samedi 12 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS...528

2 DÉCEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 528 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES TRIBUS ARABES PRE-ISLAMIQUES ENTRENT EN CONFLITS

Jabalah est le fils d'al-Harith IV ibn Hijr (Arethas dans les sources Grecques) et petit-fils du cheikh Tha'laba. Il apparaît pour la première fois dans les sources historique en 498 sous le règne de l'empereur Byzantin Anastase Ier (491-518), alors que, d'après Théophane le Confesseur, le diocèse d’Orient subit d'important raids d'Arabes dont il est l'un des chefs. Il conduit des raids en Palestine avant d'être vaincu et repoussé par le duc Byzantin Romanus. Après une série de combats acharnés, Romanus réussit à expulser les Ghassanides de l'île d’Iotabe (aujourd’hui Tiran), qui contrôle le commerce avec la mer Rouge et occupée par les Arabes pré-islamique depuis 473.

En 502, Anastase Ier conclut un traité d'alliance avec les Kindites et les Ghassanides, les changeant en alliés impériaux (fœderati).
Lors de la guerre d’Anastase contre l'Empire Sassanide, les Ghassanides, combattent ainsi du côté de leurs alliés Byzantins.
Une seule opération leur est cependant explicitement attribuée :
En juillet 513, ils attaquent Hirah, capitale des Lakhmides alliés des Perses. Les Ghassanides s'installent profondément dans le limes Byzantin.
Une source Syriaque de juillet 519 atteste de l'existence d'un « opulent » quartier-général à al-Jabiya (Gabitha) en Gaulanitide (plateau du Golan).

Jabalah y succède à son père en tant que roi de sa tribu. Avec l’accession en 518 de Justin Ier (518–527) au trône impérial et la nouvelle imposition de l’orthodoxie Chalcédonienne à travers l'Empire, les Ghassanides, monophysites convaincus, quittent l’alliance autour de 520 et se retirent dans le nord du Hedjaz.
L'alliance n'est restaurée que lors de la dernière année de règne de Justin. Bien que les Ghassanides ne soient pas explicitement mentionnés dans les sources, Irfan Shahîd identifie Jabalah comme le phylarque arabe nommé al-Asfar, en grec Tapharas (Ταφαρᾶς). Il s'agit de l'équivalent arabe du gentilicum Romain honorifique « Flavius » qui a pu être accordé à Jabalah par l’empereur lors de son retour sous allégeance Byzantine, cette identification n'est cependant pas certaine.

En 528, les Ghassanides participent au conflit contre la Perse et leurs alliés arabes Lakhmides. Après une expédition punitive contre le roi Lakhmide Mundhir, Jabalah-Tapharas, sous le commandement de Bélisaire, est tué à la bataille de Thannuris lorsqu'il tombe de son cheval.

MOSAÏQUES ARABIQUES
Sous la conduite d'un leader charismatique et messianique, nommé Julianus ben Sabar (ou ben Sahir), les Samaritains se soulèvent en 528/ 529. Avec l'aide des Arabes Ghassanides (des Chrétiens), l'empereur Justinien écrase la révolte. Des dizaines de milliers de Samaritains sont tués ou vendus comme esclaves. D'autres se convertissent, sans doute pour échapper à la répression. D'une population d'au moins quelques centaines de milliers de personnes, on passe rapidement à une petite population résiduelle.

L'Empire byzantin est le principal responsable du passage des Samaritains du statut de population occupant un territoire qui lui est propre au statut de petite minorité sur sa propre terre d'origine... Procope de Césarée rapporte :
«  Une loi […] est alors passée contre les Samaritains, qui a jeté la Palestine dans un trouble indescriptible. […].
Les campagnards, cependant, se réunissent ensemble et décident de prendre les armes contre l'Empereur : En choisissant comme leur candidat au trône un bandit nommé Julian, fils de Sabarus.
Et pendant un temps ils s'opposent en propre contre les troupes impériales, mais finalement, défaits dans la bataille, ont été diminués, ensemble avec leur leader. « 10 myriades d'hommes ont péri dans cet engagement et le pays le plus fertile sur la terre est ainsi devenu privé de fermiers.  »
Un ultime soulèvement aura lieu une soixantaine d'années plus tard, en 594, sans succès, et a sans doute contribué à achever l'effondrement démographique de la population Samaritaine. L'intolérance Byzantine, la christianisation puis l'islamisation des populations vivant en Palestine les ont touchés comme elles ont touché les Juifs.
Mais, alors que les Juifs ont pu survivre en tant que communauté en diaspora, les Samaritains, restés essentiellement sur le territoire de la Palestine historique, n'ont pu trouver de solutions alternatives.

