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AOÛT 2015...
Cette
page concerne l'année 624 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
BATAILLE DE BADR
Le
Raid de Nakhla (janvier 624) est une expédition menée, sur ordre
du prophète Mahomet, par `Abdullah ibn Jahch . La bataille de
Badr, aussi appelée Invasion de Safouan, est la première bataille
victorieuse des Arabes musulmans. C'est la bataille de Mahomet contre
le clan quraychite qui l'a contraint à l'exil vers Médine, et a
lieu le 17 mars 624. Au mois de Rajab de la 2e année après
l'hégire, Mahomet envoie une expédition pour espionner les
caravaniers quraychites...
Aux
alentours du 11 février 624, le prophète Mahomet rompt avec les
tribus Juives de Médine en choisissant de prier non plus vers
Jérusalem mais vers La Mecque. Cette rupture va déboucher sur un
combat à mort. (alors pourquoi affirment-ils que Jérusalem est une
de leur ville les plus sacrée puisque le prophète s'en détache dès
la 2e année de son avènement... ) de la théologie Juive, le
Prophète s'inspire au commencement dans ses recommandations sur
le jeûne et les interdits alimentaires relatifs au porc.
Il
adopte le calendrier lunaire des Juifs, avec des mois réglés sur
les cycles de la Lune.
Il
fixe le jeûne pendant le mois de Ramadan, qui coïncide avec le
début de la révélation coranique mais aussi avec la fête Juive de
l'expiation. Et il prescrit à ses fidèles de se tourner vers
Jérusalem pour la prière.
Il
n'empêche que 3 des 4 communautés Juives de Médine persistent dans
leur refus de se convertir à la nouvelle foi. Ces juifs reprochent
en particulier à Mahomet de détourner le sens des textes bibliques
et osent même se moquer de lui. (Les Juifs en
doutant des interprétations du prophète par rapport à la bible...
Il se peut qu'ils soient dans leur bon droit étant les instigateurs
de la première religion monothéiste qui soit... Peut-être eut-il
été judicieux de s'asseoir et de discuter au- lieu de déclarer la
guerre)
En février
624, une révélation « divine » enjoint à Mahomet et à
ses disciples de modifier la prière rituelle : Elle se fera
désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la
pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque.
(cela aurait dû mettre la puce à l'oreille
sur les projets du prophète)
Au printemps
624, à l'approche d'une caravane particulièrement riche en
provenance de Syrie, Mahomet décide de l'attaquer. (au
nom de quoi?) Mais ses plans sont déjoués par un espion.
C'est
la bataille du puits de Badr, qui voit la victoire des musulmans
malgré leur infériorité numérique.
À
son retour triomphal de la bataille de Badr, Mahomet ordonne
l'exécution de 2 prisonniers Mecquois qui se sont montrés
particulièrement virulents à l'égard du Prophète et de ses
disciples. (non seulement se sont eux qui
attaquent mais ils espèrent que les attaqués soient aimables avec
eux)
Mahomet
remarque par ailleurs que les juifs de Médine se sont tenus à
l'écart de la bataille. Son dépit à leur égard n'en devient que
plus grand. C'est ainsi que de nouvelles révélations divines
l'amènent à remodeler le calendrier. (encore
une raison de douter de l’interprétation faite de la Bible).
Elles
précisent en particulier que le jeûne musulman se pratiquera
pendant le mois de ramadan, celui durant lequel se déroule la
bataille de Badr. Les interdits alimentaires exprimés dans les
révélations faites au Prophète restent quand à eux assez
semblables à ceux des juifs...
Le
fossé se creuse entre les Juifs de Médine et la communauté des
croyants. Trahisons, violences et médisances alimentent la zizanie,
malgré le code de bonne conduite établi lors de l'arrivée de
Mahomet.
Peu
après la bataille de Badr, un incident met le feu aux poudres. Une
ou plusieurs musulmanes sont molestées au marché par des Juifs la
tribu des Banu-Kainuka. Échauffourée, meurtres de part et d'autre.
