1er
septembre 2015...
Cette
page concerne l'année 622 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN PROPHÈTE OPPORTUNISTE
Le
Grand Secret de l'Islam de Olaf (Auteur),
Qu'est
ce que l'islam ? Que doit cette religion à la prédication de
Mahomet ?Au fil de ma lecture du Coran, alors que je cherchais à
répondre à ces questions, je n’ai jamais pu me départir d’un
sentiment de malaise. Voulant alors en savoir davantage sur la vérité
de l’islam et donc sur ses origines, j'ai découvert le travail
d’Edouard-Marie Gallez.
Nos
échanges m’ont révélé une tout autre histoire: L’islam n’est
pas le fruit d’une révélation divine ou de la prédication de
Mahomet mais celui d’un processus complexe de réécriture de
l’Histoire, issu de croyances judéo-chrétiennes dévoyées, et
manipulé par les califes pour satisfaire leurs visées politiques.
Le sujet est complexe et sensible, ce qui explique que cette
découverte reste encore à ce jour inconnue du grand public et
confinée dans les cercles étroits de la recherche. J’espère
contribuer à la rendre accessible en la présentant et développant
dans le Grand Secret de l’Islam. (mise à jour février 2015)
.http://legrandsecretdelislam.com
Comme
le rappelle la shahāda ou profession de foi des musulmans Muḥammad
est bien le prophète le plus important de l’Islam. La sīra et les
maghāzī sont les textes les plus anciens dont nous disposons sur sa
vie, mais sont pourtant postérieurs de plus de 2 siècles aux
événements... Les historiens contemporains ont longtemps débattu
du degré de véracité des sources, et plusieurs courants
historiographiques allant du positivisme historique à une attitude
plus pessimiste ont vu le jour. Néanmoins, ces textes nous donnent à
voir un personnage aux multiples facettes, répondant au besoin des
musulmans d’en savoir plus sur cet homme que le Coran cite très
peu.
Après
avoir reçu les premières sourates transmises par l’ange Gabriel
(« Jibrīl » en arabe) Muḥammad prêche à La Mecque un
retour à la religion d’Abraham et forme autour de lui une nouvelle
communauté de « Croyants »... Face aux persécutions
répétées des Mecquois et notamment des Quraysh, il décide en 622
de partir avec eux à Médine, où il trouve une partie de la
population prête à les accueillir, les anṣār.
Les
Croyants quittant La Mecque sont appelés les muhājirūn. C’est
l’Hégire, l’épisode qui sert de référence au calendrier
musulman. Muḥammad reçoit alors l’autorisation de combattre les
polythéistes, c’est le début d’une longue série d’expéditions
et de batailles qui se solde par la conquête de La Mecque.
À
la fois prophète et combattant, Muḥammad fait triompher l’Islam
et met un terme à la Jāhiliyya dans la péninsule une légende
fondée sur l’histoire.
Le
Prophète devient le héros d’une véritable épopée, une figure à
la fois historique et légendaire, ainsi que l’objet d’un culte
qui s’intensifie avec le renversement des Omeyyades par les
Abbassides en 750. À la fois perçu dans les textes comme un
guérisseur, un faiseur de miracles, un législateur et un
combattant, Muḥammad est une figure en perpétuelle évolution
jusqu’à aujourd’hui. Ce dernier attribut qui fait l’objet de
polémiques récurrentes doit avant tout être compris comme une
construction littéraire et anthropologique.
La
guerre et la foi forment un couple indissociable dans l’épopée de
Muḥammad. Après l’Hégire, le Prophète reçoit la neuvième
sourate qui accorde aux Croyants le droit de prendre les armes :
« Déclaration
de guerre aux Non-Musulmans.
Condamnation
du Judaïsme et du Christianisme.
Combattre
ceux qui ne croient point en Allāh ni au Dernier Jour.
Qui
ne déclarent pas illicite ce qu’Allāh et son Apôtre ont déclaré
illicite.
Qui
ne pratiquent point la religion de Vérité, parmi ceux ayant reçu
l’Écriture !
Combattez-les
jusqu’à ce qu’ils payent la jizya, directement (?) et alors
qu’ils sont humiliés. »...