Al-Harith V ibn Jabalah, (Flavius) Arethas ((Φλάβιος) Ἀρέθας) dans les sources grecques ou Khalid ibn Jabalah est un roi des Ghassanides, un peuple arabe pré-islamique vivant à la frontière est de l'Empire Byzantin. Cinquième roi des Ghassanides portant ce nom, il règne d’environ 528 à 569 et joue un rôle important dans les guerres contre l'Empire Sassanide et dans les affaires de l'Église monophysite Syriaque. Pour ses services rendus à l'Empire Byzantin, il est fait patrice et gloriosissimus, parmi les plus hautes dignités après celle d'Empereur.
Harith est le fils de Jabalah (Gabalas dans les sources Grecques) et frère d’Abu Karib (Abocharabus), phylarque de Palestine III. Il devient roi des Ghassanides et phylarque d'Arabia Petrae et de Palestine II probablement en 528 après la mort de son père à la bataille de Thannuris.

Peu après (vers 529), il est élevé par l'empereur Justinien Ier (527-565), selon les mots de l'historien Procope, « à la dignité de roi », devenant le commandant général de tous les alliés arabes de l’Empire (fœderati) à l’est avec le titre de patrikios (πατρίκιος καὶ φύλαρχος τῶν Σαρακηνῶν, « patricie et phylarque des Sarrasins »).
Sa véritable aire de contrôle doit cependant avoir été initialement limitée à la partie nord-est de la frontière Byzanto-arabe. À cette période, les Byzantins et leurs alliés arabes sont en guerre contre l'Empire Sassanide et leurs propres alliés arabes, les Lakhmides. Par l'élévation d'Harith, Justinien tente de créer un homologue au puissant chef Lakhmide Mundhir qui contrôle les tribus arabes alliées aux Perses

À ce titre, Harith combat au côté des Byzantins lors de toutes leurs guerres contre la Perse.
Déjà en 528, il est l'un des commandants envoyés dans une expédition punitive contre Mundhir.

En 529, il réprime la large révolte des Samaritains en Palestine, capturant 20 000 garçons et filles qu'il vend comme esclaves. C'est peut-être l’intervention réussie de Harith dans ce conflit qui conduit Justinien à le promouvoir au titre de phylarque suprême. Il est possible qu’il prend part avec ses hommes à la victoire Byzantine de Dara en 530, bien qu’aucune source ne le mentionne explicitement.

En 531, il conduit un contingent fort de 5 000 Arabes à la bataille de Callinicum. Procope, hostile au chef Ghassanide, raconte que les Arabes, qui couvrent la droite des Byzantins, les trahissent et s’enfuient, leur coûtant la bataille.
Selon Jean Malalas, dont les témoignages sont généralement plus fiables, bien que quelques Arabes s’enfuient en effet, Harith tient sa position.
L’accusation de trahison proférée par Procope semble être par ailleurs affaiblie par le fait que, contrairement à Bélisaire, Harith garde son commandement étant toujours actif lors d’opérations autour de Martyropolis plus tard dans l’année.

En 537/538 ou 539, il entre en conflit avec Mundhir des Lakhmides au sujet de droits de pâturage sur des terres au sud de Palmyre, près de l’ancienne Strata Diocletiana.
D’après les récits de Tabari, plus tardifs, le roi Ghassanide envahit le territoire de Mundhir et en rapporte un riche butin.