Le chef de la tribu mise en cause refuse de payer l'amende
réglementaire aux parents des victimes musulmanes. (décidément
tout revient au paiement d'une rançon et toujours aujourd'hui) La
tribu est assiégée par le Prophète et ses disciples et, au bout de
deux semaines, contrainte de leur livrer ses immenses biens et
d'émigrer. (dans ce cas c'est encore pire
puisque c'est purement et simplement du vol!)
Un
peu plus tard, le 21 mars 625, lors de la fameuse bataille d'Ohod
entre Mecquois et Médinois, la 2e tribu Juive, celle des
Banu-Nadhir, se voit reprocher de soutenir les habitants de La
Mecque. Elle est chassée vers le nord après un long siège et une
violente bataille contre les musulmans. (et le
nettoyage continue)
Tandis
que les musulmans poursuivent la guerre contre les Koraishites de La
Mecque, Mahomet s'irrite de plus en plus du manque de soutien des
Juifs de Médine à son égard. (que dire sinon
que rien n'a changé et encore aujourd'hui lorsque qu'ils arrive
quoi que ce soit de contrariant pour eux et où qu'ils soient les
autochtones n'ont plus qu'à fermer leur bouche et accepter d'être
envahis floués et convertis) La crise arrive à son terme en
627, après la « bataille du fossé » qui met une
dernière fois aux prises Mecquois et musulmans de Médine.
Sorti
vainqueur du siège, Mahomet décide d'en finir avec les Juifs de la
3e et dernière tribu de Médine, les Banu-Kuraiza, qu'il accuse (ce
qui est vrai) d'avoir soutenu les assaillants... (désolé
mais étant habitants de cet « ville « avant les
musulmans c'est dans leur droit de choisir leur inclinaison)
Sur son ordre, les musulmans décapitent 600 à 700 hommes et les
ensevelissent dans une grande fosse de la place du marché de Médine.
Ils se partagent les biens de la tribu, ainsi que les femmes et les
enfants. (religion d'amour et de sagesse)
Alban
Dignat
La
caravane de Syrie
Au
mois de Ramadân de l’an 2 de l’Hégire, le Messager de Dieu
apprend qu’une grande caravane marchande qurayshite rentre de Syrie
à La Mecque, qu’elle est dirigée par Abû Sufyân, et qu’elle
n’est escortée que par une quarantaine de cavaliers. Cette
caravane a en partie été financée par les biens que les
polythéistes Mecquois ont « spoliés » aux Musulmans
pendant et après les persécutions qu’ils leur font endurer.
(chacun son tour)
Contraints
de quitter La Mecque pour trouver une terre d’accueil moins
hostile, les Musulmans ont abandonné tous leurs biens dans le seul
but de sauver leur foi. Ces biens ont entièrement été saisis par
les païens (ce que les musulmans feront et
font encore eux aussi)
Partant
de ce constat, le Prophète demande des volontaires pour aller
intercepter cette caravane et récupérer ainsi une partie de leurs
biens. La valeur de la caravane s’élève à quelque 50 000 dinars
en pièces d’or et compte
1
000 dromadaires. 300 et quelques hommes partent en toute hâte avec
lui : 86 Muhâjirûn (musulmans Mecquois
émigrés à Médine), et le reste de Ansâr convertis
Médinois , dont 61 de la tribu des Aws et 170 de la tribu des
Khazraj. La petite troupe ne compte que 2 chevaux et 70 dromadaires,
2 ou 3 hommes se relayant sur chaque monture.
Le
Prophète demande au malvoyant Ibn Umm Maktûm d’assurer l’intérim
au poste de dirigeant de Médine et d’imam à la mosquée en son
absence. Lorsqu’il arrive au lieu-dit Ar-Rawhâ’, il confie à
Mus`ab Ibn `Umayr l’étendard de l’armée musulmane, à `Alî Ibn
Abî Tâlib la bannière des Muhâjirûn et à Sa`d Ibn Mu`âdh celle
des Ansâr.
Puis
il envoie Basbas Ibn `Amr Al-Juhanî et `Adiyy Ibn Abî Az-Zaghbâ’
en tant qu’éclaireurs pour récolter des informations sur la
caravane, alors qu’elle approche de la localité de Badr.
