mardi 22 septembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 607

15 SEPTEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 607 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA CAPITALE NARA ET SON COMPLEXE ARCHITECTURAL

LES CERF DE NARA
Nara (奈良市, Nara-shi?) est une ville du Japon, capitale de la préfecture du même nom située dans la région du Kansai, proche de Kyōto. Elle est la capitale du Japon entre 710 et 784 et les monuments historiques de l'ancienne ville ont été inscrits au patrimoine mondial de l'humanité en 1998. La ville compte une université privée, l'université de Nara

Nara est pendant le VIIIe siècle la capitale du Japon, sous le nom de Heijō-kyō (ou Heizei-kyō), depuis sa fondation en 710 (lors de l'accès au trône de l'impératrice Gemmei), jusqu'en 784, c'est-à-dire durant l'époque de Nara.
Elle représente la première véritable capitale fixe du pays. Avant 710, les capitales se déplacent de royaume en royaume. En effet, selon les anciennes conceptions du shintoïsme, la mort constitue l'impureté la plus grave. Lorsqu'il s'agit de la mort du souverain, alors l'impureté frappe la capitale il faut donc détruire les palais et les reconstruire ailleurs.
Au début du VIIIe siècle, on comprend qu'il faut créer un centre plus durable pour le gouvernement et l'administration de l'État.

Selon son plan originel, la ville mesurait 2 km sur 4,3 km. Une très large avenue, partant de la porte Rasomon au Sud, coupe l'agglomération en 2 et mène tout droit aux palais impériaux. C'est l'avenue Suzaku, large de 70 m et bordée de saules.
Les 2 secteurs ainsi formés sont découpés en quartier par les rues qui se coupent à angle droit. Ce plan semble être inspiré de celui de la ville de Xi'an, la capitale Chinoise de l'époque. La ville de Nara a aussi été conçue par des immigrants du royaume de Paekche.
À droite et à gauche, des palais doivent figurer 2 temples bouddhistes de grandes dimensions : Le Tōdai-ji et le Saidai-ji (le « grand temple du Levant et le grand temple du Couchant »).
On ne construit en fait que le Tôdai-ji, qui, plusieurs fois reconstruit et de dimensions plus réduites, existe encore aujourd'hui au milieu du Parc de Nara.
Après la fin de l'époque de Nara, la ville est renommée Nanto (南都?, litt. « Capitale du sud ») et perd de son importance. Elle a à subir de nombreuses destructions pendant les diverses guerres civiles, et est incendiée par les Taira en 1180 au terme de son siège de Nara, durant de la guerre de Gempei...

La ville de Nara est située à l'extrême nord de la préfecture de Nara, et mesure 22,2 km du nord au sud et 33,5 km de l'est à l'ouest.
Le point le plus élevé de la ville est le Kaigahira-yama, une colline culminant à 822 mètres d'altitude.

Les monuments historiques de l'ancienne Nara ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco en 1998.
En raison de ses nombreux temples et bâtiments, Nara est une destination touristique majeure... Nara abrite le second hôtel de style occidental le plus vieux du Japon. Le Nara Hotel, construit en bois et ouvert en 1909, accueille les membres de la famille impériale lorsqu'ils viennent à Nara. Le musée de Nara présente une collection permanente d'art ancien Japonais et Chinois, ainsi que des collections temporaires présentant des cérémonies traditionnelles Japonaises.
Temples bouddhistes :
Les grands temples de Nanto : Daian-ji – Gangō-ji – Hōryū-ji – Kōfuku-ji -
Saidai-ji – Yakushi-ji – Tōdai-ji – Tōshōdai-ji – Hokke-ji - Ryōsen-ji
Sanctuaires shintō : Kasuga-taisha
Autres : Palais Heijō – Kasugayama – Naramachi - Parc de Nara - Lac Sarusawa
Shōsō-in – Wakakusa-yama - Yagyū

Selon une légende attachée au sanctuaire Kasuga, la divinité Takemikazuchi, monté sur un cerf Sika blanc ailé, vient prendre position sur le mont Mikasa pour assurer la protection de Heijo-kyo, la capitale impériale nouvellement construite.
Depuis lors, les cerfs sont considérés comme des animaux divins, protecteurs de Nara et de tout le Japon. De nombreux cerfs sika apprivoisés errent en liberté dans la ville en quémandant de la nourriture aux touristes, en particulier dans le parc de Nara, au cœur de la ville. Ce parc, qui existe depuis 1880, s'étend sur 502 ha.

