lundi 14 décembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 522


8 DÉCEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 522 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES LAZES EFFACES DE CARTE PAR LES DISSENSIONS DES GRANDS EMPIRES VOISINS.

Tzath Ier (en géorgien : წათე), Tzathius dans les sources Byzantines, est roi de Lazique de 521/522. Il rejette la suzeraineté de la Perse Sassanide et se tourne vers l'empereur Byzantin Justin Ier (518-527) pour obtenir de l'aide.
Tzath est le fils de Damnazès, de qui presque rien n'est connu. À la mort de son père, en 521 ou 522. Il se rend à Constantinople, où il est reçu par l'empereur Justin Ier, baptisé comme chrétien, puis marié à une femme d'origine noble, Valeriana... Après avoir reçu l'insigne et les robes royales signifiant son statut et sa soumission à l'empereur Byzantin, il retourne au Lazique.
Tzath est mentionné pour la dernière fois dans les sources lors du déclenchement de la guerre d'Ibérie en 527, quand le Lazique est attaqué par les Perses, après que ceux-ci se soient facilement rendus maîtres des Ibères rebelles. Il appelle à l'aide l'empereur Justinien Ier (527-565), qui a succédé à son oncle Justin Ier. Justinien répond en envoyant une armée, qui permet au Lazique de résister avec succès aux Perses.

D'abord, ils ne sortent armés que la nuit, pendant le jour, ils ne portent que des poignards cachés sous leur robe, et ils n'attaquent que leurs adversaires : Bientôt, leur audace s'étant accrue par l'impunité, ils deviennent brigands de profession. S'attroupant à l'entrée de la nuit, ils dépouillent les passants, souvent même ils les massacrent, de peur d'être dénoncés. La terreur est si grande, qu'on n'ose sortir après le soleil couché. Comme les magistrats évitent de punir ceux de cette faction, dans la crainte d'encourir la disgrâce de Justinien, elle acquiert chaque jour de nouvelles forces. Toute la jeunesse dissolue, tous les bandits s'y jettent en foule : Presque toute la faction verte déserte pour se ranger de ce parti, les autres sont ou massacrés, ou mis à mort par la justice, ou obligés de fuir et de se cacher.
Alors les bleus, demeurés maîtres du champ de bataille, redoublent de méchanceté et de violence ; ils se vendent aux scélérats qui veulent faire assassiner leurs ennemis. Tout homme qu'on leur désigne devient pour eux de la faction verte...

Ce n'est plus la nuit, c'est en plein jour qu'ils égorgent, qu'ils massacrent, souvent même sous les yeux des magistrats.
Ils se sont exercés à tuer un homme d'un seul coup, et s'en font honneur comme d'un effet d'adresse.
Il n'y a plus de sûreté en aucun lieu : Les églises ne sont plus des asiles, ces meurtriers assassinent au pied des autels, pendant la célébration des saints mystères.
Les créanciers sont forcés de rendre aux débiteurs leurs obligations, les maîtres de donner la liberté à leurs esclaves, les pères d'abandonner leurs biens à leurs fils enrôlés parmi ces brigands, les filles et les femmes de se livrer à leur brutalité.
On raconte qu'une femme se promenant avec son mari le long du Bosphore, du côté de Chalcédoine, est enlevée par une troupe de ces forcenés, qui la jettent dans leur barque, et que, pour prévenir la perte de son honneur, elle se précipite dans les flots à la vue de son époux, qui se désespère sur le rivage...
On cache à l'empereur ces horribles excès, et ce n'est qu'au bout de 3 ans qu'il ouvre enfin les yeux. Pour remédier à tant de maux, il nomme préfet de Constantinople un homme ferme, vigilant, incorruptible, nommé Théodote, qui a été comte d'Orient. Ce magistrat intrépide oppose à cette audace effrénée la plus rigoureuse sévérité : Il fait décapiter, pendre, brûler grand nombre de ces scélérats... Persuadé que le châtiment des illustres criminels est plus propre que tout autre à désarmer le crime, il fait mourir un certain Théodose, surnommé Sticca, jeune homme distingué par l'opulence et par la noblesse de sa famille. Désavoué par l'empereur Théodote, se voyant exposé au ressentiment de tant de coupables, va se cacher à Jérusalem, où il vit dans une obscurité que sa bonne conscience rend préférable à ses honneurs passés. Justin met à sa place Théodore surnommé Taganistès.
Celui-ci, trouvant le mal déjà fort assoupi, achève de calmer peu à peu la fureur des factieux, et fait enfin cesser de si affreux désordres.
SOLDAT LAZES 1900
La tranquillité est aussi rétablie dans Antioche, par le préfet Ephrem, natif d'Amid. L'empereur, pour éviter tout ce qui pourrait rallumer ces cruelles dissensions, interdit les spectacles du cirque pour le reste de cette année.
Les acteurs et les danseurs sont bannis de toutes les villes d'Orient, excepté d'Alexandrie, où un peuple innombrable, également séditieux et passionné pour le théâtre, n'aurait pu souffrir cette privation...

