24
SEPTEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 598 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
COMTE WINTRIO BALLOTE ENTRE LES QUERELLES DES FILS ET PETITS FILS DE
BRUNEHAUT
Wintrio
(né en ? - mort en 598), est un noble Franc duc de Champagne et chef
des leudes d'Austrasie. Après s'être déclaré en faveur de
Brunehilde, la reine d'Austrasie, Wintrio conspire contre elle, mis à
mort sur son ordre en 598.
Ce
meurtre déclenche la colère des leudes d'Austrasie et oblige
Brunehilde, à fuir Metz l'année suivante (chassée par son
petit-fils Théodebert) pour aller se réfugier chez son autre
petit-fils Thierry II de Bourgogne.
Wintrio
a une fille, Glossinde, qu'il veut contraindre au mariage. Glossinde
prend la fuite et se réfugie dans la cathédrale de Metz, où, selon
la légende, 2 anges lui portent l'habit des moniales Bénédictines.
C'est ainsi qu'elle est sauvée et qu'elle peut fonder l'abbaye
Sainte-Glossinde.
Wintrio
ou Wintrion, mort en 598 sur l'ordre de Brunehilde, est un
aristocrate Franc du VIe siècle, duc de Champagne et chef des
leudes d'Austrasie. Cette province souffre des luttes sanglantes
auxquelles donne lieu la rivalité des deux reines ennemies,
Frédégonde et Brunehaut :
Frédégonde
est reine de Neustrie.
Brunehaut
d'Austrasie.
Cette
dernière eut souvent à lutter contre ses leudes, et en particulier
l'un d'eux, Wintrio, duc de Champagne.
En
585, peu après son accès au titre de duc de Champagne, il doit fuir
un moment la colère de son peuple.
Il
est cité en 590 car il assemble une armée en Champagne avec le duc
Audovald, c’est sans doute à ce moment qu’il prend le titre de
chef des leudes (seigneurs) d’Austrasie.
Sur
instruction du Roi d’Austrasie Childebert II (575-595), il entre en
593 dans le royaume de Neustrie de Clotaire II (584-629) avec cette
armée.
Une
bataille s’en suit à proximité de Soissons où il y a de nombreux
morts dans les deux camps et Wintrio doit fuir devant les troupes de
Clotaire II pour sauver sa propre vie.
Après
la mort de Childebert II, et l'avènement de Thibert II, Wintrio se
déclare d'abord en faveur de la régence de Brunehilde (Brunehaut),
grand-mère de Thibert.
CASQUE BYZANTIN RETROUVE EN AUSTRASIE |
La
faide royale entre 570 et 613 C'est le début d'une longue guerre
entre les deux frères que l'on appelle la faide royale et qui ne
prend fin que vers 613. Gontran depuis la mort de Clotaire II tente
de calmer les mauvaises dispositions entre Sigebert et Chilpéric. Il
réussit sa médiation et obtient de Chilpéric la cession de 5
villes d'Aquitaine pour compenser le meurtre de la belle-soeur de
Sigebert...
« Quant aux cités de Bordeaux, Limoges, Cahors, Béarn et Bigorre que Galswinthe, sœur de la dame Brunehilde, a acquises comme il est certain, tant à titre de dot que de morgengabe, c'est-à-dire de donation du matin, lorsqu'elle est venue en France, cités que l'on sait avoir été ensuite acquises par la dame Brunehilde en vertu d'un jugement du très glorieux roi Gontran et des Francs du vivant des rois Chilpéric et Sigebert » (Grégoire de Tours)
Mais Chilpéric ne tient pas sa promesse et il envoie son fils Clovis pour prendre les villes de Tours et de Poitiers et ainsi faire de ses terres du Nord et de celles qu'a apportée Galswinthe, un seul ensemble, mais c'est un échec, Clovis est chassé de Tours par Eunius Mummolus dit Mummol, le patrice de Burgondie. Alors il descend vers Bordeaux avec peu d'hommes, se fait ouvrir les portes et s'y installe en maître pendant un mois... Le temps que Sigulfus, le gouverneur de la Marche des Pyrénées proclame le ban de guerre dans toute sa juridiction, ordonnant la levée en masse des hommes du pays, aussi bien chasseurs que bûcherons pour réussir à chasser cet intrus... Les Lombards entrent en Provence, en 571 et le patrice Amatus (Aimé) ne réussit pas à les contenir, c'est ainsi que Mummole devient Patrice du roi Gontran.
