18 DÉCEMBRE 2015
Cette
page concerne l'année 512 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINTE GENEVIÈVE ET LES TRIBULATION DE SON ÉGLISE ET DE SES RELIQUES.
SAINTE GENEVIÈVE AU LUXEMBOURG |
Elle
est âgée de 7 ans quand Saint Germain, évêque d'Auxerre, traverse
le village de Nanterre, où elle habite. Éclairé par une lumière
divine, le Saint discerne cette modeste enfant parmi la foule
accourue sur ses pas : « Béni soit, dit-il à ses
parents, le jour où cette enfant vous a été donnée : Sa
naissance a été saluée par les anges, et Dieu la destine à de
grandes choses. » Puis, s'adressant à la jeune enfant, il la
confirme dans son désir de se donner tout à Dieu : « Ayez
confiance, ma fille, lui dit-il, demeurez inébranlable dans votre
vocation, le Seigneur vous donnera force et courage. »
Depuis
ce moment, Geneviève se regarde comme consacrée à Dieu, elle
s'éloigne de plus en plus des jeux et des divertissements de
l'enfance et se livre à tous les exercices de la piété chrétienne
avec une ardeur bien au-dessus de son âge.
Rarement
on voit, dans une existence si humble, de si admirables vertus. Elle
n'est heureuse que dans son éloignement du monde, en la compagnie de
Jésus, de Marie et de son Ange gardien.
Geneviève
reçoit le voile à 14 ans, des mains de l'archevêque de Paris, et,
après la mort de ses parents, elle quitte Nanterre pour se retirer à
Paris même, chez sa marraine, où elle vit plus que jamais
saintement. Malgré ses austérités, ses extases, ses miracles, elle
devient bientôt l'objet de la haine populaire, et le démon jaloux
suscite contre elle une guerre acharnée. Il faut un nouveau passage
de Saint Germain de Nanterre pour rétablir sa réputation :
« Cette vierge, dit-il, sera votre salut à tous. »
Bientôt,
en effet, le terrible Attila, surnommé le Fléau de Dieu,
envahissait la France, mais Geneviève prêche la pénitence, et,
selon sa prédiction, Paris n'est pas même assiégé. La sainte
meurt à 90 ans, le 3 janvier 512. D'innombrables miracles ont été
opérés par son intercession... Son tombeau est toujours entouré de
vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.
Elle
est une des grandes Patronnes de la France.
Fille
d’un régisseur des terres d’Empire, Severus, et de Gerontia,
Geneviève, dont le prénom est sans doute d’origine latine fille
unique de Severus, probablement un Franc romanisé, et de Géroncia
d’origine Grecque, elle a hérité en tant que fille unique de la
charge de membre du conseil municipal (curia) détenue par son père,
charge qu’elle exerce tout d’abord à Nanterre, puis à Paris
après son installation dans cette ville chez une « marraine »
influente. N'ayant de l'humble bergère que l'on évoque aujourd'hui,
elle a passé son enfance et son adolescence à Nanterre et on
prétend qu’elle a exercé très jeune des fonctions au conseil de
cette ville, ce qui lui donne une compétence fort utile plus tard
dans le domaine de l’administration.
Remarquée
par deux évêques, Saint Germain d’Auxerre et Saint Loup de Troyes
de passage à Nanterre, pour son dévouement aux pauvres et pour sa
piété, ceux-ci lui prédisent un grand avenir, tant ils ont repéré
en elle une sainte future. Elle rejoint alors sa marraine à Paris.
Puis elle est vouée à Dieu, en portant le voile blanc des vierges.
À Paris, elle est vite connue, aimée et célèbre pour sa
générosité et pour son amour du prochain. Elle est riche et ne le
cache pas, mais elle fait le don de sa fortune aux plus humbles et
soulage les miséreux. Elle manque même un jour d’être lapidée,
mais comme elle ignore la peur, trouvant la force de faire front,
grâce à sa foi, elle réussit à calmer les esprits et elle se
concilie désormais la sympathie unanime de la population.
Cependant,
elle ne se contente pas de mener une vie édifiante et ascétique.
Elle va donner toute la mesure de son sens de l’organisation et de
son courage, devenant en quelque sorte un véritable maire de Paris.
À l’approche des Huns d’Attila en 451, elle rassure les
habitants de la cité, leur demande de prier, et veille à leur
subsistance. Les Huns certes contourneront Paris dont ils n’ont
aucun intérêt stratégique à s’emparer, ce que Sainte Geneviève
a parfaitement compris, mais le peuple lui attribue le miracle
d’avoir, par sa seule présence, écarté l’ennemi barbare...
Dès
lors, sa popularité va grandissante, surtout lorsque le roi
Mérovingien Chilpéric fait le siège de Paris en 465 et que Sainte
Geneviève parvient par ruse, grâce à des bateaux sur la Seine, à
gagner Troyes (où elle possède des terres à blé), d’où elle
revient sans se faire remarquer afin de nourrir de pain les habitants
de la ville.
