17 SEPTEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 605 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
KAABA ET SA PIERRE
La
Pierre noire est vénérée avant la période islamique. À l'époque
de Mahomet, elle était déjà associée avec la Kaaba, un sanctuaire
pré-islamique qui faisait l'objet de pèlerinages. Dans son livre,
Islam: A Short History, Karen Armstrong avance que la Kaaba est
dédiée à Houbal, une divinité Nabatéenne.
Les
cultures sémites du Moyen-Orient utilisent traditionnellement des
pierres inhabituelles pour marquer des lieux de vénération, une
pratique citée dans le Coran.
Une
« pierre rouge » est associée avec la divinité de la
ville de Ghaiman dans le sud de l'Arabie et il y existe une « pierre
blanche » dans la Kaaba d'al-Abalat (près de la ville de
Tabala, au sud de La Mecque).
Les
pratiques religieuses de cette époque sont souvent associées avec
la vénération des pierres, des montagnes, des formations
géologiques particulières ou des arbres caractéristiques. La Kaaba
marque l'endroit où le monde sacré rencontre le monde profane et la
Pierre noire est un symbole supplémentaire de ce contact entre le
divin et le terrestre.
La
Kaaba, Ka'ba ou Ka'aba est une grande construction cuboïde au sein
de la masjid al-Haram (« La Mosquée sacrée ») à La
Mecque. Ses noms sont des transcriptions approximatives de l’arabe
(en transcription scientifique : al ka'ba) qui signifie le cube.
C'est avant tout vers elle que les musulmans se tournent pour faire
leurs prières quotidiennes (ainsi lorsqu'ils se trouvent à La
Mecque les prières se concentrent vers la Ka'ba).
La
symbolique de la Kaaba vide signifie qu'il ne peut y avoir d'objet
d'adoration pour le croyant. Elle symbolise l'unité des musulmans
qui adorent un Dieu unique, et représente le lieu vers lequel se
dirige la prière. C'est autour de la Kaaba que les pèlerins
effectuent les 7 tours du tawaf, également appelé la
circumambulation. Il y a selon la tradition 2 Kaaba distinctes, l'une
terrestre pour les hommes et l'autre céleste pour les anges.
La
Kaaba primitive apparaît probablement au départ comme un simple
enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d'un
point d'eau salvateur au fond d'une vallée sèche et non arborée,
elle est édifiée à une époque indéterminée. Rien ne signale La
Mecque avant la cartographie de Claude Ptolémée qui la désigne
sous le nom de « Makoraba » au IIe siècle.
Selon
le philologue anonyme Christoph Luxenberg, le nom de la ville
provient plutôt de la racine Araméenne Makk désignant une
dépression topographique, soit notamment et justement une « vallée »
qui accrédite son origine Syro-Araméenne. Les hommes de l'Arabie
déserte considèrent le bas-fond comme un lieu symbolique qu'il
s'agisse de la sphère profane ou celle du sacré.
Dans
les creux de terrain se collectent les eaux pluviales, principe
fondamental de vie et de survie.
Les
clans de la partie basse de la ville, près des puits, constituent
l'assemblée tribale mala'. L'ensemble du territoire Mekkois est
strictement délimité par des pierres-bornes ansâb fichées en
terre et qui existent toujours aujourd'hui.
La
construction dans ce lieu insolite, la Bakka (autre nom de « La
Mecque ») signale manifestement déjà une intention cultuelle
et confirme son caractère d'espace sacré. « Le Temple Béni »
(Maison Sacrée, Maison Sainte, Sainte-Demeure) est l’esplanade
entourant la Kaaba. Elle fait l'objet d'un culte immémorial et du
plus important pèlerinage annuel de l'Arabie (Pèlerinage de la
« Maison ») qui se double par la foire de 'Ukâdh,
d'après Jean-Luc Monneret.
D'après
Alessandro de Maigret, La Mecque se trouve à 3 jours de marche plus
à l’ouest des puits de Bi’r ‘Ân (ou Hâthin) puis ‘Ukâz
bien connue pour avoir été un centre majeur de réunion annuelle
pour les tribus préislamiques venues débattre de questions
commerciales, politiques ou sociales, mais aussi pour ses joutes de
prose et de poésie.
La
religion des tribus est le polydémonisme : On adore « dans
le désert des pierres, des météorites, des arbres, des sources.
Chaque objet sacré est entouré d'un haram, ou lieu de culte, objet
de tabous religieux ».