On
retrouve également ce type d’injonction dans les sources
narratives :
« Et
combattez-les jusqu’à la fin des persécutions, et jusqu’à ce
que la religion soit toute entière pour Dieu » Ṭabarī, The
History of Ṭabarī. Volume VI. Muḥammad at Mecca, Albany, State
University of New York Press, 1988, vol. 1988, p. 137.
Muḥammad
doit prendre les armes pour défendre les Croyants des persécutions,
mais aussi mettre fin au paganisme en Arabie.
MAHOMET ET SA FAMILLE |
Avec
le deuxième pacte de ʿAqabah où les Croyants prêtent serment de
combattre pour servir l’Islam et son prophète, la guerre devient
un moyen légitime de convertir les populations et d’étendre la
communauté.
Les
razzias, ces expéditions rapides qui existent depuis l’Antiquité
et dont le but premier est de faire du butin, deviennent des
entreprises religieuses.
Le
Croyant devient ainsi un guerrier dont le combat prolonge la mission
prophétique.
Les
paroles du Prophète confortent cette idéologie dans les textes :
« Ô Dieu, punis les incroyants parmi le peuple » .
Comme
l’a rappelé Alfred Morabia, les historiens orientalistes se sont
demandés si la mission prophétique de Muḥammad est originellement
limitée à l’Arabie, ou si l’expansion de l’Islam a dès le
début une portée universelle et œcuménique... S’il est
impossible de connaître les intentions du Prophète, ce motif est
semble-t-il invoqué bien après, à l’époque abbasside.
La
prophétie de l’expansion universelle de l’Islam est venue en
rétrospective, afin de justifier les conquêtes des califes. (il
faut bien justifier les exactions en les enrobant d'un voile de
religion pour les rendre acceptables)
En
effet, les lettres envoyées à l’empereur Byzantin Héraclius, au
Khusraw (roi) de Perse et au Négus d’Abyssinie sont toutes
apocryphes et semblent confirmer cette hypothèse.
Le
jihād : une conception singulière du combat et de la religion
( cela participe de la même hypocrisie, et
sous prétexte de faire connaître les bienfait d'une religion on en
enfonce les principes par la force, la guerre et la conquête de la
terre des autres)
La
notion de jihād est régulièrement invoquée pour décrire le
mouvement de conquête des débuts de l’Islam, du temps du Prophète
et de ses successeurs les rāshidūn.
Le
jihād est effectivement une idée clef dans l’épopée de
Muḥammad, le mot est repris aujourd’hui dans les médias et
souvent traduit par le terme « guerre sainte ». Cette
traduction étant désormais galvaudée, certains historiens
choisissent de traduire tout simplement le mot « jihād »
par « effort » pour en respecter l’étymologie.
Le
terme est effectivement polysémique et contient une définition
spirituelle liée au combat des passions de l’âme qui existe déjà
avant l’Islam. On retient plus généralement une idée de
dépassement de soi...
À
l’époque médiévale, le « jihād » du combattant peut
ainsi être associé à un effort de guerre au nom de la mission que
le Prophète a confié aux Croyants. De manière plus neutre, on
peut traduire par « combat sacré » selon l’expression
d’Alfred Morabia, mais ce n’est qu’un aspect parmi d’autres
du lien qui unit la guerre et le sacré dans l’Islam. (de
tout temps certains exécutants sont encore plus « royaliste
que le roi » et en font trop, dans le cas du djihad il en est
toujours ainsi prenant un peu trop au mot les désirs du prophète,
et l'arrangeant à leur intérêts du moment)
Contrairement
à la définition qu’on en donne habituellement, le jihād n’est
absolument pas un effort individuel mais collectif, encadré par la
Révélation. En relisant la neuvième sourate, on peut constater que
la guerre concerne ceux qui ne croient pas au « Dernier Jour »,
c’est-à-dire les polythéistes.
Le
jihād est d’abord dirigé contre le paganisme...
Les
juifs et les chrétiens pour leur part sont « condamnés »
à payer un impôt de capitation contre protection, la jizya.
Muḥammad
semble plus clément pour ceux qu’il nomme les « gens du
Livre » (les juifs et les chrétiens), leur réservant le
statut de dhimmī ou « protégé » du droit
musulman, ce statut est dénié aux polythéistes.
Le
droit habituel de la guerre leur est d’ailleurs refusé et ils ont
l’obligation de se convertir...