Entre-temps,
Abû Sufyân apprend que le Prophète est sorti à la tête d’une
armée, qu’il marche sur la caravane dont il a la responsabilité
d'accompagner jusqu’à La Mecque. Il envoie donc Damdam Ibn `Amr
Al-Ghifârî à La Mecque donner l’alerte aux Qurayshites, afin
qu’ils accourent défendre leurs biens. Rapidement, les
polythéistes lèvent une armée dans laquelle tous les clans
qurayshites sont représentés, à l’exception des Banû `Adiyy.
Lorsquele
Mahomet apprend la nouvelle, il demande conseil à ses Compagnons sur
la décision à prendre face à la tournure que prend les événements.
Ils sont en effet sortis intercepter une caravane marchande, et voici
qu’ils vont probablement faire face à l’armée la plus puissante
d’Arabie. Certains Compagnons sont d’avis de ne pas combattre, le
déséquilibre des forces étant trop manifeste, l’armée musulmane
n’étant pas suffisamment préparée pour tenir tête à Quraysh.
L'un
d’eux dit notamment : « Ô Messager de Dieu, c’est
Quraysh la perfide ! Par Dieu, elle n’a jamais été vaincue
depuis qu’elle est une puissance, et elle n’a jamais cru en Dieu
depuis qu’elle L’a renié. Par Dieu, pour rien au monde, elle
n’abandonnera sa puissance. Elle te combattra. Prépare-toi donc
soigneusement et prends toutes les dispositions qui s’imposent. »
Pour
leur part, les Muhâjirûn déclarent qu’ils sont avec lui
quoiqu’il arrive. Mais le Prophète attend surtout la réaction des
Ansâr qui l’ont accueilli dans leur cité et qui ont prêté
serment de le défendre envers et contre tout s’il sont attaqués.
(à par que là ce sont les musulmans qui attaquent et non l'inverse)
Sa`d
Ibn Mu`âdh prend alors la parole et dit : « Ô Messager
de Dieu ! Tu penses peut-être que les Ansâr considèrent
qu’ils ne doivent te porter secours que sur leurs terres. Au nom
des Ansâr, je te dis d’aller où tu veux, de t’allier à qui tu
veux, de rompre les liens de qui tu veux, de prendre de nos biens ce
que tu veux et de nous laisser ce que tu veux. (ce
n'est plus de la ferveur c'est de l'idolâtrie) Ce que tu nous
prendras aura plus de valeur à nos yeux que ce que tu nous
laisseras. Quoi que tu ordonnes, nous le ferons. Par Dieu, dusses-tu
aller jusqu’à Birk, nous te suivrons dusses-tu traverser cette
mer, nous la traverserons avec toi. »...
Al-Miqdâd
déclare quant à lui : « Nous ne te dirons pas ce qu’a
dit le peuple de Moïse à Moïse : « Va donc, toi et ton
Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes ».
Nous, nous combattrons à ta droite et à ta gauche, devant toi et
derrière toi. »
Après
avoir entendu ces déclarations de dévouement, le Mahomet donne
l’ordre d’aller jusqu’aux puits de Badr.
Pendant
ce temps, Abû Sufyân manœuvre la caravane pour échapper à
l’armée du Prophète. Pour ce faire, il emprunte une route
longeant la côte de la Mer Rouge. croyant qu’il est désormais
hors de danger, il écrit à Quraysh qu’ils peuvent rentrer à La
Mecque et que la raison pour laquelle ils ont levé une armée n’a
plus lieu d’être. La lettre parvient aux polythéistes alors
qu’ils sont à Juhfah. Alors qu’ils se préparent à faire
demi-tour, Abû Jahl, le chef des Banû Makhzûm, déclare :
« Par Dieu, nous ne rentrerons pas avant d’avoir été
jusqu’à Badr. Nous y camperons, et nous offrirons l’hospitalité
aux Arabes qui viendront chez nous. Ainsi, les Arabes nous craindront
à l’avenir. » Al-Akhnas Ibn Shurayq, chef des Banû Zuhrah,
est quant à lui d’avis qu’il vaut mieux rentrer. Peu écouté,
il rentre seul avec les hommes de son clan, abandonnant l’armée
qurayshite. Au vu des événements ultérieurs, cette décision
d’Al-Akhnas lui vaut un grand prestige auprès des siens. Le clan
du Prophète, les Banû Hâshim, veut également rentrer mais Abû
Jahl pèse de tout le poids que lui confère son statut de chef pour
les en dissuader.
