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SEPTEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 607 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
CAPITALE NARA ET SON COMPLEXE ARCHITECTURAL
LES CERF DE NARA |
Nara
(奈良市,
Nara-shi?) est une ville du Japon, capitale
de la préfecture du même nom située dans la région du Kansai,
proche de Kyōto. Elle est la capitale du Japon entre 710 et 784 et
les monuments historiques de l'ancienne ville ont été inscrits au
patrimoine mondial de l'humanité en 1998. La ville compte une
université privée, l'université de Nara
Nara
est pendant le VIIIe siècle la capitale du Japon, sous le nom
de Heijō-kyō (ou Heizei-kyō), depuis sa fondation en 710 (lors de
l'accès au trône de l'impératrice Gemmei), jusqu'en 784,
c'est-à-dire durant l'époque de Nara.
Elle
représente la première véritable capitale fixe du pays. Avant 710,
les capitales se déplacent de royaume en royaume. En effet, selon
les anciennes conceptions du shintoïsme, la mort constitue
l'impureté la plus grave. Lorsqu'il s'agit de la mort du souverain,
alors l'impureté frappe la capitale il faut donc détruire les
palais et les reconstruire ailleurs.
Au
début du VIIIe siècle, on comprend qu'il faut créer un centre
plus durable pour le gouvernement et l'administration de l'État.
Selon
son plan originel, la ville mesurait 2 km sur 4,3 km. Une
très large avenue, partant de la porte Rasomon au Sud, coupe
l'agglomération en 2 et mène tout droit aux palais impériaux.
C'est l'avenue Suzaku, large de 70 m et bordée de saules.
Les
2 secteurs ainsi formés sont découpés en quartier par les rues qui
se coupent à angle droit. Ce plan semble être inspiré de celui de
la ville de Xi'an, la capitale Chinoise de l'époque. La ville de
Nara a aussi été conçue par des immigrants du royaume de Paekche.
À
droite et à gauche, des palais doivent figurer 2 temples bouddhistes
de grandes dimensions : Le Tōdai-ji et le Saidai-ji (le « grand
temple du Levant et le grand temple du Couchant »).
On
ne construit en fait que le Tôdai-ji, qui, plusieurs fois
reconstruit et de dimensions plus réduites, existe encore
aujourd'hui au milieu du Parc de Nara.
Après
la fin de l'époque de Nara, la ville est renommée Nanto (南都?,
litt. « Capitale du sud ») et perd de son importance.
Elle a à subir de nombreuses destructions pendant les diverses
guerres civiles, et est incendiée par les Taira en 1180 au terme de
son siège de Nara, durant de la guerre de Gempei...
La
ville de Nara est située à l'extrême nord de la préfecture de
Nara, et mesure 22,2 km du nord au sud et 33,5 km de l'est
à l'ouest.
Le
point le plus élevé de la ville est le Kaigahira-yama, une colline
culminant à 822 mètres d'altitude.
Les
monuments historiques de l'ancienne Nara ont été inscrits au
patrimoine mondial de l'Unesco en 1998.
En
raison de ses nombreux temples et bâtiments, Nara est une
destination touristique majeure... Nara abrite le second hôtel de
style occidental le plus vieux du Japon. Le Nara
Hotel, construit en bois et ouvert en 1909, accueille les
membres de la famille impériale lorsqu'ils viennent à Nara. Le
musée de Nara présente une collection permanente d'art ancien
Japonais et Chinois, ainsi que des collections temporaires présentant
des cérémonies traditionnelles Japonaises.
Temples
bouddhistes :
Les
grands temples de Nanto : Daian-ji – Gangō-ji – Hōryū-ji
– Kōfuku-ji -
Saidai-ji
– Yakushi-ji – Tōdai-ji – Tōshōdai-ji – Hokke-ji -
Ryōsen-ji
Sanctuaires
shintō : Kasuga-taisha
Autres :
Palais Heijō – Kasugayama – Naramachi - Parc de Nara - Lac
Sarusawa
Shōsō-in
– Wakakusa-yama - Yagyū
Selon
une légende attachée au sanctuaire Kasuga, la divinité
Takemikazuchi, monté sur un cerf Sika blanc ailé, vient prendre
position sur le mont Mikasa pour assurer la protection de Heijo-kyo,
la capitale impériale nouvellement construite.
Depuis
lors, les cerfs sont considérés comme des animaux divins,
protecteurs de Nara et de tout le Japon. De nombreux cerfs sika
apprivoisés errent en liberté dans la ville en quémandant de la
nourriture aux touristes, en particulier dans le parc de Nara, au
cœur de la ville. Ce parc, qui existe depuis 1880, s'étend sur
502 ha.
