vendredi 25 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 514

16 DÉCEMBRE 2015

Cette page concerne l'année 514 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UNE ANCIENNE CIVILISATION DISPARUE AU VIe SIÈCLE

Le Fou-nan ou Funan (khmer : ហ្វូណន, Hvaunan, aussi appelé Nokor Phnom នគរភ្នំ ; vietnamien : Phù Nam) est un royaume situé près du delta du Mékong et qui s'est développé avant l'Empire khmer, dans les premiers siècles de notre ère. L'apogée de cette civilisation se situe au Ve siècle. En effet, dès le siècle suivant, des conflits internes et des tensions dynastiques commencent à miner sa stabilité, facilitant les incursions de voisins hostiles, notamment du Tchen-la (probablement plus une confédération de villes-États qu'un puissant État unitaire), qui réussit au VIIe siècle à faire du Fou-nan son royaume

Le Fou-nan est ce qu'on appelle un royaume « indianisé », c’est-à-dire que les vestiges archéologiques sont de culture Hindouiste, les vestiges épigraphiques sont écrits en sanskrit et que les classes dominantes sont par conséquent très probablement de culture et de religion brahmanique. Il constitue le premier des États Indianisés et est généralement considéré par les Cambodgiens comme le plus ancien royaume Khmer.
La capitale, d'abord située à Vyadhapura, près de l'actuelle Phnom Penh, s'est ensuite déplacée à Oc Eo un peu plus tard.

Le Fou-nan est mentionné pour la première fois dans la description d'une expédition Chinoise dans le pays au IIIe siècle (le nom même du Fou-nan dérive de la lecture Chinoise de l'ancien mot khmer bnam [phnom, « montagne »], mais le nom de ses habitants reste un mystère) : Une ambassade Chinoise a rapporté que l’État a été fondé par un brahmane du nom de Kaundinya, qui, dans un rêve, a reçu des instructions pour s'emparer d'un arc magique dans un temple et de battre les armées d'une princesse khmère du nom de Soma, fille d'un chef indigène, le roi des Nagas.

Kaudinya épouse ensuite Soma, et c'est de leur union que descendrait la dynastie royale du Funan. Ce mythe de Kaudinya et de Soma rend légitime aussi bien le culte brahmanique que le culte rendu à la divinité des cobras qui sont pratiqués en même temps par les habitants du royaume. Au commencement de l'histoire du Fou-nan, la population est probablement concentrée en villages le long du Mékong et du grand lac Tonlé Sap, ainsi, les déplacements et les échanges commerciaux se font surtout par voies fluviales.

L'ensemble de la zone Deltaïque favorise une économie basée sur la culture du riz et sur la pêche. On trouve des indications d'une production rizicole abondante, facilitée par un système d'irrigation efficace. Cependant, le rôle essentiel que joue le commerce maritime dans l'histoire du Fou-nan est confirmé par la découverte d'objets Indiens, Perses, Grecs et Romains dans son port principal, Oc Eo, aujourd'hui au Vietnam.

Ensuite, on n'entend plus parler du Fou-nan jusqu’aux débuts du Ve siècle. De 484 à 514, le règne de Jayavarman marque pour le Fou-nan une époque de grandeur et de brillante civilisation.
Les vestiges archéologiques laissent présumer que le royaume est sous une forte influence de la culture Indienne. Cependant, après modification de l'alphabet sanskrit lors de la diffusion de cette langue, un système local d'écriture a été créé.
Les impôts sont payés avec de l'or, de l'argent, des perles et du bois précieux. Selon les témoins Chinois, l’esclavage est une pratique courante et les ordalies sont utilisées pour rendre la justice (le système juridique est calqué sur celui de l'Inde, le Code de Manu. En outre, les cérémonies de la cour et les structures politiques s'inspirent des modèles importés.

