mercredi 2 septembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 625

29 AOÛT 2015...

Cette page concerne l'année 625 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA REVENCHE DES MECQUOIS


La bataille de `Uhud ou de `Ohod est une bataille entre les musulmans yathribins et le clan Mecquois des Quraychites sur le mont `Uhud près de Médine en 625. La victoire est aux traditionalistes Mecquois. Mahomet a pris une revanche sur ses compatriotes Mecquois lors de la bataille de Badr (624).
« Il vous a donné la victoire à Badr alors que vous étiez faibles. Craignez-le et rendez grâce. »
Ce succès fait beaucoup pour la réputation de Mahomet grâce au butin qu'elle rapporte. Ce succès est attribué à l'aide divine apportée aux musulmans contre les Quraychites.
La bataille de Uhud est au contraire une défaite. Certains Médinois disent alors que s'ils sont restés retranchés au lieu d'aller à la bataille le combat aurait été victorieux. Mahomet leur répond que les desseins de Dieu ne peuvent être contrariés et que s'ils doivent mourir c'est la destinée que Dieu leur a fixée. (trop facile!)

Les quraych sortent de La Mecque pour prendre leur revanche après la défaite de Badr...
« Sa`d ibn Abî Waqqâs a dit : « Le jour de la bataille de Uhud, j'ai vu à droite et à gauche de l'Envoyé d'Allah 2 hommes vêtus de blanc. Je ne les avais pas vus auparavant et jamais plus par la suite ». Ce sont, ajoute le transmetteur, Gabriel et Mikâ'îl »
L'armée musulmane est stationnée sur le mont `Uhud... Au début de la bataille, les musulmans semblent l'emporter, mais les archers abandonnent trop tôt leur position pensant la victoire acquise et voulant avoir une part du butin. (le goût du lucre est mauvaise conseillère) Le cours de la bataille s'inverse alors et le front des musulmans est enfoncé. Mahomet a deux sabres Zulfikar et Khayf au début de la bataille Au cours du combat `Alî a brisé son sabre... Mahomet lui a confié Zulfikar. Voyant `Alî se servir avec dextérité de ce sabre, Mahomet s’est écrié :
« Il n’y a pas d’épée comparable à Zulfikar, et il n’y a pas de héros comme `Alî ». (quel prétention!)
Hamza ibn Abdel-Mouttaleb (l'oncle de Mahomet) est tué. Mahomet lui-même est blessé, certains le croit mort. Au cours de la même bataille c'est Mahomet qui accomplit un exploit...
« Un de ceux qui ont été auprès de lui au moment où il tombe, et qui se sont sauvés, se rend au camp des musulmans, et, rencontrant Sa`d ibn Abî Waqqâs, lui dit :
« Va, ton frère a tué le prophète ».
« À quel endroit ? » demande Sa`d.
Cet homme le lui indique. Sa`d se met à rechercher son frère, pour le tuer.
Ne le trouvant pas, il passe au milieu des morts, et aperçoit le prophète, le visage inondé de sang mais il ne le reconnaît pas.
Le Prophète, empêché de se lever par la pesanteur de ses cuirasses, crie, tout en restant assis :
« Musulmans ! c'est moi, le prophète de Dieu, où allez-vous ?” »
Sa`d, entendant sa voix, le reconnaît, s'approche et le trouve assis, le visage ensanglanté. Il n'y a auprès de lui que 2 hommes, Qatâda, fils de No`mân, et Sahl, fils de Honaïf.
Sa`d embrasse les pieds et les mains du Prophète, qui lui dit: “Ô Sa`d, crois-tu que des gens qui ont ensanglanté le visage du prophète de Dieu puissent prospérer ? »
En ce moment, une flèche vient frapper Qatâda, fils de No'mân, et entre dans son œil, qui tombe. Qatâda, le prend dans sa main et le montre au Prophète, qui le remet à sa place et souffle sur lui... L'œil est guéri et mieux fixé qu'auparavant. »... Malgré tout, la victoire est pour les Quraychites qui ne profitent pas de leur avantage. Le bilan de la bataille est de quelques dizaines de tués, symétrique de celui de la bataille de Badr.

