2 DÉCEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 528 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
TRIBUS ARABES PRE-ISLAMIQUES ENTRENT EN CONFLITS
Jabalah
est le fils d'al-Harith IV ibn Hijr (Arethas dans les sources
Grecques) et petit-fils du cheikh Tha'laba. Il apparaît pour la
première fois dans les sources historique en 498 sous le règne de
l'empereur Byzantin Anastase Ier (491-518), alors que, d'après
Théophane le Confesseur, le diocèse d’Orient subit d'important
raids d'Arabes dont il est l'un des chefs. Il conduit des raids en
Palestine avant d'être vaincu et repoussé par le duc Byzantin
Romanus. Après une série de combats acharnés, Romanus réussit à
expulser les Ghassanides de l'île d’Iotabe (aujourd’hui Tiran),
qui contrôle le commerce avec la mer Rouge et occupée par les
Arabes pré-islamique depuis 473.
En
502, Anastase Ier conclut un traité d'alliance avec les Kindites et
les Ghassanides, les changeant en alliés impériaux (fœderati).
Lors
de la guerre d’Anastase contre l'Empire Sassanide, les Ghassanides,
combattent ainsi du côté de leurs alliés Byzantins.
Une
seule opération leur est cependant explicitement attribuée :
En
juillet 513, ils attaquent Hirah, capitale des Lakhmides alliés des
Perses. Les Ghassanides s'installent profondément dans le limes
Byzantin.
Une
source Syriaque de juillet 519 atteste de l'existence d'un
« opulent » quartier-général à al-Jabiya (Gabitha) en
Gaulanitide (plateau du Golan).
Jabalah
y succède à son père en tant que roi de sa tribu. Avec l’accession
en 518 de Justin Ier (518–527) au trône impérial et la nouvelle
imposition de l’orthodoxie Chalcédonienne à travers l'Empire, les
Ghassanides, monophysites convaincus, quittent l’alliance autour de
520 et se retirent dans le nord du Hedjaz.
L'alliance
n'est restaurée que lors de la dernière année de règne de Justin.
Bien que les Ghassanides ne soient pas explicitement mentionnés dans
les sources, Irfan Shahîd identifie Jabalah comme le phylarque arabe
nommé al-Asfar, en grec Tapharas (Ταφαρᾶς). Il s'agit de
l'équivalent arabe du gentilicum Romain honorifique « Flavius »
qui a pu être accordé à Jabalah par l’empereur lors de son
retour sous allégeance Byzantine, cette identification n'est
cependant pas certaine.
En
528, les Ghassanides participent au conflit contre la Perse et leurs
alliés arabes Lakhmides. Après une expédition punitive contre le
roi Lakhmide Mundhir, Jabalah-Tapharas, sous le commandement de
Bélisaire, est tué à la bataille de Thannuris lorsqu'il tombe de
son cheval.
MOSAÏQUES ARABIQUES |
Sous
la conduite d'un leader charismatique et messianique, nommé Julianus
ben Sabar (ou ben Sahir), les Samaritains se soulèvent en 528/ 529.
Avec l'aide des Arabes Ghassanides (des Chrétiens), l'empereur
Justinien écrase la révolte. Des dizaines de milliers de
Samaritains sont tués ou vendus comme esclaves. D'autres se
convertissent, sans doute pour échapper à la répression. D'une
population d'au moins quelques centaines de milliers de personnes, on
passe rapidement à une petite population résiduelle.
L'Empire
byzantin est le principal responsable du passage des Samaritains du
statut de population occupant un territoire qui lui est propre au
statut de petite minorité sur sa propre terre d'origine... Procope
de Césarée rapporte :
«
Une loi […] est alors passée contre les Samaritains, qui a jeté
la Palestine dans un trouble indescriptible. […].
Les
campagnards, cependant, se réunissent ensemble et décident de
prendre les armes contre l'Empereur : En choisissant comme leur
candidat au trône un bandit nommé Julian, fils de Sabarus.