L'histoire des Qi méridionaux (459-502 dynastie Chinoise) donne une description du royaume à l'époque du roi Jayavarman (478-514) :
« Les gens du Funan sont malins et astucieux. Ils prennent de force les habitants des villes voisines qui ne leur rendent pas hommage pour en faire leurs esclaves.
Comme marchandises, ils ont l'or, l'argent, les soieries [...] Ils abattent des arbres pour construire leurs demeures.
Le roi habite un pavillon à étage [...] Le peuple habite aussi dans des habitations surélevées [...]
Pour se distraire, les gens font combattre des coqs et des porcs [...]
Là où ils habitent, ils ne creusent pas de puits. Par plusieurs dizaines de familles, ils ont en commun un bassin où ils puisent de l'eau.

Leur coutume est d'adorer les génies du ciel, dont ils font des images de bronze celles qui ont deux visages et quatre bras, celles qui ont quatre visages et huit bras [...]
Pour les morts, il y a quatre sortes d'« enterrements » :
« l'enterrement par l'eau », qui consiste à jeter le cadavre au courant du fleuve.
« l'enterrement par le feu », qui consiste à le réduire en cendres. « l'enterrement par la fosse », qui consiste à l'enterrer dans une fosse. « l'enterrement par les oiseaux », qui consiste à l'abandonner dans la campagne.

À partir du VIe siècle, le Tchen-la, un royaume du Cambodge, le futur empire khmer, va dominer le Fou-nan dont il était autrefois le vassal, et devenir le royaume indianisé dominant jusqu'au XIIIe siècle … jusqu’à sa confrontation avec les royaumes thaïs !

Le Fou-nan est donc  le premier royaume indianisé. Pourquoi ?
La réponse la plus simple : Les vestiges archéologiques  sont de culture Hindoue, les vestiges épigraphiques sont écrits en sanskrit, et de nombreuses annales Chinoises relatent la présence des cultes hindouistes ou bouddhistes.

Le centre est entre le Bassac et le Golfe de Siam, et son influence s’étend jusqu'aux rivages Indonésiens,  les côtes du Golfe de Siam,  et la Birmanie Méridionale.

Ils nous rapportent la tradition locale sur la fondation du royaume - mythe qui vient des Indes, au demeurant, et que l'on retrouve au Champa et au Cambodge Angkorien. Un brahmane guidé par un rêve a navigué vers ces rives, où il rencontre puis épouse la fille du souverain indigène, souvent présenté comme un roi-naga, c'est-à-dire un serpent fabuleux.
Ce dernier, afin de constituer une dot pour sa fille, boit l'eau couvrant le pays que ses sujets peuvent alors cultiver.
Cette stylisation légendaire exprime admirablement tout le processus de l'indianisation. D'abord une implantation commerciale, bientôt renforcée par des alliances locales, puis, grâce aux leçons des maîtres indiens et aux efforts collectifs des peuples du cru, l'exploitation des deltas inondés et jusqu'alors hostiles.

On peut donc retrouver à partir du IIIe siècle des inscriptions en sanskrit qui donnent des dates, des faits, des noms de rois et qui certifient les relations du Fou-nan avec la Chine et l’ Inde.  Nous voyons même, vers 357, un Indien régner au Fou-nan, peut-être d'origine Scythe et de la souche même de Kanishka, ce qui peut expliquer en particulier le succès du culte de Surya et de son iconographie dans l'art Founanais. Un autre brahmane Indien, au moins, lui succédera.

KRISHNA
On cite souvent le roi Kaundinya- Jayavarman, lui-même issu d'un brahmane venu des Indes, qui règne sur le Fou-nan entre 478 et 5 l 4, et dont un moine bouddhique Indien nommé Nagasena portera de sa part à l'empereur de Chine des statues Founanaises du Bouddha. (Eh oui ! même si la religion dominante des rois du Fou-nan est le brahmanisme). Des moines Founanais s'installent en Chine et traduisent les textes bouddhiques en Chinois.
L'archéologie aérienne, a  aussi permis de révéler entre le Bassac et la côte du Golfe de Siam, cette civilisation Founanaise.

