jeudi 31 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 508


22 DÉCEMBRE 2015...


Cette page concerne l'année 508 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES TÖLECHS UNE DES PLUS ANCIENNE TRIBU CONNUE DU LAS BALKHAH.


Le lac Balkhach est le plus grand lac du Kazakhstan et le troisième d'Asie, après la mer Caspienne situé en Sibérie Orientale (Russie). Le lac s'étend dans la région historique du Jetyssou, (en kazakh : Жетісу), qui signifie en français les « Sept-Rivières » en raison de ces 7 principaux cours d'eau qui se jettent dans ce lac, il possède la particularité d’avoir de l’eau douce et de l’eau salée. En effet, à l’Ouest, vous pourrez vous baigner dans de l’eau douce, et à l’Est, dans de l’eau salée. C’est un détroit, situé au milieu qui crée ce phénomène. Il fait également parti des 10 lacs les plus étrange de la planète.

Le lac aux lotus, Thaïlande
La laguna Colorada, Bolivie
Le lac Hillier, Australie
Le lac de Gafsa, Tunisie
Le Lost Lake, États-Unis
Le lac vert, Autriche
Le lac Mono, États-Unis
Le lac de Luçon, Philippines
Le lac aux méduses, Palaos
Le lac Balkhash, Kazakhstan

Le toponyme Balkhach vient du mot balkas issu des langues tatar, kazakh et altaï qui signifie « contrée marécageuse, couverte de mottes » ou « mottes sur les marais ».
De nombreuses légendes sont arrivées jusqu’à nos jours à propos de l'étymologie et de l’histoire du lac Balkhach. Ceux qui ont peuplé sa bordure Ouest lui ont donné le nom de « Ak Teniz » la « Mer blanche ». Les habitants de l’Est l’ont appelé « Jumbak Köl », le « Lac aux énigmes ».

Une autre version s’appuie sur une histoire d’amour tragique d’une jeune fille dénommée Balkia qui s'est donné la mort en disant  « Que personne ne voit, ne sache mon cœur anxieux, mon âme chagrine ! ».  Après cela, les habitants ont commencé à appeler le lac Balkhach (le diminutif du prénom Balkia) en l’honneur de l’amour fidèle et pur de la jeune fille.
C’est pourquoi jusqu'à aujourd'hui le peuple habitant autour du lac l’appelle aussi le lac de l’amour.

Il est difficile de dire par qui et quand a été découvert le lac. Il est déjà connu parmi les Chinois comme « Puku-Buku »  dès l’année 103 avant notre ère jusqu’au VIIIe siècle. L’espace au sud du lac entre lui et les montagnes Tian-Chan est connu en tant que territoire des « Sept rivières », où les Turcs et les Mongols ont mélangé leur culture avec la population établie et sont demeuré par la suite en Asie Centrale. Les premières informations dignes de foi sur Balkhach ont été établies au XIIIe siècle par les Européens Jean de Plan Carpin et Guillaume de Rubrouck. 
Les géologues et géomorphologues constatent que le lac existe depuis plus de 35 000 ans. Aux alentours du XXe siècle, la nature de Balkhach avait encore conservée presque son aspect originel, avec sa flore et sa faune vierges.

Révolte des Tölech (lac Balkhach – proche du lac Baïkal) contre les Avars (508 et 521). Ces derniers ne se résignent pas. Ne pouvant réussir seuls à secouer le joug, ils cherchent à entraîner leurs voisins dans la rébellion. Soit qu'ils prennent langue avec une importante tribu installée sans doute depuis longtemps dans l'Altaï dans l’espoir d'obtenir son concours, celle-ci prévient les Jouan-Jouan des intentions des Tölech.
La révolte qui se prépare est écrasée dans l’œuf. Nous connaissons cette tribu par la transcription Chinoise de son nom T'ou-kiu, sous laquelle se cache le mot singulier türk, ou, plus probablement, le mot pluriel et archaïque türük (plutôt que türküt, également envisageable)... Signifiant fort ou les forts, et sans doute, à l'origine.
L'expression non pas d'une entité tribale ou ethnique, mais d'une organisation
politique, le nom turc qui fait son entrée dans l'histoire sera appliqué plus tard, d'abord par les musulmans, à tous les gens parlant la langue des T'ou-kiu, tant sera grande l’impression qu'ils laisseront.