D'après les textes anciens, l'empereur Yōmei, en proie à la maladie, fait le vœu de bâtir un temple et d'y installer une statue de Bouddha afin d'obtenir la guérison. Il meurt peu après, mais l'impératrice et le prince héritier Shōtoku font construire en 607 un temple nommé temple Ikagura (d'après le nom du lieu) ou Hōryū-ji (littéralement « Temple de la Loi Florissante »), conformément aux volontés de l'empereur.
Même si un important incendie a peut-être détruit l'ensemble des bâtiments en 670, le temple peut s'enorgueillir de 14 siècles d'observance continue de la tradition. Le temple est devenu en 1993 le premier site Japonais inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Le temple contient un grand nombre d'objets de grande valeur, des fresques, statues et autre objets d'art, qui révèlent des influences Chinoises, Coréennes et Indiennes. L'un des trésors les plus importants est une triade de Shaka (le Bouddha historique) flanqué de deux serviteurs. L'ensemble de bâtiments de Hōryū-ji et de Hokki-ji à Ikaruga a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1993 avec le paysage environnant en vertu de plusieurs critères :
Les bâtiments inscrits sont quelques-uns des plus anciens bâtiments en bois encore existants au monde et datent des VIIe et VIIIe siècles.
Nombre de ces monuments sont aussi des trésors nationaux du Japon et reflètent une période importante de l'influence bouddhiste. L'ensemble comprend 21 bâtiments dans le temple Est de Hōryū-ji, 9 dans le temple Ouest, 17 monastères et autres bâtiments et la pagode de Hokki-ji.

L'histoire de la fondation du horyuji est rapportée dans les écrits gravés derrière le nimbe de la statue du Bouddha Yakushi Nyorai, (« Baisajyaguru » (la venue du guérisseur) dans la partie Est de la salle du bâtiment principal, ainsi que dans l'inventaire officiel.
D'après ces textes, l'empereur Yômei用明天皇 fait vœu de bâtir un temple et d'y installer une statue de Bouddha , espérant ainsi obtenir la guérison de la maladie dont il souffre.
 
Dans la nuit du 30 avril 670, un incendie ravage le temple, ne laissant « pas un seul bâtiment debout » comme le rapporte le Nihon shoki.
Même si les historiens de l'ère Meiji émettent des doutes sur ce témoignage, et sur la réalité de cet incendie, le Hōryū-ji  peut s'enorgueillir de 14 siècles d'observance de la tradition depuis sa fondation par Shōtoku Taishi qui est aussi un grand homme d'état et l'introducteur du bouddhisme au Japon.
Aujourd'hui, le Hōryū-ji  est composé d'une part d'une enceinte Ouest (Saiin Garan) qui comprend la pagode à 5 niveaux (Gojû no tô) et le bâtiment principal du temple (le Kondô), et d'autre part d'une enceinte Est (Tôin Garan) organisée autour du Pavillon des Songes ( Yumedono).
Ce site, s'étend sur 187 000m² et contient plus de 2 300 structures architecturales ou objets de la plus haute importance sur le plan culturel ou artistique, dont près de 190 ont été désignés comme Trésors Nationaux où Biens Culturels par le gouvernement Japonais... Le temple est devenu en décembre 1993 ce premier site Japonais est inscrit par l'UNESCO au registre du Patrimoine de l'humanité.

1 - Le Nandaimon  南大門  (Porte principale du sud)
Époque de Muromachi :  fin du XIVe, début du XVIIe siècle. Entrée principale du Hōryū-ji, elle a été restaurée en 1438.

2 - Chûmon 五重塔 ( Porte centrale) et Kairô 廻廊  (Galerie)
Époque d'Asuka : Milieu du VIe siècle, début du VIIIe siècle. Les imposants battants des portes et les Kongô Rikishi, 金剛力士, les plus anciennes représentations de divinités protectrices en terre cuite connues au Japon (époque de Nara, VIIIe siècle) dressés de chaque côté de l'encadrement de la porte, offrent un contraste impressionnant avec les délicates fenêtres treillagées de la Galerie qui s'étend vers l''Est (東廻廊 higashi kairo) et vers l'Ouest  (西廻廊 nishi kairo) et entoure la Pagode et le Bâtiment principal. De l'autre côté de l'enceinte on trouve le Pavillon des études ( Daikôdô ) flanqué qu Pavillon de la cloche ( Shôrô) à l'Est, et du Dépôt des Sutras (Kyôzô) à l'Ouest. La structure particulière de ce temple, au cœur de l'enceinte Ouest, est purement Japonaise et a donné son nom à ce que les historiens d'art appellent le « style Hōryū-ji ».
 