Une
fois le danger écarté, elle va devenir l’administratrice de la
cité de Paris, dès lors que les corps constitués civils ont
disparu au moment des grandes invasions Germaniques. Ce sont les
évêques ou les âmes pieuses et charitables, comme elle, qui
prennent la relève pour gérer les cités et pour veiller au bon
fonctionnement de leurs divers services. Toute sa fortune y
passe, mais elle n’a que faire de l’argent qu’elle méprise,
vivant modestement et saintement, souvent comme une recluse.
Enfin,
avec Remi, évêque de Reims, elle sera l’un des artisans actifs de
la conversion de Clovis et de son fameux baptême en 496. Elle
demande au roi des Francs de construire une basilique consacrée à
Saint Paul et à Saint Pierre sur la montagne qui porte aujourd’hui
son nom. Clovis y sera enterré en 511. Sainte Geneviève le
rejoindra l’année suivante, à l’âge de 90 ans, déjà une
légende de son vivant et désormais invoquée chaque fois que Paris
et la France seront en danger. Clotilde, épouse de Clovis, sera
enterrée à leurs côtés en 545. La châsse qui se trouve en
l’église Saint-Étienne-du-Mont est assez récente et ne contient
pas les restes de la sainte, qui ont été dispersés au moment de la
révolution française.
Joël
Schmidt
historien et romancier
historien et romancier
Selon
la tradition, lors du siège de Paris en 451, grâce à sa force de
caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc les habitants
de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns. Elle encourage les
Parisiens à résister à l’invasion par les paroles célèbres :
« Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus
capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et
tant qu’Il entendra nos supplications. » De fait, Attila
épargne Paris.
Une
autre hypothèse controversée prétend qu'elle a averti
l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région.
Enfin, par ses liens avec les Francs, intégrés au dispositif
romain, elle apprend qu'Attila veut s'attaquer d'abord aux Wisigoths
en Aquitaine, et ne veut sans doute pas perdre du temps devant
Paris... Dans tous les cas, le plus important est d'empêcher les
Parisiens de risquer leur vie en fuyant.
En
465, elle s'oppose à Childéric Ier, qui entreprend le siège de
Paris, en parvenant à ravitailler plusieurs fois la ville, forçant
alors le blocus.
Elle
fait bâtir une église sur l'emplacement du tombeau de Saint Denis,
premier évêque de Lutèce.
Elle
conseille également à Clovis, dont elle a toujours été partisane,
de faire ériger une église dédiée aux Saints Pierre et Paul sur
le mons Lucotitius (qui porte aujourd'hui le nom de montagne
Sainte-Geneviève), dans le Ve arrondissement de Paris, au cœur du
Quartier latin.
L'église
est d'abord confiée à des bénédictins, puis à des chanoines
séculiers : c'est l'Abbaye Sainte-Geneviève de Paris, dont le
clocher est encore visible dans l'enceinte du lycée Henri-IV (ce
clocher est connu sous le nom de « Tour Clovis »).
La
Gendarmerie nationale, dont elle est également la Sainte Patronne,
la fête, quant à elle, le 26 novembre, date du « Miracle des
ardents » : En rapport avec l'intoxication par l'ergot de
seigle qui sévit à Paris en 1130.
Elle
a une homonyme : Sainte Geneviève de Loqueffret, une Sainte
Bretonne que l'on fête aussi le 3 janvier comme son illustre
patronne.
Aujourd’hui,
la châsse est honorée dans l’église Saint-Étienne-du-Mont, près
du Panthéon.
La
châsse est évacuée vers Draveil lors de la première invasion des
Normands en 845, et y reste jusqu’en 853.
Lors
d’une nouvelle tentative des Normands pour prendre Paris, les
habitants de la Cité vont chercher la châsse et les moines vont la
porter aux points où le combat est le plus difficile. Cette action
revigore le courage des combattants, et Paris n'est pas pris.
Jusqu'au
XVIe siècle, Geneviève est représentée vêtue d'une robe de
jeune fille noble, tenant à la main un cierge qu'un démon essaie
d'éteindre (en souvenir de la construction de la première basilique
de Saint-Denis, dont elle visite le chantier, de nuit, avec ses
compagnons).
À
la fin du XVe siècle, elle est représentée en jeune bergère
entourée de moutons, peut-être par confusion avec Jeanne d'Arc et
les représentations de vierges pastourelles.
La
châsse de Saint-Eloi
Il semble que Saint Eloi, orfèvre de métier, ait été, sous Dagobert, l'auteur de la première châsse, ou d'un équivalent, vers 630.
En effet, dès cette époque, de nombreuses églises nouvelles, dont on veut qu'elles soient consacrées à la sainte, s'honorent de posséder quelques parcelles de ses reliques.
Outre d'honorer la sainte, les châsses ont aussi pour objectif de limiter la dispersions des saints restes.
Cette châsse est faite d'un coffre de bois, et paraît-il, richement décoré d'un « cloisonné d'or et d'argent et orné de grenats et d'autres pierres précieuses.
