4 DECEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 526 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
THÉODORIC ORGANISE UNE MISSION SUICIDAIRE POUR LE PAPE JEAN Ier.
Saint
Jean Ier est né vers 470 (peut-être à Sienne) et mort à Ravenne
(Italie) le 18 mai 526. C'est le 53e évêque de Rome et pape de
l'Église catholique. Premier pape à s'être rendu à Constantinople
durant son pontificat, il est arrêté à son retour, et emprisonné
par le roi arien Théodoric qui le laisse mourir de faim. Considéré
comme martyr par l'Église catholique. Liturgiquement il est
commémoré le 18 mai.
Le
lieu de naissance du pape Jean Ier est incertain : Il peut être
né à Sienne en Toscane, ou dans le château de Serena, une petite
forteresse bâtie près du village de Chiusdino par Serena, femme de
Stilicon et détruite au Moyen Âge. Son père s'appelle Constance.
Il
suit des études à Florence puis à Rome. Il entre dans les ordres
et exerce pendant 30 ans différentes fonctions de la Curie Romaine
on le remarque alors par sa science et sa piété.
Pendant
qu'il est diacre à Rome, on le considère pour avoir été un
partisan de l'antipape Laurentius : Dans une note au pape
Symmaque, en 506, Jean confesse son erreur en anathématisant Pierre
d'Altinum et Laurentius et demande le pardon de Symmaque. Ce « diacre
Jean » a signé l'acta des synodes Romains de 499 et 502.
Il
y a sept diacres dans l'Église Romaine : Ce point permet ainsi
de l'identifier de façon très probable.
Boèce
dédie 3 de ses 5 traités religieux écrits entre 512 et 520 à ce
diacre Jean.
Il
devient cardinal-prêtre au titre cardinalice de Pammachus par le
pape Gélase Ier, et nommé archidiacre du pape Hormisdas, auquel il
succède le 13 août 523.
Jean
Ier est élevé évêque de Rome 7 jours après la mort du pape
Hormisdas, le 13 août 523. Le roi Ostrogoth arien Théodoric le
Grand, qui de Ravenne, règne sur toute la péninsule Italienne,
envoie le souverain pontife en personne et contre son gré à Byzance
avec pour mission de faire pression sur l'empereur et le forcer à
modérer sa politique de répression contre les hérétiques et faire
adoucir un édit, contre l'arianisme, de l'empereur Justin Ier :
« Vous
irez trouver Justin et obtiendrez de lui de ma part : Le retrait
de son édit, la réouverture de toutes les églises ariennes et
l'admission, en leur sein, de tous les apostats du catholicisme...
Sinon, craignez de vives représailles anti-catholiques »
Théodoric
menace ainsi que si Jean doit échouer dans sa mission, il y aura des
représailles contre les catholiques orthodoxes en Occident. Le pape
lui répond :
« Me
voici devant toi, fais de moi ce que tu veut mais je ne te promets
rien au sujet des réconciliés, leur situation n'est-elle pas
dangereuse et irritante ? Comment obtenir que ces instables
soient autorisés à faire retour à l'hérésie ? Pourtant,
hors cette impossibilité notoire, pour le reste, avec l'aide de
Dieu, je pense pouvoir te satisfaire et je ferai tout pour t'être
agréable et te rapprocher de Justin »
Jean
Ier est le premier évêque de Rome reçu à Constantinople: un
voyage qui semble avoir eu des résultats de grande importance en
étant la cause de sa mort.
Le
voyage de Jean 1er à Constantinople se fait avec un entourage
considérable : Ses compagnons religieux, mais aussi les évêques
Ecclesius de Ravenne, Eusèbe de Fanum Fortunae et Sabinus de
Campanie. Ses compagnons laïques sont les sénateurs Flavius
Theodorus, Inportunus, Agapit et Agapit le patricien.
