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SEPTEMBRE 2015
Cette
page concerne l'année 621 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES TRÉSORS ET ŒUVRES D'ART TÉMOINS RELIGIEUX DE NOS ANCÊTRES
Le
trésor de l’Église de Constantinople est remis à l’empereur
par le patriarche Sergios et monétisé pour financer la guerre
contre les Perses. La lettre de Khosro n’intimide pas Héraclius,
au contraire, elle le pousse à tenter une attaque désespérée
contre les Perses. Pour continuer le combat, il réorganise à fond
l’économie de l’empire.
Dès
614, une nouvelle pièce de monnaie en argent, plus légère (6,82
grammes) fait son apparition portant son effigie et celle de son
fils, Héraclius- Constantin, ainsi que la légende « Deus
adiuta Romanis » (Dieu vienne en aide aux Romains). Kaegi veut
y voir un signe évident du désespoir de l’empire pendant cette
période trouble. Le follis de cuivre voit également son poids
passer de 11 à environ 8 ou 9 grammes. Cette dépréciation de la
monnaie permet de compenser la perte de revenus et de maintenir les
dépenses, non seulement la perte de plusieurs provinces s'est
traduite par une chute des revenus aggravée par une épidémie de
peste qui se déclare en 619 réduisant considérablement le nombre
de ceux qui paient les impôts en plus de faire planer la menace d'un
châtiment divin.
Pour
financer cette nouvelle contre-offensive, Héraclius se résout à
diminuer de moitié la solde des fonctionnaires, à augmenter les
impôts et à frapper de lourdes amendes les fonctionnaires
corrompus. (il serait bon d'en faire autat
aujourd'hui)
En
dépit de son désaccord concernant le mariage incestueux de
l’empereur avec Martine, le clergé appuie fermement ces réformes
en proclamant qu’il en va du devoir de chaque chrétien de
combattre les Perses, il offre à l’empereur un prêt de guerre
résultant de la fonte des objets d’argent et d’or de
Constantinople... On enlève même les métaux précieux et le bronze
qui recouvrent les monuments dont la cathédrale de la
Sainte-Sagesse. Certains ont qualifié faussement cette entreprise
de « première croisade » même si d’aucuns comme Kaegi
disputent ce qualificatif, la religion n’étant que l’un des
mobiles de la guerre. (C'est en effet une
guerre de défense territorial suite à l'invasion des Perses).
Des milliers de volontaires s'enrôlent et sont équipés grâce à
l’Église. (à l'époque, l'église est une
puissance étatique égale voire supérieure à l'empereur, rien ne
ce fait ni ne se décide sans l'aval des autorités ecclésiastiques)
Héraclius lui-même prend le commandement de l’armée. De
la sorte, les forces Byzantines voient leurs effectifs revenir à un
niveau acceptable, sont rééquipées et conduites par un général
compétent, sans ruiner le trésor public.
Selon
George Ostrogorsky, les volontaires enrôlés lors de la
réorganisation de l’Anatolie occidentale se sont vus regroupés en
4 thèmes, recevant à titre héréditaire des dons de terrains en
contrepartie du service militaire. Cette affirmation n’a plus cours
de nos jours, les historiens étant plutôt d’avis que la création
des thèmes est plus tardive.
Quelle
unité découle de cet assemblage au premier abord hétéroclite ?
Il
faut compter autant d'étapes bien établies dans la constitution
d'une véritable collection d'œuvres d'art.
Au
cours des siècles, la notion de « trésor d'église » a
également évolué. La cathédrale est l'église-mère du diocèse.
Faut-il rappeler que le plus ancien inventaire connu du trésor de
l'Église de Liège date de 1025 ?
En
inventoriant ses objets sacrés, l'évêque Réginard veut peut-être
parer aux accusations de simonie portées à son encontre. Parfois
l’évêque a fait dresser l’inventaire pour montrer son apport
personnel à l’enrichissement du Trésor...
À
la base, il y a la notion de sacré : La liturgie et les
reliques des saints. Liège s'enorgueillit du patronage de l'évêque
martyrisé Lambert (ca. 696-705), dont la relique du crâne est
finalement insérée dans un prestigieux buste-reliquaire qui, même
s'il date du début du XVIe siècle, concrétise par son iconographie
et son symbolisme tout l'héritage médiéval.