Il
charge `Abdullah ibn Jahch de mener l'expédition vers la route
de Nejdia, lui confiant une lettre écrite par Ubay ibn Ka'b en lui
demandant de ne pas la lire avant d'avoir voyagé deux nuits. Il lui
fait comprendre qu'il y trouvera les instructions à suivre.
Lorsqu'il arrive à Bir Dhomra, `Abdullah ibn Jahch lit à ses
compagnons la lettre, où il est écrit : « Pars jusqu'au
Batn Nakhla au nom de Dieu et avec ses bénédictions, et n'oblige
aucun de tes compagnons à te suivre. Puis pars avec ceux qui te
suivent jusqu'aux Batn Nakhla, et comme le dit la lettre tu guetteras
les caravaniers quraychites ». (c'est un
guet-apens) Après la lecture de la lettre, tous les
compagnons d'ʿAbdullah ibn Jahch restent avec lui, et ils se
dirigent vers Batn Nakhla, où ils découvrent une caravane de
quraych appartenant au clan des Banu Makhzum. Le groupe est composé
de 9 à 13 musulmans alors que les quoraychites sont au nombre de
4... Ils se trouvent alors en désaccord sur la conduite à tenir,
car ce jour est le dernier du mois de Rajab, un mois haram où il est
interdit de combattre. (alors pourquoi leur
chef les a-t-il engagé à se battre) Néanmoins, après une
longue délibération, le groupe ne veut pas laisser s'échapper
cette riche caravane avec son important butin. (entre
lucre et piété le choix est vite fait) Les uns disent que
Mahomet ne leur demande que d'espionner leur ennemis. Les autres,
désireux d'engager le combat, prévalent. Pendant que les
Qurayshites sont occupés à préparer la nourriture, les musulmans
les attaquent et le combat se termine par la capture de 2
prisonniers, la mort d'un quraychite et la fuite d'un autre.
(à 9 contre 4 il n'y a pas péril et comme le dit le Cid de
Corneille « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire »)
Le
chef de la caravane de Quraysh, Amr ibn Hadrami, est tué par Waqid
ibn Abdullah. Abdullah ibn Jahsh et ses compagnons retournent à
Médine avec le butin et les deux hommes de Quraysh capturés (Uthman
ibn Abdullah et al-Hakam ibn Kaysan) qui seront libérés contre
rançon,(évidemment) le 4e quraichite
ayant réussi à s'échapper. Et le groupe envisage de donner un 5e
du butin à Mahomet. Lorsque l'expédition revient à Médine avec le
butin, Mahomet les réprimande pour avoir combattu durant un mois
sacré. (c'est un comble!)
Le
verset 214 de la sourate II « la vache » lui est révélé :
« Ils t’interrogeront sur le mois sacré, sur la guerre dans
ce mois. Dis-leur : La guerre dans ce mois est un péché grave,
mais se détourner de la voie de Dieu, ne point croire en lui et à
l'oratoire sacré, chasser de son enceinte ceux qui l’habitent, est
un péché encore plus grave...
La
tentation de l’idolâtrie est pire que le carnage.
Les
infidèles ne cesseront point de vous faire la guerre tant qu’ils
ne vous auront pas fait renoncer à votre religion, s’ils le
peuvent.
Mais
ceux d’entre vous qui renonceront à leur religion et mourront en
état d’infidélité, ceux-là sont les hommes dont les œuvres
seront en pure perte dans cette vie et dans l’autre : Ce sont
les hommes voués au feu, et ils y demeureront éternellement. »
Lorsque
l’armée musulmane atteint le premier puits de Badr, le Prophète
demande : « Où allons-nous camper ? »,
Ce
à quoi Al-Hubâb Ibn Al-Mundhir répond : « Ô Messager
de Dieu ! Je connais cet endroit ainsi que ses puits.