Les jeux olympiques établis à Antioche, depuis le règne de Commode, sont abolis pour toujours. Justinien, consul l'année suivante, veut dédommager le peuple de l'interruption des jeux du cirque, Justinien, paie la magnificence du spectacle qu'il donne il y dépense près de 8 millions de livres, selon notre manière de compter, soit en distributions d'argent, soit en machines, soit en animaux féroces, et en courses de chars.
On voit paraître à la fois dans l'amphithéâtre 20 lions et 30 léopards, sans compter d'autres animaux moins rares. Outre les récompenses ordinaires, Justinien fait présent aux cochers des chevaux mêmes avec lesquels ils ont couru, et de leur harnais, qui sont d'une grande richesse. Le peuple, enivré d'une joie extravagante, trouble lui-même ses plaisirs : Le spectacle est interrompu par le tumulte, et la dernière course de chars est chargés de garder les passages du mont Caucase, et d'empêcher les Huns de pénétrer dans les provinces de l'Asie... Comme la Colchide a autrefois appartenu aux Perses, Cabad prétend rentrer dans les droits de ses anciens prédécesseurs.
Sous le règne d'Anastase, il a traité avec les Lazes, et s'est mis à la place des empereurs, il a même exigé que le nouveau roi viennent recevoir la couronne en Perse.

Amastase a fermé les yeux sur cette usurpation, et Justin suit son exemple. Cabad a couronné Damnazès le dernier roi, peut-être petit-fils de ce Gobazès qui est venu à Constantinople, sous le règne de Léon, en 466. Cette inauguration est accompagnée de cérémonies conformes à la religion des Perses. Après la mort de Damnazès, son fils Tzathius, qui veut embrasser le christianisme, au lieu de se rendre en Perse, vient à Constantinople, prier Justin de lui faire donner le baptême et de le couronner, afin qu'il ne soit pas obligé de prendre part à des cérémonies païennes, en recevant la couronne des mains du roi de Perse... Cabad, irrité de ce procédé lui fait dire qu'apparemment il s’ennuie de la paix, puisqu'il la rompt en se mêlant des affaires des Lazes sujets de la Perse.

Justin, qui ne juge pas à propos de rompre avec Cabad, évite d'entrer en éclaircissement au sujet de la Lazique, il répond seulement, qu'il n'a jamais pensé à usurper les droits d'autrui, que Tzathius étant venu à Constantinople pour être admis au nombre des adorateurs du Dieu unique et véritable, il a cru devoir l'accueillir et qu'après l'avoir initié aux mystères du christianisme, il l'a renvoyé dans ses états. Cette réponse n'est pas satisfaisante, au yeux du roi Perse aussi Cabad se prépare-t-il à la guerre.

Justin de son côté songe à se mettre en défense. Il s'appuie du secours de Ziligdès, roi des Huns établis au nord du défilé de Derbend. Il achète l'alliance de ce prince, qui s'engage, par serment, à servir l'empereur contre la Perse, mais il apprend bientôt que Ziligdès a accepté les mêmes propositions du roi Perse et arrive avec 20 000 hommes.