L'accueil
est chaleureux, mais l'ambassade pontificale n'est pas couronnée de
succès. L'empereur Justin reçoit Jean 1er avec les honneurs et
promet de faire tout ce que l'ambassade lui demande, à l'exception
de la restauration des conversions des chrétiens ariens à leur foi
d'origine.
Bien
que le pape Jean ait réussi sa mission, quand il retourne à
Ravenne, capitale de Théodoric, celui-ci le fait arrêter, le
soupçonnant d'avoir conspiré avec l'empereur Justin.
Il
est emprisonné à Ravenne, où il meurt de négligence et de mauvais
traitements : On le laisse mourir de faim.
Son
corps est transporté à Rome et enterré dans la basilique
Saint-Pierre.
Le
Liber Pontificalis crédite Jean Ier de la réparation des cimetières
des martyrs, celui de Nérée et Achillée sur la via Ardeatina, des
Saints Félix et Adauctus et le cimetière de Sainte Prisca. Il fait
relever la basilique Sainte-Pétronille à Ravenne et orner richement
la confession de la basilique Saint-Paul.
L'ensemble
de ses bulles ne contient que deux lettres adressées respectivement
à un archevêque Zacharias et aux évêques d'Italie : Il est
probable que les deux bulles soient apocryphes. Il n'existe aucun
mémoire concernant sa façon d'administrer l'Église.
Il
a travaillé à l'élaboration du chant Romain, préparant ainsi un
terrain favorable à la grande œuvre de Saint Grégoire le Grand.
C'est sous son règne que l'Église Romaine fixe la date de Pâques.
Il
abandonne l’ère de Dioclétien : Les années sont alors
comptées à partir de la naissance du Christ.
Le
pape Jean Ier est représenté dans l'art regardant à travers les
barreaux d'une prison ou emprisonné avec un diacre et un
sous-diacre. Il est vénéré à Ravenne et en Toscane.
La
petite église Saint-Jean du village de Chiusdino, détruite en 1555
pendant la guerre de Sienne, était dédiée au pape Jean Ier.
Théodoric
dit le Grand ou l'Amale (en latin : Flāvius
Theodoricus, en grec : Θευδερίχος,
parfois en français Thierry) né vers 455 et mort le 30 août 526 à
Ravenne, est un roi des Ostrogoths.
Théodoric,
membre de la dynastie des Amales, est le fils de Thiudimir qui a pour
frère aîné Valamir et pour frère cadet Vidimir. Tous 3 sont fils
de Vandalarius et cousins du roi Thorismod. Thiudimir règne
conjointement avec ses 2 frères et sont à cette époque vassaux
d'Attila, roi des Huns. Valamir participe en 447 aux raids d'Attila
dans les provinces du Danube et commande le contingent Ostrogoth de
son armée à la bataille des champs Catalauniques. Après la mort
d'Attila en 453, Valamir devient le chef des Goths installés en
Pannonie. Il s'ensuit une lutte d'indépendance contre les Huns, en
456 et 457, où il défait et met en déroute les fils d'Attila, à
la bataille de la Nedao. Né vers 455 sur les bords du lac de
Neusiedl près de Carnuntum, le fils de Theodemir et d'Erelieva,
encore enfant, est envoyé à Constantinople où il sert d’otage
pendant 9 ans, en garantie du traité conclu par son père avec
l’Empire byzantin. Élevé comme un Romain pendant 10 ans, bien
traité par les empereurs Léon Ier et Zénon, il apprend beaucoup
sur le gouvernement et la conduite militaire d’un empire (le
général Aspar aurait été son professeur).
« Les
premières années de Théodoric rappellent le nourrisson des forêts,
l'habitant nomade des basternes plutôt que le fils des rois. Point
d'autre pompe autour de lui que l'attirail du camp de son père
Théodemir, point d'autre cortège que sa mère Erelieva qui, par sa
tendresse vigilante et ses mœurs simples, prépare ou même hâte
le développement de son heureuse constitution. ».