Jusqu'à l'invasion des Normands, les reliques de «Sainte Geneviève reposent dans la crypte de la basilique des Saints-Apôtres. Une lampe permanente brûle devant son tombeau.
Il semble que Saint Eloi, orfèvre de métier, ait été, sous Dagobert, l'auteur de la première châsse, ou d'un équivalent, vers 630.
En effet, dès cette époque, de nombreuses églises nouvelles, dont on veut qu'elles soient consacrées à la sainte, s'honorent de posséder quelques parcelles de ses reliques.
Outre d'honorer la sainte, les châsses ont aussi pour objectif de limiter la dispersions des saints restes.
Cette châsse est faite d'un coffre de bois, et paraît-il, richement décoré d'un « cloisonné d'or et d'argent et orné de grenats et d'autres pierres précieuses.
Jusqu'à l'invasion des Normands, les reliques de «Sainte Geneviève reposent dans la crypte de la basilique des Saints-Apôtres. Une lampe permanente brûle devant son tombeau.
Lors
des raids des Normands, Egbert, abbé de l'abbaye, emporte les
reliques dans le petit bourg d'Athis puis de Draveil (en 845) en
laissant ici ou là quelques fragments de la sainte. Le corps de la
Sainte a été ôtée de son sarcophage et portée dans un double
cercueil de bois. A son retour, on la place non plus dans le
sarcophage qui a été détruit mais sous l'autel.
En
850, devant une nouvelle incursion Normande, elle repart pour la
propriété de Dagobert à Draveil.
En
857, la menace Normande est plus longue. Le cercueil prend le chemin
de Marizy-sur-Ourcq, sous la protection de la forteresse de la
Ferté-Milon. Elle repart 5 ans plus tard pour Paris en passant par
Mareuil, Lizy-sur-Ourcq, Trilbardou et Rosny.
Pendant
leur retour à Paris, en 863, se produisent en chemin de nombreuses
guérisons miraculeuses et là apparaissent de nouveaux oratoires et
lieux de pèlerinage.
Puis
à nouveau en 885 ou 887, elles sont exposées sur les remparts de
l’Île de la Cité face aux 700 bateaux Normands ennemis.
En
890, lorsque la paix est conclue, la châsse contenant les Saintes
Reliques se trouve sur l'autel de l'église supérieure de la
basilique, tandis que la crypte abritant le sépulcre vénéré de la
sainte, devient une église paroissiale du nouveau quartier Latin.
En
1130, cette châsse est descendue en procession à l’Église
Saint-Étienne dans l’Île de la Cité (Notre-Dame n'est pas encore
bâtie) aux fins de mettre un terme au mal des ardents
(empoisonnement à l'ergot de seigle) qui atteint une partie de la
population et qui donne lieu à un miracle public.
La châsse de Bonard :
La réforme de 1147 secoue gravement la communauté religieuse des Genovéfains et la châsse est mise en gage après que des chanoines indélicats aient soustrait 14 marcs d'or (3,5 kg) à son décor.
La châsse de Bonard :
La réforme de 1147 secoue gravement la communauté religieuse des Genovéfains et la châsse est mise en gage après que des chanoines indélicats aient soustrait 14 marcs d'or (3,5 kg) à son décor.
Plus,
en 1161, on accuse les gardiens du sarcophage d'avoir soustrait la
tête de la sainte, ce qui, après inspection, s'avère faux.
En
1161 et en 1248, les reliques de Sainte Geneviève sont exposées à
la vénération populaire et partir du XIIe siècle, la châsse
contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris où
des miracles ont lieu sur son passage en particulier lors du mal des
ardents.
De
1223 à 1242, l'abbé Robert de La Ferté Milon, ayant organisé une
souscription, confie au sieur Bonard ou Bonnard, orfèvre, le soin de
confectionner une nouvelle châsse en vermeil.
Elle est en forme d'église et décorée sur les côtés de douze arcades abritant les Douze Apôtres.
Elle est en forme d'église et décorée sur les côtés de douze arcades abritant les Douze Apôtres.
Composée
de 193,5 marcs d'argent, on a employé pour la dorer 8 marcs et 4
onces d'or. Elle mesure 1,50 m de long, 0,60 m de large et 0,65 de
haut environ.
La translation des reliques a lieu le 28 octobre 1242.
(le marc « pesant » (par opposition au marc numéraire) vaut une demi-livre, par conséquent le poids d'argent correspond à un peu moins que 50 kilos.)
La translation des reliques a lieu le 28 octobre 1242.
(le marc « pesant » (par opposition au marc numéraire) vaut une demi-livre, par conséquent le poids d'argent correspond à un peu moins que 50 kilos.)
La
châsse proprement dite repose sur un soubassement et 4 chiens de
cuivre. Dans la crypte, des colonnes en brèche, granit et porphyre,
soutiennent la voûte peinte en bleu et constellée d'étoiles. De
part et d'autre se trouvent les cénotaphes de 2 évêques Parisiens
des premiers temps, Prudentius et Ceran.