D'après
les textes anciens, l'empereur Yōmei, en proie à la maladie, fait
le vœu de bâtir un temple et d'y installer une statue de Bouddha
afin d'obtenir la guérison. Il meurt peu après, mais l'impératrice
et le prince héritier Shōtoku font construire en 607 un temple
nommé temple Ikagura (d'après le nom du lieu) ou Hōryū-ji
(littéralement « Temple de la Loi Florissante »),
conformément aux volontés de l'empereur.
Même
si un important incendie a peut-être détruit l'ensemble des
bâtiments en 670, le temple peut s'enorgueillir de 14 siècles
d'observance continue de la tradition. Le temple est devenu en 1993
le premier site Japonais inscrit sur la liste du patrimoine mondial.
Le temple contient un grand nombre d'objets de grande valeur, des
fresques, statues et autre objets d'art, qui révèlent des
influences Chinoises, Coréennes et Indiennes. L'un des trésors les
plus importants est une triade de Shaka (le Bouddha historique)
flanqué de deux serviteurs. L'ensemble de bâtiments de Hōryū-ji
et de Hokki-ji à Ikaruga a été inscrit au patrimoine mondial de
l'Unesco en 1993 avec le paysage environnant en vertu de plusieurs
critères :
Les
bâtiments inscrits sont quelques-uns des plus anciens bâtiments en
bois encore existants au monde et datent des VIIe et VIIIe siècles.
Nombre
de ces monuments sont aussi des trésors nationaux du Japon et
reflètent une période importante de l'influence bouddhiste.
L'ensemble comprend 21 bâtiments dans le temple Est de Hōryū-ji, 9
dans le temple Ouest, 17 monastères et autres bâtiments et la
pagode de Hokki-ji.
L'histoire
de la fondation du horyuji est rapportée dans les écrits gravés
derrière le nimbe de la statue du Bouddha Yakushi Nyorai,
(« Baisajyaguru » (la venue du guérisseur) dans la
partie Est de la salle du bâtiment principal, ainsi que dans
l'inventaire officiel.
D'après
ces textes, l'empereur Yômei用明天皇
fait
vœu de bâtir un temple et d'y installer une statue de Bouddha ,
espérant ainsi obtenir la guérison de la maladie dont il souffre.
Dans
la nuit du 30 avril 670, un incendie ravage le temple, ne laissant
« pas un seul bâtiment debout » comme le rapporte le
Nihon shoki.
Même
si les historiens de l'ère Meiji émettent des doutes sur ce
témoignage, et sur la réalité de cet incendie, le Hōryū-ji
peut s'enorgueillir de 14 siècles d'observance de la tradition
depuis sa fondation par Shōtoku Taishi qui est aussi un grand homme
d'état et l'introducteur du bouddhisme au Japon.
Aujourd'hui,
le Hōryū-ji est composé d'une part d'une enceinte Ouest
(Saiin Garan) qui comprend la pagode à 5 niveaux (Gojû no tô) et
le bâtiment principal du temple (le Kondô), et d'autre part d'une
enceinte Est (Tôin Garan) organisée autour du Pavillon des Songes (
Yumedono).
Ce
site, s'étend sur 187 000m² et contient plus de 2 300 structures
architecturales ou objets de la plus haute importance sur le plan
culturel ou artistique, dont près de 190 ont été désignés comme
Trésors Nationaux où Biens Culturels par le gouvernement
Japonais... Le temple est devenu en décembre 1993 ce premier site
Japonais est inscrit par l'UNESCO au registre du Patrimoine de
l'humanité.
1
- Le Nandaimon 南大門
(Porte
principale du sud)
Époque
de Muromachi : fin du XIVe, début du XVIIe siècle. Entrée
principale du Hōryū-ji, elle a été restaurée en 1438.
2
- Chûmon 五重塔
(
Porte centrale) et Kairô 廻廊
(Galerie)
Époque
d'Asuka : Milieu du VIe siècle, début du VIIIe siècle. Les
imposants battants des portes et les Kongô Rikishi, 金剛力士,
les plus anciennes représentations de divinités protectrices en
terre cuite connues au Japon (époque de Nara, VIIIe siècle) dressés
de chaque côté de l'encadrement de la porte, offrent un contraste
impressionnant avec les délicates fenêtres treillagées de la
Galerie qui s'étend vers l''Est (東廻廊
higashi
kairo) et vers l'Ouest (西廻廊
nishi
kairo) et entoure la Pagode et le Bâtiment principal. De l'autre
côté de l'enceinte on trouve le Pavillon des études ( Daikôdô )
flanqué qu Pavillon de la cloche ( Shôrô) à l'Est, et du Dépôt
des Sutras (Kyôzô) à l'Ouest. La structure particulière de ce
temple, au cœur de l'enceinte Ouest, est purement Japonaise et a
donné son nom à ce que les historiens d'art appellent le « style
Hōryū-ji ».