Elle révèle un étonnant réseau constitué par des étoiles de canaux rectilignes, se commandant les unes les autres et disposées selon une trame générale nord-est/sud-ouest, c'est-à-dire du Bassac vers la mer.  
Aux centres nerveux de cet écheveau délicat on a découvert d'immenses cités, Où devait se concentrer toute la richesse Founanaise. Elles sont ceinturées par des lignes successives de remparts en terre et de fossés, jadis pleins de crocodiles nous disent les auteurs Chinois. Les canaux y pénètrent en autant d'artères, les divisant en quartiers. Et l'on peut imaginer les maisons et les magasins sur pilotis bordés de navires, comme à Venise ou dans les villes hanséatiques. Cet ensemble impressionnant, unique en Asie du Sud-Est à cette époque, atteste à la fois la puissance économique du pays et sa concentration sociale, explique son pouvoir politique et sa domination.

En dehors de cette organisation de l'espace Founanais, nous ne savons pas grand-chose de son art entre le IIIe et le Ve siècle. Seuls des textes Chinois décrivent le luxe des palais des rois et des objets envoyés à l’empereur de Chine, comme cette statue du Bouddha en corail et un stupa en ivoire, offert en 503 par Kaundinya – Jayavarman.
Mais de fait, il ne subsiste que les petits objets Founanais découverts dans le site d’ Oc-èo, et surtout  les œuvres Indiennes et aussi des créations Chinoises (fragment de miroir en bronze, qui remonte aux Han postérieurs, statuettes bouddhiques, en bronze toujours, attribuées aux Wei). Paradoxalement, il faut aller en Inde pour trouver les modèles de l'art Founanais (des boucles d'oreille en or au fermoir délicat, admirablement filigranés d'or, perles de verre, intailles, etc.) que ceux-ci utilisent comme objets d’échanges.

Le premier groupe d' œuvres que l'on puisse réellement attribuer au Fou-nan se situe dans le premier quart du VIe siècle. Il s'agit de statues Vishnouites qui presque toutes proviennent du Phnom Da, haut lieu sacré d'une capitale toute proche : Angkor Borei, (attribuées au règne du dernier grand  souverain Rudravarman - 514 - après -539 qui fut un fervent Vishnouite comme le proclament ses inscriptions ( …) on trouve encore une statuaire bouddhique  ( …) qui montre  combien le bouddhisme a été florissant au Fou-nan. (Petit puis Grand Véhicule se partagent les faveurs de ses habitants).

Certes, des spécialistes peuvent attester d’une belle civilisation et une grande culture, mais il faut avouer que nous n’avons pas trouvé une chronologie digne de ce nom. George Cœdès arrive à citer 13 souverains pour 5 siècles et à reconstituer certaines périodes de cette histoire. On reste avec de nombreuses zones d’ombres, des aveux d’ignorance, des reconstitutions trop générales. Mais encore et partout, on avoue « En dehors des sources Chinoises, on connaît peu de choses sur le pays ».

Claude Jacques, nous aide à « imaginer » :
En réalité, pour imaginer l'ancien pays khmer, et si l'on veut absolument le comparer à notre pays, plutôt qu'à la France de Louis XIV, il serait préférable de songer à la Gaule de Vercingétorix. Au lieu de se représenter un « Fou-nan » et un « Tchen-la », empires puissants solidement unifiés, il vaut mieux voir l'ancien pays khmer largement morcelé en royaumes ou principautés la plupart du temps sans doute de faible étendue, et vraisemblablement en luttes fréquentes les uns contre les autres. Le Sârvabhauma anonyme pourrait n'avoir été qu'un rêve de l'âge d'or et on ne sait pas assez de Devânîka pour avoir même une idée de l'empire sur lequel il règne. Il est vrai que, pour de courtes durées, certains rois, comme Mahendravarman, ïsânavarman Ier ou Jayavarman Ier, ont réussi à dominer un certain nombre de leurs voisins, voire à se créer de toutes pièces un domaine par conquête, comme semble avoir fait Bhayvavarman Ier. Selon toute apparence, ils ne sont jamais parvenus à rassembler la totalité du pays khmer, et leur mort a le plus souvent été suivie de l'éclatement de l'empire qu'ils ont réuni. 
D'autre part, il est clair que ces rois, tout en affirmant qu'ils appartiennent à la lignée royale des ancêtres mythiques Soma et Kaundinya, ce qui paraît avoir été une condition nécessaire pour pouvoir prétendre à un trône chez les Khmers, ne se sont jamais prévalu à cette époque d'aucune autre parenté pour justifier de leur présence à la tête de leur royaume.