Le
jihād passe ainsi par la destruction des idoles païennes et un
renouvellement de l’espace sacré. Après la prise de La Mecque et
la victoire contre les Qurayshs, Muḥammad envoie Khālid ibn
al-Wālid en expédition détruire l’idole d’al-‘Uzzā I,
condition sine qua non de leur conversion à l’Islam.
LA GROTTE DE HIRA |
Une
des tribus juive de Médine, la tribu des Banū Qurayza est massacrée
pour s’être retournée contre les musulmans à la bataille du
Fossé (627).
Les
chrétiens sont également accusés d’avoir modifié la Révélation
et d’associer Dieu à des images dans le dogme de la Trinité...
(lorsque l'on veut noyer son chien on l'accuse
d'avoir la rage)
Au
nom du jihād contre les ennemis de la foi, Muḥammad lance ainsi
des appels au martyre... Le martyre est présenté comme un honneur
et même dans certains cas comme un devoir, et le martyr est perçu
comme un véritable héros.
La
martyrologie tient d’ailleurs une part importante dans la
construction politique de la société de l’Islam classique et
fournit un recueil d’exemple aux musulmans, sur le modèle des bios
Grecques ou des vitae plus tardives. Chez Bukhārī, célèbre
compilateurs de ḥadīth-s, le Prophète prétend désirer lui-même
le martyre au combat :
« Chapitre
VII. — Du fait de souhaiter le martyre.
Abu-Huraïra
a dit : « J’ai entendu le Prophète dire : ’ »(…)
J’aimerais à être tué au jihād, puis à être rappelé à la
vie, et tué encore, puis encore rappelé à la vie, et encore tué. »
(mais dites-moi quel impudence il veut mourir
deux fois et ressuscité deux fois... Sans doute afin de faire mieux
que Jésus crucifié, sans compter que Notre Seigneur est mort pour
racheter nos pêchés et non au cours d'une guerre de conquête
pendant laquelle de nombreux « ennemis » sont exterminés
, leur biens et leurs famille massacrées. On est bien loin des
paroles des évangiles, et des miracles de bonté et de miséricorde
accomplis par le Christ)
Le
ḥadīth de Bukhārī est typique de la littérature exemplaire
musulmane, le Prophète se présente comme un éventuel martyr, ses
paroles montrant aux combattants le chemin à suivre. La douleur
physique et le sacrifice du corps, des thèmes déjà présents dans
l’herméneutique chrétienne, sont réactualisés par l’Islam et
garantissent l’accès au Paradis.
Le
jardin céleste est une puissante motivation pour le combattant, et
le martyre est perçu comme un cadeau de Dieu...
Le
Coran promet d’ailleurs le paradis comme récompense au martyr, (et
quelle paradis des femmes en quantité et toujours vierges des
boissons alcoolisées des délices sans fin l'opulence et la
richesse, notre Dieu ne promet rien de tout cela, seulement être à
sa droite entouré des anges et des saints) et
Muhammad
l’encourage à plusieurs reprises dans les textes. À Uḥud,
al-Muzannī répond à l’appel du Prophète pour repousser les
ennemis qui les encerclent. Il lui dit alors : « Lève-toi
et réjouis-toi du Paradis »... Après s’être jeté dans la
mêlée, al-Muzannī repousse l’avancée ennemie et meurt de vingt
coups de lances.
Ainsi
Allāh « honore » du martyre les combattants, la
récompense reçue étant plus grande que le sacrifice.
Dans
l’épopée, le héros est le personnage principal qui par ses
exploits parvient à réaliser la quête qui lui a été assignée.
De ce point de vue, il est assez aisé d’identifier Muḥammad
comme le héros des maghāzī.
La
sīra d’Ibn Isḥāq a longtemps été perçue par les
orientalistes comme une œuvre biographique, ce qui a été
partiellement réfuté par Abdesselam Cheddadi.
Néanmoins,
la narration reste centrée sur le Prophète et ses expéditions, il
est sans aucun doute le personnage principal du récit (c'est
lui la vedette les autres, tout les autres ne sont que ses faire
valoir)
Lors
des grandes batailles de l’Islam, son action détermine la tournure
des événements et de la narration chez Ibn Isḥāq, mais aussi
chez ses successeurs comme Wāqidī, Ṭabarī ou Balādhurī...