La
constitution progressive d'un trésor répond à différentes
aspirations. Le trésor montre la grandeur d'une Église :
On
exhibe son patrimoine, mémoire spirituelle du lieu et symbole de sa
puissance temporelle.
On
fait l'ostension de ses reliques, stimulatrices de pèlerinage.
On
thésaurise or, argent et pierres précieuses, et l'on s'en sert
parfois pour quelque acquisition prestigieuse.
Au
Moyen-Âge, le trésor procède d'une véritable liturgie du pouvoir,
à travers reliques, objets cultuels, orfèvreries, mais aussi par
l'accumulation des accessoires les plus divers : Objets
exotiques, jeux, armes ou curiosités variées.
Danielle
Gaborit-Chopin fait remarquer que de nombreux olifants conservés
dans des trésors ecclésiastiques ont été considérés comme le
« cor de Roland ». Ce n’est pas le cas à Angers où
était conservé le cor de Saint Lezin, ou à Aix avec l’olifant
dit de Charlemagne, une dent d’éléphant sur monture orfévrée.
Ni à Saint-Arnoul de Metz avec l’olifant qui passe pour le cor de
chasse de Charlemagne (Paris, Musée National du Moyen-Âge, Italie
du sud, dernier tiers du XIe siècle) suspendu à la voûte de la
chapelle de Louis le Pieux de l’abbaye à côté d’une corne
d’élan sculptée en forme de bouclier. Si les olifants ont été
utilisés comme trompes, notamment pour la chasse, certains ont pu
avoir un usage religieux pour remplacer les cloches pendant la
Semaine Sainte ou comme reliquaires, c’est le cas dans les deux
collégiales de Maastricht (XIIIe et XIVe siècles).
Parmi
d’autres objets curieux, le béryl de Lothaire, du trésor du roi,
finit par l’intermédiaire du comte de Florennes et de sa femme
dans un trésor d’église... Le cyphus sancti Arnulphi est un vase
d’argent contenant le crâne de Saint Arnoul et dans lequel on
donne à boire aux malades : C'est vraisemblablement une coupe
sertie dans une monture d’argent et façonnée dans du bois
d’érable ou de tamaris comme un hanap médiéval.
Dom
Calmet en 1756 parle d’une « coupe qu’on dit avoir servi à
Saint Arnoalde, père de saint Arnou ».
À
Maastricht une noix de coco, avec des motifs Chinois, couvercle et
monture en argent, datée de 1693, contient des reliques, à
Münster-en-Westphalie une plus ancienne du XIIIe siècle.
Dès
la Renaissance, de grands personnages et érudits rassemblent et
s'entourent d'œuvres d'art. Parmi celles-ci des « curiosités »
ou « raretés » exhibées par les princes qui aiment par
là montrer leur esprit de découverte et d'ouverture au monde
moderne.
Ces
collections ou « cabinets » élargissent la notion de
trésor. Le trésor devient un véritable conservatoire d'œuvres
d'art et l'ancêtre du musée. Les « joyaux » exhibés
sont ces œuvres rares et précieuses pour amateurs ou esprits
curieux.
La
création depuis Jules II (1503-1513) des Musées du Vatican a
certainement dû contribuer à cette évolution.
Pourquoi
se refuser des objets que les papes eux-mêmes conservent auprès
d’eux ?
Le
profane se mêle au religieux. Des objets sont donnés à l’Église
par piété tels les plateaux légués par le comte de Caiazzo
Théodoric au Mont-Cassin en 843 ou de l’évêque Elbuncus à
l’église de Parme en 914 et transformés pour les besoins du
culte.
De
la vaisselle d’orfèvrerie antique est offerte au début du VIIe
siècle par Didier à l’église d’Auxerre.
L'invention
des musées s'accomplit entre la Renaissance et le Siècles des
Lumières et renoue avec l'Antiquité. Le musée exerce son influence
sur le trésor.