En
471, pour contrebalancer le pouvoir de Théodoric Strabon sur
l'empire d'Orient, l'empereur Léon Ier renvoie à son père
Théodoric, âgé de 18 ans.
Impatient
de remercier l'empereur, Théodoric récupère la Mésie en
combattant le chef Sarmate Babaï (nomade des Steppes) qui a traversé
le Danube et pris Singidon. A l'insu de son père, il rassemble 6 000
volontaires, rejoint Babaï, le vainc, le tue et reprend Singidon.
Couvert
de gloire, il rentre auprès de son père avec l'intention de rendre
la Mésie à l'empire, mais son père récupère cette terre et
l'empereur s'en accommode, préférant l'amitié de ce puissant roi.
Il devient magister militum en 483 et consul l'année suivante.
Âgé
d'une trentaine d'années, Théodoric est envoyé en Italie par Zénon
pour destituer Odoacre, roi des Hérules, qui, ayant renversé
l’Empire Romain d'Occident en 476, est un vassal de plus en plus
remuant. Frédéric, roi des Ruges, se réfugie en Mésie où il
incite le roi à se poser en adversaire d'Odoacre. La campagne de
Théodoric commence en 488 : L'empereur Zénon concède l'Italie
à Théodoric par un brevet solennel.
Les
Ostrogoths battent les Gépides, envahissent la Pannonie et pénètrent
en Padanie. Les deux armées se rencontrent sur le fleuve Isonzo et
Odoacre, vaincu, se réfugie à Vérone puis à Ravenne.
Théodoric
marche sur Milan où le maître des soldats d'Odoacre, Tufa, se livre
avec une partie de son armée.
En
493, Théodoric occupe l'Italie du Nord avec Milan et Pavie, mais
Odoacre contre-attaque avec l'aide de Frédéric, roi des Ruges.
Tufa, envoyé se battre contre Odoacre, livre les comtes Ostrogoths
de son armée à Odoacre à Faenza.
Théodoric,
enfermé dans Pavie, réussit à se libérer de ce siège et fait
pendant 3 ans le siège de Ravenne où s'est réfugié Odoacre.
Il
envoie en ambassade le chef du sénat Festus à l'empereur Zénon en
espérant recevoir son accord pour être proclamé roi. À la fin du
siège, il prend en otage Thélanès, fils d'Odoacre, avant d'entrer
dans Ravenne. Il tue lui-même Odoacre ainsi que tous les membres de
son armée et leur famille, lors d'un banquet, 10 jours après la fin
du siège.
Les
Goths confirment Théodoric comme leur roi sans l'accord du nouvel
empereur.
Théodoric
fonde un royaume autonome, accordant néanmoins aux Romains la
possibilité d’être soumis aux lois et juridictions Romaines,
tandis que les Goths conservent leurs propres coutumes. L'empereur
Anastase Ier le reconnaît comme maître des soldats, investi du
gouvernement de l'Italie, mais Théodoric ne veut pas porter le titre
de patrice ni celui de maître des soldats. De rares médailles le
représentent avec le titre de « prince ».
Théodoric
est de foi arienne. Il mène tout au long de son règne une politique
de tolérance, assortie d'une stricte séparation des peuples Goths
ariens et des Italiens (ou Romains) catholiques. Les mariages entre
les deux populations sont interdits.
En
500, il visite Rome pendant 6 mois et montre de la bienveillance
envers les Romains : Il va au Sénat, fait des discours au
peuple et promet de protéger la civilisation Romaine. Il confère le
titre de patrice au préfet du prétoire Libérius et donne son poste
à Théodorus, fils de Basilius. Il fait décapiter le comte Odoin à
l'origine d'une conspiration contre lui.
Vers
523-525, à la suite d'un schisme avorté entre Rome et l'Église de
Constantinople, Boèce et plusieurs sénateurs sont suspectés de
communiquer avec l'empereur Byzantin Justin Ier, orthodoxe, tandis
que Théodoric est arien.