À
Badr (624), à Uḥud (625), ou lors du siège de La Mecque (630),
Muḥammad est systématiquement au centre du combat, donnant des
ordres, encourageant les troupes et commentant le déroulement de
l’action... Lors de ces grands moments, le Prophète est soutenu
par ses Compagnons qui l’épaulent au combat. ʿAlī, un
personnage tout aussi important que le Prophète pour les musulmans
shīʿites.
Khalīd
ou le futur calife ʿUmar, tous de grandes figures des débuts de
l’Islam.
Les
listes détaillées des armes et des possessions du Prophète sont
des éléments constants des maghāzī, elles nous révèlent
l’aspect princier du personnage visuellement proche des califes
abbassides.
À
Uḥud toujours, il porte ainsi 2 cottes de mailles l’une sur
l’autre ainsi que deux épées à la ceinture.
Une
fois armé, la bataille ne peut être évitée : « Il
n’est pas correct pour un prophète qui a mis son armure de la
retirer avant d’avoir combattu. »
L’image
du Prophète en armure est particulièrement forte, Muḥammad
apparaît comme un homme sans compromis, associant le combat et la
guerre à sa mission prophétique. Dans son histoire universelle,
Ṭabarī consacre également tout un chapitre aux 7 épées
légendaires de Muḥammad. Certaines sont récupérées par ses
Compagnons à l’occasion des grandes batailles de l’Islam ou
après sa mort. L’épée la plus célèbre du Prophète est sans
aucun doute Ḍhū al-Faqār, obtenue en butin à la bataille de
Badr. Celle-ci est communément représentée à deux dents, et
perçue comme la plus meurtrière de ses armes...
Muḥammad
la confie à ʿAlī sur le champ de bataille de Uḥud, où l’épée
lui prodigue une force surhumaine et le fait entrer dans une transe
guerrière.
Ḍhū
al-Faqār est effectivement connue pour ses propriétés magiques et
eschatologiques.
À
la mort de Muḥammad, ʿAlī la reçoit en héritage et est censé
la brandir lors du Jugement Dernier. La légende veut que plusieurs
montagnes nommées Ḍhū al-Faqār au Moyen-Orient et en Iran aient
été découpées par ʿAlī.
Les
autres épées sont tirées de l’armurerie des Banū Qaynuqā.
Une
des trois tribus juives de Yathrib soumise après un siège.
Les
propriétés magiques des armes et des équipements du Prophète sont
suggérés par les noms qui leur sont donnés, ce qui en fait des
objets légendaires uniques. Le surnaturel et le merveilleux ont par
conséquent une grande place dans la construction de la figure du
Prophète-combattant, comme le prouvent ses miracles...
Les
miracles guerriers sont une particularité de Muḥammad et
consolident le culte rendu au personnage. Ces événements viennent
considérablement renforcer la dimension épique de son épopée et
apposent un cachet sacré aux victoires des Croyants...
On
citera à nouveau le combat du Prophète contre Ubayy Ibn Khalaf, le
champion polythéiste qui tombe à la première attaque portée par
Muḥammad et déclare : « Même s’il m’avait craché
dessus il m’aurait tué ! » Cette anecdote est à
rapprocher du combat très similaire de David contre Goliath dans le
premier livre de Samuel, et montre l’influence de la culture
biblique sur l’écriture des maghāzī. (Sauf
que David défendait son pays et n'en envahissait pas un)
La
liste des miracles est longue, à Badr par exemple, le Prophète
jette des graviers aux yeux des cavaliers Qurayshs en pleine charge.
L’armée est alors mise en déroute, rendue aveugle et inapte au
combat. (cela n'est pas un miracle mais plutôt
une traîtrise). Le phénomène se répète au siège de la
forteresse de al-Nizār à Khaybar, où Muḥammad prend des galets
et les lance sur la forteresse, ce qui a pour effet de créer un
tremblement de terre et de faire s’effondrer celle-ci. ??? !!!
Ces
miracles sont également l’occasion de prémonition des conquêtes.
À la bataille du Fossé, alors que les combattants creusent la
tranchée en préparation du combat, ‘Umar ibn al-Khaṭṭāb
tombe sur une pierre si dure qu’aucune pioche ne peut la briser.
Le
Prophète prend un sarcloir et tape 3 fois. À chaque coup correspond
un éclair et une vision, et la pierre s’effrite pour ne laisser
que du sable.