3
- Kondô 金堂
(Bâtiment
principal)
Époque
d'Asuka : Milieu du VIe siècle, début du VIIIe siècle. C'est
l'édifice sacré dans lequel sont conservées les statues des
Bouddhas. On trouve une représentation en triade (Bouddha flanqué
de deux serviteurs) de Shaka (Sakyiamuni, le Bouddha historique).
Cette statue de bronze, de l'époque Asuka, a été réalisée par le
sculpteur Tori en l'honneur du Prince Shôtoku . A l'ouest se trouve
une statue de bronze représentant Amida Nyorai (Amitâbha) assis, le
Bouddha de la Terre Pure ( époque de Kamakura, fin du XIIe siècle)
exécutée en l'honneur de l'impératrice Anahobe no hashihito no
hime miko 穴穂部間人皇女mère
du Prince Shôtoku.
Shitennô
四
天王,
dont c'est la représentation la plus ancienne au Japon (époque de
hakuhô, fin du VIIe, début du VIIIe siècle). Ces divinités,
sculptées dans du bois de camphrier, sont représentées terrassant
les esprits du mal, et affectent une expression paisible qui tranche
avec l'apparence de guerriers conquérants qu'elles prendront au
cours des siècles suivants. On trouve également dans ce bâtiment
des statues en bois représentant Kichijôten 吉祥天
(Srimahadevi)
debout, la déesse de la bonne fortune, et de Bishamonten 毘沙門天
(Vaisravana)
Dieu de la guerre et protecteur du pays (époque de Heian, fin du
VIIIe à fin du XIIe siècle). Sur les parois du pourtour figurent
des peintures murales mondialement célèbres représentant des
descriptions anciennes du Paradis bouddhique. La plupart furent
détruites par le feu en 1949 , mais elles ont été par la suite
entièrement reconstituées...
4 - Gojû no tô 五重塔 Pagode à cinq niveaux
4 - Gojû no tô 五重塔 Pagode à cinq niveaux
Epoque
d'Asuka : Milieu du VIe siècle, début du VIIIe siècle. Les
pagodes, formes évoluées des stupas Indiens, sont les structures
les plus importantes des temples bouddhiques, car ce sont elles qui
renferment les reliques des Bouddhas. La pagode du Hōryū-ji, haute
de 32,5 mètres, est la plus ancienne pagode à cinq niveaux du
Japon.Une collection de statues en terre cuite du début de l'époque
de Nara est conservée dans le niveau inférieur. Sur la façade Est,
Yuimakoji* (Vimalakirti) et Monju Bosatsu ** 文殊菩薩
(Manjustri))
sont représentés, se livrant à un échange de questions et de
réponses sur le bouddhisme.
Au
Nord, Sakyamuni*** est figuré entrant dans le Nirvana, tandis que
sur la façade Ouest se trouve la division des reliques de
Sakyiamuni. Au Sud enfin est représenté Miroku Bosatsu (Maitreya)
le Bouddha de l'avenir dispensant ses enseignements au paradis.
*Vimalakirti.
(Yuimakoji ou Yuima). Religieux bouddhiste indien dit « séculier »
car il n'appartient à aucun temple et vit parmi les laïcs, est
connu pour son éloquence et sa compréhension profonde des
enseignements bouddhiques. Ses aphorismes et enseignements forment le
sutra Yuima ou Sutra Vimalakirti qui est à la base du Sanron
**
Monju Bosatsu) est un bodhisattva symbolisant la jeunesse, la beauté
et l'intelligence (sapience), considéré comme le fondateur du Tibet
et de la Mandchourie (d'où son nom provient).
***
Bouddha Sakyamuni ou Shakyamouni est le nom donné au Boudda
historique et signifie « Sage de la Sakyas », Sakya étant
l’endroit ou le Bouddha est né. Dans le Sutra du Lotus, Sakyamuni
est représenté en tant que figure surnaturelle proclamant qu'il a
atteint l'illumination. Le Bouddha historique est considéré comme
l'une des nombreuses projections de Sakyamuni qui sont apparues dans
le monde pour conduire les êtres à l'illumination.