Quant aux T'ou-kiu eux-mêmes, ils ne se nommeront pas autrement que Turcs, non sans préciser souvent qu'ils sont kök,bleus (Kök Türk), c'est à dire célestes ou divins.
Malgré certaines apparences, nous ne croyons pas qu’ils puissent être Indo-
Européens. La facilité avec
laquelle ils s’imposent aux divers peuples de la steppe, dès cette époque turcophones dans leur
immense majorité, plaide pour leur appartenance au monde Altaïque. En revanche, nous sommes convaincus qu’ils ont été profondément influencés par les Indo-Européens, qu’ils leur ont emprunté une partie de leur culture. Ashina, le nom du clan royal, le vrai nom dynastique, n’a pas d’étymologie Turque, malgré Boodberg qui veut le faire dériver de as, « traverser une montagne »,
FLEUVE ILI
de même que les noms des premiers souverains qui semblent plutôt Iraniens. Le mythe d’origine, à quelques détails près, est pris aux Wousouen, qui ne sont ni proto-Turcs ni proto-Mongols puisqu’ils sont décrits comme des hommes aux yeux clairs et à la barbe rousse.

Son scénario, celui d’un enfant abandonné dans l’eau, recueilli, puis adopté par un homme, une femme, un animal, est universel.
Les nationalistes turcs du XXe siècle, frappés par la ressemblance des sons
« étrusques » et « turc » (racine TRK), se sont servis de la parenté des deux mythes t’ou-kiu et étrusco-romain pour trouver certains de leurs aïeux dans le peuple d’où naît Rome.

Quant au loup ancêtre, il est le protecteur peut- être le totem, bien que le totémisme implique des structures qui n’apparaissent guère ici du souverain et de son peuple.
Une tête de loup en or décor les étendards et les
guidons, le loup étant censé marcher au-devant de l’armée, les gardes du corps sont appelés « loups ». Chaque année, le Kaghan envoie sacrifier à la caverne ancestrale, d’un bout à l’autre de l’empire, dans toutes les tribus, le fauve est valorisé, presque défié.

Pendant un demi-millénaire, il reste présent dans les mémoires, une référence essentielle, de telle sorte qu’il fait résurgence au temps de l’Empire Mongol. Choisi comme aïeul par les mythologues de Gengis Khan, il recouvre son ancienne gloire d'une gloire plus grande encore.

L’endroit où s'est réfugié la louve T’ou-kiue, une montagne au nord de « Turfan », qui nous ramènes à l’univers aryen, tout comme le mariage des enfants avec des « femmes du dehors », allusion à l’exogamie. Enfin, et cela est une preuve absolue des influences Indo-Européennes, la première inscription Turque, celle de Bugut, à la gloire de la dynastie, n’est pas écrite en turc, mais en sogdien.
Un autre fait mérite de retenir notre attention. Les T’ou-kiue ne sont pas que des nomades éleveurs, ils sont aussi des forgerons, ce qui n’a rien pour nous surprendre si l’on se rappelle le rôle de la métallurgie chez les peuples de la
steppe.
BOUDDHA GRAVES SUR LES FALAISES D'ILI
Leur spécialisation artisanale ne fait aucun doute, non seulement parce que les Chinois le disent, mais parce que, quelques décennies plus tard, les T’ou-kiue proposeront aux Byzantins de les approvisionner en fer.
Un grand mythe de l’Asie Centrale, celui dit de l’Erkene Kon (du nom de la vallée où, selon Rachid al-Din, les Mongols ont été enfermés), est née de la manière dont les T’ou-kiue ont trouvé une issue en faisant fondre une mine de fer obstruant le seul passage possible à travers la montagne où la louve a accouché d’eux.

