lundi 14 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 526


4 DECEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 526 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

THÉODORIC ORGANISE UNE MISSION SUICIDAIRE POUR LE PAPE JEAN Ier.

Saint Jean Ier est né vers 470 (peut-être à Sienne) et mort à Ravenne (Italie) le 18 mai 526. C'est le 53e évêque de Rome et pape de l'Église catholique. Premier pape à s'être rendu à Constantinople durant son pontificat, il est arrêté à son retour, et emprisonné par le roi arien Théodoric qui le laisse mourir de faim. Considéré comme martyr par l'Église catholique. Liturgiquement il est commémoré le 18 mai.

Le lieu de naissance du pape Jean Ier est incertain : Il peut être né à Sienne en Toscane, ou dans le château de Serena, une petite forteresse bâtie près du village de Chiusdino par Serena, femme de Stilicon et détruite au Moyen Âge. Son père s'appelle Constance.
Il suit des études à Florence puis à Rome. Il entre dans les ordres et exerce pendant 30 ans différentes fonctions de la Curie Romaine on le remarque alors par sa science et sa piété.
Pendant qu'il est diacre à Rome, on le considère pour avoir été un partisan de l'antipape Laurentius : Dans une note au pape Symmaque, en 506, Jean confesse son erreur en anathématisant Pierre d'Altinum et Laurentius et demande le pardon de Symmaque. Ce « diacre Jean » a signé l'acta des synodes Romains de 499 et 502.
Il y a sept diacres dans l'Église Romaine : Ce point permet ainsi de l'identifier de façon très probable.
Boèce dédie 3 de ses 5 traités religieux écrits entre 512 et 520 à ce diacre Jean.
Il devient cardinal-prêtre au titre cardinalice de Pammachus par le pape Gélase Ier, et nommé archidiacre du pape Hormisdas, auquel il succède le 13 août 523.

Jean Ier est élevé évêque de Rome 7 jours après la mort du pape Hormisdas, le 13 août 523. Le roi Ostrogoth arien Théodoric le Grand, qui de Ravenne, règne sur toute la péninsule Italienne, envoie le souverain pontife en personne et contre son gré à Byzance avec pour mission de faire pression sur l'empereur et le forcer à modérer sa politique de répression contre les hérétiques et faire adoucir un édit, contre l'arianisme, de l'empereur Justin Ier :
« Vous irez trouver Justin et obtiendrez de lui de ma part : Le retrait de son édit, la réouverture de toutes les églises ariennes et l'admission, en leur sein, de tous les apostats du catholicisme... Sinon, craignez de vives représailles anti-catholiques »

Théodoric menace ainsi que si Jean doit échouer dans sa mission, il y aura des représailles contre les catholiques orthodoxes en Occident. Le pape lui répond :
« Me voici devant toi, fais de moi ce que tu veut mais je ne te promets rien au sujet des réconciliés, leur situation n'est-elle pas dangereuse et irritante ? Comment obtenir que ces instables soient autorisés à faire retour à l'hérésie ? Pourtant, hors cette impossibilité notoire, pour le reste, avec l'aide de Dieu, je pense pouvoir te satisfaire et je ferai tout pour t'être agréable et te rapprocher de Justin »

Jean Ier est le premier évêque de Rome reçu à Constantinople: un voyage qui semble avoir eu des résultats de grande importance en étant la cause de sa mort.
Le voyage de Jean 1er à Constantinople se fait avec un entourage considérable : Ses compagnons religieux, mais aussi les évêques Ecclesius de Ravenne, Eusèbe de Fanum Fortunae et Sabinus de Campanie. Ses compagnons laïques sont les sénateurs Flavius Theodorus, Inportunus, Agapit et Agapit le patricien.
L'accueil est chaleureux, mais l'ambassade pontificale n'est pas couronnée de succès. L'empereur Justin reçoit Jean 1er avec les honneurs et promet de faire tout ce que l'ambassade lui demande, à l'exception de la restauration des conversions des chrétiens ariens à leur foi d'origine.

Bien que le pape Jean ait réussi sa mission, quand il retourne à Ravenne, capitale de Théodoric, celui-ci le fait arrêter, le soupçonnant d'avoir conspiré avec l'empereur Justin.
Il est emprisonné à Ravenne, où il meurt de négligence et de mauvais traitements : On le laisse mourir de faim.
Son corps est transporté à Rome et enterré dans la basilique Saint-Pierre.
Le Liber Pontificalis crédite Jean Ier de la réparation des cimetières des martyrs, celui de Nérée et Achillée sur la via Ardeatina, des Saints Félix et Adauctus et le cimetière de Sainte Prisca. Il fait relever la basilique Sainte-Pétronille à Ravenne et orner richement la confession de la basilique Saint-Paul.
BOÈCE

L'ensemble de ses bulles ne contient que deux lettres adressées respectivement à un archevêque Zacharias et aux évêques d'Italie : Il est probable que les deux bulles soient apocryphes. Il n'existe aucun mémoire concernant sa façon d'administrer l'Église.