La
circumambulation se pratique avant l'Islam comme la plupart des rites
du pèlerinage. On peut rapprocher ce rite de l'attitude des 7
prêtres ayant en main les 7 cors faisant pendant 7 jours le tour de
Jéricho...
Voir :
Le symbolisme du rite de la circumambulation dans le judaïsme et
dans l'islam.
Chez
les chrétiens, l'évêque fait 7 fois le tour de l'autel pour le
consacrer, toujours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Debout,
incliné, prosterné sont aussi les attitudes que l'on retrouve dans
les prières.
Les
pèlerins païens dansent et sifflent durant le pèlerinage, (leur
prière à la Maison n'est que sifflements et battements de mains -
sourate 8, 35) pratiques non reprises par l'Islam.
Le
jeûne, les offrandes, la tête rasée, l'aumône sont des rites
d'expiation qui existent avant l'Islam.
On
trouve chez les Hébreux des pratiques identiques dans le naziréat.
Les pèlerins idolâtres accomplissent certainement le rite autour de
la Kaaba nus (sourate 7, 26).
Les
animaux amenés pour être immolés portent des guirlandes au cou,
soulignant ainsi le caractère sacré de ces bêtes (sourate 5, 97).
Selon
la tradition islamique (Sahih al-Bukhari 64.48.7), à l'avènement de
l'islam, la Kaaba contient déjà plus de 360 idoles (représentant
probablement les jours de l'année) dont les représentations de
certains prophètes et de Marie ainsi que des pierres ou statues de
divinités pré-islamiques.
Les
plus vénérées et les plus plébiscitées étant Hubbal, al-Lat,
al-`Uzza et Manat.
Dans
ses Dissertations, au IIe siècle, Maxime de Tyr rapporte ses
doutes en la matière : « les Arabes adorent aussi, mais
je ne sais quoi. Quant à l'objet sensible de leurs adorations, je
l'ai vu, c'est une pierre quadrangulaire. » Vers 590, les
fondations de la Kaaba sont gravement endommagées par des pluies
torrentielles. Menaçant de s'effondrer, le sanctuaire doit être
démoli et reconstruit par les Quraychites, la tribu dont est issu
Mahomet (qui est alors âgé de 20 ans).
La
Kaaba remplit son office en vertu de la tradition ancestrale et
semble tirer sa légitimité d'un autre lieu sacré (verset 1 de la
sourate XVII). Rien n'autorise à penser que ce site sacré extérieur
ait pu être reconnu comme Jérusalem.
Initialement
les partisans de Mahomet prient en direction de Jérusalem. Ce
pourrait-être à la suite du conflit entre Mahomet et les juifs
locaux Médinois que la Kaaba Mekkoise a été désignée comme
direction de substitution.
Dans
le Coran II, 142-152, il n'y a aucune mention d'Abraham.
Le
Coran s'intéresse au pèlerinage Mekkois en l'an 6 de l'hégire et
pour des raisons politiques.
Les
juifs vaincus sont délégitimés au présent et au passé. Le
« temple ... En insistant sur la dimension coranique
d'Abraham (son fils illégitime Ismaël) va donc à la fois annuler
et remplacer celui des juifs, et faire disparaître leur « lieu
de prosternation » (masdjid, selon Cor. XVII, 7). Plusieurs
peuples se sont installés auprès de la Ka'ba : Les Amalécites,
la tribu de Jorhom, de Khazâ'a, de Qoreysh ainsi que d'autres
tribus. Les habitants de La Mecque et ses gouverneurs ont toujours
vénéré la Ka'ba. L'islam a à son tour multiplié les marques
d'honneur et de vénération pour la Ka'ba.
On
attribue à Mahomet l'installation de la Pierre noire dans le mur de
la Kaaba. Un récit issu du Sirah Rasul Allah de Ibn Ishaq relate
comment les clans de La Mecque ont rénové la Kaaba à la suite d'un
incendie qui a partiellement détruit la structure en 605.
La
Pierre noire a temporairement été retirée pour faciliter les
travaux. Les clans ne sont cependant pas d'accord pour savoir lequel
d'entre-eux a l'honneur de remettre la Pierre noire à sa place.
Ils
décident de confier cette tâche au premier homme qui entrera dans
le sanctuaire et cette personne est Mahomet, alors âgé de 35 ans,
cinq ans avant qu'il n'ait sa première révélation... Il demande
qu'on lui apporte une étoffe et place la Pierre noire en son centre.