Cette perfidie a le succès qu'elle mérite. Justin instruit Cabad par une lettre, et lui fait entendre que le roi des Huns est payé pour trahir les Perses, lorsque la bataille sera engagée. Il s'exprime ensuite en ces termes :
Étant frères comme nous sommes, ne vaut-il pas mieux demeurer unis, que de nous exposer à servir de jouet à ces chiens ? Sur cet avis, le roi mande Ziligdès, et l'ayant convaincu par son propre aveu, il le tue sur-le-champ. La nuit suivante, il fait massacrer les Huns, qui, n'étant pas informés de la mort de leur roi, reposent tranquillement dans leurs tentes.
Cabad, satisfait de la franchise de Justin, lui envoie un ambassadeur pour renouveler le traité. Il croit que la conjoncture est favorable à l'exécution d'un projet très-singulier, mais nécessaire, à ce qu'il croit, pour son repos, et pour maintenir après sa mort l'ordre qu'il prétend établir dans sa succession...

L'historien Cyrille Toumanoff, professeur à l'Université de Georgetown, propose que le règne de Tzath se poursuit jusqu'en 540 environ. Son fils, Gubazès II lui succède.

L'historien du VIe siècle Procope mentionne cependant Opsites, un oncle de Gubazès, en une occasion comme « roi des Lazes » et en une autre comme prince d'Abkhazie de l'Est.
S'il a bien été roi, son règne a pu avoir lieu entre ceux de Tzath et de Gubazès. Cyrille Toumanoff propose qu'en fait Opsites, membre de la famille royale de Lazique et prince d'Abkhasie, n'a jamais été roi de Lazique, faisant ainsi de Gubazès le successeur direct de Tzath Ier.

Le royaume de Lazique, souvent simplifié en Lazique, ou encore Egrisi, est un ancien royaume situé dans l'ouest de la Géorgie entre le Ier siècle av. J.-C. et le VIIe siècle. Il est situé sur une large partie de l'ancien royaume de Colchide, dont il est souvent désigné comme successeur après son intégration dans l'Empire Romain. Durant une large partie de son existence, la Lazique est un protectorat de l'Empire Byzantin.
Durant la période Byzantine, le royaume de Colchide cède la place à l'expression « Lazique ».
La période Romaine-Byzantine est marquée par l'hellénisation des populations côtières en termes de langue, d'économie et de culture.
Par exemple, depuis le début du IIIe siècle, l'Académie philosophique gréco-latine de Phasis, aujourd'hui Poti, est connue dans tout l'Empire Romain. Les populations de l'intérieur montagneux, en revanche, gardent leur langue laze.

Au début du IIIe siècle, le Lazicum Romain reçoit un certain degré d'autonomie, qui à la fin du siècle aboutit à une pleine indépendance, avec la formation d'un nouveau royaume de Lazique, couvrant les régions actuelles de Mingrélie, Adjarie, Gourie et Abkhazie, outre de petites principautés comme celles des Zanes, Svanes, Apsyles et Sanygues.

Au milieu du IVe siècle, la Lazique adopte le christianisme comme religion officielle. Cet événement a été précédé par l'arrivée de l'apôtre Simon le Cananéen, ou Kananaios en grec, qui prêche partout en langue laze, et meurt à Suaniri (Lazique Occidentale). La première conversion importante au christianisme serait due à Tzath, roi des Lazes, en Colchide, en 520.

Au début du Moyen Âge (VIe siècle), le royaume de Lazique, dans cette région de la mer Noire sur l'actuelle frontière Turco-Géorgienne, joue un rôle non négligeable de tampon ou de rempart dans les conflits entre l'Empire Romain d'Orient (Byzantin), désormais de religion chrétienne, et la Perse Sassanide.
Le roi Perse Chosroês Anoushirvan (531-579) envahit la Lazique en 541, emportant Pétra. Le royaume de Lazique survit cependant encore plus de 250 ans, jusqu'en 562, lorsqu'il est absorbé par l'Empire Byzantin. La ré-incorporation du Lazique, avec le royaume d'Abkhazie, dans l'Empire Byzantin, est suivie par 150 années de stabilité relative, qui cessent en début du VIIe siècle, quand les Arabes apparaissent dans la zone comme une nouvelle puissance régionale.