Le 28 octobre 1242, après translation des reliques, on place la nouvelle châsse sur l'autel majeur de l'église Sainte-Geneviève.
La châsse de Nicolle
En 1614, suite aux endommagements dû aux processions, Benjamin de Brichanteau, 34e abbé de Sainte-Geneviève et évêque de Laon, commande à l'orfèvre Pierre Nicolle, une restauration financée à hauteur de 2 200 livres par les fidèles et la Compagnie des Porteurs de la Châsse.
Cette restauration est enrichie d'un bouquet de 324 diamants et d'un saphir « pendeloque » offert par Marie de Médicis et d'une croix de turquoises offerte par la Duchesse de Savoie, sa fille, à quoi l'on doit rajouter les pierres offertes par les fidèles.
Le 28 octobre 1242, après translation des reliques, on place la nouvelle châsse sur l'autel majeur de l'église Sainte-Geneviève.
La châsse de Nicolle
En 1614, suite aux endommagements dû aux processions, Benjamin de Brichanteau, 34e abbé de Sainte-Geneviève et évêque de Laon, commande à l'orfèvre Pierre Nicolle, une restauration financée à hauteur de 2 200 livres par les fidèles et la Compagnie des Porteurs de la Châsse.
Cette restauration est enrichie d'un bouquet de 324 diamants et d'un saphir « pendeloque » offert par Marie de Médicis et d'une croix de turquoises offerte par la Duchesse de Savoie, sa fille, à quoi l'on doit rajouter les pierres offertes par les fidèles.
En
1619, l'ensemble est inséré dans un tabernacle de porphyre installé
derrière le maître autel.
La Rochefoucauld fait entreprendre dans l’église de l’abbaye Sainte-Geneviève par l’architecte Le Mercier, au cours des années 1620-1624, la réfection totale du tombeau de Sainte Geneviève, la reconstruction de la crypte et celle du chœur dans lequel il fait placer la châsse de la sainte dans un nouveau corps d’architecture.
La Rochefoucauld fait entreprendre dans l’église de l’abbaye Sainte-Geneviève par l’architecte Le Mercier, au cours des années 1620-1624, la réfection totale du tombeau de Sainte Geneviève, la reconstruction de la crypte et celle du chœur dans lequel il fait placer la châsse de la sainte dans un nouveau corps d’architecture.
La
présentation de la châsse est théâtrale et due à l'architecte Le
Mercier. 4 colonnes de marbre et de jaspe (deux antiques offertes par
Louis XIII et 2 autres par le Cardinal de La Rochefoucault) portent
un entablement de pierre. Sur celui-ci, 4 statues de Vierges grandeur
nature en bois (attribuées à Jean Goujon, elles sont visibles
actuellement au Musée du Louvre), portent la châsse proprement
dite.
Au nom de Dieu soit faite la présente copie sur l'original signé de Messieurs Nicolle, marchands orfèvres, à la fin d'un inventaire des richesses et joyaux appliqués à la châsse de Sainte Geneviève ainsi qu'il est apparu à moi Philippe Morisse fils, l'un des confrères porteurs et attendant de la dite châsse, indigne, ce jour d'hui 11 janvier de la présente année 1672. Inventaire prisé et estimation faite par Pierre Nicolle, marchand orfèvre, bourgeois de Paris, demeurant sur le pont aux changeurs en la maison où pend pour enseigne le bras d'or des pierres précieuses qui ont été mises et données pour l'ornement et l'enrichissement de la châsse de Madame Sainte Geneviève quand elle a été raccommodée et dorée de neuf au mois de mars et autres jours en suivants de l'année mil six cents quatorze.
L'image de madame Sainte Geneviève qui est d'or est sur le devant de la châsse... A laquelle a été appliqué une couronne d'or d'une branche de palme émaillé de blanc, en laquelle il y a sur le devant un anneau de rubis, au dessus un gros rubis et perle... Aux deux côtés 2 saphirs violets, 3 diamants, 6 rubis, 8 grosses perles. Au dessous de sa main droite un cierge d'or émaillé de blanc, et à l'entour 2 branches de palmes émaillée de vert, sur le devant il y a 20 diamants.
A la gorge de la dîte image de Sainte Geneviève il y a 6 perles... Au dessous il y a une croix de diamants qui représente le denier que monseigneur Saint Germain, évêque d'Auxerre, a donné et mis au col de madame Sainte Geneviève et une perle pendant au bout.
Au nom de Dieu soit faite la présente copie sur l'original signé de Messieurs Nicolle, marchands orfèvres, à la fin d'un inventaire des richesses et joyaux appliqués à la châsse de Sainte Geneviève ainsi qu'il est apparu à moi Philippe Morisse fils, l'un des confrères porteurs et attendant de la dite châsse, indigne, ce jour d'hui 11 janvier de la présente année 1672. Inventaire prisé et estimation faite par Pierre Nicolle, marchand orfèvre, bourgeois de Paris, demeurant sur le pont aux changeurs en la maison où pend pour enseigne le bras d'or des pierres précieuses qui ont été mises et données pour l'ornement et l'enrichissement de la châsse de Madame Sainte Geneviève quand elle a été raccommodée et dorée de neuf au mois de mars et autres jours en suivants de l'année mil six cents quatorze.