Uhud, un mont, une bataille, une défaite musulmane contre les polythéistes de Quraysh Le mont Uhud, situé non loin de Médine, a été rendu célèbre par la bataille qui s’y déroule en 625. Après la victoire éclatante des musulmans contre les Mecquois lors de la bataille de Badr, qui a eu lieu un an avant il est impossible pour le clan de Quraysh d’accepter cette défaite qui voit périr les meilleurs d’entre eux. Le désir de vengeance est immense. De retour à La Mecque, les vaincus se mettent d’accord pour mettre tous leurs biens au service d’une cause : La guerre contre l’islam et contre les musulmans. (quel dommage qu'ils n'aient réussi à s'en débarrasser et nous avec par la même occasion)

Ibn Ishaq rapporte, à propos de cette mise en commun des biens des Qurayshites en vue de venger leurs morts, que c’est à ce sujet qu'est révélé le verset 8 de la sourate Al-Anfal (Le Butin) : Ceux qui ne croient pas dépensent leurs biens pour éloigner (les gens) du sentier d’Allah. Or, après les avoir dépensés, ils seront pour eux un sujet de regret. Puis ils seront vaincus, et tous ceux qui ne croient pas seront rassemblés vers l’Enfer. (que de menaces!)
Les Qurayshites lèvent donc une armée de 3 000 hommes (les musulmans sont sept cents) qui marchent sur Médine, parmi lesquels des membres des tribus de Kinânah et des habitants de Tihâmah. Ils emmènent leurs femmes afin qu’elles attisent leur ardeur au combat...
Encouragés par leurs épouses, les hommes de Quraysh sont condamnés à être braves :
Ils doivent venger les leurs, tués à la bataille de Badr.
Sauver leur honneur devant leurs femmes et… Éviter de perdre la bataille pour ne pas perdre ces dernières.
Rapportons à cet égard ce que chante tambour battant Hind, fille de Utbah, un notable Quraysh, et épouse d’Abu Sufyan, général de l’armée qurayshite, lorsque les 2 armées se rapprochent l’une de l’autre :

Si vous avancez nous vous embrasserons
Et nous étendrons les coussins
Mais si vous reculez, nous vous quitterons
Comme on quitte quelqu’un qu’on n’aime plus...

Les femmes ne pouvaient être plus claires. Lorsque les troupes musulmanes arrivent à Uhud, le Prophète place ses hommes entre le mont Uhud et les lignes ennemies. Il ordonne à quelques archers de rester à ses côtés et à une cinquantaine d’autres à se positionner sur un monticule.
Ces cinquante archers reçoivent pour ordre de tenir la cavalerie des Quraysh loin des positions musulmanes... Ils ne doivent absolument pas bouger, vaille que vaille : Que les musulmans soient défaits ou qu’ils réussissent à vaincre l’ennemi, les archers doivent rester à leur place.

L’armée islamique est disciplinée et déterminée, comme dans toutes les batailles qu’elle mène. Le combat est âpre et les guerriers valeureux. Les soldats du Prophète réussissent à avancer jusqu’à enfoncer les lignes ennemies. La déroute des Quraysh est proche. Leur défaite s’annonce une nouvelle fois cinglante. Même la mort de Hamza, valeureux compagnon et oncle du Prophète, ne suffit pas à dissiper le sentiment de défaite qui envahit l’armée des polythéistes. (c'est dommage que le courage leur ait manqué)
Voyant la victoire toute proche, une quarantaine d’archers, ceux que le Prophète a positionnés sur le monticule et à qui il a ordonné de ne pas bouger, dévalent la pente qui les mène vers le camp adverse, vaincu, afin de prendre part au butin.
Seul Abd Allah ibn Jubayr demeure sur ses positions en compagnie de 9 compagnons, décidés à obéir aux ordres du Prophète. Rien n’échappe à Khalid ibn Walid, qui se convertira plus tard à l’islam et sera l’une de ses plus grandes figures...
Ce dernier saisit cette formidable occasion pour attaquer les 10 compagnons restés sur le monticule. Ces derniers combattent jusqu’à la mort. Moins nombreux, ils ne peuvent venir à bout de la cavalerie ennemie, qui poursuit son attaque en direction des bases arrières de l’armée musulmane.