Et
pendant un temps ils s'opposent en propre contre les troupes
impériales, mais finalement, défaits dans la bataille, ont été
diminués, ensemble avec leur leader. « 10 myriades d'hommes
ont péri dans cet engagement et le pays le plus fertile sur la terre
est ainsi devenu privé de fermiers. »
Un
ultime soulèvement aura lieu une soixantaine d'années plus tard, en
594, sans succès, et a sans doute contribué à achever
l'effondrement démographique de la population Samaritaine.
L'intolérance Byzantine, la christianisation puis l'islamisation des
populations vivant en Palestine les ont touchés comme elles ont
touché les Juifs.
Mais,
alors que les Juifs ont pu survivre en tant que communauté en
diaspora, les Samaritains, restés essentiellement sur le territoire
de la Palestine historique, n'ont pu trouver de solutions
alternatives.
Al-Harith
V ibn Jabalah, (Flavius) Arethas ((Φλάβιος) Ἀρέθας)
dans les sources grecques ou Khalid ibn Jabalah est un roi des
Ghassanides, un peuple arabe pré-islamique vivant à la
frontière est de l'Empire Byzantin. Cinquième roi des Ghassanides
portant ce nom, il règne d’environ 528 à 569 et joue un rôle
important dans les guerres contre l'Empire Sassanide et dans les
affaires de l'Église monophysite Syriaque. Pour ses services rendus
à l'Empire Byzantin, il est fait patrice et gloriosissimus, parmi
les plus hautes dignités après celle d'Empereur.
Harith
est le fils de Jabalah (Gabalas dans les sources Grecques) et frère
d’Abu Karib (Abocharabus), phylarque de Palestine III. Il devient
roi des Ghassanides et phylarque d'Arabia Petrae et de Palestine II
probablement en 528 après la mort de son père à la bataille de
Thannuris.
Peu
après (vers 529), il est élevé par l'empereur Justinien Ier
(527-565), selon les mots de l'historien Procope, « à la
dignité de roi », devenant le commandant général de tous les
alliés arabes de l’Empire (fœderati) à l’est avec le titre de
patrikios (πατρίκιος καὶ φύλαρχος τῶν
Σαρακηνῶν, « patricie et phylarque des Sarrasins »).
Sa
véritable aire de contrôle doit cependant avoir été initialement
limitée à la partie nord-est de la frontière Byzanto-arabe. À
cette période, les Byzantins et leurs alliés arabes sont en guerre
contre l'Empire Sassanide et leurs propres alliés arabes, les
Lakhmides. Par l'élévation d'Harith, Justinien tente de créer un
homologue au puissant chef Lakhmide Mundhir qui contrôle les tribus
arabes alliées aux Perses
À
ce titre, Harith combat au côté des Byzantins lors de toutes leurs
guerres contre la Perse.
En
529, il réprime la large révolte des Samaritains en Palestine,
capturant 20 000 garçons et filles qu'il vend comme esclaves.
C'est peut-être l’intervention réussie de Harith dans ce conflit
qui conduit Justinien à le promouvoir au titre de phylarque suprême.
Il est possible qu’il prend part avec ses hommes à la victoire
Byzantine de Dara en 530, bien qu’aucune source ne le mentionne
explicitement.
En
531, il conduit un contingent fort de 5 000 Arabes à la
bataille de Callinicum. Procope, hostile au chef Ghassanide, raconte
que les Arabes, qui couvrent la droite des Byzantins, les trahissent
et s’enfuient, leur coûtant la bataille.
Selon
Jean Malalas, dont les témoignages sont généralement plus fiables,
bien que quelques Arabes s’enfuient en effet, Harith tient sa
position.
L’accusation
de trahison proférée par Procope semble être par ailleurs
affaiblie par le fait que, contrairement à Bélisaire, Harith garde
son commandement étant toujours actif lors d’opérations autour de
Martyropolis plus tard dans l’année.
En
537/538 ou 539, il entre en conflit avec Mundhir des Lakhmides au
sujet de droits de pâturage sur des terres au sud de Palmyre, près
de l’ancienne Strata Diocletiana.
D’après
les récits de Tabari, plus tardifs, le roi Ghassanide envahit le
territoire de Mundhir et en rapporte un riche butin.
L'empereur
Persan, Khosro Ier (531–579), utilise ce conflit comme prétexte
pour relancer les hostilités contre les Byzantins et une nouvelle
guerre débute en 540.
