lundi 28 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS.... 510


20 DÉCEMBRE 2015

Cette page concerne l'année 510 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CONFLITS ENTRE GUPTA ET HUNS BLANCS.

Quand les Hephthalites s'installent en Transoxiane, la dynastie Indienne des Gupta est au faîte de sa puissance. L'inscription de Junagadh, datée d'environ 457, mentionne une victoire remportée par le roi Skandagupta (vers 454-467) contre des tribus qui semblent avoir été hephthalites Huns Blancs. Leur pénétration en Inde est permise par le déclin des Guptas qui suit la mort de ce roi.
À la fin du Ve siècle, un de leurs chefs, Toramâna, envahit le Panjâb et s'y établit. Son fils Mihirakula — ou Mihiragula — lui succède vers 515. Durant son règne, les Huns Blancs font de nombreux raids dans la plaine gangétique où ils détruisent des monastères.

En 528, une confédération de râjas Hindous renverse Mihirakula qui se réfugie au Cachemire, où il s'empare du trône après quelques années et à partir d'où il attaque l'État voisin du Gandhara, où il pratique de terribles massacres. Un an plus tard, vers 540, il meurt et les Hephthalites s'effondrent sous les coups des Turcs...
Notre connaissance des Hephthalites provient majoritairement de la numismatique, de quelques inscriptions trouvées au Panjâb et en Inde Centrale et des écrits du voyageur Chinois Xuanzang qui visite l'Inde peu après la mort de Mihirakula. Le voyageur grec Cosmas Indikopleustès, qui visite le pays vers 530, fait la description d'un roi Hun Blanc, qu'il nomme Gollas, qui perçoit un tribut en opprimant son pays au moyen d'une grande armée composée d'une cavalerie et d'éléphants de guerre... Il est probable qu'il s'agisse de Mihiragula. D'après les monnaies frappées par Mihirakula, qui porte l'emblème de Nandin, on pense qu'il vénère Shiva, bien que la première partie du nom provienne peut-être de celui du dieu perse Mithra.
On a trouvé de nombreuses pièces frappées par son père, Toramâna, au Cachemire, territoire qui faisait partie de la zone d'influence des Hephthalites. Mihirakula a laissé en Inde la mémoire d'un souverain cruel qui a persécuté sévèrement le bouddhisme.

Les Grecs ont laissé une description des Hephthalites beaucoup plus flatteuse, basée probablement sur le fait qu'ils sont une menace contre l'ennemi Perse aux frontières de l'Empire Romain d'Orient, mais trop lointain pour l'Empire lui-même. Procope de Césarée affirme qu'ils sont bien plus civilisés que les Huns d'Attila.
Les Huns blancs n'ont que peu d'influence sur la société Perse, mais en Inde, ils sont à l'origine d'une modification du système des castes en changeant la hiérarchie des familles régnantes.
Certains Huns Blancs sont restés en Inde et se sont fondus dans la population, probablement à l'origine d'un ou plusieurs clans Râjput

C'est vraisemblablement après la bataille d'Eran que se produit la dislocation de l'empire Gupta (et non à la mort de Kumaragupta Ier).
L'Arya-Mañjusri-Mulakalpa, texte bouddhique, donne à entendre qu'à la suite de sa victoire sur Bhanugupta le Hun poursuit Narasimhagupta, jusqu'au
Magadha, puis le contraint à fuir au Bengale, mettant sur le trône de Bénarès un certain Prakataditya, fils présumé du roi vaincu. D'autre part, un Vainyagupta est attesté au Bengale Oriental par une charte de donation datée de 507