L'image de madame Sainte Geneviève qui est d'or est sur le devant de la châsse... A laquelle a été appliqué une couronne d'or d'une branche de palme émaillé de blanc, en laquelle il y a sur le devant un anneau de rubis, au dessus un gros rubis et perle... Aux deux côtés 2 saphirs violets, 3 diamants, 6 rubis, 8 grosses perles. Au dessous de sa main droite un cierge d'or émaillé de blanc, et à l'entour 2 branches de palmes émaillée de vert, sur le devant il y a 20 diamants.
A la gorge de la dîte image de Sainte Geneviève il y a 6 perles... Au dessous il y a une croix de diamants qui représente le denier que monseigneur Saint Germain, évêque d'Auxerre, a donné et mis au col de madame Sainte Geneviève et une perle pendant au bout.
En
1744, Louis XV promet le financement d'une nouvelle Église
Sainte-Geneviève. C'est en 1754 que les travaux commencent d'après
les plans de Soufflot.
En
1762, la crypte est terminée et, en 1764, lors de la première pose
de l'église supérieure, futur Panthéon, on déplace les reliques
et on dépose la châsse dans la crypte...
Les dégâts de la révolution :
Pour bien comprendre la situation, nous avons à la veille de la révolution 3 églises sur l'actuelle place du Panthéon : La nouvelle basilique Sainte-Geneviève en construction et futur Panthéon,
L'abbatiale (le futur lycée Henri IV) et l'église Sainte-Geneviève où se trouvent les reliques de Sainte Geneviève ainsi que le cénotaphe de plusieurs grands hommes et qui occupe l'actuelle rue Clovis, et enfin, collée à l'église Sainte-Geneviève, l'église Saint-Étienne-du-Mont, devenue depuis l'église paroissiale.
Les dégâts de la révolution :
Pour bien comprendre la situation, nous avons à la veille de la révolution 3 églises sur l'actuelle place du Panthéon : La nouvelle basilique Sainte-Geneviève en construction et futur Panthéon,
L'abbatiale (le futur lycée Henri IV) et l'église Sainte-Geneviève où se trouvent les reliques de Sainte Geneviève ainsi que le cénotaphe de plusieurs grands hommes et qui occupe l'actuelle rue Clovis, et enfin, collée à l'église Sainte-Geneviève, l'église Saint-Étienne-du-Mont, devenue depuis l'église paroissiale.
Le
2 novembre 1789, les biens ecclésiastiques sont saisis mais ce n'est
qu'en août 1791 que les scellés sont apposés sur la sacristie de
la basilique Sainte-Geneviève et les reliques reprennent le chemin
de l'ancienne abbatiale.
Le
4 avril 1791, la nouvelle église Sainte Geneviève a été
sécularisée en Panthéon.
Le
14 août 1792, les révolutionnaires n'osant détruire la châsse de
Sainte Geneviève, la font transporter à l'église
Saint-Étienne-du-Mont malgrés les protestations de Louis XVI
consignées dans son procès.
Ce
n'est qu'à la fin de l'année que le comité de salut public la fait
ouvrir en vue de son inventaire ( Le Moniteur n°49 du 15 brumaire an
II (9 novembre 1793) et n°63 du 3 frimaire an II (23 novembre
1793)).
En
janvier 1793, la châsse est dépouillée de ses pierres précieuses
dans les locaux de la Monnaie.
Le
6 novembre 1793, les membres de la commune de Paris, escortés de
volontaires, entrent à Sainte-Geneviève à 10 heures du matin pour
procéder à l'enlèvement de tous les objets de culte. N'y trouvant
plus rien, ils y détruisent les vitraux, les boiseries et les
statues. Ils pénètrent ensuite dans la crypte, où, ne trouvant
rien non plus, ils brisent les tombeaux de Saint Prudence et Saint
Céraune.
Le
19 novembre 1793, ils trouvent le tombeau de Sainte Geneviève les
révolutionnaires s'en saisissent et l'emportent à l'Hôtel de la
Monnaie. Le Moniteur n°49 du 15 brumaire an II (19 novembre 1793)
rapporte ainsi ces événements:
« Ce transit de la Patronne des Parisiens s'est opéré avec beaucoup de tranquillité et sans miracle par le comité révolutionnaire de la section de cette Sainte docile. »
Heureusement les parcelles de reliques offertes précédemment par l'abbaye aux paroisses ont été préservées. Elles se trouvent à l'église Saint-Étienne-du-Mont.
« Ce transit de la Patronne des Parisiens s'est opéré avec beaucoup de tranquillité et sans miracle par le comité révolutionnaire de la section de cette Sainte docile. »
Heureusement les parcelles de reliques offertes précédemment par l'abbaye aux paroisses ont été préservées. Elles se trouvent à l'église Saint-Étienne-du-Mont.