Des
tas d’objets d’ordre divers peuvent figurer dans le trésor des
églises, du domaine de la décoration de l’édifice (bannières,
…) mais aussi d’ordre pratique pour la célébration du culte
(bâtons cantoraux, crosses…).
Les
objets profanes et précieux, certains à caractère symbolique, vont
entrer dans la composition du Trésor, comme des armes de luxe.
Deux
couteaux de chasse sont conservés à Lünebourg.
Ne
voit-on pas dans certains trésors des œufs d'autruche transformés
en reliquaires, appelés aussi « œufs de griffon »,
comme ceux encore conservés (XIVe siècle) à Saint-Servais de
Maastricht qui, à l’origine au nombre de 8, étaient accrochés
au-dessus de l’autel ?
Comme
à Langres ou à Rouen, Angers dispose de ces œufs d’autruche
garnis d’argent qui, dès le XVe siècle, entrent dans le rituel de
Pâques comme symbole de résurrection.
À
Saint-Servais de Maastricht un œuf de Casoar, reliquaire sur pied
gothique du XVe siècle et à Lünebourg 2 œufs d’autruche.
Une
baignoire de porphyre rouge fait partie des curiosités du Trésor de
Saint-Denis si tant est que l’usage en est la cuve baptismale de
Clovis ou celle des Enfants de France, elle a peut-être servi de
premier sarcophage pour Charles le Chauve mais en tout cas de
récipient pour la préparation de l’eau bénite.
Des
coraux sont utilisés parfois de façon assez spectaculaire en
orfèvrerie religieuse. À la cathédrale de Metz un reliquaire en
corail est mentionné en 1567.
Le
vaisseau de sainte Ursule est en cornaline : Cet objet civil est
transformé en reliquaire en 1505 et offert par Henri III en 1574 à
Reims pour son sacre. De même à Liège le hanap de Tongres est
surmonté d’une croix au XIXe siècle pour être offert à la
cathédrale.
Des
pièces de jeu d’échec sont répertoriées :
En
cristal à Rouen,
En
cristal de roche à Saint-Hubert,
En
ivoire à Saint-Denis.
L’éléphant
de Charlemagne (Paris, Bibliothèque Nationale, ivoire, Inde, IXe-Xe
siècles) est l’une des plus célèbres « curiosités »
de Saint-Denis. Cette pièce d’une hauteur de 15 centimètres d’un
jeu d’apparat indien est mentionnée la première fois en 1505,
tout comme les « échecs de Charlemagne », dont seize
pièces subsistent, proviennant de jeux différents (Ivoire, Italie
du Sud, XIe siècle).
Le
jeu d'échec est encore peu connu en Occident à l’époque de
Suger. Les reliques historiques drainent vers les trésors
ecclésiastiques des objets de la vie quotidienne ou liés à la
légende du saint...
l'Écritoire
de Saint Denis, reproduit en 1708 par Bernard de Montfaucon dans sa
Paleographia graeca, appartient à ces objets singuliers, comme la
cuillère de Saint Remacle à Stavelot, ou le lit de Sainte Gertrude
à Nivelles.
Ils
peuvent aussi frapper l’imagination comme l’ « ongle
de griffon » de Saint-Denis, en réalité une corne de bison,
corne à boire, monté au XIIIe siècle sur une patte de rapace
orfévrée : Elle servait d’étalon pour le vin sous le
nom de « pinte de Saint-Denis ». Certaines de ces cornes
servent aussi comme reliquaires (Trésors de Saint-Omer, de
Maastricht, ou d’Esztergom).
Toujours
à Saint-Denis le « miroir de Virgile » aujourd’hui
perdu et mentionné la première fois en 1585.
La
« Corne de licorne » de Saint-Denis est associée à la
légende de cet animal fabuleux, symbole de chasteté, que seule une
vierge peut apprivoiser.
Matière
prophylactique servant aussi de révélateur supposé de poison, en
réalité une défense de narval comme on en trouve dans d’autres
trésors, par exemple en pays Mosan à Munsterbilzen.