Le
premier éclair lui fait voir les châteaux de Syrie,
Le
second ceux du Yémen
Le
troisième ceux de Khusraw en Perse.
Ce
miracle est confirmé dans le récit par Salmān, un Perse converti
qui a voyagé et vu de ses yeux les châteaux. Le Prophète
interprète ses visions en prédisant les conquêtes de ces régions
à ses Compagnons :
« Ces
conquêtes voulues par Dieu vous seront ouvertes après moi, Ô
Salmân, car le Nord vous sera ouvert.
Heraclius
fuira jusqu’au royaume le plus lointain, et vous serez victorieux
sur le Nord et personne ne pourra le contester.
Le
Yémen vous sera ouvert.
L’Est
sera conquis et Kisrā tué aussitôt. »
On retrouve ce miracle chez Ṭabarī, où à chaque coup de pioche, le Prophète voit des palais qu’il soulève « tels des dents de chien ». Jībril lui annonce que son peuple sera victorieux sur les palais des bords du Tigre al-Madāʿin (Ctesiphon) et de l’Euphrate (al-Ḥīrah). La prophétie est ainsi liée à un discours politique sur les conquêtes qui vient une nouvelle fois justifier l’expansion de l’Islam. (on peut toujours justifier ce que l'on veut et faire croire à des âmes simples n'importe quoi)
On retrouve ce miracle chez Ṭabarī, où à chaque coup de pioche, le Prophète voit des palais qu’il soulève « tels des dents de chien ». Jībril lui annonce que son peuple sera victorieux sur les palais des bords du Tigre al-Madāʿin (Ctesiphon) et de l’Euphrate (al-Ḥīrah). La prophétie est ainsi liée à un discours politique sur les conquêtes qui vient une nouvelle fois justifier l’expansion de l’Islam. (on peut toujours justifier ce que l'on veut et faire croire à des âmes simples n'importe quoi)
Les
invocations sont à classer parmi les miracles guerriers du Prophète.
À
la bataille de Badr, Muḥammad invoque le secours des anges, c’est
le seul miracle que l’on retrouve dans le Coran :
(Rappelez-vous) quand vous demandiez secours à votre Seigneur et
qu’Il vous exauça, vous disant : « Je vais vous donner
en renfort mille Anges ayant compagnon en croupe. »
Comme
les combattants sur le champ de bataille, les anges se battent et
décapitent les ennemis, ils sont cependant invisibles et seul le
Prophète peut les voir... (??? !!!)
Les anges sont aussi présents à Uḥud où ils ne combattent pas,
mais observent la bataille et encouragent les musulmans.
Les
païens sollicitent déjà des miracles de ce type du ciel au combat
selon l’historien Glen W. Bowersock, plusieurs inscriptions et
ex-voto ont été retrouvés dans des lieux de culte arabes
nabatéens, notamment à Petra.
Les
inscriptions et les ex-voto agissent comme des invocations, dans le
but de demander la protection des anges. Les miracles de Muḥammad
sont donc hérités d’une tradition invocatoire qui remonte à
l’Antiquité, et qui s’est poursuivie chez les peuples arabes de
la péninsule. Les anges guerriers sont déjà présents dans la
Bible où ils agissent comme des protecteurs du peuple élu de Dieu.
Dans
l’Ancien Testament, Gabriel s’adresse à Daniel et affirme avoir
combattu avec l’archange Michel le Prince du royaume de Perse
pendant 21 jours . Dans la tradition biblique, Michel est perçu
comme l’ange guerrier par excellence, il est considéré comme le
chef des armées célestes. La rencontre avec les chrétiens de Syrie
lors de la conquête du Proche-Orient sous le califat de ʿUmar a pu
favoriser le passage de ce type de littérature chez les musulmans...
(Sauf que Saint Michel combat le diable et les monstres pas de
simples mortels) Dans la tradition musulmane, c’est Gabriel
qui prend le relais de chef des armées célestes à Badr et à Uḥud.
Comme
le Prophète, il est à la fois le transmetteur du message divin et
un combattant exceptionnel. Dans les sources narratives, tous les
autres anges sont d’ailleurs perçus comme des guerriers portant un
turban blanc, l’insigne des oulémas. On associera donc la figure
du Prophète-combattant avec l’image antique des anges guerriers
dans les textes des débuts de l’Islam.