3 - Kondô  金堂  (Bâtiment principal)
Époque d'Asuka : Milieu du VIe siècle, début du VIIIe siècle. C'est l'édifice sacré dans lequel sont conservées les statues des Bouddhas. On trouve une représentation en triade (Bouddha flanqué de deux serviteurs) de Shaka (Sakyiamuni, le Bouddha historique). Cette statue de bronze, de l'époque Asuka, a été réalisée par le sculpteur Tori en l'honneur du Prince Shôtoku . A l'ouest se trouve une statue de bronze représentant Amida Nyorai (Amitâbha) assis, le Bouddha de la Terre Pure ( époque de Kamakura, fin du XIIe siècle) exécutée en l'honneur de l'impératrice Anahobe no hashihito no hime miko  穴穂部間人皇女mère du Prince Shôtoku.

Protégeant du mal ces statues, se dressent les quatre gardiens célestes, les
Shitennô 四 天王, dont c'est la représentation la plus ancienne au Japon (époque de hakuhô, fin du VIIe, début du VIIIe siècle). Ces divinités, sculptées dans du bois de camphrier, sont représentées terrassant  les esprits du mal, et affectent une expression paisible qui tranche avec l'apparence de guerriers conquérants qu'elles prendront au cours des siècles suivants. On trouve également dans ce bâtiment des statues en bois représentant Kichijôten 吉祥天 (Srimahadevi) debout, la déesse de la bonne fortune, et de Bishamonten 毘沙門天  (Vaisravana) Dieu de la guerre et protecteur du pays (époque de Heian, fin du VIIIe à fin du XIIe siècle). Sur les parois du pourtour figurent des peintures murales mondialement célèbres représentant des descriptions anciennes du Paradis bouddhique. La plupart furent détruites par le feu en 1949 , mais elles ont été par la suite entièrement reconstituées...

4 - Gojû no tô 
五重塔   Pagode à cinq niveaux
Epoque d'Asuka : Milieu du VIe siècle, début du VIIIe siècle. Les pagodes, formes évoluées des stupas Indiens, sont les structures les plus importantes des temples bouddhiques, car ce sont elles qui renferment les reliques des Bouddhas. La pagode du Hōryū-ji, haute de 32,5 mètres, est la plus ancienne pagode à cinq niveaux du Japon.Une collection de statues en terre cuite du début de l'époque de Nara est conservée dans le niveau inférieur. Sur la façade Est, Yuimakoji* (Vimalakirti) et Monju Bosatsu ** 文殊菩薩 (Manjustri)) sont représentés, se livrant à un échange de questions et de réponses sur le bouddhisme.
Au Nord, Sakyamuni*** est figuré entrant dans le Nirvana, tandis que sur la façade Ouest se trouve la division des reliques de Sakyiamuni. Au Sud enfin est représenté Miroku Bosatsu (Maitreya) le Bouddha de l'avenir dispensant ses enseignements au paradis.
 
*Vimalakirti. (Yuimakoji ou Yuima). Religieux bouddhiste indien dit « séculier » car il n'appartient à aucun temple et vit parmi les laïcs, est connu pour son éloquence et sa compréhension profonde des enseignements bouddhiques. Ses aphorismes et enseignements forment le sutra Yuima ou Sutra Vimalakirti qui est à la base du Sanron
 
** Monju Bosatsu) est un bodhisattva symbolisant la jeunesse, la beauté et l'intelligence (sapience), considéré comme le fondateur du Tibet et de la Mandchourie (d'où son nom provient).
 
*** Bouddha Sakyamuni ou Shakyamouni est le nom donné au Boudda historique et signifie « Sage de la Sakyas », Sakya étant l’endroit ou le Bouddha est né. Dans le Sutra du Lotus, Sakyamuni est représenté en tant que figure surnaturelle proclamant qu'il a atteint l'illumination. Le Bouddha historique est considéré comme l'une des nombreuses projections de Sakyamuni qui sont apparues dans le monde pour conduire les êtres à l'illumination.