LE MONT UHUD
Le cours de la bataille change subitement. Quraysh reprend le dessus. Les Compagnons se battent comme des lions, mais ils subissent progressivement la supériorité numérique des polythéistes.
C'est alors l’occasion de s’en prendre au Prophète. Quraysh va enfin venger ses morts de Badr et terrasser celui que les Mecquois n'ont jamais réussi à corrompre ni à garder dans leurs croyances archaïques. (normal puisqu'il voulait être lui être le maître seul et unique) L’islam va bientôt disparaître, pensent-ils. Mais c’est sans compter la bravoure et la détermination des Compagnons et du Prophète, que l’on croit un temps mort. Il est en réalité étourdi, en plein combat, quelques instants par un coup porté par Ibn Qami’ah. Ce coup le fait chanceler, ce qui suffit à son assaillant à le croire mort.

La défaite est douloureuse, de nombreux Compagnons tombent, le Messager d’Allah perd son oncle Hamza, Mus’ab ibn Umayr le premier ambassadeur de l’islam, celui qui convertit Médine, est sauvagement tué. (pas plus sauvagement dans un camps que dans l'autre la guerre n'est pas une promenade de santé) Le jour de la bataille d’Uhud est marquée d’une profonde tristesse mais surtout d’un enseignement précieux : La communauté  ne peut connaître la victoire lorsqu’une partie d’entre elle désobéit !
 « Et vous avez désobéi après qu’Il vous eut montré (la victoire) qu'Il vous aimait !
Il en était parmi vous qui désiraient la vie d’ici bas et il en était parmi vous qui désiraient l’au-delà.
Puis Il vous a fait reculer devant eux, afin de vous éprouver. Et certes Il vous a pardonné. Et Allah est Détenteur de la grâce envers les croyants. »
[3:152]
 « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah soient morts. Au contraire, ils sont vivants auprès de leur Seigneur bien pourvus et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, et ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. »(un peu d'intox)
[3:169]

La nouvelle du désastre de la bataille de Badr, où plusieurs notables de Qouraïch avaient péri, ainsi que le retour des survivants, à la Mecque, dans la confusion la plus totale, jette les Qouraïchites dans une profonde consternation. Ce qui venait de se produire leur apparaît comme une catastrophe inimaginable.  Tous ceux dont les pères, fils ou frères avaient été tués à Badr vont à la rencontre d’Abou Soufyane et de sa caravane, qu’on a finalement ramenés à la Mecque.  Il est décidé qu’ils mettront de côté les profits de la caravane et qu’ils utiliseront ces sommes pour se préparer à un nouvel affrontement contre les musulmans.

Lorsque le Saint Prophète bloque les routes aux caravanes Qouraïchites vers l’Irak, c'est la goutte de trop ! Les chefs Mecquois décident qu’ils ont à présent assez de raisons pour s’attaquer aux Musulmans... (rackets, vols sur un chemin qui est à tous) Les commerçants Qouraïchites auront à nouveau accès aux routes si les Musulmans sont vaincus, ils acceptent donc de payer toutes les dépenses pour la guerre. Un grand nombre d’esclaves se joignent également aux Qouraïchites en espérant acquérir ainsi leur liberté...
Parmi eux, se trouve Wahchi, un esclave Éthiopien. Il possède une grande adresse dans l’utilisation des lances et on lui a promis sa liberté s’il tue le Saint Prophète, Imam Ali ou Hamza.

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Le Saint Prophète accompagné de 1 000 hommes se met donc en route vers Uhud à 5 Km de Médine.
Abdoullah Oubay, qui veut se battre à Médine, déserte l’armée Musulmane avec 300 de ses hommes. C’est donc une armée lourdement équipée qui sort de la Mecque dans le but d’aller combattre le Prophète. Les Qouraïchites ont réuni une armée de 3 000 soldats composée de leurs propres hommes et d’hommes de tribus voisines ayant accepté de se joindre à eux.