Le
4 frimaire An II (24 novembre 1793), un procès-verbal évalue la
châsse à 23 830 livres.
Enfin,
le 3 décembre 1793, elles sont brûlées en place de Grève
(actuelle place de la Concorde) avec un ensemble d'ornements
ecclésiastiques, étoles, chasubles, mitres et chapes, puis leurs
cendres jetées à la Seine...
En 1795, l'Abbaye Sainte-Geneviève rouvre ses portes.
En
1802, l'église de l'abbaye reprend vie et on retrouve dans la crypte
la pierre supérieure de l'antique sarcophage de Sainte Geneviève
qui y a été conservé et transporté, à travers le couloir percé
entre les deux églises, jusqu'à la petite chapelle aménagée pour
l'occasion et où elle s'y trouve encore, recouverte par la grande
châsse.
Les vicissitudes du XIXe siècle :
Le 31 décembre 1803, dans les ruines de l'ancienne église de l'abbaye, le curé de cette église découvre la crypte et en sort le sépulcre de la sainte qu'il fait transférer à Saint-Étienne et insérer dans l'actuelle grande châsse. Celle-ci est installée à l'emplacement actuel dans une chapelle ardente provisoire qui sera remplacée par la chapelle Sainte-Geneviève actuelle en 1861.
Les vicissitudes du XIXe siècle :
Le 31 décembre 1803, dans les ruines de l'ancienne église de l'abbaye, le curé de cette église découvre la crypte et en sort le sépulcre de la sainte qu'il fait transférer à Saint-Étienne et insérer dans l'actuelle grande châsse. Celle-ci est installée à l'emplacement actuel dans une chapelle ardente provisoire qui sera remplacée par la chapelle Sainte-Geneviève actuelle en 1861.
Un
décret impérial de 1806 ordonne de reprendre et de terminer la
nouvelle Basilique Sainte-Geneviève en supprimant les deux clocher
qui surplombent la plate-forme côté nord.
En
1807, on procède à la démolition de l'ancienne abbatiale trop
endommagée, jouxtant l'actuelle Saint-Étienne-du-Mont pour dégager
la perspective de la nouvelle.
Ce n'est que le 12 décembre 1821, à la fin des travaux, que le « Panthéon » est rendu au culte et redevient l'Église Sainte-Geneviève.
Ce n'est que le 12 décembre 1821, à la fin des travaux, que le « Panthéon » est rendu au culte et redevient l'Église Sainte-Geneviève.
Le
3 janvier 1822, sous l'impulsion de Monseigneur Quelen, Archevêque
de Paris, une nouvelle châsse est déposée au Panthéon. Il a,
auparavant, réalisé un inventaire des reliques disponibles qui
avaient été dispersées depuis les origines:
1- Un ossement de 4 pouces conservé à l'église de Sainte-Geneviève-des-bois.
2- Un ossement de deux pouces et demi provenant du reliquaire de l'église Saint-Roch à Paris.
3- Une portion d'os enfermé dans un reliquaire oblong scellé du sceau des Carmélites de Saint-Jacques, rue d'Enfer.
4- Un ossement de 11 lignes provenant du reliquaire de l'église de Verneuil près de Pont-Sainte-Maxence.
5- Un ossement de 20 lignes, enveloppé d'une étoffe rouge, soustrait de la châsse de Sainte Geneviève en 1792.
6- Un médaillon apporté par l'évêque d'Amiens.
7- Des débris d'ossements enfermés dans un reliquaire en cristal de roche.
8- Une portion d'ossements scellé du nom du cardinal Caprara...
Pour cette occasion, et à la demande de Monseigneur de Quélen la Basilique de Sainte-Geneviève-des-Bois fait don d'une relique particulière qu'elle détient, au Chapitre de Notre-Dame.
Commandée à l'orfèvre Poussielgue-Rusand, cette nouvelle châsse est donc composée des fragments 1, 2, 4 et 5 enfermés dans un reliquaire oblong formé de 4 glaces scellé du sceau de l'évêque, aux deux extrémités sont attachées les fragments 6 et 7, dessous est placé le reliquaire n°8, l'ensemble est enfermé dans la dite châsse sur un coussin blanc. Celle-ci est constituée de bronze émaillé doré et de 4 glaces latérales, le fragment n°3 étant suspendu à l'intérieur... On l'installe au centre du maître autel.
1- Un ossement de 4 pouces conservé à l'église de Sainte-Geneviève-des-bois.
2- Un ossement de deux pouces et demi provenant du reliquaire de l'église Saint-Roch à Paris.
3- Une portion d'os enfermé dans un reliquaire oblong scellé du sceau des Carmélites de Saint-Jacques, rue d'Enfer.
4- Un ossement de 11 lignes provenant du reliquaire de l'église de Verneuil près de Pont-Sainte-Maxence.
5- Un ossement de 20 lignes, enveloppé d'une étoffe rouge, soustrait de la châsse de Sainte Geneviève en 1792.
6- Un médaillon apporté par l'évêque d'Amiens.