Dans
la campagne de 541, Harith et ses hommes, accompagnés par 1 200
Byzantins sous les ordres des généraux Jean le Glouton et Trajan,
sont envoyés par Bélisaire mener un raid en Assyrie.
L’expédition
est couronnée de succès, pénétrant profondément dans le
territoire ennemi et amassant un riche butin.
Cependant,
à un certain point, le contingent Byzantin est renvoyé... Harith
est alors incapable de rencontrer ou informer Bélisaire de sa
position.
Pour
Procope, ceci en plus de l’émergence d’une maladie au sein des
troupes, force Bélisaire à battre en retraite... L’historien
prétend de plus que tout ceci est fait délibérément pour que les
Arabes n’aient pas à partager leur butin... Cependant, dans son
Histoire secrète, Procope donne une autre explication à l’inaction
de Bélisaire, sans aucun rapport avec le roi des Ghassanides. Vers
544/545, Harith est impliqué dans un conflit armé avec un autre
phylarque arabe, al-Aswad (Asouades dans les sources Grecques).
Bien
que les 2 grands empires soient en paix en Mésopotamie après la
trêve de 545, le conflit entre leurs alliés arabes continue.
Lors
d’un raid, Mundhir capture l’un des fils d'Harith et le fait
sacrifier. Peu après cependant, les Lakhmides subissent une lourde
défaite lors d’une bataille rangée entre les deux armées arabes
mais les raids se poursuivirent en Syrie. Lors de l’un de ces
raids, en juin 554, Harith rencontre Mundhir à la décisive bataille
de Yawm Halima (le « Jour de Halima », nommé en
l'honneur de la fille d'Harith, Halima), célébrée dans la poésie
arabe pré-islamique... Près de Chalcis. Les Lakhmides sont vaincus,
Mundhir tué sur le champ de bataille et Harith y perd son fils aîné,
Jabalah.
En
novembre 563, Harith se rend à Constantinople et y rencontre
l’empereur Justinien afin de discuter de sa succession et des raids
contre ses domaines conduits par le nouveau chef des Lakhmides, ‘Amr,
qui est en fait soudoyé par Justinien.
Harith
laisse une vive impression à la capitale impériale, en particulier
par sa présence physique : Jean d'Éphèse mentionne que, bien
des années plus tard, l'empereur Justin II (565-578) devenu fou, est
effrayé et part se cacher lorsqu'on lui a annoncé: « Arethas
vient pour toi. »
Contrairement
à ses suzerains Byzantins, Harith est un monophysite convaincu qui
rejette le concile de Chalcédoine. Durant son règne, il soutient
les tendances anti-Chalcédoniennes en Syrie, présidant les conciles
d'Église et s'engageant en théologie, et contribue activement au
renouveau de l'Église monophysite au cours du VIe siècle.
Ainsi
en 542, après 2 décennies de persécutions qui ont décapité le
clergé monophysite, il demande à l'impératrice Théodora, dont les
penchants monophysites sont bien connus, d'autoriser la consécration
de nouveaux évêques. L’impératrice accède à la demande et fait
consacrer comme évêques Jacques Baradée et Théodore. Jacques
s’avère être un chef tout à fait capable, convertissant des
païens, étendant et renforçant grandement l’organisation de
l'Église monophysite.
Al-Harith
V ibn Jabalah — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Harith_V_ibn_Jabalah
Cinquième
roi des Ghassanides portant ce nom, il régna d'environ 528 à 569 et
joua ... Harith était le fils de Jabalah (Gabalas dans les sources
grecques) et frère d'Abu ... et fut actif lors d'opérations autour
de Martyropolis plus tard dans l'année. ... fut effrayé et partit
se cacher lorsqu'on lui annonça : « Arethas vient pour toi.
Aréthas
- Wikipedia - Blog - Photographies Naturelles
blog.photographies-naturelles.fr/wiki-Aréthas.html
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oct. 2015 - Harith était le fils de Jabalah (Gabalas dans les
sources grecques) et frère ... et phylarque d'Arabia Petrae et de
Palestine II probablement en 528 ... et fut actif lors d'opérations
autour de Martyropolis plus tard dans l'année.
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