L'empereur Persan, Khosro Ier (531–579), utilise ce conflit comme prétexte pour relancer les hostilités contre les Byzantins et une nouvelle guerre débute en 540.
Dans la campagne de 541, Harith et ses hommes, accompagnés par 1 200 Byzantins sous les ordres des généraux Jean le Glouton et Trajan, sont envoyés par Bélisaire mener un raid en Assyrie.
L’expédition est couronnée de succès, pénétrant profondément dans le territoire ennemi et amassant un riche butin.
Cependant, à un certain point, le contingent Byzantin est renvoyé... Harith est alors incapable de rencontrer ou informer Bélisaire de sa position.

Pour Procope, ceci en plus de l’émergence d’une maladie au sein des troupes, force Bélisaire à battre en retraite... L’historien prétend de plus que tout ceci est fait délibérément pour que les Arabes n’aient pas à partager leur butin... Cependant, dans son Histoire secrète, Procope donne une autre explication à l’inaction de Bélisaire, sans aucun rapport avec le roi des Ghassanides. Vers 544/545, Harith est impliqué dans un conflit armé avec un autre phylarque arabe, al-Aswad (Asouades dans les sources Grecques).

Bien que les 2 grands empires soient en paix en Mésopotamie après la trêve de 545, le conflit entre leurs alliés arabes continue.
Lors d’un raid, Mundhir capture l’un des fils d'Harith et le fait sacrifier. Peu après cependant, les Lakhmides subissent une lourde défaite lors d’une bataille rangée entre les deux armées arabes mais les raids se poursuivirent en Syrie. Lors de l’un de ces raids, en juin 554, Harith rencontre Mundhir à la décisive bataille de Yawm Halima (le « Jour de Halima », nommé en l'honneur de la fille d'Harith, Halima), célébrée dans la poésie arabe pré-islamique... Près de Chalcis. Les Lakhmides sont vaincus, Mundhir tué sur le champ de bataille et Harith y perd son fils aîné, Jabalah.

En novembre 563, Harith se rend à Constantinople et y rencontre l’empereur Justinien afin de discuter de sa succession et des raids contre ses domaines conduits par le nouveau chef des Lakhmides, ‘Amr, qui est en fait soudoyé par Justinien.
Harith laisse une vive impression à la capitale impériale, en particulier par sa présence physique : Jean d'Éphèse mentionne que, bien des années plus tard, l'empereur Justin II (565-578) devenu fou, est effrayé et part se cacher lorsqu'on lui a annoncé: « Arethas vient pour toi. »

Contrairement à ses suzerains Byzantins, Harith est un monophysite convaincu qui rejette le concile de Chalcédoine. Durant son règne, il soutient les tendances anti-Chalcédoniennes en Syrie, présidant les conciles d'Église et s'engageant en théologie, et contribue activement au renouveau de l'Église monophysite au cours du VIe siècle.
Ainsi en 542, après 2 décennies de persécutions qui ont décapité le clergé monophysite, il demande à l'impératrice Théodora, dont les penchants monophysites sont bien connus, d'autoriser la consécration de nouveaux évêques. L’impératrice accède à la demande et fait consacrer comme évêques Jacques Baradée et Théodore. Jacques s’avère être un chef tout à fait capable, convertissant des païens, étendant et renforçant grandement l’organisation de l'Église monophysite.

Al-Harith V ibn Jabalah — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Harith_V_ibn_Jabalah
Cinquième roi des Ghassanides portant ce nom, il régna d'environ 528 à 569 et joua ... Harith était le fils de Jabalah (Gabalas dans les sources grecques) et frère d'Abu ... et fut actif lors d'opérations autour de Martyropolis plus tard dans l'année. ... fut effrayé et partit se cacher lorsqu'on lui annonça : « Arethas vient pour toi.

Aréthas - Wikipedia - Blog - Photographies Naturelles
blog.photographies-naturelles.fr/wiki-Aréthas.html
25 oct. 2015 - Harith était le fils de Jabalah (Gabalas dans les sources grecques) et frère ... et phylarque d'Arabia Petrae et de Palestine II probablement en 528 ... et fut actif lors d'opérations autour de Martyropolis plus tard dans l'année.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire