionnant comme tels :
L'empereur, en sa qualité de généralissime, la porte de droit.
Il
ne prend le sceptre que dans les processions triomphales.
Il
s'assied toujours sur la chaise curule, quand il paraît avec les
consuls, il se place au milieu d'eux.
Dans
les fêtes publiques, il a son siège doré et plus haut, parmi les
places réservées aux magistrats supérieurs et aux tribuns de la
plèbe.
Il
n'a pas en principe le droit de parcourir la ville en voiture
attelée, mais seulement en chaise à porteur (sella).
Il
peut se faire précéder d'un flambeau. Toujours et partout, il a ses
licteurs et ses faisceaux, 12, puis, après Domitien, 24. Ceux-ci
sont décorés de laurier. Il a aussi ses appariteurs (viatores,
praecones), une escorte militaire fournie par les cohortes de la
garde, par les prétoriens, c'est là une des marques distinctives de
son pouvoir, elle manifeste sa qualité de chef militaire... II a de
plus des gardes du corps (corporis custodes), formée de Germains,
qui protège sa maison et celle des siens, cette troupe de cavaliers
figure parmi la domesticité du prince...
Les
fêtes privées de l'empereur et de sa maison prennent rang parmi les
fêtes publiques :
En
premier lieu, on fête le jour anniversaire de sa naissance, puis
celui de son avènement, ceux ou il a échappé à un danger, à une
maladie.
Son
image est placée dans tous les temples ou chapelles des camps, son
nom figure sur les étendards, à côté de l'aigle... C'est en
plaçant ces effigies qu'on reconnaît le prince, en les enlevant
qu'on s'insurge contre lui. Enfin, un des signes essentiels de la
souveraineté, c'est le fait de placer sur les monnaies la tête du
monarque.
C'est
une chose qui fait horreur que la description que nous avons dans
Vopiscus des excès auxquels se porte Carin, devenu encore plus
effréné depuis la mort de son père. Carin relègue les conseillers
que son père lui a donné, les remplaçant par des hommes, méchants
et pervers.
La
corruption de ses mœurs égale sa cruauté : Il n'est point de
débauche si abominable à laquelle il ne se livre. Il remplit le
palais de comédiens, de courtisanes, de pantomimes, et de ces
misérables qui tournent en trafic et en gain la prostitution de la
jeunesse.
Dans
un espace de temps, fort court, il se marie 9 fois, prenant et
renvoyant des femmes sans autre règle que son caprice (cela
semble être faux). Aurélien a regardé comme une conquête
précieuse deux défenses d'éléphant, de 10 pieds de haut, qui se
sont trouvées dans le trésor de Firmus, tyran d'Égypte, et il se
propose d'en faire un trône pour Jupiter dans le temple du Soleil...
La mort l'ayant empêché d'exécuter son dessein, Carin donne à une
de ses concubines cette offrande destinée à Jupiter, et, ce qui
devait servir de trône au plus grand des dieux, devient le lit d'une
femme impudique... (Connaissant ce que l'on dit
des mœurs de Jupiter il a du sourire dans sa barbe)
Le
luxe de la table et des vêtements accompagne et entretient le
désordre des mœurs. Les repas de Carin sont d'une somptuosité
infinie, en vins, en viandes, en gibier, en poissons de toutes les
espèces : Et il y appelle des convives dignes de lui. On y fait
litière d'amas de feuilles de roses, et sur sa personne brillent de
toutes parts les pierreries.
Chaque
agrafe est une pierre précieuse. Son baudrier et jusqu'à ses
souliers éblouissent la vue par l'éclat des diamants.
Tout
cela, a accrédité que les fêtes ordonnés par cet empereur sont
démesurées en fastes et dépenses...
Empereurs
romains - J.-B. Crevier
www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/ABC/Crevier/Empereurs/.../ER_8_36.htm
Jeux
donnés à Rome par Carus. Carin y préside. Carin remporte ... Carin
s'était fait consul cette année pour la troisième fois. Mais
Dioclétien, resté seul …
Citoyenneté
et empire à Rome (Ier-IIIè siècle) ... Mais cette extension fut
progressive entre le discours de l'empereur Claude à Lyon, en 48 qui
amorce ..... En échange, l'empereur garantit la paix civile, le pain
et les jeux, ce qui ...
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Empereurs
romains : L'Histoire règne par règne des souverains de la Rome ...
Grand atlas de l'Antiquité romaine : IIIe siècle avant J-C - VIe
siècle après J-C.
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