Une politique de tolérance religieuse marquée par la renaissance de l’hindouisme, l’époque Gupta voit la rédaction, la compilation ou le
remodelage des principaux « récits antiques » (ou purâna), recueils de textes mêlant cosmologie, mythologie et liturgie, dont beaucoup exaltent la gloire de Vishnu, vénéré comme divinité suprême.
Dès la fin du IVe siècle, le Vishnuisme se développe considérablement et la théorie des avatarâ, les descentes ou incarnations du dieu Vishnu, connaît une grande popularité.
Celui du sanglier (Varâha) qui sauve la déesse Terre des eaux menaçant de l’engloutir est l’objet d’un véritable culte. (cf monumental relief de la caverne n°5 d’Udayagiri).
Certains croient y reconnaître une allégorie commémorant les victoires militaires de Chandragupta II sur les ennemis de l’empire (Scythes ou Shaka occidentaux)
Hindouistes orthodoxes, quantité de documents en témoignent, en particulier des monnaies de Samudragupta et de Kumaragupta Ier commémorant la célébration de l'asvamedha (sacrifice impérial du cheval), les Gupta font, néanmoins, preuve de bienveillance à l'égard du bouddhisme.
L'idéologie brahmanique de la caste, bien qu'elle doive composer avec des survivances préaryennes aux échelons inférieurs de la hiérarchie, est la norme sociale dominante dans l'Inde du Nord et maintenant dans le Dekkan, mais doit encore s'imposer dans le Sud Dravidien (respect rigoureux des tabous rituels dans les hautes castes, et notamment la pratique du végétarisme, premier
témoignage historique relatif à l'évitement de la proximité polluante de l'intouchable)...

Veda : En sanskrit, « savoir ». les 4 Veda sont considérés par la tradition comme des textes sacrés et révélés. Composées en 1 500 et 500 av J.C. d’abord transmis oralement, ces recueils d’hymnes, de prières, de formules et d’instructions sur les sacrifices sont le socle de la religion la plus ancienne de l’Inde, le védisme. Nombre d’éléments du védisme subsistent dans l’hindouisme
d’aujourd’hui. On appelle parfois brahmanisme le noyau védique de l’hindouisme.

Avatar : littéralement « descente ». Un dieu peut déléguer une partie de lui-même qu’il fait descendre dans le monde des hommes sous forme de héros ou d’animal : C’est un avatar. On connaît ainsi 10 avatars de Vishnou, dont Rama et Krishna

Tou-loun est un grand conquérant et un législateur, sous son règne, l'empire des Jou-jouen s'etend depuis la Corée, jusqu'à l'Europe, il comprend même un moment le pays des Bachkirs, où sont les Huns Occidentaux. Nul doute que c'est à la présence de ces nouveaux venus qu'il faille attribuer l'invasion d'Attila, vers 430. C'est également à cette époque que les Kidarites et les Ephthalites (Huns Blancs) font leurs migrations, ainsi qu'on le dira plus loin. Les historiens Chinois nous ont conservé la liste de tous les khaqans des Jou-jouen jusqu'à la destruction de l'empire.
C'est sous O-na-hoeï et Ngan-lo-tchin que les Turks Tou-kioue s'emparent du pays des Jou-jouen et font un grand massacre des habitants (552 à 554).

Les Tou-kioue deviennent ainsi maîtres de tout le Nord de l'Asie, le centre de la Kashgarie. Après cette victoire sur les Jou-jouen, ils franchissent l'Yaxarte et, d'accord avec Chosroès Anouchirvân, roi de Perse, mettent fin également à l'empire des Huns Ephthalites dans la Transoxiane(557).

Les Jou-jouen s'enfuient sous la conduite de princes nommés War et Khouni, qui ont le titre de khaqan, c'est de là que vient la désignation de Warkhouni ou Warkhonites, sous lequel ils restent connus des Ouïgours, des Sabirs, des Turks. Mais quand ils pénètrent en Europe, ils prennent le nom d'Avars (Abares) qui a été, (paraît-il ce point d'histoire est obscur) celui d'une autre nation qui est laissé en Tartarie... Un souvenir de terreur et de domination. Nous retrouverons plus loin ces Avars, ceux que Simocatta (VII, 7) appelés de faux Avars, Pseudônymoi. 
Les Hounas correspondent aux Hûna ou Huns blancs de l'Inde. C'est sous ce nom que les textes sanskrits de l'Inde désignent une certaine tribu étrangère venue du Nord-Ouest et qui envahit la péninsule au Ve siècle de notre ère. On suppose que ce sont les mêmes que les Huns Blancs ou Ephthalites qui, chassés du Kansou et du Turkestan Oriental et ne pouvant franchir les sommets inaccessibles du Tibet, se jettent dans la Transoxiane et au delà dans le Kaboul
où ils règnent pendant plus d'un siècle, de 420 à 557 environ. Ces peuples se donnent évidemment le nom de Hun, Hounn, ainsi que le prouve la transcription sanskrite.
INTÉRIEUR D'UNE DES GROTTE D'AJANTA
Ils pénétrent dans le Pendjâb et le centre de la péninsule Indienne vers le milieu du Ve siècle. Ils n'étaient pas encore arrivés en l'an 400, car le nom de Hûna ne figure pas dans la liste des peuples étrangers que donne l'inscription d'Allahabad, tandis qu'on les trouve mentionnés dans quelques inscriptions postérieures.