La
récupération d’objets antiques voire leur remploi :
Au
Trésor de Saint-Denis la fiole de sardonyx (vendue en 1798, Ier
siècle ?), La tasse de Salomon (Paris, Bibliothèque Nationale,
Iran sassanide, VIe-VIIe siècle),
Le
camée d’Auguste. C’est l’un des plus beaux camées antiques
(25-20 ACN), peut-être un don à Saint-Denis de Jean de Berry, frère
de Charles V et oncle de Charles VI, généreux mécène et grand
amateur d’orfèvrerie.
Œuvre
de Dioscoride, il était, au témoignage de Peiresc en 1605-6,
« contre le tombeau de Saint Denis, entre les 1 000 belles
pierreries qui y sont attachées ».
Le
buste-reliquaire monumental de Saint Benoît, offert par Jean de
Berry, est lui aussi orné de nombreux camées.
Le
buste-reliquaire de Saint Lambert incorpore camées et intailles,
bijoux et pierreries, qu'il est d’usage d’offrir en hommage au
saint et que les trésors ecclésiastiques ont recueillis.
La
christianisation d’objets s’accomplit au sein des Trésors :
La
coupe des Ptolémées, un des plus célèbres objets du Trésor de
Saint-Denis (Paris, Bibliothèque Nationale, Sardonyx : Ier
siècle ACN ou PCN) est un canthare d’agate antique transformé au
IXe siècle en calice, avec patène de serpentine, assortis par une
orfèvrerie cloisonnée... Malgré les scènes sculptées évoquant
le culte de Dionysos sur le vase de pierre.
Le
vase de verre pourpre à décor mythologique (Constantinople, Xe
siècle) du Trésor de Saint-Marc peut être un vestige du butin de
la quatrième croisade. Le coffret pourpré de la cathédrale de
Troyes (Constantinople, Xe-XIe siècle) et ses scènes profanes ou de
la boîte arabe transformée en reliquaire de Saint-Jacques de Liège
en 1056.
Les
aiguières de cristal de roche d’art Fatimide des cristalliers du
Caire vers l’an mil ont impressionné et ont été incorporées aux
trésors.
Comment
s'en étonner quand on sait déjà qu'au Moyen-Âge des objets
antiques ou islamiques sont récupérés au sein des trésors
d'églises pour leur valeur précieuse mais aussi, quand il s'agit
d'inscriptions islamiques, pour la valeur prophylactique qu'on leur
prête ?
Des
parures personnelles ou des objets tels qu’un service de table
peuvent entrer dans la composition d’un trésor, donnés par
exemple pour un paiement à l’Église et ensuite refondus. À Farfa
le chroniqueur envisage la possibilité de fondre la bulle d’un
diplôme de l’empereur Henri IV pour la fabrication d’un objet
liturgique, comme à Goslar quelques années auparavant avec un sceau
Byzantin.
Les
offrandes amènent dans les trésors une série de pièces
d’orfèvrerie de tout ordre : Des colliers, des médailles,
des bagues, des pierres diverses comme celles qui décorent le buste
de Saint Lambert, appliquées soigneusement au cours des siècles
mais aussi toutes celles offertes au Saint Patron et qui n’ont pu
être accrochées à l’œuvre.
La
révolution met en cause le statut de l'objet de culte, du bien
ecclésiastique, qui, lors des poussées iconoclastes, ne doivent
leur salut qu'à leur valeur artistique dans les meilleurs des cas,
au hasard et à leur dissimulation dans la plupart...
A
partir du XIXe siècle intervient la dimension muséographique des
trésors d’églises. Dorénavant le trésor se prête à la vue du
pèlerin comme du touriste, du visiteur en quête d’émotion, de
connaissance ou de prière.
Le
Saint Suaire ne vient-il pas d’être enfermé dans une vitrine de
haute technicité pour éviter toute nouvelle détérioration ?
« Dans
tous les cas de figure cependant, le trésor est un instrument de
thésaurisation matérielle et spirituelle qui a pour vocation
d'exprimer le pouvoir d'une Église, d'un monastère ou d'un roi »
(Éric Palazzo).
Les
objets à vocation mémorial organisent une spatialisation du sacré.
Les principaux marqueurs de la localisation du sacré sont l'église
- le bâtiment -, l'autel et les reliques des saints.