Le Prophète est mis au courant des intentions des Qouraïchites par son oncle Abbass qui réside à la Mecque. Après consultation des Musulmans, il décide de faire face à l’ennemi en dehors des limites de la ville de Médine. Il a conscience que les Musulmans vont être inquiets d’être surpassés en nombre par le camp ennemi. C’est pourquoi il renforce leur moral en leur disant. « C’est une tâche difficile que de combattre l’ennemi, et seuls ceux qui seront guidés et soutenus par Allah resteront inébranlables. Souvenez-vous qu’Allah est avec ceux qui Lui obéissent, tandis que Satan est le compagnon de ceux qui Lui désobéissent » (il y aurait beaucoup à dire sur cette phrase Satan n'est peut-être pas où l'on croit) Restez fermes au Djihad et profitez-en pour bénéficier des bénédictions promises par Allah. Nul ne mourra dans ce monde tant qu’Allah ne l’aura pas décidé » . Il leur dit ensuite de ne pas commencer la bataille tant qu’ils n’auront pas reçu l’ordre de se battre...
Le Prophète pénètre dans la gorge du mont Uhud, situé à environ trois kilomètres au nord de Médine, et prend position de façon à ce que la montagne soit située derrière lui. Il aligne alors ses troupes pour la bataille, elles ne sont plus constituées que de 700 hommes. Sur la montagne voisine, il poste 50 archers sous la supervision de Abdallah bin Joubayr et leur ordonne de tenir la cavalerie ennemie à distance car, leur dit-il, on ne doit en aucun cas leur permettre d’approcher les musulmans par derrière, que ceux-ci aient réussi à prendre le dessus sur leurs adversaires ou pas. « N’abandonnez pas vos positions! », ordonne-t-Il rigoureusement, « et ce, même si des oiseaux viennent vous saisir. »

Le Messager d’Allah se met à préparer son armée à l’attaque. 50 archers étaient flanqués entre deux collines d’Uhud afin de veiller à l’armée contre toute attaque par l’arrière. Ils avaient reçu l’ordre strict de ne quitter leurs postes sous aucun prétexte, quel que soit le dénouement de la bataille.
L’homme qui commença la bataille d’Uhud s’appelle Talha bin AbiTalha, un grand guerrier de l’armée d’Abou Soufiyane. Il s’engage dans le champ de bataille et défie les Musulmans à se battre un contre un. Le défi fut accepté par Imam Ali et en moins de quelques instants, le corps inerte de Talha gisait sur le sol. L’étendard fut pris par deux de ses frères, mais les deux furent abattus par les flèches des Musulmans.

Neuf Mecquois prennent l’étendard, l’un après l’autre, mais chacun d’eux est tué par Imam Ali.
Ensuite, une soldat Éthiopien du nom de Sawaab s’avance sur le champ. Il a un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n'ose avancer. Cet homme est tué par Imam Ali d’un seul coup.
Voyant ses hommes si facilement tués, Abou Soufiyane ordonne une attaque générale. Les deux armées se font face et le bruit des armes retentit dans l’air.
Du côté des Musulmans, Hamza, Abou Doujana et Imam Ali font preuve d’héroïsme et de vaillance et le chaos se met à régner dans l’armée d’Abou Soufiyane.

Hamza se bat vaillamment et tue plusieurs leaders de Qouraïch. Nul n’arrive à soutenir ses attaques impétueuses. Mais Wahshi, l’esclave de Joubayr bin Mou’tim, surveille Hamza de près, car son maître lui a promis la liberté s’il parvient à le tuer...
L’oncle de Joubayr, Tou’ayma, a été tué par Hamza au cours de la bataille de Badr, et Hind, la femme d’Abou Soufiyane a également pressé Joubayr de faire tuer Hamza par Wahshi (en effet, son père a été tué par Hamza au cours de la bataille de Badr).  Ce dernier trouve enfin l’occasion qu’il attend il vise Hamza tandis que celui-ci est engagé dans un combat avec un autre soldat.
Expert en javelot, il lance son arme en direction de Hamza et l'atteint du premier coup, celui-ci chancelle, s’écroule et rend l’âme aussitôt...

Les Musulmans continuent à attaquer l’ennemi avec succès et les Mecquois commencent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d’hommes, ils décident de se retirer et prennent la fuite. Les Qouraïchites viennent de subir une cuisante défaite.
L’humiliante débâcle de leurs troupes et la fuite de leurs femmes suffisent à convaincre les archers musulmans qu’ils viennent de remporter la victoire. Poussant des cris d’allégresse, ils désertent leurs postes pour aller piller le camp ennemi.  
Abdallah bin Joubayr, le leader des archers, rappelle à ses hommes l’ordre que leur a donné le Prophète avant le début de la bataille, mais nul ne veut l’écouter, sauf un petit nombre d’entre eux.
Ils sont si convaincus de leur victoire qu’un retour de l’ennemi, qui vient de fuir à toutes jambes, leur paraît absolument inconcevable. C’est alors que l’inimaginable se produit.
N’étant plus menacée par des rafales de flèches potentielles, la cavalerie Mecquoise se fraie un chemin jusqu’à l’arrière de l’armée musulmane, qui n’est plus protégée.
C'est à ce moment-là que les Musulmans commettent une grossière erreur qui leur coûte beaucoup : Au lieu d’obéir au Messager d’Allah et de poursuivre l’ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposent les armes et se mettent à ramasser le butin. (cela s'appelle quitter la proie pour l'ombre).
Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuit lorsqu’il saisit l’opportunité d’attaquer les Musulmans par l’arrière. Il rassemble ses hommes et lance une furieuse attaque par l’arrière... Les Musulmans sont tellement surpris qu’ils ne savent plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs sont désordonnés. Les Mecquois qui se sont retirés se rassemblent à nouveau pour une attaque frontale.