Il a travaillé à l'élaboration du chant Romain, préparant ainsi un terrain favorable à la grande œuvre de Saint Grégoire le Grand. C'est sous son règne que l'Église Romaine fixe la date de Pâques.
Il abandonne l’ère de Dioclétien : Les années sont alors comptées à partir de la naissance du Christ.
Le pape Jean Ier est représenté dans l'art regardant à travers les barreaux d'une prison ou emprisonné avec un diacre et un sous-diacre. Il est vénéré à Ravenne et en Toscane.

La petite église Saint-Jean du village de Chiusdino, détruite en 1555 pendant la guerre de Sienne, était dédiée au pape Jean Ier.

Théodoric dit le Grand ou l'Amale (en latin : Flāvius Theodoricus, en grec : Θευδερίχος, parfois en français Thierry) né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths.
Théodoric, membre de la dynastie des Amales, est le fils de Thiudimir qui a pour frère aîné Valamir et pour frère cadet Vidimir. Tous 3 sont fils de Vandalarius et cousins du roi Thorismod. Thiudimir règne conjointement avec ses 2 frères et sont à cette époque vassaux d'Attila, roi des Huns. Valamir participe en 447 aux raids d'Attila dans les provinces du Danube et commande le contingent Ostrogoth de son armée à la bataille des champs Catalauniques. Après la mort d'Attila en 453, Valamir devient le chef des Goths installés en Pannonie. Il s'ensuit une lutte d'indépendance contre les Huns, en 456 et 457, où il défait et met en déroute les fils d'Attila, à la bataille de la Nedao. Né vers 455 sur les bords du lac de Neusiedl près de Carnuntum, le fils de Theodemir et d'Erelieva, encore enfant, est envoyé à Constantinople où il sert d’otage pendant 9 ans, en garantie du traité conclu par son père avec l’Empire byzantin. Élevé comme un Romain pendant 10 ans, bien traité par les empereurs Léon Ier et Zénon, il apprend beaucoup sur le gouvernement et la conduite militaire d’un empire (le général Aspar aurait été son professeur).
« Les premières années de Théodoric rappellent le nourrisson des forêts, l'habitant nomade des basternes plutôt que le fils des rois. Point d'autre pompe autour de lui que l'attirail du camp de son père Théodemir, point d'autre cortège que sa mère Erelieva qui, par sa tendresse vigilante et ses mœurs simples, prépare ou même hâte le développement de son heureuse constitution. ».

En 471, pour contrebalancer le pouvoir de Théodoric Strabon sur l'empire d'Orient, l'empereur Léon Ier renvoie à son père Théodoric, âgé de 18 ans.
Impatient de remercier l'empereur, Théodoric récupère la Mésie en combattant le chef Sarmate Babaï (nomade des Steppes) qui a traversé le Danube et pris Singidon. A l'insu de son père, il rassemble 6 000 volontaires, rejoint Babaï, le vainc, le tue et reprend Singidon.
Couvert de gloire, il rentre auprès de son père avec l'intention de rendre la Mésie à l'empire, mais son père récupère cette terre et l'empereur s'en accommode, préférant l'amitié de ce puissant roi. Il devient magister militum en 483 et consul l'année suivante.
Âgé d'une trentaine d'années, Théodoric est envoyé en Italie par Zénon pour destituer Odoacre, roi des Hérules, qui, ayant renversé l’Empire Romain d'Occident en 476, est un vassal de plus en plus remuant. Frédéric, roi des Ruges, se réfugie en Mésie où il incite le roi à se poser en adversaire d'Odoacre. La campagne de Théodoric commence en 488 : L'empereur Zénon concède l'Italie à Théodoric par un brevet solennel.
Les Ostrogoths battent les Gépides, envahissent la Pannonie et pénètrent en Padanie. Les deux armées se rencontrent sur le fleuve Isonzo et Odoacre, vaincu, se réfugie à Vérone puis à Ravenne.

Théodoric marche sur Milan où le maître des soldats d'Odoacre, Tufa, se livre avec une partie de son armée.
En 493, Théodoric occupe l'Italie du Nord avec Milan et Pavie, mais Odoacre contre-attaque avec l'aide de Frédéric, roi des Ruges. Tufa, envoyé se battre contre Odoacre, livre les comtes Ostrogoths de son armée à Odoacre à Faenza.
Théodoric, enfermé dans Pavie, réussit à se libérer de ce siège et fait pendant 3 ans le siège de Ravenne où s'est réfugié Odoacre.
Il envoie en ambassade le chef du sénat Festus à l'empereur Zénon en espérant recevoir son accord pour être proclamé roi. À la fin du siège, il prend en otage Thélanès, fils d'Odoacre, avant d'entrer dans Ravenne. Il tue lui-même Odoacre ainsi que tous les membres de son armée et leur famille, lors d'un banquet, 10 jours après la fin du siège.
Les Goths confirment Théodoric comme leur roi sans l'accord du nouvel empereur.