5 - Daikôdô  大講堂  (Pavillon des études)
Epoque de Heian : fin du VIIIe - fin du XIIe siècle. Il est à l'origine construit pour les moines poursuivant des études bouddhiques, mais sert également aux manifestations commémoratives, détruit en 925, ainsi que le Pavillon de la cloche, par la foudre. Il est reconstruit en 990, et on y installe à cette époque la représentation de Yakushi en triade, et ses 4 gardiens célestes.

6 - Kyôzô  経蔵  (Dépot des Sutras)
Époque de Nara : VIIIe siècle conçu à l'origine pour conserver les sutras, il abrite aujourd'hui une statue assise de l'époque de Heian représentant Kanroku Sôjô, un moine lettré de l'ancien royaume Coréen de Paekche ( Kudara en Japonais). Ce moine introduit au Japon les disciplines de l'astronomie et de la géographie.

7 - Shôrô  鐘楼, Pavillon de la cloche
Époque de Heian : fin du VIIIe -  fin du XIIe siècle
 
8 - Kami no midô上御堂 Sanctuaire intérieur
Époque de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle ce bâtiment est construit pense-t-on au cours de l'époque de Nara (VIIIe siècle) selon le vœu de Toneri Shinnô, qui est Prince héritier au temps de l'empereur Tenmu  天武天皇 (631-686). La structure actuelle est reconstruite pendant l'époque de Kamakura. Cet édifice contient une représentation de Sakyamuni en triade datant de l'ère Heian, et un ensemble de 4 gardiens datant de l'époque Muromachi.

9 - Saiendô  西円堂  Pavillon circulaire de l'Ouest
Époque de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle sa structure originale est, dit-on, construite au VIIIe siècle par Gyôki Bosatsu (行基 668–749) à la demande de Dame Tachibana. Le bâtiment actuel date de l'époque Kamakura. Il renferme une statue assise de Yakushi Nyorai datant de l'époque Nara, et qui est la plus ancienne représentation bouddhique laquée connue au Japon.

10 - Shôryôin  聖霊院  Pavillon de l'âme du Prince
Shôtoku Époque de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle A l'Ouest comme à l'Est de la galerie qui entoure l'enceinte occidentale s'étendent , orientés du nord au sud, deux bâtiments étroits, le nishi muro (Quartiers Ouest) et le higashi muro (Quartiers Est). Ces 2 structures sont encore aujourd'hui désignées sous le nom de sôbô, « résidence des moines », même si aucun moine n'y habite plus. La section la plus méridionale des quartiers Est est convertie en Pavillon de l'âme du Prince Shôtoku au cours de l'époque de Kamakura, et on y place une statue du Prince datant de l'époque Heian.

11 - Daihôzô in    大宝蔵院 Galerie des trésors du temple
Ere Shôwa 1926-1989 cette structure, terminée en 1998 abrite un riche héritage culturel du Japon, comme par exemple :
La célèbre Yume chigai Kannon  (statue Transmutateur des rêves Avalokitesvara datant de l'ère Hakuhô),
Le Tabernacle Tamamushi (ère Asuka), propriété personnelle de l'impératrice Suiko 
推古天皇  (554-628),
Le Tabernacle de Dame Tachibana (ère Hakuhô), auquel la triade Amida en bronze, assise sur un étang à lotus fut consacré, une collection de pagode miniatures Hyakuman,
La Kannon à neuf têtes, sculptée dans du bois de santal apportée de Chine, et une peinture murale de la salle centrale représentant des êtres célestes.
Ces trésors inestimables représentent 1 400 ans de culte au temple d'Hôryû ji .

12 - kudara kannon dô 百済観音  Salle de Kudara Kannon
Ere Heisei 1998 salle ouverte en automne 1998 pour abrité un chef d’œuvre de l'art  boudhique : La statue de la déesse Kannon.Taillée dans un bloc de camphrier, haute de 2m, elle porte un flacon d’eau lustrale dans la main gauche. Elle est à l’origine entièrement peinte. Est-elle due à un artisan Japonais ou s’agit-il d’une œuvre Coréenne importée au Japon après sa réalisation ?Plusieurs hypothèses ont été émises sur son origine.
 