L'histoire de l'occupation de l'Inde par les Hounas est difficile à écrire. Aucun document ne venant du dehors (les historiens musulmans n'ayant laissé que des notions très vagues et des noms propres altérés) (normal tout ce qui n'est pas eux ne les intéressent pas et ils font tout ce qu'ils peuvent pour l'éradiquer), c'est avec les inscriptions de l'Inde propre qu'on peut espérer distinguer les Hounas proprement dits des autres populations étrangères (Indo-Scythes, Petits Yue-tchi, Çakas, etc.), qui ont régné pendant les 7 premiers siècles et que les textes indigènes désignent sous le terme générique de Mleccha (barbares) et ensuite à établir la série chronologique des différents souverains Hounas eux-mêmes. 
Sur ce dernier point, on ne possède que quelques noms, à commencer par ceux de Toramâna et de Mihirakula qui sont certainement des noms étrangers à l'Inde et très probablement des chefs de Hounas. Ils sont cités dans la chronique des rois du Cachemire au nombre des 3 souverains (Hiranyakula est le troisième) Mlecchas qui ont régné dans le Nord-Ouest de l'Inde.

On a trouvé des monnaies et des inscriptions portant les noms de Toramâna et de Mihirakula. Une des monnaies de Toramâna porte la date 52 et l'inscription d'Eran est datée de l'an premier du règne qui coïncide avec la défaite de Narasinha des Gouptas en 495. La combinaison de ces dates donne à peu près l'an 445 pour l'entrée des Hounas dans le Pendjâb et l'an 1. L'époque de la grande puissance des Hounas est de 495 à 533. Toramâna, après avoir chassé les Gouptas, prend le titre suprême de maharajadhiraja (grand roi de tous les rois). Dans l'inscription de Kura il a le titre de maharaja shâhi Jaùvla (si tant est que ce soit le même, car il a pu y avoir plusieurs princes du même nom).

En 510, Toramâna est défait à son tour par Bhatarka, fondateur de la dynastie des Valabhi, qui rétablit en même temps Narasinha sur le trône.

GUERRIER HUNS
En 515, Mihirakula, fils de Toramâna, entreprend de refaire les conquêtes de son père et de reconstituer le royaume des Hounas, tire inscription découverte à Gwalior et datée de l'an 15 de son règne, prouve qu'il domine au centre de l'Inde vers 530. Quelques années après, en 533, il est battu complètement par Yaçodharman, grand vassal de Narasinha, fait prisonnier, puis relâché. Il se retire alors au Cachemire où il a un second règne assez long, car il peut faire une expédition jusque dans l'île de Ceylan. Il a été identifié avec le roi Gollas, chef des Huns Blancs de la Hounnie, dont parle Cosmas, et qui a en 539 une armée de mille éléphants.
Le voyageur Chinois Soun-youn cite, de son côté, un roi de Gandhara qui règne en 520 et possède 700 éléphants. Il est possible que ces deux mentions se réfèrent à Mihirakula.

Nous n'avons plus rien de certain sur la domination des Hounas après Mihirakula. D'après les légendes indigènes, les Çakas sont défaits dans la grande bataille de Kahrôr, près de Moultân, par Çalivâhana vers 544 et chassés de l'Inde, mais il n'y a aucune preuve historique de cette bataille qui a été confondue avec d'autres, et Çalivâhana lui-même est un héros à moitié légendaire.
En fait, les Hounas sont restés dans l'Inde, au moins jusqu'à la fin du VIe siècle et une partie du VIIe siècle et par conséquent bien après que leurs congénères du Turkestan aient été vaincus par Kosroès II. Ils se dispersent dans le Pendjâb où ils fondent de petites principautés à l'Est de la rivière Satledj.
Il y a encore aujourd'hui dans cette contrée des traces de la domination des Indo-Scythes et des Hounas.
Bien qu'ils ne soient mentionnés qu'au VIe siècle, les Huns Blancs, chassés par les Jou-jouen (avec lesquels Cunningham les a confondus à tort), apparaissent en Asie centrale et sur les frontières de l'Iran, dès l'an 420, sous le nom de Haïthal ou Ephthalites, et c'est sous ce nom qu'ils figurent pendant près d'un siècle dans les guerres contre les Perses et contre les Romains.
En chinois, leur nom était Hou-toun et aussi Ye-ta, ce dernier par abréviation de Ye-ta-i-li-to, nom de leur chef. (E. Drouin / L. Léger).