Si
tu veux, nous pourrions nous rendre à un puits que nous connaissons,
à l’eau abondante et douce. Nous y précéderons ainsi nos ennemis
et nous boucherons les autres puits. »
Les
polythéistes se dépêchent en effet pour pouvoir se ravitailler en
eau. Le Prophète envoie donc `Alî, Sa`d et Az-Zubayr à Badr pour
guetter les mouvements ennemis. Lorsqu’ils reviennent dans l’armée,
ils ramènent avec eux deux esclaves de Quraysh qu’ils ont arrêtés
durant leur mission. Interrogés par les Compagnons du Prophète, ils
affirment être en charge du ravitaillement en eau de l’armée
Mecquoise.
Le
Prophète leur demande : « Dites-moi où est Quraysh. »
Derrière
cette dune, répondent-ils.
Combien
sont-ils ?
Nous
l’ignorons.
Combien
égorgent-ils de dromadaires chaque jour ?
Neuf
ou dix, c’est selon.
Ils
sont donc entre neuf cents et mille hommes, conclut le Messager de
Dieu.
Ce
soir-là, il pleut une averse. Du côté des polythéistes, c'est un
déluge qui les empêche d’avancer, tandis que du côté des
musulmans, c'est une pluie fine qui les purifie et les lave de toute
souillure, qui aplanit le terrain et le raffermit sous leurs pas.
Mahomet et ses Compagnons arrivent au puits indiqué par Al-Hubâb au
milieu de la nuit. « c'est un effet tout à fait naturel selon
le versant de la dune » Il y installent leur campement et
bouchent les autres puits de Badr.
Le
Prophète a droit à une tente située au sommet d’une colline
surplombant le champ de bataille, depuis laquelle il peut superviser
les opérations... Au petit matin, lorsque l’armée Mecquoise
apparaît et que les deux armées sont en vue, le Prophète invoque
Dieu : « Seigneur, voici Quraysh ! Ils sont venus
pétris d’arrogance et d’orgueil. Ils sont venus Te narguer et
traiter Ton Messager d’imposteur. Seigneur, j’implore Ton
Alliance et Ta Promesse. » Abû Bakr As-Siddîq s’approche de
lui et dit : « Ô Messager de Dieu, rassure-toi ! Par
Celui Qui détient mon âme dans Sa Main, Dieu accomplira la Promesse
qu’Il t’a faite. »
À
l’instar de leur Prophète, les croyants implorent le Secours
divin. Dieu révèle alors aux Anges : « Je suis avec
vous : soutenez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans
les cœurs des mécréants. », puis Il révèle à Mahomet que
mille Anges descendront en renforts pour combattre à ses côtés.
Rassuré,
le Prophète Passe la nuit à prier et à invoquer son Seigneur sous
le tronc d’un arbre. C’était la nuit du vendredi 17 Ramadân de
l’an 2 de l’Hégire.
Au
petit matin, les deux armées se mettent en rang et se font face.
`Utbah
Ibn Rabî`ah, un chef de clan qurayshite, son frère Shaybah Ibn
Rabî`ah et son fils Al-Walîd Ibn `Utbah sortent des rangs de
l’armée mecquoise et demandèrent un duel contre trois Musulmans.
La pratique du duel qui précède l’affrontement général est en
effet une coutume chez les guerriers arabes. Des rangs de l’armée
musulmane, sortent trois Médinois, `Abd Allâh Ibn Rawâhah, `Awf
Ibn `Afrâ’ et son frère Mu`awwidh Ibn `Afrâ’. Les 3 Mecquois
leur demandent :
« Qui
êtes-vous ?
Des
Ansâr, répondent les Médinois.
Vous
êtes des gens de valeur et d’honneur, mais nous préférons avoir
ce duel avec nos cousins, répondirent les Mecquois. »
Sortent
alors 3 Mecquois de l’armée musulmane, `Alî Ibn Abî Tâlib,
gendre du Prophète, `Ubaydah Ibn Al-Hârith et Hamzah Ibn `Abd
Al-Muttalib, oncle du Prophète.
`Alî
vient rapidement à bout de son adversaire direct Al-Walîd, tandis
que Hamzah terrasse `Utbah. Quant au troisième duel entre `Ubaydah
et Shaybah, il se conclut par une frappe croisée, où les deux
combattants se blessent mutuellement.