Théodoric fonde un royaume autonome, accordant néanmoins aux Romains la possibilité d’être soumis aux lois et juridictions Romaines, tandis que les Goths conservent leurs propres coutumes. L'empereur Anastase Ier le reconnaît comme maître des soldats, investi du gouvernement de l'Italie, mais Théodoric ne veut pas porter le titre de patrice ni celui de maître des soldats. De rares médailles le représentent avec le titre de « prince ».

Théodoric est de foi arienne. Il mène tout au long de son règne une politique de tolérance, assortie d'une stricte séparation des peuples Goths ariens et des Italiens (ou Romains) catholiques. Les mariages entre les deux populations sont interdits.

En 500, il visite Rome pendant 6 mois et montre de la bienveillance envers les Romains : Il va au Sénat, fait des discours au peuple et promet de protéger la civilisation Romaine. Il confère le titre de patrice au préfet du prétoire Libérius et donne son poste à Théodorus, fils de Basilius. Il fait décapiter le comte Odoin à l'origine d'une conspiration contre lui.

Vers 523-525, à la suite d'un schisme avorté entre Rome et l'Église de Constantinople, Boèce et plusieurs sénateurs sont suspectés de communiquer avec l'empereur Byzantin Justin Ier, orthodoxe, tandis que Théodoric est arien.
Boèce défend ouvertement le sénateur Albinus, accusé d'avoir adressé à l'empereur Justin un écrit dénigrant le règne de Théodoric. Albinus et Boèce sont condamnés et tués. Peu après, Symmaque, beau-père de Boèce, est conduit à Ravenne et mis à mort.
Le pape Jean Ier et de nombreux évêques sont envoyés à la cour de Justin pour tenter de ramener à l'arianisme les ariens convertis pendant les persécutions de l’empereur Byzantin Justin Ier.

Il noue des alliances matrimoniales avec tout le monde barbare : Alaric II, roi des Wisigoths, épouseTéodegonde Amalasunta des Amales,
Ostrogotho Areagni épouse Sigismond, roi des Burgondes.

En 500, il donne sa sœur Amalafride au roi des Vandales Thrasamund, lors de son voyage à Rome.

En 504, il envoie le comte Pitzia contre les Gépides du roi Thrasaric qui conquiert la Pannonie et la Dalmatie avec Sirmium. Théodoric conquiert aussi le Norique face aux Bavarois et, après la victoire de Clovis sur les Alamans, intervient pour l'arrêter et place la Rhétie sous sa protection.

En 507, Alaric II, roi des Wisigoths, est tué par Clovis pendant la bataille de Vouillé. Théodoric gouverne en son nom l'Espagne Wisigothe jusqu'en 526, en plaçant le gouverneur Ostrogoth Theudis à ses côtés.

Théodoric contient les ambitions Franques, défendant les Wisigoths, notamment lors du siège d’Arles en 507 et 508, et prend le contrôle de la Provence, puis du Languedoc et du Roussillon.

En 524, il participe au premier partage du royaume des Burgondes.Théodoric meurt de dysenterie en 526. Il laisse derrière lui le souvenir de trente ans de paix pour l'Italie, événement heureux qui ne se répétera pas avant des siècles. Il est enterré à Ravenne, où son tombeau constitue l’un des plus intéressants monuments de la ville (il est couvert d’une énorme coupole monolithe). Après lui, sa fille Amalasonte devient régente pour son petit-fils Athalaric.

L'historien et chroniqueur byzantin Procope de Césarée, qui accompagne pourtant le général Bélisaire lors des guerres contre les Goths, en fait un éloge univoque qui montre probablement la considération dont il jouit aux yeux de ses sujets Italiens : « Il commande seul sur les Italiens et sur les Goths avec une puissance absolue. Il faut pourtant avouer qu'il a gouverné ses sujets avec toutes les vertus qui sont dignes d'un grand empereur. Il a maintenu la justice, il a établi de bonnes lois, il a défendu son pays de l'invasion de ses voisins, et a donné toutes les preuves d'une prudence et d'une valeur extraordinaire.

Jean d'Ormesson écrit en 1990 une Histoire du Juif Errant, dans laquelle le héros rencontre Odoacre puis Théodoric et tente de les faire pacifier jusqu'au massacre de Ravenne .


Théodoric le Grand — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Théodoric_le_Grand
Âgé d'une trentaine d'années, Théodoric est envoyé en Italie par Zénon pour .... Théodoric gouverne en son nom l'Espagne wisigothe jusqu'en 526, en plaçant ...

Théodoric, roi des Ostrogoths (~457 - 526)
www.histoireetspiritualite.com/.../T/theodoric-roi-des-ostrogoths.html
II naquit vers l'année 457 : on lui donne le surnom d'Amale, parce qu'il sortait de la race

Mémoires historiques et critiques
https://books.google.fr/books?id=zje2rTBdxGsC
Denis-François Camusat - 1722
M. Cadeau efl dans le doute à ce: ?gard sur l'année 489. Mais sur l'année 526. il dit ans \hefirer , que la femme de Theodoric écoic fille de Clovis. CER aussi' ce ...

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