Dès
le IVe siècle tout autel consacré contient une relique et les
rapports symboliques s'organisent entre le Christ, la tête, et les
saints, les parties du corps ecclésial. L'architecture religieuse en
est le reflet dans la structuration élaborée de ses espaces.
Éric
Palazzo fait remarquer que la majeure partie des inventaires de
trésor est transcrite dans les livres d'évangiles, recueils des
paroles et gestes du Christ qui ont le pouvoir de conférer à la
liste des biens les plus précieux d'un monastère un caractère
sacré. Il met en évidence cette association par l’écrit des 2
« mémoires » constitutives de l’histoire du lieu,
spirituelle et temporelle, avec comme exemple parmi tant d’autres
le Livre du Chapitre de l’abbaye Sainte-Colombe en Bourgogne
(XIIe-XIIIe siècles) qui comprend l’obituaire, l’inventaire du
trésor, les distributions perçues lors de grandes fêtes, divers
actes en faveur de l’abbaye et une liste de redevances et de
dépendances.
Une
belle réciproque et interface est l'inventaire des possessions
territoriales de Stavelot-Malmedy inscrit sur le retable de l'abbé
Wibald (1130-1158) qui abrite en son centre la châsse de Saint
Remacle.
En
1365 les chanoines de Liège rassemblent dans la châsse de Saint
Lambert outre les reliques et joyaux du Trésor leurs privilèges et
chartes.
L’inventaire
de biens fonciers peut cohabiter avec celui du Trésor, comme à
Sainte-Marie de Murano en 999.
Les
pièces d’archives entrent aussi de plein droit dans la
constitution d’un trésor, encore faut-il distinguer les livres qui
sont dispersés dans les bâtiments selon leur usage...
La
célèbre bible de Stavelot incorpore l’inventaire de la
bibliothèque et la liste des confraternités.
Les
livres liturgiques font partie des objets donnés au Trésor d’une
église. Hincmar enrichit celui de Reims de livres liturgiques pour
servir le prestige et la renommée de la mémoire spirituelle de son
Église.
L’écrit
est sacralisé au Moyen-Âge et le luxe des livres y contribue,
depuis la tradition Carolingienne des manuscrits empourprés, (or sur
fond pourpre) et leurs reliures orfévrées, avec la récupération
d’ivoires paléochrétiens.
La
valeur symbolique de l’écrit, dès la Renaissance Carolingienne,
débouche sur l’ostension des chartes médiévales lors des
cérémonies faite pour impressionner et marquer l'opinion.
Les
livres liturgiques appartiennent au ministerium.
Le
donateur peut se faire représenter et commémorer davantage encore
son action en faveur de l’Église pour trouver récompense dans
l’au-delà.
Si
le beau conduit au sacré, le sacré a généré le beau. Les
histoires de saints sont en définitive les histoires des hommes,
avec leurs espérances au-delà de la mort. C'est de tout temps le
miroir de la société. Des villes et des campagnes, les saints
ressurgissent du passé, ils ont à ce point imprégné les
mentalités que le trésor d’église montre toute la puissance
économique du phénomène religieux.
Le
plus neuf pour la recherche scientifique est l'analyse minutieuse des
échanges, des contacts mentionnés dans les sources historiques et
corroborés par les reliques retrouvées et les reliquaires
conservés. Beaucoup de personnalités sont à citer en exemples.
L’anthropologie
historique décloisonne les secteurs de recherche et l’on mesure, à
l’inventaire des Trésors Européens, tout le chemin parcouru
depuis plusieurs années.
Définition
et fonction d'un trésor d'église
https://cem.revues.org/719
de
P George - 2005 - Cité 1 fois - Autres articles
Un
trésor d'église participe au phénomène, davantage encore s'il est
de ... était à Constantinople l'icône de référence, conservée
au monastère Hodegetria, ...
Termes
manquants : 621
Le
fabuleux trésor de l'Église grecque - Le Point
www.lepoint.fr/.../le-fabuleux-tresor-de-l-eglise-grecque-23-12-2011-14...
23
déc. 2011 - La puissante Église orthodoxe, protégée par la
Constitution et financée par ... en Grèce, la plus importante des
fêtes religieuses de l'année.
Termes
manquants : 621
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