Les Lazes ou Tchanes (en géorgien : ლაზები ou ჭანები « lazebi » ou « tchanebi » en turc Lazlar ou Çanlar) sont un peuple Caucasien, parlant le laze et de confession musulmane et chrétienne, qui vit majoritairement dans le nord-est de la Turquie et dans l'ouest de la Géorgie, une communauté Laze chrétienne est également présente en Grèce. Leur culture, leur langue, leur musique et leur gastronomie les différencient nettement des autres peuples d'Anatolie et du Caucase.
Malgré leurs différences culturelles avec le reste du peuple Turc, les Lazes sont bien intégrés dans ce pays. Les lazes sont un peuple ethnique Géorgien (Kartvélien).

Les Lazes formaient autrefois un peuple avec une langue unique sur un territoire montagneux allant de Batoumi (Géorgie) à Trabzon (Turquie), zone parfois appelée Lazistan. En outre, il existe des minorités Lazes dans la province voisine d'Erzurum et dans toutes les grandes villes de Turquie (Ankara, Istanbul, Izmir). Il y a également une importante communauté Laze en Europe Occidentale (dû à l'émigration) et une population significative en Chypre du Nord.
La zone d'implantation des Lazes est le sud-ouest de la Géorgie et surtout le Nord Est de la Turquie.
Province d'Artvin :
district de Arhavi (las.: Ark'abi),
district de Borcka (las.: Borçxa),
district de Hopa (las.: Xopa),
Province de Rize :
district d'Ardesen (las.: Art'ašeni),
district de Çamlıhemşin (lire .: Vijadibi),
district de Findikli (las.: Vic'e / Vitze),
district de Pazar (las.: Atina)
Autres districts : Çamlıhemşin (Vijadibi) et Borcka,

Géorgie :
Adjarie : village de Sarp'i village (3 000) au sud de Batumi, Kvariati, Gonio et Makho,
petits groupes à Batoumi, Kobuleti, Zougdidi et Tbilissi.

L'étroite bande côtière sur la mer Noire au nord des monts Pontiques monte rapidement jusqu'à la hauteur de 3 932 m au Dağı Kaçkar. Le paysage très original a de nombreux glaciers, lacs, forêts et sources chaudes. Le climat dans les zones subtropicales à feuillage persistant est doux et se caractérise par de fortes précipitations et une forte humidité.
Les rivières sont des ruisseaux de montagne invariablement courts, puisque la crête de la chaîne côtière est à moins de 20 km de la mer. La côte est riche en thé, tabac, maïs, et fruits divers : noisettes, raisin, cerises, poires, pommes et kiwis (d'introduction récente).
La population totale d'origine laze est de 400 à 500 000, dans la zone. S'y ajoutent 50 000 hors de la zone principalement en Europe (surtout en Allemagne et en Russie). En Turquie toute la population se trouvant dans l'ancienne région du Pont (région) est considérée comme Laze or les Lazes sont minoritaires dans toutes les provinces de la Turquie.
La langue laze continue à être utilisée, mais son statut est fragile. La langue laze est répertoriée dans le groupe méridional des langues caucasiennes avec les langues géorgienne, mingrélienne, svane. Plusieurs dialectes lazes ont été étudiés par Georges Dumézil.
Les Lazes sont aujourd'hui majoritairement musulmans malgré un passé pré-chrétien et chrétien

Les Lazes ont leurs racines dans l'ancienne Colchide, celle de Jason et des Argonautes. Leur histoire remonte au moins au VIe siècle av. J.-C., lorsque le premier état à l'ouest du Sud-Caucase est le royaume de Colchide, qui couvre l'actuel ouest de la Géorgie, et les actuelles provinces Turques de Trabzon et Rize... Le Royaume de Colchide devient vite, comme les pays voisins, une arène de conflits entre les grandes puissances locales (empire Perse, royaume du Pont, empire Romain, Arménie…). La conséquence des campagnes Romaines des généraux Pompée et Lucullus est que le Royaume du Pont est annexé par les Romains, y compris la Colchide, réorganisée par les Romains en province de Lazicum, dirigée par des légats Romains. Durant la période Byzantine, le mot Colchi cède la place à l'expression Laz. Au début du Moyen Âge (VIe siècle), le royaume de Lazique, dans cette région de la mer Noire sur l'actuelle frontière Turco-Géorgienne, joue un rôle non négligeable de tampon ou de rempart dans les conflits entre l'Empire Romain d'Orient (Byzantin), désormais de religion chrétienne, et la Perse Sassanide.