Le porte-étendard Musulman, Muss’ab bin Oumair est tué,  il a une grande ressemblance avec le Prophète, les Mecquois se mettent à clamer que le Saint Prophète est mort... Cela jette encore plus les  Musulmans dans le chaos et la consternation. Certains, jettent leurs épées ne voyant plus l’intérêt de se battre si le Prophète n’est plus. D’autres s’enfuient.

Les chroniqueurs font le récit dans le verset suivant d'Allah réprimandant les personnes qui ont propagé les nouvelles de l’assassinat du Prophète donnant ainsi une excuse pour abandonner la lutte, pensent à approcher Abu Sufyane par Abdullah Ibn Ubayy (l’hypocrite) pour garantir leur sécurité...

« Muhammad n’est qu’un messager (des messagers avant lui sont passés) S’il mourrait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons » ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Dieu, et Dieu récompensera bientôt les reconnaissants. (S3:V144) (dommage qu'il ne se soient pas tous retournés car ils auraient vite compris que ce chemin n'est pas le bon)

Cela continue ainsi jusqu’à ce qu’un Musulman voie Mahomet et se mette à hurler le plus fort possible que met est encore en vie. Les Musulmans reprennent leurs esprits mais le Prophète est maintenant devenu la cible des Mecquois.
Pendant qu’Il se bat avec toutes ses forces pour repousser l’ennemi, les Mecquois se mettent à l’attaquer :
Une épée lui brise 2 dents supérieures.
Il est blessé au front.
Ils lui ont frappé l’épaule. 
Il tombe dans une fosse lorsque Imam Ali Le trouve et Le conduit derrière la montagne, Le protège contre les attaques constantes des Mecquois... (un proverbe dit que l'on ne se débarrasse pas facilement de la mauvaise herbe)

Selon les historiens, le nombre de défenseurs  qui protège la vie du Prophète est de 35 ce jour là... Parmi eux, se trouve Abou Doujanah et une brave  femme du nom de Nousseybah (Oum Ammarah). Ils empêchent l’ennemi d’approcher le Prophète et L’abritent contre la pluie de flèches. Ils dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu’à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui ont fui à l’annonce de la mort de leur Chef.
C'est dans cette bataille que la réputation de l’Imam Ali s’affirme et il est reconnu comme un maître en attaque à l’épée. Il se bat avec une telle force que son épée se brise. Le Prophète lui remet alors sa propre épée « Zoulfikar ». Appréciant la bravoure d’Imam Ali, la voix de l’ange Djibraîl retentit des cieux :
« Point de guerrier qu’Ali point d’épée que Zoulfikar. » 

Abou Soufiyane utilise une autre méthode pour affaiblir les musulmans. Akrama et lui, ont pris le statue Hobbal sur leur tête et crie le slogan  « soyez fière  Hobbal »
Le Prophète déjoue cette stratégie par le slogan « Dieu est grand et Il est au-dessus de toute chose ».
Abou Soufyane reprend :
« Nous avons Ouza. Vous n’avez pas Ouza ».
Le Prophète demande à un Musulman de répondre: «Allah est notre Seigneur. Vous n’avez pas de maître »
Abou Soufyane répond : « la victoire d’aujourd’hui venge la défaite a Badr ». « Le Prophète a répondu : « ces 2 jours ne sont pas égaux, nos morts sont bien au paradis alors que vos morts sont en enfer ». (cette phrase est valable pour les deux camps il fut une guerre ou les Allemand avaient sur la boucle de leur ceinturons « Got mit uns » alors que leurs adversaire clamaient « Dieu nous accompagne »)
Abou Soufyane en colère, a dit: « notre rendez-vous sera l'année prochaine ». Puis, il a pris le chemin du retour vers la Mecque.