Shaybah
est néanmoins tué grâce à l’intervention de Hamzah. Gravement
touché, `Ubaydah a la jambe coupée et il n’a pas survécu
longtemps. Après cette entrée en matière sanglante, la bataille
fait rage. Les épées s’entrechoquent et les corps tombent, tandis
que le Prophète, à la tête de son armée, continue à prier et à
invoquer Dieu pour qu’Il leur accorde la victoire, jusqu’à ce
que sa requête soit enfin exaucée.
Les
Musulmans viennent de vaincre la première puissance arabe, tuant 70
polythéistes et en capturant autant. Les pertes musulmanes s’élèvent
quant à elles à 14 hommes : 6 Muhâjirûn, 6 Khazrajites et 2
Awsites. Les principaux chefs qurayshites périssent, avec à leur
tête Abû Jahl et Umayyah Ibn Khalaf. Ainsi, la petite troupe
musulmane de 300 et quelques hommes, a battu une armée 3 fois plus
nombreuse, enorgueillie par son nombre et ses moyens matériels.
Lorsque
la bataille s’achève, les corps des polythéistes tués sont
enterrés dans une fosse commune.
Le
Prophète se présente devant eux et leur parle : « Tribu
ingrate envers votre Prophète ! Vous me traitiez d’imposteur
alors que d’autres gens croyaient en moi. Vous m’avez abandonné
alors que d’autres gens m’ont porté secours. Vous m’avez
chassé alors que d’autre gens m’ont accueilli chez eux. Ô
`Utbah Ibn Rabî`ah ! Ô Shaybah Ibn Rabî`ah !
Reconnaissez-vous désormais que la Promesse de votre Seigneur est
véridique ? Car moi, je reconnais que la Promesse de mon
Seigneur est véridique. »
`Umar
Ibn Al-Khattâb demande alors au Prophète : « Ô Messager
de Dieu, pourquoi parles-tu à des hommes morts ?
Par
Celui Qui détient mon âme dans Sa Main, déclare le Prophète, vous
ne m’entendez pas mieux qu’eux, bien qu’ils leur soient
incapables de répondre. »
3
jours plus tard, l’armée musulmane lève le camp et se prépare à
rentrer à Médine, couronnée de succès.
Sur
le chemin du retour, le Prophète partage le butin entre les soldats
et fait exécuter An-Nadr Ibn Al-Hârith et `Uqbah Ibn Abî Mu`ayt
qui se sont rendus coupables du meurtre et de la persécution de
plusieurs Musulmans avant l’Hégire. (et
rancunier en plus)
Ainsi
s’achève la première et la plus grande bataille de l’histoire
de l’Islam. Son importance réside dans le fait qu’elle est
l’expression la plus aboutie du combat éternel que se livrent le
bien et le mal : Le bien et toutes les valeurs nobles qui s’y
rattachent, défendus par le Prophète et ses fidèles croyants
contre un mal organisé autour de la vanité, de l’orgueil et de
l’égoïsme, défendu par les suppôts de l’idolâtrie et de
l’absurdité humaine. (c'est terriblement
arbitraire et tout aussi prétentieux dans cette affaire piéger et
piller une caravane représentant le travail d'un peuple et sa survie
est tout aussi répréhensible) Par
ailleurs, cette bataille fait prendre conscience à tous, Musulmans
et païens, que l’Islam est devenu une force qui
(désire)
s'imposer
(lourdement) dans l’Arabie du VIIe
siècle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Badr
La
bataille de Badr; Représentation de la bataille au musée impérial
de Topkapi ... quraychite qui l'avait contraint à l'exil vers
Médine, et eut lieu le 17 mars 624.
Badr
: la première grande bataille de l'islam - Zaman France
www.zamanfrance.fr/.../badr-premiere-grande-bataille-lislam-10739.htm...
7
juil. 2014 - Le 17 Ramadan de l'an II (13 mars 624.) eut lieu la
bataille de Badr. .... Le samedi 28 juin commence le neuvième mois
de l'année hégirienne ...
Les
Soldats Noirs dans les Premières Armées Islamiques ...
fr.danielpipes.org/8393/soldats-noirs-premieres-armees-islamiques
A
la Bataille de Badr (en 624), « les Ethiopiens avancèrent, lançant
leurs javelots ... Plusieurs années après, à la Bataille de
Khandaq, Wahshi combattit encore ...
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29/07/15
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