5
- Daikôdô 大講堂
(Pavillon
des études)
Epoque
de Heian : fin du VIIIe - fin du XIIe siècle. Il est à
l'origine construit pour les moines poursuivant des études
bouddhiques, mais sert également aux manifestations commémoratives,
détruit en 925, ainsi que le Pavillon de la cloche, par la foudre.
Il est reconstruit en 990, et on y installe à cette époque la
représentation de Yakushi en triade, et ses 4 gardiens célestes.
6
- Kyôzô 経蔵
(Dépot
des Sutras)
Époque
de Nara : VIIIe siècle conçu à l'origine pour conserver les
sutras, il abrite aujourd'hui une statue assise de l'époque de Heian
représentant Kanroku Sôjô, un moine lettré de l'ancien royaume
Coréen de Paekche ( Kudara en Japonais). Ce moine introduit au Japon
les disciplines de l'astronomie et de la géographie.
7
- Shôrô 鐘楼,
Pavillon de la cloche
Époque
de Heian : fin du VIIIe - fin du XIIe siècle
8
- Kami no midô上御堂
Sanctuaire
intérieur
Époque
de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle ce bâtiment est
construit pense-t-on au cours de l'époque de Nara (VIIIe siècle)
selon le vœu de Toneri Shinnô, qui est Prince héritier au temps de
l'empereur Tenmu 天武天皇
(631-686).
La structure actuelle est reconstruite pendant l'époque de Kamakura.
Cet édifice contient une représentation de Sakyamuni en triade
datant de l'ère Heian, et un ensemble de 4 gardiens datant de
l'époque Muromachi.
9
- Saiendô 西円堂
Pavillon
circulaire de l'Ouest
Époque
de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle sa structure
originale est, dit-on, construite au VIIIe siècle par Gyôki Bosatsu
(行基
668–749)
à la demande de Dame Tachibana. Le bâtiment actuel date de l'époque
Kamakura. Il renferme une statue assise de Yakushi Nyorai datant de
l'époque Nara, et qui est la plus ancienne représentation
bouddhique laquée connue au Japon.
10
- Shôryôin 聖霊院
Pavillon
de l'âme du Prince
Shôtoku
Époque de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle A l'Ouest
comme à l'Est de la galerie qui entoure l'enceinte occidentale
s'étendent , orientés du nord au sud, deux bâtiments étroits, le
nishi muro (Quartiers Ouest) et le higashi muro (Quartiers Est). Ces
2 structures sont encore aujourd'hui désignées sous le nom de sôbô,
« résidence des moines », même si aucun moine n'y habite
plus. La section la plus méridionale des quartiers Est est convertie
en Pavillon de l'âme du Prince Shôtoku au cours de l'époque de
Kamakura, et on y place une statue du Prince datant de l'époque
Heian.
11
- Daihôzô in 大宝蔵院
Galerie
des trésors du temple
Ere
Shôwa 1926-1989 cette structure, terminée en 1998 abrite un riche
héritage culturel du Japon, comme par exemple :
La
célèbre Yume chigai Kannon (statue Transmutateur des rêves
Avalokitesvara datant de l'ère Hakuhô),
Le Tabernacle Tamamushi (ère Asuka), propriété personnelle de l'impératrice Suiko 推古天皇 (554-628),
Le Tabernacle Tamamushi (ère Asuka), propriété personnelle de l'impératrice Suiko 推古天皇 (554-628),
Le
Tabernacle de Dame Tachibana (ère Hakuhô), auquel la triade Amida
en bronze, assise sur un étang à lotus fut consacré, une
collection de pagode miniatures Hyakuman,
La
Kannon à neuf têtes, sculptée dans du bois de santal apportée de
Chine, et une peinture murale de la salle centrale représentant des
êtres célestes.
Ces trésors inestimables représentent 1 400 ans de culte au temple d'Hôryû ji .
Ces trésors inestimables représentent 1 400 ans de culte au temple d'Hôryû ji .
12
- kudara kannon dô 百済観音
Salle
de Kudara Kannon
Ere
Heisei 1998 salle ouverte en automne 1998 pour abrité un chef
d’œuvre de l'art boudhique : La statue de la déesse
Kannon.Taillée dans un bloc de camphrier, haute de 2m, elle porte un
flacon d’eau lustrale dans la main gauche. Elle est à l’origine
entièrement peinte. Est-elle due à un artisan Japonais ou s’agit-il
d’une œuvre Coréenne importée au Japon après sa
réalisation ?Plusieurs hypothèses ont été émises sur son
origine.