La chute de Trébizonde en 1461, 8 ans après la chute de Constantinople, devant « l'Empire des moutons blancs » dirigé par le sultan Ottoman Mehmed Uzun II HasanDer, met les Lazes sous domination Turque.
Vers la fin du XVe siècle, les Lazes abandonnent progressivement la foi orthodoxe géorgienne, pour passer à l'islam, comme d'autres peuples chrétiens de la région, en partie pour ne plus avoir à payer de haraç, l'impôt sur les non-musulmans... (façon simple et efficace de contraindre à renier sa foi)

Au milieu du XVIIe siècle, plusieurs gouverneurs de Tunisie, qui portent le titre de Dey sont des Lazes et portent le nom de famille LAZ, tel que :
Hadj Mohamed Laz Dey (1647-1653),
Hadj Mustapha Laz Dey (1653-1665),
Ali Laz Dey (1673)

Sous l'Empire Ottoman, existe, dans la province de Trabzon, un Sandjak du Lazistan, avec pour capitale Rize.
À l'issue de la guerre Russo-Ottomane de 1878, au traité de San Stefano, le 3 mars 1878, l'Empire Ottoman doit céder à l'Empire Russe le district de Kars, et un échange de population entre chrétiens et musulmans a lieu : Les premiers partent vers l'Empire Russe, les seconds vers l'Empire Ottoman.
Dans ce cadre, des Lazes musulmans ont été chassés de leurs terroirs Caucasiens vers les provinces Turques plus à l'ouest, autour d'Akçakoca, Bartin, Düzce, Karamursel, Kocaeli, Sakarya, Yalova, Zonguldak… Tandis que des Lazes chrétiens de la province de Trébizonde partent s'installer en Géorgie Russe (les derniers restés sur place sont partis en Grèce en 1923, en même temps que les Pontiques, en application du traité de Lausanne).

En 1920, le traité de paix de Sèvres, qui liquide l'héritage Ottoman, accorde le contrôle de l'est du Lazistan à la Géorgie... Mais cette partie du traité n'est pas appliquée par les Turcs, sous la direction de Mustafa Kemal Atatürk, et la révision par le Traité de Lausanne se fait en faveur de la république de Turquie, nouvellement formée.

En 1921, un accord Russo-Turc rend le district de Kars à la Turquie, pour la remercier d'avoir aidé l'Armée rouge à annexer la Géorgie. Seul Batoumi reste Russe.

Au début de l'ère Stalinienne, les Lazes vivant sous domination soviétique ont, en Union soviétique, une autonomie culturelle laze. Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, ils sont déportés, comme suspects de collaboration avec l'Allemagne nazie, au Goulag, où des milliers périssent... Depuis l'effondrement de l'Union soviétique, les Lazes chrétiens (mais aussi des musulmans, autour de Batoumi, en Adjarie) vivent principalement en République de Géorgie, les autres en Turquie. De nos jours, la langue laze est en train de disparaître sous sa forme écrite, et le peuple laze est scindé en deux par la frontière entre la Géorgie et la Turquie.



de Lazique — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Lazique
Le royaume de Lazique, souvent simplifié en Lazique, ou encore Egrisi, est ... La ré-incorporation du Lazique, avec le royaume d'Abkhazie, dans l'Empire byzantin, est suivie par 150 années de stabilité relative, qui cessent ... (après 466 - 522).

Lasik — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lasik
Il s'agit d'une technique alternative à la kératectomie photo-réfractive, ... Cette technique a évolué au début des années 90 vers le kératomileusis in-situ ...
Termes manquants : 522

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