Les forces Mecquoises ont retourné la situation mais ils sont trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d’Uhud.
Ils satisfont leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l’égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps...

Dans cette bataille, 70 Musulmans sont martyrisés, la plupart des « ansãr, et 70, blessés. Ali est aussi gravement blessé. Les Mecquois perdent 22 guerriers parmi lesquels 12 sont tués par lui. Les blessés ont été ramenés a Médine, et les morts sont enterrés au cimetière de Baqi à Médine...

Bien que les Musulmans subissent de lourdes pertes dans cette bataille, les effets de cette défaite leur sont bénéfiques, en effet, ils tirent la leçon de cette guerre qu’ils ont perdue parce qu’ils n’ont pas suivi les ordres du Prophète. Leur défaite est une épreuve pour eux, et des cendres de la bataille, ils ressortent plus déterminés et désireux de défendre leur foi et leur cause l’Islam.

Le Coran prend, après la bataille d’Uhud, une attitude critique en évaluant les comportements des Musulmans dans cette bataille : (Ne faiblissez pas, ne vous attristez pas, vous êtes supérieurs si vous êtes croyants [purs et sincères]. Si une blessure vous atteint, le groupe [ennemi] a été blessé aussi.
Ces journées, Nous les faisons alterner chez les hommes afin que Dieu distingue les croyants et choisisse parmi vous des témoins. Dieu n’aime pas les injustes, et afin que Dieu purifie les croyants et anéantisse les mécréants [injustes].)... (Coran S.3, V.139-141). (on ne se sert pas de dieu Comme d'un épouvantail ni comme un va-t-en guerre où ont-ils pris ce qu'ils avancent dans leur rêves ?)

La défaite dans cette bataille a provoqué, dans la conscience islamique, un profond sentiment d’épuisement, de faiblesse et de grisaille. Ils se demandent avec une lourde insistance à l’intérieur de leurs âmes : Comment tout cela a-t-il pu avoir lieu ? Et pourquoi ? Mais face à cela, le Coran prend une attitude de refus face à cet état d’abattement qui a régné parmi les croyants, car l’abattement et la tristesse expriment un état d’écrasement intérieur face à la défaite. (ou à la mauvaise conscience car elle existe dans toutes les croyances)
Ils traduisent un repli spirituel qui détruit le sentiment d’honneur et de dignité.
Dieu fait jaillir dans les âmes des croyants l’élan de la foi et ses significations en liaison avec la place qu’occupe le croyant dans la vie...
Selon la véritable mesure des choses, le croyant est le supérieur, car son attachement à Dieu lui donne le sentiment de posséder la plus grande puissance. (c'est faux et c'est abaisser Dieu à un état d'imperfection, alors que Le Christ à dit « aides-toi et le ciel t'aidera !. œuvres par toi même sans attendre que Le Seigneur le fasse à ta place !)
Son élan à partir de la règle de la foi lui inspire l’idée supérieure.
Son action au service de la vie l’attire vers le haut, vers la réalisation des buts de son action. (Voler piller tuer vendre les être humains est-ce le service de la vie curieux !)
C’est ainsi que la foi se transforme en un élément de force qui porte le croyant à se sentir plus fort que tous les éléments de faiblesse, de peur et d’affliction. La foi l’appelle à se sentir fort et spirituellement joyeux en souffrant et en se sacrifiant sur la voie du djihad. (quelques butins et autres promesses fallacieuses servent aussi à donner du courage au plus timoré)

Bataille de Uhud — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Uhud
Différences entre dessin et blasonnement : Bataille de Uhud. .... que c'était un Samedi, 7 Shaw- wal, au cours de l'année Trois de l'Hijrah (23 Mars 625). » ...

Uhud, un mont, une bataille, une défaite musulmane contre ...
www.al-kanz.org/2007/09/18/uhud/
18 sept. 2007 - Le mont Uhud, situé non loin de Médine, a été rendu célèbre par la bataille qui s'y déroula en l'an 3 de l'hégire (625 ap. J-C). Après la victoire éclatant. ... L'année de l'Eléphant ou quand Abraha voulut détruire la Kaaba.




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