On « pense » que  la population est probablement concentrée en villages le long du Mékong et du grand lac Tonlé Sap, que les déplacements et les échanges commerciaux se font surtout par voies fluviales que la zone deltaïque favorise une économie basée sur la culture et sur la pêche, dont on a retrouvé des éléments d’un système d'irrigation efficace.

A la mort du roi Founanais Jayavarman en 514, son fils Rudravarman né d'une concubine, s'empare du pouvoir en se débarrassant de son demi-frère, l'héritier légitime.
Il règne au moins jusqu'en 539, date de son ultime ambassade en Chine. C'est le dernier roi connu du Fou-nan, car dans la seconde moitié du VIe siècle, le pays est attaqué au nord par un royaume auquel les Chinois donnent le nom de Tchen-la.
La capitale du Fou-nan, située près de la colline de Ba Phnom, doit être abandonnée et transférée de l'autre côté du fleuve, sur le site actuel d'Angkor Borei, choisi peut-être à cause de sa proximité de la colline de Phnom Da : c'est sans doute la dernière résidence royale du Fou-nan, avant son absorption totale par le Tchen-la au VIIe siècle ( George Cœdès).

Nous avons néanmoins appris qu’avant l’arrivée des Viets et des Thais, il existait des royaumes, enfin un ensemble de cités/états reliées entre elles par des rapports de vassalités, des cultures comme celle du Fou-nan , du  Champa , deux religions (hindouisme et bouddhisme) et qu’au milieu du VIe siècle,  le Tchen-la absorbe le Fou-nan.

Pendant ce temps, le centre et le sud du Viêt-Nam suivent une évolution différente. Les populations Cham, d'origine malayo-polynésienne, venues probablement vers le cinquième siècle avant notre ère, connaissent une indianisation par les marchands et les brahmanes depuis le IIe siècle.

Les Chinois l'appellent Fou-Nan, (prononciation mandarine moderne de deux caractères prononcés autrefois b’iu-nâm, qui sont la transcription du vieux mot khmer bnam, actuellement phnom (Montagne)). Les rois de ce pays ont pour titre une expression signifiant « roi de la montagne », en Sanskrit parvatabhûpâla ou çailarâja, en khmer krung bnam, et c’est d’après ce titre royal que les Chinois prennent l’habitude de désigner le pays.
JAYAVERMAN
Son centre se trouve sur le cours inférieur et dans le delta du Mékong, mais son territoire doit englober à son apogée le Viêtnam méridional, le moyen Mékong, et une grande partie de la vallée du Ménam et de la Péninsule Malaise. Sa capitale est, à une certaine époque, Vyâdhapura (la cité des chasseurs), en chinois T’ö-mou qui est peut-être une inscription d’un terme khmer (dmâk,dalmâk) ayant le même sens. La ville est située, aux environs de la colline Phnom, et du village de Banam, deux toponymes de la province Cambodgienne de Prei Vèng qui perpétuent jusqu’à nos jours le souvenir du nom ancien. D’après l’Histoire des Leang, cette ville est à 500 lis (200 km) de la mer. C’est à peu près la distance qui sépare Ba Phnom du site d’Oc Eo, où devait se trouver, sinon le port lui-même, du moins un emporium où sont établis des commerçants étrangers.