L’historien de Khiva, Abu’l Ghazi Bahadur Khan, connaît encore l’histoire au XVIIe siècle. Or le thème du forgeron qui est très lié au chamanisme, comme le prouvent à l’époque contemporaine les Turcs Yakoutes de Sibérie en déclarant : « Forgerons et chamans sont du même nid », court tout au long de l’histoire Turco-Mongole.

On le retrouve dans la tradition invraisemblable qui veut faire de Gengis Khan un forgeron, tradition si bien établie qu’elle est rapportée à la fois par
les Franciscain Guillaume de Rubrouck, par l’Arménien Hayton et par le Marocain Ibn Battuta, ou encore dans le nom que porte Tamerlan, Timur Leng, le « Boiteux de Fer ».

L’Ili (en kazakh : Іле) est un fleuve endoréique de Chine et du Kazakhstan. Long de 1 439 km, il prend sa source dans les Tian Shan (Monts célestes) dans la province du Xinjiang, en Chine, et se jette dans le lac Balkhach, au Kazakhstan.
Au Kazakhstan, il traverse la province (oblys) d'Almaty sur 815 km, avant de se jeter par un vaste delta dans le lac Balkhach. La vallée de l'Ili, traversant le massif du Tian Shan, abritait jusqu'à récemment de larges peuplements de l'espèce Malus sieversii, pommier endémique de l'ouest du Tian Shan et depuis peu avéré l'ancêtre de la totalité des cultivars de pommiers...
Sa richesse génétique, étroitement associée à son extrême résistance aux maladies, en font une ressource vitale pour l'industrie mondiale de la pomme cultivée qui doit subir jusqu'à 55 pulvérisations de traitements phytosanitaires pour les variétés les plus fragiles.
La partie ouest du massif du Tian Shan a été proposée comme candidate au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2010, et Malus sieversii est listé comme vulnérable depuis 1998 par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

« Il faut agir vite. » L'assèchement progressif de la mer d'Aral est dû entre autres à une utilisation excessive et incontrôlée de l'eau par plusieurs pays. C'est également le cas des eaux du bassin du fleuve Ili et du lac Balkhach, qui forme une vaste dépression géologique semi-désertique de 413 000 km², dont un cinquième environ est situé sur le territoire Chinois. Jusqu'à présent, aucun accord bilatéral sur l'eau n'a été signé avec la Chine.
« Il faut agir vite, raconte Mels Aleussizov, président de Tabigat. Et trouver le moyen de forcer les Chinois à économiser l'eau du fleuve Ili.
Nous risquons une catastrophe plus importante que celle de la mer d'Aral, qui entraînera une dégradation irréversible de l'environnement, de longues périodes de sécheresse, une faillite économique et une déstabilisation de toute « l'Asie Centrale. »

En amont, les Chinois veulent détourner 15 % de l'eau des fleuves Ili et Irtych pour les besoins de leur industrie pétrolière, de leur production de blé et de coton dans la province du Xinjiang.
Mais le fleuve Ili fournit 80 % de l'eau du lac Balkhach. Autre obstacle au flux normal de l'eau, la construction, à la fin des années 1960, du réservoir et de la centrale hydroélectrique de Kapshagaï au Nord-Est d'Almaty, de même que les eaux usées de cette ville et les déchets de l'agriculture et de l'industrie rejetés dans le fleuve.
Les fleuves Karatal, Aksu et Lepsy sont aussi touchés. L'Ayagoz, qui atteint le lac jusqu'au début des années 1960, va désormais mourir dans les sables de la steppe.
Le lac Alakol, qui est un appendice de la partie Est du lac Balkhach à 50 km de la frontière Chinoise, ressemble désormais à un marais avec des amas épars de sel.
D'après Mels Aleussizov, le lac Balkhach a baissé de 3 mètres en 20 ans. Le niveau critique est fixé à 341 m au-dessus du niveau de la mer. Dans les endroits peu profonds, le rivage a reculé de 100 kilomètres.
Un assèchement plus important augmente la salinité (l'eau est déjà salée à l'Est et douce à l'Ouest), et anéantirait la faune et la flore en modifiant le climat de l'Est du Kazakhstan sur une superficie de 2 fois la France. Un rapport alarmant de la Banque mondiale fait état d'une fragilité croissante du milieu naturel : Baisse du niveau du lac dû à l'irrigation irrationnelle, la répartition transfrontalière des eaux, la disparition des forêts, la fonte des glaciers etc.
Le delta du fleuve Ili, habitat naturel de dizaines d'espèces animales et végétales, sur la rive Sud-Ouest du lac, est déjà affligeant. Le fleuve, subdivisé en une infinité de canaux d'irrigation, arrive au lac épuisé. Les poissons ne peuvent plus remonter son cours pour frayer. Plusieurs conserveries sont fermé.
Seuls des brèmes et des « vobla » ­ gardons de la Caspienne sont encore trouvés « La population de carpes a diminué de 95 %, et le célèbre « marinka » d'Asie Centrale a disparu.
Les buses, les bécasses, les hérons et les rats musqués sont menacés à leur tour, affirme le naturaliste Sergeï Talouchak.