En novembre 573, le roi Gontran, tente, dans un concile à Paris, de réconcilier Sigebert et Chilpéric mais n'obtient pas de succès.
« Quant aux cités de Bordeaux, Limoges, Cahors, Béarn et Bigorre que Galswinthe, sœur de la dame Brunehilde, a acquises comme il est certain, tant à titre de dot que de morgengabe, c'est-à-dire de donation du matin, lorsqu'elle est venue en France, cités que l'on sait avoir été ensuite acquises par la dame Brunehilde en vertu d'un jugement du très glorieux roi Gontran et des Francs du vivant des rois Chilpéric et Sigebert » (Grégoire de Tours)
Mais Chilpéric ne tient pas sa promesse et il envoie son fils Clovis pour prendre les villes de Tours et de Poitiers et ainsi faire de ses terres du Nord et de celles qu'a apportée Galswinthe, un seul ensemble, mais c'est un échec, Clovis est chassé de Tours par Eunius Mummolus dit Mummol, le patrice de Burgondie. Alors il descend vers Bordeaux avec peu d'hommes, se fait ouvrir les portes et s'y installe en maître pendant un mois... Le temps que Sigulfus, le gouverneur de la Marche des Pyrénées proclame le ban de guerre dans toute sa juridiction, ordonnant la levée en masse des hommes du pays, aussi bien chasseurs que bûcherons pour réussir à chasser cet intrus... Les Lombards entrent en Provence, en 571 et le patrice Amatus (Aimé) ne réussit pas à les contenir, c'est ainsi que Mummole devient Patrice du roi Gontran.
En novembre 573, le roi Gontran, tente, dans un concile à Paris, de réconcilier Sigebert et Chilpéric mais n'obtient pas de succès.
BRUNEHAUT |
La
guerre civile reprend plus fort. Théodebert reprend pour son père
Chilpéric, Tours et Poitiers avant la fin de l'année et comme
l'écrit Ferdinand Lot : « Il dévaste le Limousin, et la
région de Cahors en commettant mille atrocités. »
En 574, face à Sigebert épaulé par les troupes d'Outre-Rhin, abandonné par Gontran, Chilpéric recule jusqu'au Perche (en Normandie actuelle).
En 574, face à Sigebert épaulé par les troupes d'Outre-Rhin, abandonné par Gontran, Chilpéric recule jusqu'au Perche (en Normandie actuelle).
L'armée
de Chilpéric et celle de Sigebert sont face à face près d'Havelu
(en Eure et Loir) et là, Chilpéric lui rend les villes que
Théodebert a prises et demande que leurs habitants soient épargnés
car innocents. Mais près de Paris, les bourgs sont brûlés et les
habitants sont emmenés captifs par les soldats venus de l'autre côté
du Rhin dont certains reprochent à Sigebert que la paix soit arrivée
sans combat... Sigebert règle ce problème à sa façon : « Mais
lui, plein d’intrépidité, monte à cheval, se présente devant
eux, les apaise par des paroles de douceur, et ensuite en fait
lapider un grand nombre. » (Grégoire de Tours).
En 575, Chilpéric repart en campagne vers Reims. Sigebert rappelle les soldats d'Outre Rhin, dirige les opérations depuis Paris. Sigebert attaque et prend Rouen, ainsi que la Picardie. Les ducs Autrasiens Gontran, Boson et Godegisèle triomphent des troupes Neustriennes. Chilpéric s'enferme à Tournai. Brunehilde vient rejoindre son mari à Paris, avec ses enfants et ses trésors. La population Parisienne acclame Sigebert et Brunehilde. Sigebert envoie des troupes pour assiéger Tournai et se rapproche de cette cité. Il arrive ainsi dans un village nommé Vitry, entre Arras et Tournai. Retrouvons Grégoire de Tours qui nous relate la scène :
« Il rassemble toute l’armée, qui le plaçant sur un bouclier, le proclame roi. Alors 2 serviteurs de la reine Frédégonde, qu’elle a ensorcelés, par des maléfices, s’approchent de lui sous quelque prétexte, armés de forts couteaux, vulgairement appelés scramasax, et dont la lame est empoisonnée, et le frappent chacun dans un des flancs. Il pousse un cri et tombe, et peu de temps après rend l’esprit (fin 575). »