13- Tôdaimon  東大門  Porte principale de l'Est
Époque de Nara : VIIIe siècle elle se trouve entre la Galerie des Trésors (enceinte Ouest) et le Pavillon des Songes ( enceinte Est). La structure inhabituelle de cette porte, à triple poutre faîtière, typique de l'époque Nara, est aisément identifiable lorsqu'on l'observe d'en dessous.

14 - Yumedono  夢殿  Pavillon de songes
Époque de Nara : VIIIe siècle le moine Gyôshin Sôzu construit en 739 un temple appelé Jôgûôin, un autre nom du Prince Shôtoku, ( 聖徳太子, Shōtoku Taishi )  et il le dédie à la mémoire du Prince alors disparu. Ce temple a été construit sur le site ou se trouvait à l'origine le Palais d'Ikaruga (construit en 601). En son cœur se trouve le Pavillon des Songes. Ce bâtiment, de forme octogonal, le plus ancien de ce type au Japon, renferme une représentation de Kuse Kannon  救世観音 ( (Avalokitesvara, Kannon le
Sauveur) qui date de l'époque d'Asuka, faite à l'image du Prince Shôtoku dont elle constitue un portrait grandeur nature. 
Plusieurs autres statues se trouvent à l'intérieur de ce Pavillon, comme celle de Shô Kannon Bosatsu  観音菩薩(le Kannon sacré) datant de l'époque Heian, ou une statue de l'époque de Nara représentant Gyôshin Sôzu le moine qui a construit l'enceinte Est ou encore une statue de terre cuite, époque Heian, et représentant Dôsen Risshi, le moine qui a restauré le Pavillon des Songes, consacré à la prière pour le repos de l'âme du Prince Shôtoku, baigne dans une atmosphère singulière et mystique.

15 - Shariden  et Eden  東院舎利殿及び絵殿  Pavillon des reliques et Pavillon des images
Époque de Kamakura : fin du XIIe - début du XIVe siècle le Pavillon des reliques contient les restes d'un Bouddha dont la légende dit qu'ils ont jailli des paumes du Prince Shôtoku alors que celui-ci, âgé de 2 ans, joignait ses mains pour la prière. Le Pavillon des images contient des « shoji » peints, portes coulissantes de papier tendu, qui illustrent la vie du Prince Shôtoku.
 
16 - Denpôdô  Pavillon des Enseignements Bouddhiques
Époque de Nara : VIIIe siècle c'est à l'origine la résidence privée de Tachibana no Konakachi橘古那可智, épouse de l'empereur Shômu  聖武天皇. Ce bâtiment est par la suite intégré au temple et converti en édifice à vocation religieuse, ce qui permet aux chercheurs d'avoir un témoignage exceptionnel d'architecture résidentielles Japonaise ancienne. Il contient plusieurs statues bouddhiques, dont 3 représentations laquées d'Amida en triade, placées sur un long autel et datant de l'époque de Nara.
17 - Tôin Shôrô  法隆寺東院鐘楼 Pavillon de la cloche de l'enceinte Est
Époque de Kamakura : Fin du XIIe - début du XIVe siècle ce pavillon reproduit la forme d'un « hakamagoshi », ou jupe étendue, en forme de trapèze. Dans ce pavillon est suspendue une cloche datant de l’époque de Nara, à l'intérieur de laquelle est gravée le nom du temple Chûgûji, ce qui atteste quelle a appartenu à au moins un autre temple depuis sa fabrication, il y a plus de 1 000 ans.


Quiltinusa: Les trésors de Nara
quiltinusa.blogspot.com/2010/01/nara.html
29 janv. 2010 - Après 1h30 de route, nous arrivons au temple Horyu-ji, situé dans la ville ... firent construire en 607 un temple nommé Horyu-ji ou « temple de la loi ... Le principal objet de dévotion est une statue de 2,4 mètres de haut de Yakushi-Nyorai, .... les sanctuaires en début d'année pour obtenir la protection divine.

Hōryū-ji - Territorio Scuola
www.territorioscuola.com/enhancedwiki/fr.php?title=Hōryū-ji
1 oct. 1992 - Hōryū-ji - Enhanced Wiki. ... Année d'inscription, 1993 (17 session) ... construire en 607 un temple nommé temple Ikagura (d'après le nom du lieu) ou ... ouest, dix-sept monastères et autres bâtiments et la pagode de Hokki-ji.












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