Le Nord-Ouest de l’Inde à l’époque de Gondopharès et de Vardane : Relais narratifs tardifs.
Le cas de l’Inde est tout à fait particulier et pour le moins surprenant, si l’on songe d’une part à la fascination qu’a exercée la péninsule Indienne sur l’imaginaire Gréco-Romain, et d’autre part à l’intensité des circuits commerciaux maritimes qui l’ont reliée à l’empire Romain.
En rédigeant sa géographie dans les premières décennies de notre ère, Strabon déplore le manque de connaissances que ses contemporains Grecs en ont et le peu de relations directes qu’entretiennent Indiens et Gréco-Romains.

Il n'a eu vent pour sa part que d’une unique ambassade, venue d’Inde porter une missive en parchemin à Auguste, que Nicolas de Damas raconte avoir vue à Antioche : Elle a été mandée par un souverain du Gandhara qui dit se nomme Porus et se vante de régner
sur 600 rois... D’après Strabon, l’épisode n’a pas eu de suite et ne se serait
pas reproduit. Nous n’avons pas d’autres sources sur ce Porus, et peut-être s’agit-il là d’un de ces canulars comme l’épisode du faux Néron en Orient, encore est-ce dans ce cas un canular « plausible » : On pense en effet à
présent que le mot Porus est non pas un nom propre mais un titre dynastique porté par les souverains des régions du Haut-Indus, qui a pu se transmettre longtemps après la période Macédonienne où il est attesté nommément, quant à
la structure politique en petits royaumes subordonnés les uns aux autres, que suppose la mention des 600 rois, c’est en tout cas la structure politique de l’Inde telle que l’a trouvée Alexandre, et c’est sur ce modèle
quelque peu instable que l’on peut interpréter les monnayages que nous retrouvons pour les époques postérieures.

En dehors de cette brève indication de Strabon, les dernières informations historiques enregistrées par les géographes et historiens Gréco-Romains à propos de l’Inde concernent la conquête Gréco-Bactrienne de territoires Indiens. Puis un grand silence se fait sur les territoires du Nord-Ouest de l’Inde.

L’image de l’Inde telle que nous la recevons de la tradition Grecque et Gréco-Romaine s’est donc figée, du point de vue historique, au cours du IIe siècle avant notre ère, en particulier celle de l’Inde du Nord-Ouest, seuls le littoral et les ports sont mieux connus à l’époque Gréco-Romaine grâce aux documents d’étapes des navires marchands. Nous ne saurions donc rien, vu de l’ouest, sur une éventuelle extension de la domination Parthe dans la région de l’Indus si le
Périple de la Mer Erythrée n’évoquait la présence de souverains Parthes dans la région du Bas-Indus, et aucun document ne vient attester qu’ils aient pris le contrôle d’autres territoires Indiens

Les sources nous informant sur cette période sont assez maigres pour reconstituer l'histoire politique et sociale, comme bien souvent pour l'Inde ancienne. On connaît des inscriptions de souverains ou de gouverneurs, dont la plus remarquable est celle du pilier d'Allāhābād datant du règne de Samudragupta, ainsi que celles de vassaux tels que les rois d'Eran au début du VIe siècle.
D'autres proviennent de notables ou de guildes, et nous donnent des informations sur la société et la vie religieuse, comme l'inscription de Mandasor du Ve siècle commémorant la construction d'un temple à Sūrya financée par une guilde de tisseurs de soie.
 LA GROTTE D'AJANTA
La succession des souverains et certains faits de leur règne sont connus par les nombreuses monnaies qu'ils ont fait frapper, ou encore des sceaux qui nous informent sur les charges qu'ils confiaient à leurs subordonnés. Quelques chroniques historiques plus tardives sont connues, mais elles sont peu utiles pour la période Gupta.
Des récits de voyageurs Chinois offrent une description du pays et parfois des anecdotes historiques, souvent intéressées par le bouddhisme car ces explorateurs sont des moines.