En 575, Chilpéric repart en campagne vers Reims. Sigebert rappelle les soldats d'Outre Rhin, dirige les opérations depuis Paris. Sigebert attaque et prend Rouen, ainsi que la Picardie. Les ducs Autrasiens Gontran, Boson et Godegisèle triomphent des troupes Neustriennes. Chilpéric s'enferme à Tournai. Brunehilde vient rejoindre son mari à Paris, avec ses enfants et ses trésors. La population Parisienne acclame Sigebert et Brunehilde. Sigebert envoie des troupes pour assiéger Tournai et se rapproche de cette cité. Il arrive ainsi dans un village nommé Vitry, entre Arras et Tournai. Retrouvons Grégoire de Tours qui nous relate la scène :
« Il rassemble toute l’armée, qui le plaçant sur un bouclier, le proclame roi. Alors 2 serviteurs de la reine Frédégonde, qu’elle a ensorcelés, par des maléfices, s’approchent de lui sous quelque prétexte, armés de forts couteaux, vulgairement appelés scramasax, et dont la lame est empoisonnée, et le frappent chacun dans un des flancs. Il pousse un cri et tombe, et peu de temps après rend l’esprit (fin 575). »
BRUNEHAUT EN SÉANCE |
L'armée de Sigebert se disperse, Chilpéric triomphe, reprend Paris et s'empare de Brunehilde et des trésors, mais le duc Gondovald réussit à faire échapper le fils de Sigebert, Childebert II âgé de 5 ans, lui évitant la mort, et le fait sacrer roi d'Austrasie à Metz. Brunehilde est exilée à Rouen et ses filles, les princesses Ingonde et Chlodosuinde sont enfermées à Meaux. Chilpéric envoie son fils Mérovée à la tête d'une armée vers Poitiers... Continue Grégoire de Tours :
« celui-ci, négligeant les ordres de son père, vient à Tours et y passe les Saints Jours de Pâques. Son armée ravage cruellement tout le pays, et lui, feignant de vouloir aller trouver sa mère, au Mans, se rend à Rouen, y rejoint la reine Brunehault et la prend en mariage. »
C'est Prétextat, l'évêque de Rouen et le Parrain de Mérovée qui les unit en 576, bien qu'un mariage entre une tante et un neveu soit contraire au droit canonique... Cette union est probablement pour assurer un trône à Mérovée... Chilpéric mécontent, assiège le lieu où s'est réfugié Mérovée, mais les « Les jeunes mariés" » sont méfiants, et comme l'écrit Grégoire de Tours :
« il leur fait serment, en disant : Puisque c’est la volonté de Dieu, je ne les forcerai point à se séparer. Ceux-ci ayant reçu son serment sortent de la chapelle, il les embrasse, les reçoit honorablement, leur fait des festins. Peu de jours après, selon Ferdinand Lot :
« Clément pour une fois. Il renvoie à Metz auprès de son fils, Childebert, la veuve de son frère, et retourne à Soissons emmenant Mérovée. ».
CLOTHAIRE II |
Grégoire
de Tours explique le durcissement de l'attitude de Chilpéric envers
son fils par une révolte survenue à Soissons qui oblige le roi de
Neustrie, à livrer un véritable combat qu'il remporte. Grégoire de
Tours continue :
« Après cela, le roi commence à avoir des soupçons contre son fils Mérovée, à cause de son mariage avec Brunehault, disant que sa méchanceté a été la cause de ce combat... Il lui ôte donc ses armes, et lui donne des gardes auxquels il enjoint de veiller sur lui, songeant en lui-même à ce qu’il en ordonnera ensuite. »
« Après cela, le roi commence à avoir des soupçons contre son fils Mérovée, à cause de son mariage avec Brunehault, disant que sa méchanceté a été la cause de ce combat... Il lui ôte donc ses armes, et lui donne des gardes auxquels il enjoint de veiller sur lui, songeant en lui-même à ce qu’il en ordonnera ensuite. »
Mais
Chilpéric a d'autres soucis que son fils Mérovée, il envoie son
autre fils Clovis à Tours rassembler une armée et prendre la ville
de Saintes. Pendant ce temps, le Patrice du roi Gontran, Mummole
marche sur Limoges avec une forte armée puis rencontre Didier, le
duc d'Aquitaine, général de Chilpéric à la tête de son armée.
La bataille est sanglante, selon Grégoire de Tours, Mummole perd 5
000 hommes tandis que Didier en perd 24 000 et réussit à fuir avec
peine. Le patrice Mummole revient par l’Auvergne, que son armée
ravage en divers lieux, et il arrive ainsi en Burgondie.