Muḥammad
est bien un personnage sanctifié par les historiens musulmans du
Moyen Âge.
La
poésie et le contexte préislamique ont joué un rôle dans la
construction de l’épopée du Prophète-combattant, dans la
représentation du combat et l’édification des martyrs dans
l’Islam. Les sources sont rares, mais on peut tout de même
retracer des motifs.
L’Islam
reprend des codes antiques universels mais aussi des images propres à
la poésie des princes de la Jāhiliyya. Si les auteurs des textes
héritent de ce passé, le contexte du califat abbasside influe
également sur l’écriture de l’histoire des débuts de l’Islam.
Les
enjeux de la construction d’une figure aussi importante que celle
du Prophète sont multiples et mêlent l’histoire des conquêtes et
de l’empire aux querelles religieuses internes à la communauté.
Le
conflit entre le sunnisme et le shīʿisme, particulièrement attaché
à la figure de ʿAlī l’illustre.
ARCHANGE GABRIEL |
Durant
cette période l’Islam façonne aussi ses propres codes et son
esthétique, ce qui est à mettre en lien de manière générale avec
la naissance d’une littérature arabe singulière au Moyen-Orient.
Dans
l'islam, Gabriel est connu sous le nom arabe de (Jibrāʾīl)
(Jibrīl) et révèle les versets du Coran à Mahomet dans la grotte
de Hira. Dans le Coran, Djibrîl est mentionné 3 fois tardivement,
en fin de période médinoise : « La Vache », II,
91–92, et « La Défense », LXVI, 4.
Gabriel
est l'un des anges honorés, ils ne sont ni mâles ni femelles. « Ils
ont considéré que les anges, qui sont d’humbles adorateurs de
Dieu, étaient de sexe féminin ! Ont-ils été témoins de leur
création ? Leur faux témoignage sera inscrit contre eux et ils
seront interrogés »(Coran: sôurat Az-Zoukhrouf / 19).
Les
anges sont créés à partir de la lumière, Mohamed a dit « Allah
a créé les anges à partir de la lumière, Il a créé les jinn à
partir d’une flamme pure de feu et ‘Adam a été créé à partir
de ce qui vous a été décrit »
Gabriel
est connu par sa forme immense, Le Messager d'Allah a vu Gabriel deux
fois dans sa forme angélique:
- « Il a bien vu l'Archange au Zénith éclatant » [Coran 81.23]
- « Il l'a vu, certes, une autre fois. A côté du Lotus de la Limite. Là où est le jardin du Séjour. » [Coran 53.13]
Mouslim
rapporte dans son Sahih qu'Aïcha a interrogé le Messager à propos
de ces deux versets, et il a répondu : « C'était Gibril,
je ne l'ai jamais vu dans la forme originelle dans laquelle il a été
créé, sauf ces deux fois. Je l'ai vu descendre du ciel, obstruant
de l'immensité de sa forme ce qui est entre le ciel et la terre. »
Michael
est l’un des trois anges nommément cités dans le Coran, avec
Gabriel et Malik. Il y apparaît une fois (S. II, 98):
« Qui
est l’ennemi d’Allah, de ses Messagers, de ses Envoyés, de
Djibrîl (Gabriel), de Mîkal (Michael) ? Oui, Allah est
l’ennemi des effaceurs ! »
16
juillet 622 - L'Hégire et la fuite de Mahomet à Médine ...
www.herodote.net/16_juillet_622-evenement-6220716.php
20
janv. 2015 - 16 juillet 622 : l'Hégire et les débuts de l'Islam -
En quittant La Mecque ... Depuis une décision du calife Omar,
l'année de l'Hégire marque le ...
alendrier ...
Début de l'ère musulmane - 16 juillet 622 - L'Internaute ...
www.linternaute.com
› Histoire › Islam
16
juil. 2004 - Début de l'ère musulmane, le 16 juillet 622 :
"Persécuté par des tribus ... de l'Islam - Histoire de
l'Arabie saoudite - Le 16 Juillet - Année 622 ...
La
naissance de l'Islam
soutien67.free.fr/histoire/pages/moyen_age/islam.htm
570.
- Naissance du prophète Mahomet à la Mecque. 611. - Révélation de
la mission du prophète. 622. - Début de l'Hégire qui marque
l'année 0 du c
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