Les
aînés des clans prennent les coins du drap et l'emmènent au bon
endroit. Mahomet prit alors la Pierre et la remit en place,
satisfaisant ainsi l'honneur de tous les clans.
En
683, Abdallah ibn Zobeyr, gouverneur du Hijâz, décide d'achever la
construction de la Ka'ba débutée par les Qoreysh.
En
693, le calife Abdelmalek ibn Marwan exige une restauration entière
de la Ka'ba, incluant la partie du mur située à côté de la Pierre
noire.
Les
historiens sont unanimes pour affirmer que cette restauration est
achevée et préserve l'édifice de tout incident pour longtemps.
En
692, La Mecque est assiégée par Al-Ḥadjdjâdj ben Yûsuf, envoyé
du calife omeyyade Abd al-Malik contre `Abdullah ibn az-Zubayr, la
Kaaba a été incendiée ou détruite par catapultes...
La
Pierre subit plusieurs profanations et dommages au cours des siècles.
Elle
a été touchée et fracassée par une pierre lancée par une
catapulte durant le siège omeyyade de La Mecque.
En
janvier 930, la Pierre est volée par des Qarmates qui l’emmènent
dans leur base à Hajar (actuel Bahreïn).
Selon
l’historien Ottoman du XIXe siècle, Qutb al-Din, le chef des
Qarmates Abu Tahir al-Qarmati place la Pierre noire dans sa propre
mosquée, le Masjid al-Dirar, avec l'intention de détourner le Hajj
de La Mecque.
Cela
échoue car les pèlerins continuent de prier en direction de
l'emplacement où se trouve la Pierre.
Selon
l’historien du Xe siècle, Al-Juwani, la Pierre est rendue 23 ans
plus tard en 952.
Les
Qarmates conservent la Pierre noire et demandent une forte rançon
aux Abbassides.
Elle
est emballée dans un sac et envoyée à la mosquée du vendredi de
Koufa avec un message indiquant « Par ordre nous l'avons prise
et par ordre nous l'avons ramenée ».
Son
enlèvement et son déménagement causent de nouveaux dommages et la
pierre est brisée en 7 morceaux.
Au
XIe siècle, un homme supposément envoyé par le calife fatimide
Al-Hakim bi-Amr Allah, tente de briser la Pierre noire mais est
immédiatement tué sans qu'il n'ait eu le temps de causer de gros
dégâts. D'après Qutb al-Din, Abu Tahir « est atteint par la
gangrène, sa chair est dévorée par les vers et il meurt dans
d'atroces souffrances».
Le
matin du mercredi 16 mars 1630, le sanctuaire jusqu'à la Ka'ba a été
inondé suite à des pluies diluviennes.
Le
soir, le mur nord et une partie des murs Est et Ouest se sont
écroulés. Le sultan Ottoman Mourad IV exige en 1630 la destruction
des murs en raison du mauvais état de l'ensemble de l'édifice.
Des
travaux de reconstruction ont été rapidement entrepris de telle
sorte que le 2 juillet 1631 la Ka'ba est restaurée.
Selon
Johann Ludwig Burckhardt, quelqu'un macule la Pierre noire avec des
excréments en 1674 pour que « quiconque l'embrasse ait la
barbe souillée ». Les Perses chiites sont suspectés d'être
responsables mais Richard Francis Burton doute qu'ils soient les
coupables, il attribue l'acte à « quelque Juif ou Grec qui
risque sa vie pour satisfaire une furieuse intolérance ».
Selon
le Coran, la Kaaba a été reconstruite par la main d'Abraham et de
son fils Ismaël. D'autres traditions islamiques clament que la Kaaba
a été construite la toute première fois par Adam lui-même et
qu'il s'agit du premier temple sur Terre.
Pour
Tabari (Ta'rikh, I, 193-194), la Kaaba, pourtant situé dans un bas
fond, échappe au Déluge (sourate LIV - Cor. VI, 6) ainsi que la
pierre noire encastrée : La construction et la pierre noire
sont « exhaussées au ciel ».
Les
musulmans pensent que pendant très longtemps, la Kaaba est symbole
du culte monothéiste d’Abraham dans la Péninsule Arabique, et
qu'un jour des populations Bédouines viennent de toute l'Arabie y
déposer les statues (asnam) de leurs idoles, auxquelles ils rendent
visite une fois par an lors d'un pèlerinage...