Chilpéric fait enfermer, tonsurer et préparer Mérovée au sacerdoce dans le monastère de Saint Calais près du Mans, en vue de l'ordonner prêtre. Mais le jeune prince réussit à s'échapper et se réfugie à Saint Martin de Tours, puis il s'enfuit en Champagne et en Ternois où il est assassiné en 577, par Gaïlen, un de ses familiers, à Thérouanne, peut-être sur les ordres de Frédégonde ou bien pour ne pas tomber dans les mains de ses ennemis, c'est la version de Grégoire de Tours...
Chilpéric fait enfermer, tonsurer et préparer Mérovée au sacerdoce dans le monastère de Saint Calais près du Mans, en vue de l'ordonner prêtre. Mais le jeune prince réussit à s'échapper et se réfugie à Saint Martin de Tours, puis il s'enfuit en Champagne et en Ternois où il est assassiné en 577, par Gaïlen, un de ses familiers, à Thérouanne, peut-être sur les ordres de Frédégonde ou bien pour ne pas tomber dans les mains de ses ennemis, c'est la version de Grégoire de Tours...
La
mort de Chilpéric a lieu en septembre 584 et Frédégonde se sent
(avec son fils), tout à coup si vulnérable qu'elle fait appel au
roi des Burgondes. Childebert II vient dans un autre but, réclamer
justice, venger l'assassinat de son père et est renvoyé par les
leudes Neustriens, à la porte du palais. Les ambassadeurs du
souverain Austrasien sont également éconduits sans ménagement à
la cour de Gontran, au motif que Sigebert à violé le traité de
paix signé par ses oncles, à la mort de Charibert en 567, ce qui
lui fait perdre tout droit à l'héritage de Chilpéric 1er...
Mais
les 2 jeunes rois d'Austrasie et de Burgondie sortent sains et saufs
de ce « carnage ». Et la situation politique change
radicalement. Les 3 rois sont des enfants et Clotaire II le Neustrien
est faible contre les fils de Childebert II. Il est obligé de céder
aux Burgondes des territoires entre la Seine et la Loire et aux
Austrasiens, les pays entre la Seine, l'Oise et l'Austrasie.
Pendant
ce temps là, Brunehilde débarrassée de son ennemie Frédégonde,
se croit tout permis, elle donne en 598, ainsi l'ordre d'éliminer
Wintrio, le duc de Champagne qui lui est hostile. Cette mort
déclenche la colère des Grands d'Austrasie.
Au
cours des dynasties Mérovingiennes et Capétiennes, quelques ducs de
Champagne nous sont connus. Le duché semble avoir été créé en
joignant les civitas de Reims, Châlons-sur-Marne, Laon et Troyes.
À
la fin du VIIe siècle et au début du VIIIe, la Champagne est
contrôlée par les Pépinides et notamment par Drogon, fils de Pépin
de Herstal.
Loup
(Lupus) , premier duc connu, avant 571 et avant 584,
Wintrio
(avant 584-598),
MANUSCRIT DE GUILLAUME DE TOUR |
Waimer
(avant 675-678),
Drogon
(695-708), fils de Pépin de Herstal Grimoald (708-714), frère du
précédent.
Il
faut aussi prendre en considération les noms figurant sur les
monnaies Mérovingiennes Troyennes à savoir : Gennulf – Bérégisile
- Bertrand - Virogund - Audolène – Concesse – Mummolin -
Fredebert (probablement évêque de Troyes entre Aldebert et Gaucher)
- Ilfie - Fimo – Léon - Gennulf II.
Les
leudes sont des membres de la haute aristocratie durant le haut Moyen
Âge. Ils sont liés au roi par un serment (le leudesamium) et des
dons. Première mention chez É. Pasquier,
Wintrio
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wintrio
Wintrio
ou Wintrion, mort en 598 sur l'ordre de Brunehilde, est un
aristocrate franc du VI ... En 585, peu après son accès au titre de
duc de Champagne, il dut fuir un ... par Thibert l'année suivante et
se réfugie chez son autre petit-fils Thierry II.
Les
Mérovingiens jusqu'à Charles Martel - Miltiade
miltiade.pagesperso-orange.fr/Les-Francs-2.htm
La
même année 531, les Francs attaquent vers la Septimanie. ......
elle donne en 598, ainsi l'ordre d'éliminer Wintrio, le duc de
Champagne qui lui est hostile.
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