Boèce
défend ouvertement le sénateur Albinus, accusé d'avoir adressé à
l'empereur Justin un écrit dénigrant le règne de Théodoric.
Albinus et Boèce sont condamnés et tués. Peu après, Symmaque,
beau-père de Boèce, est conduit à Ravenne et mis à mort.
Le
pape Jean Ier et de nombreux évêques sont envoyés à la cour de
Justin pour tenter de ramener à l'arianisme les ariens convertis
pendant les persécutions de l’empereur Byzantin Justin Ier.
Il
noue des alliances matrimoniales avec tout le monde barbare :
Alaric II, roi des Wisigoths, épouseTéodegonde Amalasunta des
Amales,
Ostrogotho
Areagni épouse Sigismond, roi des Burgondes.
En
500, il donne sa sœur Amalafride au roi des Vandales Thrasamund,
lors de son voyage à Rome.
En
504, il envoie le comte Pitzia contre les Gépides du roi Thrasaric
qui conquiert la Pannonie et la Dalmatie avec Sirmium. Théodoric
conquiert aussi le Norique face aux Bavarois et, après la victoire
de Clovis sur les Alamans, intervient pour l'arrêter et place la
Rhétie sous sa protection.
En
507, Alaric II, roi des Wisigoths, est tué par Clovis pendant la
bataille de Vouillé. Théodoric gouverne en son nom l'Espagne
Wisigothe jusqu'en 526, en plaçant le gouverneur Ostrogoth Theudis à
ses côtés.
Théodoric
contient les ambitions Franques, défendant les Wisigoths, notamment
lors du siège d’Arles en 507 et 508, et prend le contrôle de la
Provence, puis du Languedoc et du Roussillon.
En
524, il participe au premier partage du royaume des
Burgondes.Théodoric meurt de dysenterie en 526. Il laisse derrière
lui le souvenir de trente ans de paix pour l'Italie, événement
heureux qui ne se répétera pas avant des siècles. Il est enterré
à Ravenne, où son tombeau constitue l’un des plus intéressants
monuments de la ville (il est couvert d’une énorme coupole
monolithe). Après lui, sa fille Amalasonte devient régente pour son
petit-fils Athalaric.
L'historien
et chroniqueur byzantin Procope de Césarée, qui accompagne pourtant
le général Bélisaire lors des guerres contre les Goths, en fait un
éloge univoque qui montre probablement la considération dont il
jouit aux yeux de ses sujets Italiens : « Il commande seul
sur les Italiens et sur les Goths avec une puissance absolue. Il faut
pourtant avouer qu'il a gouverné ses sujets avec toutes les vertus
qui sont dignes d'un grand empereur. Il a maintenu la justice, il a
établi de bonnes lois, il a défendu son pays de l'invasion de ses
voisins, et a donné toutes les preuves d'une prudence et d'une
valeur extraordinaire.
Jean
d'Ormesson écrit en 1990 une Histoire du Juif Errant, dans laquelle
le héros rencontre Odoacre puis Théodoric et tente de les faire
pacifier jusqu'au massacre de Ravenne .
Théodoric
le Grand — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Théodoric_le_Grand
Âgé
d'une trentaine d'années, Théodoric est envoyé en Italie par Zénon
pour .... Théodoric gouverne en son nom l'Espagne wisigothe jusqu'en
526, en plaçant ...
Théodoric,
roi des Ostrogoths (~457 - 526)
www.histoireetspiritualite.com/.../T/theodoric-roi-des-ostrogoths.html
II
naquit vers l'année 457 : on lui donne le surnom d'Amale, parce
qu'il sortait de la race
Mémoires
historiques et critiques
https://books.google.fr/books?id=zje2rTBdxGsC
Denis-François
Camusat - 1722
M.
Cadeau efl dans le doute à ce: ?gard sur l'année 489. Mais sur
l'année 526. il dit ans \hefirer , que la femme de Theodoric écoic
fille de Clovis. CER aussi' ce ...
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