Les derniers rois du Fou-nan (480-550).
C’est une dizaine d’années après que l’Histoire des Ts’i méridionaux parle pour la première fois au Fou-nan du roi Chö-ye-pa-mo (Jayavarman), ayant pour non de famille Kiao-tch’en-jou, c’est-à-dire descendant de Kaundinya. « Ce prince, écrit P.Pelliot, a envoyé des marchands à Canton, qui, à leur retour, sont rejetés sur la côte du Lin-yi (Champa), ainsi que le bonze Hindou Nâgasena qui se trouve à bord avec eux. Nâgasena gagne le Fou-nan par des chemins de traverse, et, en 484, le roi Jayavarman l’envoie offrir des présents à l’empereur de Chine, lui demandant en même temps de l’aider à vaincre le Lin-yi. Depuis quelques années, en effet, un usurpateur s’est emparé du trône de ce pays, mais alors que les textes sur le Lin-yi l’appellent Tang-ken-tch'ouen, fils du roi du Fou-nan. Le roi Jayavarman présente cet usurpateur comme un de ses serviteurs, nommé Kieou-tch.

L’empereur de Chine remercie Jayavarman de ses présents, mais n’envoie pas de troupes contre le Lin-yi. À travers la phraséologie souvent obscure du placet, nous distinguons du moins 2 choses : D’abord que le culte çivaïte est dominant au Fou-nan. Mais, en même temps, le Bouddhisme est pratiqué. Le placet est en grande partie bouddhique et il est remis par un bonze Hindou qui a séjourné au Fou-nan. Bien plus, c’est sous le règne de Jayavarman que deux bonzes originaires du Fou-nan viennent s’établir en Chine, tous 2 savent assez le sanskrit pour qu’on les ait employés leur vie durant à traduire les livres saints.

Une des coutumes représentative :
Quand le roi s’assied, il s’accroupit de côté, relevant le genou droit, laissant tomber le genou gauche jusqu’à terre. On étend devant lui une étoffe de coton sur laquelle on dépose des vases d’or et des brûle-parfums. En cas de deuil, la coutume est de se raser la barbe et les cheveux... On ne possède pas l’inscription émanant de lui, mais sa première reine, nommée Kulaprabhâvatî, et un de ses fils, nommé Gunavarman, nous ont laissé chacun une inscription sanskrite, en écriture vers la seconde moitié du Ve siècle.
Sur une stèle trouvée au Cambodge dans le Sud de la province de Takeo, la reine Kulaprabhâvatî, désirant se retirer du monde, relate la fondation d’un ermitage comprenant une habitation et une pièce d’eau. La stance liminaire du texte est d’inscription Vishnouïte. C’est également une inscription Vishnouïte, en écriture d’aspect un peu plus ancien, qui a été gravée par ordre de Gunavarman, fils du roi qui est la « lune de la lignée de Kaundinya », sur le pied droit d’un édicule à Thap-müöi, dans la plaine des Joncs en Cochinchine. Elle commémore la fondation, (« sur un domaine conquis sur la boue » dont Gunavarman « bien que jeune » est le chef), d’un sanctuaire contenant l’empreinte du pied de Vishnou nommé Chakratîthasvâmin. Alors qu’à Java les empreintes des pieds de Pûrnavarman comparées à celles de Vishnou marquent peut-être, ainsi qu’il a été dit, la prise de possession du pays après une conquête militaire, il s’agit ici d’une conquête pacifique, après drainage et remblai partiel d’une région de nos jours encore très marécageuse et inondée pendant une partie de l’année... Il est probable que la mère de Gunavarman n’est autre que la reine Kulaprabhâvatî, épouse de Jayavarman, et il n’est pas impossible que Gunavarman soit le fils de Jayavarman qui, d’après l’Histoire des Leang, est évincé du trône à la mort de son père en 514, et assassiné par son frère aîné Lieou-t-o-pa-mo (Rudravarman) né d’une concubine.
Rudravarman qui envoie en Chine diverses ambassades entre 517 et 539, sera le dernier roi Fou-nan, connu.



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Empire du Fou-nan Angkor
angkor.wat.online.fr/fou-nan.htm
Lc roi Kaundinya- Jayavarman, lui-même issu d'un brahmane venu des Indes, régna sur le Fou-nan .... indiens, des dernières années du Ve ou des premières années du VIe siècle. ... Art du Fou-nan; style de Phnom Da :entre 514 et 539 apr.






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