Faxian voyage en Inde sous le règne de Chandragupta II, Song Yun et Hui-sheng au début du VIe siècle, et surtout Xuanzang qui vient en Inde au VIIe siècle mais rapporte quelques faits datant des Gupta.
En fin de compte, les informations principales concernent la culture et l'art de la période Gupta, notamment les écrits religieux, littéraires et scientifiques majeurs qui ont été conservés jusqu'à nos jours, et parmi lesquels on compte des œuvres majeures de la civilisation Indienne (Purana, écrits de Kâlidâsa, Âryabhata, etc.). Il est cependant difficile de les dater précisément, même s'il est possible de situer grossièrement leur période de rédaction.
Plusieurs sites présentent des niveaux et des monuments de la période Guptas. Il s'agit surtout de centres religieux : Sārnāth, Mathura, Nâlandâ, Deogarh, Eran, et les sanctuaires rupestres dont le plus célèbre est Ajantâ. Ces sites étant également des centres artistiques importants, ils ont livré de nombreuses œuvres de cette période : Sculptures en pierre et en terre cuite, et des peintures à Ajantâ.

Les dernières décennies du Ve siècle voient manifestement une désagrégation du pouvoir des Gupta et l'apparition de royaumes indépendants aux périphéries de l'ancien empire ou près du centre. Vers 500, les Huns Blancs attaquent à nouveau le nord du sous-continent Indien par le nord-ouest, sous l'impulsion de leur chef Toramâna, qui s'empare du Rajasthan et de l'ouest de la vallée du Gange. Il est combattu par Bhânugupta. Son fils et successeur Mihirakula poursuit les offensives vers l'Inde Intérieure. Suivant les écrits de Xuanzang et une inscription de Mandasor, il est repoussé vers 528 par des rois Indiens, menés par un certain Baladitya qui est peut-être Narasimhagupta, et par Yashodharman du Mâlvâ. Dans la tradition Indienne, les invasions des Huns Blancs ont laissé une image terrible... Après la mort de Mihirakula vers 570, la puissance des Huns Blancs décline, mais l'État Gupta a alors sans doute disparu, après avoir été encore plus affaibli par ces guerres qui ont contribué à sa désorganisation et ont permis l'indépendance de plusieurs anciens vassaux.

BOUDDHA
Une dynastie portant le nom de Gupta subsiste dans le Magadha, mais il ne s'agit pas forcément de la même famille qu'auparavant, et elle finit par être battue par les rois de Kânnauj. Malgré la fin de l'empire Gupta et la fragmentation politique du nord du sous-continent Indien, l'art de cette période est florissant, et le pays semble prospère.
Des royaumes puissants ont émergé depuis longtemps dans le nord de l'Inde et supplanté les Gupta : La dynastie des Maitraka établie à Valabhi dans le Gujarat,
Le Mâlvâ (entre le Madhya Pradesh et le Rajasthan)
Les Gauda et Vanga dans le Bengale, etc.
Ceux qui deviennent les plus puissants sont dirigés par la dynastie des Pushyabhuti de Thaneshwar dans l'Haryana et par celle des Maukhâri qui dirige un royaume dans la moyenne vallée du Gange, autour de Kânnauj, ancienne capitale des Gupta. C'est à partir de l'union de ces deux entités que Harsha des Pushyabhuti, régnant depuis Kanauj, établit un empire éphémère entre 606-647, qui peut-être vu comme une tentative avortée de reconstitution de l'ancienne puissance des Gupta...
510 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/510
Cette page concerne l'année 510 du calendrier julien. ... Le général ostrogoth Ibba entre en Espagne et expulse de Barcelone, la nouvelle capitale wisigothique ...
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Henri de Boulainvilliers - 1728
... le Comte Ibba son General défit les François en bataille, & leur tua 30000. hommes. En 510. Clovis travailla à se défaire de tous les Roitelets, ou Capitaines ... qu'il y avoit fondée, & où Sainte Génévieve avoit été enterrée la même année.

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