7- Des débris d'ossements enfermés dans un reliquaire en cristal de roche.
8- Une portion d'ossements scellé du nom du cardinal Caprara...
Pour cette occasion, et à la demande de Monseigneur de Quélen la Basilique de Sainte-Geneviève-des-Bois fait don d'une relique particulière qu'elle détient, au Chapitre de Notre-Dame.
Commandée à l'orfèvre Poussielgue-Rusand, cette nouvelle châsse est donc composée des fragments 1, 2, 4 et 5 enfermés dans un reliquaire oblong formé de 4 glaces scellé du sceau de l'évêque, aux deux extrémités sont attachées les fragments 6 et 7, dessous est placé le reliquaire n°8, l'ensemble est enfermé dans la dite châsse sur un coussin blanc. Celle-ci est constituée de bronze émaillé doré et de 4 glaces latérales, le fragment n°3 étant suspendu à l'intérieur... On l'installe au centre du maître autel.
Sous
le Premier Empire, par le décret du 20 février 1806, le bâtiment
prend le nom d'église Sainte-Geneviève, c'est à la fois le lieu
d’inhumation des grands hommes de la patrie et un lieu de culte. La
crypte reçoit donc le cercueil de grands serviteurs de l'État,
tandis que dans la partie supérieure se déroulent des cérémonies
religieuses notamment liées aux commémorations impériales.
Au
début de la Restauration, le Panthéon reste un lieu d'inhumation
pour les grands hommes. L'ordonnance royale du 12 avril 1816 rend
l'église Sainte-Geneviève au culte catholique, prévoyant la
« suppression de tous les ornements et emblèmes étrangers au
culte catholique ».
En
1819, les lettres de bronze formant l'inscription du fronton sont
enlevées, mais le texte reste lisible. C'est seulement en 1823 (pour
le fronton) et en 1826 que les traces de l'ancienne fonction du
Panthéon disparaissent finalement.
En
décembre 1821, les tombes de Voltaire et de Rousseau ont été
déplacées pour ne plus être visibles du grand public tout en
restant dans l'édifice : Alors que ses courtisans demandent à
Louis XVIII s'il est bien convenable de laisser la dépouille de
l'anticlérical Voltaire dans un lieu rendu à sa fonction d'église,
le roi répondit :
À
son tour, la monarchie de Juillet retire l'église Sainte-Geneviève
au culte catholique et lui rend sa destination de panthéon qui est
appelé alors « le Temple de la Gloire ».
David
d'Angers refait le fronton et la célèbre devise « Aux grands
hommes, la patrie reconnaissante » réapparaît...
De
1848 à 1851, sous la Deuxième République, il est « Temple de
l'Humanité », sans succès non plus pour d'éventuels nouveaux
locataires.
Sous
le Second Empire (1851-1870), l’édifice redevient une église et
l’inscription disparaît à nouveau.
Le
décret du 6 novembre 1851 n'abroge pas l'ordonnance de
Louis-Philippe maintenant le caractère de sépulture nationale
voulue par la révolution. La cérémonie de reprise du culte a lieu
le 3 janvier 1852.
Un
second décret, du 22 mars 1852, fixe les conditions d'exercice du
culte. Ne s'agissant pas d'une paroisse ni de l'église d'une
congrégation, l'État prévoit les modalités d'exercice suivantes :
« Une
communauté de prêtres est établie pour desservir l'église
Sainte-Geneviève de Paris. Cette communauté est composée de 6
membres qui prennent le titre de chapelains de Sainte-Geneviève, et
d'un doyen. Les chapelains de Sainte-Geneviève sont institués aux
fins de se former à la prédication et de prier Dieu pour la France
et pour les morts qui auront été inhumés dans les caveaux de
l'église ».
«Napoléon
III enfonce un clou sacré dans le mur du Panthéon et il a accroché
à ce clou son coup d'État. »
— Victor
Hugo, Napoléon le Petit'’ – Livre 2, chapitre VIII, 1852
Dès
l'affermissement de la Troisième République un débat s'engage sur
la possibilité de rendre à l'église Sainte-Geneviève son statut
de panthéon.
le
19 juillet 1881, le rapporteur Benjamin Raspail présente un projet
de loi intitulé : Proposition de loi relative au chapitre
métropolitain des chapelains de Sainte-Geneviève et au Panthéon.
Après discussion 3 articles sont adoptés :
Article
1 : Le décret loi de l’Assemblée nationale, en date des 4-10
avril 1791, est rétabli en ce qui concerne la consécration de
l'église Sainte-Geneviève, à la mémoire des grand citoyens. Cet
édifice reprend la dénomination de Panthéon. L'inscription :
« Aux grands hommes la patrie reconnaissante ! »
sera maintenue sur son fronton.
Article
2 : La communauté de prêtres, portant le titre de chapelains
de Sainte-Geneviève, avec doyen, est supprimée.
Article
3 : Le décret du 20 février 1806, l'ordonnance du 12 décembre
1821, les décrets du 6 décembre 1851, 22 mars 1852 et 22 mai 1862
sont abrogés.