13-
Tôdaimon 東大門
Porte
principale de l'Est
Époque
de Nara : VIIIe siècle elle se trouve entre la Galerie des Trésors
(enceinte Ouest) et le Pavillon des Songes ( enceinte Est). La
structure inhabituelle de cette porte, à triple poutre faîtière,
typique de l'époque Nara, est aisément identifiable lorsqu'on
l'observe d'en dessous.
14
- Yumedono 夢殿
Pavillon
de songes
Époque
de Nara : VIIIe siècle le moine Gyôshin Sôzu construit en 739 un
temple appelé Jôgûôin, un autre nom du Prince Shôtoku, ( 聖徳太子,
Shōtoku Taishi ) et il le dédie à la mémoire du Prince
alors disparu. Ce temple a été construit sur le site ou se
trouvait à l'origine le Palais d'Ikaruga (construit en 601). En son
cœur se trouve le Pavillon des Songes. Ce bâtiment, de forme
octogonal, le plus ancien de ce type au Japon, renferme une
représentation de Kuse Kannon 救世観音
(
(Avalokitesvara, Kannon le
Sauveur) qui date de l'époque d'Asuka, faite à l'image du Prince Shôtoku dont elle constitue un portrait grandeur nature.
Sauveur) qui date de l'époque d'Asuka, faite à l'image du Prince Shôtoku dont elle constitue un portrait grandeur nature.
Plusieurs
autres statues se trouvent à l'intérieur de ce Pavillon, comme
celle de Shô Kannon Bosatsu 観音菩薩(le
Kannon sacré) datant de l'époque Heian, ou une statue de l'époque
de Nara représentant Gyôshin Sôzu le moine qui a construit
l'enceinte Est ou encore une statue de terre cuite, époque Heian, et
représentant Dôsen Risshi, le moine qui a restauré le Pavillon des
Songes, consacré à la prière pour le repos de l'âme du Prince
Shôtoku, baigne dans une atmosphère singulière et mystique.
15
- Shariden et Eden 東院舎利殿及び絵殿
Pavillon
des reliques et Pavillon des images
Époque
de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle le Pavillon des
reliques contient les restes d'un Bouddha dont la légende dit qu'ils
ont jailli des paumes du Prince Shôtoku alors que celui-ci, âgé de
2 ans, joignait ses mains pour la prière. Le Pavillon des images
contient des « shoji » peints, portes coulissantes de
papier tendu, qui illustrent la vie du Prince Shôtoku.
16
- Denpôdô Pavillon des Enseignements Bouddhiques
Époque
de Nara : VIIIe siècle c'est à l'origine la résidence privée de
Tachibana no Konakachi橘古那可智,
épouse de l'empereur Shômu 聖武天皇.
Ce bâtiment est par la suite intégré au temple et converti en
édifice à vocation religieuse, ce qui permet aux chercheurs d'avoir
un témoignage exceptionnel d'architecture résidentielles Japonaise
ancienne. Il contient plusieurs statues bouddhiques, dont 3
représentations laquées d'Amida en triade, placées sur un long
autel et datant de l'époque de Nara.
17
- Tôin Shôrô 法隆寺東院鐘楼
Pavillon
de la cloche de l'enceinte Est
Époque
de Kamakura : Fin du XIIe - début du XIVe siècle ce pavillon
reproduit la forme d'un « hakamagoshi », ou jupe étendue,
en forme de trapèze. Dans ce pavillon est suspendue une cloche
datant de l’époque de Nara, à l'intérieur de laquelle est gravée
le nom du temple Chûgûji, ce qui atteste quelle a appartenu à au
moins un autre temple depuis sa fabrication, il y a plus de 1 000
ans.
Quiltinusa:
Les trésors de Nara
quiltinusa.blogspot.com/2010/01/nara.html
29
janv. 2010 - Après 1h30 de route, nous arrivons au temple Horyu-ji,
situé dans la ville ... firent construire en 607 un temple nommé
Horyu-ji ou « temple de la loi ... Le principal objet de dévotion
est une statue de 2,4 mètres de haut de Yakushi-Nyorai, .... les
sanctuaires en début d'année pour obtenir la protection divine.
Hōryū-ji
- Territorio Scuola
www.territorioscuola.com/enhancedwiki/fr.php?title=Hōryū-ji
1
oct. 1992 - Hōryū-ji - Enhanced Wiki. ... Année d'inscription,
1993 (17 session) ... construire en 607 un temple nommé temple
Ikagura (d'après le nom du lieu) ou ... ouest, dix-sept monastères
et autres bâtiments et la pagode de Hokki-ji.
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