Kasimkhan Akhmetov l'ancien maire de Balkhach, souhaite que le gouvernement kazakh se montre plus agressif envers Pékin : « Si la Chine continue de construire des barrages et des réservoirs sur l'Ili, le lac Balkhach disparaîtra dans3 ou 4 ans.
Les grandes villes comme Almaty et Astana manqueront d'eau potable. Nous avons peu de pluies en Asie Centrale. Notre eau provient des lacs et des rivières.
Le lac est passé de 342 m à 339 m en 20 ans. Le niveau est remonté à un mètre au-dessous du niveau normal ces dernières années mais c'est dû à des chutes de neige et de pluie sans précédent et aussi au fait que l'agriculture kazakhe étant délabrée, moins d'eau est détournée. »
Les Chinois ont déjà construit un grand barrage sur le Kach, le principal affluent de l'Ili. Des négociations bilatérales sur le problème de l'eau ont commencé à Pékin en mai 1999 à l'initiative du Kazakhstan.
La Chine a collaboré à contrecœur. « Les choses se sont améliorées lorsque le président Nusultan Nazarbaïev a envoyé une missive à Jian Zemin [ancien président chinois, ndlr]», raconte Sultanguli Kissikbaïev, du ministère de l'Environnement d'Astana. Mais tout porte à croire que la Chine veut différer le problème...

Le lac Balkhach est situé au Sud-Est du pays, au nord de la ville d'Almaty, à une altitude de 341 m. Il mesure plus de 600 km de longueur et sa largeur est comprise entre 4,5 et 70 km. Avec une superficie d'approximativement 18 200 km², il contient environ 106 km3 d'eau. Cependant, sa taille varie constamment. La profondeur maximale ne dépasse pas 25 m et la profondeur moyenne est de seulement 5 m.

La région compte de nombreux endroits inexplorés. Depuis des temps immémoriaux, la beauté du lieu était une source d'inspiration pour les hommes. Au bord des rivières et près du lac ont été faites des découvertes archéologiques étonnantes. Parmi elles, les sépulcres de l’île Tasaral, connue pour sa tradition d’inhumation singulière et un monument de l’époque du bronze : la nécropole Begazy. Les bords du lac étant plats, il est pratiquement impossible de voir le panorama du lac depuis ses rives. Le seul point de vue reste la chaîne de montagnes adjacente de Bektau-Ata (qui culmine à plus de
1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer). Par temps clair, le lac se dévoile sur plus de 100 kilomètres à l’horizon.



Le lac Balkhach en voie de disparition - Libération
www.liberation.fr/terre/.../le-lac-balkhach-en-voie-de-disparition_50412...
25 déc. 2004 - Lac Balkhach (Kazakhstan) envoyé spécial La couche de glace du lac Balkhach, au coeur du Kazakhstan, est épaisse. Valéryi, un Russe de ...
Oghuz Nâme destani
ebitik.azerblog.com/anbar/8335.pdf
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faire face à l'impatience qu'ont les turqcophones Tölech de recouvrer leur ... devinés par elle, celle-ci prévient les Jouan-Jouan des intentions des Tölech.

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