En
1885, à l'occasion du décès de Victor Hugo et de son inhumation au
Panthéon cette loi est mise en application. Désormais le bâtiment
est bien le lieu de repos des grands hommes honorés par la
république... Avec Victor Hugo en 1885, la Troisième République
redonne à l'édifice le statut de « Panthéon », mais il
n'est pas jugé nécessaire d'enlever la croix, qu'on surmonte par la
suite d'un paratonnerre.
Passées
ces étapes de construction, le bâtiment ne subit plus de
modification de structure.
Au
gré de l'histoire des XIXe et XXe siècles, du Premier Empire
au début de la Quatrième République, chaque pouvoir en place
utilise la destination de cet édifice comme l'affirmation de sa
conception de l'État, et en particulier de son rapport avec le
pouvoir religieux.
En
1895, la Compagnie des Porteurs de la Châsse financent une nouvelle
châsse pour les besoins de protection de nouvelles reliques et
commandent une lourde châsse en bronze doré à l'orfèvre Favier.
Celle-ci, s’avérant trop lourde, on entreprend de l'ajourer sur
les côtés permettant ainsi de rendre visibles les reliques
déposées.
Les reliques de Sainte Geneviève aujourd'hui :
Bien que les anciennes reliques de Sainte-Geneviève-des-Bois restent à Notre-Dame, les principaux souvenirs de Sainte Geneviève se trouvent à l'église Saint Étienne du Mont en compagnie des cénotaphes de Jean Racine, Blaise Pascal et René Descartes.
L'église Saint-Etienne-du-Mont contient plusieurs châsses de Sainte-Geneviève. La plus grande contient la pierre tombale redécouverte en 1803 et restaurée en 1861 par le R.P. Martin, car les flambeaux dont elle est ornée laissent échapper de la cire sur les ciselures en bronze, obligeant à de trop fréquents nettoyages qui finissent par provoquer une usure prématurée
Les reliques de Sainte Geneviève aujourd'hui :
Bien que les anciennes reliques de Sainte-Geneviève-des-Bois restent à Notre-Dame, les principaux souvenirs de Sainte Geneviève se trouvent à l'église Saint Étienne du Mont en compagnie des cénotaphes de Jean Racine, Blaise Pascal et René Descartes.
L'église Saint-Etienne-du-Mont contient plusieurs châsses de Sainte-Geneviève. La plus grande contient la pierre tombale redécouverte en 1803 et restaurée en 1861 par le R.P. Martin, car les flambeaux dont elle est ornée laissent échapper de la cire sur les ciselures en bronze, obligeant à de trop fréquents nettoyages qui finissent par provoquer une usure prématurée
Elle
y fut installée par le Père Martin, jésuite et archéologue, avec
l'aide de l’orfèvre Placide Poussielgue-Rusand, vers 1860, dans la
chapelle absidale décorée pour la circonstance. Cette
reconstitution se fait donc dans le grand mouvement néogothique de
la seconde partie du XIXe siècle initiée par Viollet-le-Duc et
exprimée dans son ouvrage fondateur « Dictionnaire raisonné
du mobilier Français de l'époque Carolingienne à la renaissance »,
6 vol., Paris, 1858-1875.
Cette
châsse, inaugurée le 3 janvier 1896, est l’œuvre de l'orfèvre
parisien Louis Favier.
La châsse a été exécutée en bronze ciselé et doré dans le goût du XIIIe siècle. Elle représente un tombeau consolidé aux quatre angles de riches piliers sculptés en phylactère et reposant sur 4 chimères formant piédestal. Le sommet se compose de 2 versants décorés d'émaux et ornés de 6 médaillons rappelant les grandes étapes de la vie de la sainte.
Une autre est celle de Notre-Dame qui est déplacée, chaque année, lors de la neuvaine de Sainte Geneviève du 3 au 11 janvier.
La châsse a été exécutée en bronze ciselé et doré dans le goût du XIIIe siècle. Elle représente un tombeau consolidé aux quatre angles de riches piliers sculptés en phylactère et reposant sur 4 chimères formant piédestal. Le sommet se compose de 2 versants décorés d'émaux et ornés de 6 médaillons rappelant les grandes étapes de la vie de la sainte.
Une autre est celle de Notre-Dame qui est déplacée, chaque année, lors de la neuvaine de Sainte Geneviève du 3 au 11 janvier.
Sainte
Geneviève — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Geneviève
Geneviève
(née à Nanterre en 423, morte à Paris le 3 janvier 512 (ou en 502
selon d'autres sources) est une sainte française, patronne de la
ville de Paris, du ...
Sainte
Geneviève - Archives de France | - Ministère de la ...
www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action...et.../sainte-genevieve
Paris,
3 janvier 512. Programme des manifestations. Sainte Geneviève
ravitaille Paris assiégé par les Huns d'Attila ... Sainte Geneviève
le rejoindra l'année suivante, à l'âge de 90 ans, déjà une
légende de son vivant et désormais invoquée ...
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