Dans
la tradition musulmane, la Kaaba est détruite et reconstruite 10
fois avant l'islam, 2 fois ensuite... Mahomet a annoncé la
destruction définitive de la Kaaba comme signe majeur de la fin des
temps. Plusieurs hadiths confirmés en parlent : « Abou
Hourayra a dit que le Messager d'Allah a dit : « La Kaaba
sera détruite par un Abyssinien du nom de Dhou As-Souwayquatayn. »
— Al-Boukhari,
n°1519
« L’Éthiopien
aux jambes courtes ruine la Ka'ba ». (Al-Boukhâri, Mouslim).
Et
dans une autre version :
« Il
me semble le voir, noir, les genoux cagneux, en train de la démolir
pierre par pierre ». (Al-Boukhâri, Mouslim)
« Le
Prophète a dit : « Laissez les Abyssiniens en paix tant
qu'ils en feront de même pour vous, seul l’Abyssinien aux jambes
courtes extraira le trésor de la Ka'ba" » — Abou
Dâwoûd
Cette
destruction définitive de la Kaaba, rendant le pèlerinage
impossible et faisant partie des signes majeurs de la fin des temps
fait consensus chez tous les grands oulémas musulmans.
La
Ka'aba est un bâtiment de granite dont le matériau a été extrait
des collines avoisinantes. Les murs ont une épaisseur d'un mètre.
Ils ont une hauteur de 12,95 mètres.
Les
mesures des 4 côtés de ce parallélépipède sont : côté
est, 11,68 mètres; côté ouest, 12,01 mètres; côté
sud, 10,18 mètres, côté nord, 9,90 mètres.
On
ne peut y accéder que par une porte en bois à deux battants,
plaquée de 280 kg d'or pur, haute de 3,10 mètres et large
d'1,70 mètre située sur le côté du mur Est, dont le seuil se
trouve à 2,25 mètres au-dessus de la base de la Kaaba.
Celle-ci
est ouverte 3 fois par an pour permettre de laver le plancher avec de
l’eau puisée à la source de Zamzam (celle qui est supposée avoir
été découverte par Agar lorsqu'elle cherche désespérément de
l'eau pour son fils Ismaël pendant leur exil dans le désert).
À
l’intérieur, la pièce est vide. Les ornements sont rares et
sobres. Le faux-plafond est supporté par trois piliers, le tout
étant en teck avec des motifs sculptés. Entre les colonnes passent
des tiges de métal, sur lesquelles sont suspendus des ex-voto. Ces
trois colonnes s'élèvent jusqu'au premier plafond, laissant vide un
espace entre celui-ci et le plafond supérieur. Chacune d'entre elles
porte 3 anneaux d'or qui la renforcent.
Les
murs sont recouverts de plaques de marbre blanc jusqu'à une hauteur
de 3 mètres. À l'intérieur de la Ka'ba existent 10 plaques de
marbre blanc. Neuf plaques de marbre sont inscrites en style tuluth.
Une autre plaque de marbre est inscrite en style coufique carré, en
bas relief.
Les
lettres sont constituées de fragments de marbre de couleur collés
ensemble. Toutes ces plaques ont été réalisées après le XIIIe
siècle.
Sur
la paroi est, entre la porte de la Ka'ba et la porte du repentir, une
plaque de marbre a été fixée pour rendre hommage à la
restauration entière de la Ka'ba par le roi Fahd ibn Abdulaziz
al-Saoud.
Toutes
les parois des murs sont revêtues de tentures de soie verte où est
inscrite la profession de foi en tissage blanc et certains des noms
de Dieu, écrits en chiffres arabes (huit et sept). Le plafond est
aussi recouvert de la même soierie.
Dans
l'angle Nord-Est de la pièce, une cage d'escalier étroite permet
d’accéder à la terrasse se trouvant 1,20 mètres au-dessus
du faux-plafond. La porte d'accès est nommée « la porte du
repentir ». Elle possède un verrou et est couverte d'une
tenture de soie avec des incrustations d'or et d'argent, sur laquelle
existent des inscriptions...On emprunte l'escalier une fois par an
pour changer la kiswa, le brocart noir, brodé de versets coraniques
recouvrant la construction et qui est fixé par des cordes au parapet
qui cerne la terrasse.
L'historien
Maurice Gaudefroy-Demombynes rapporte que lorsque les wahhabites
prennent La Mecque aux forces Ottomanes vers 1800, ils saccagent la
Kaaba et foulent la Pierre noire de leurs pieds.
Au
XIXe siècle, la Kaaba est curieusement entourée de petits
bâtiments et de palissades de facture extrême orientale (genre
pagode)...
Lors
de sa visite de la Kaaba en 1853, Sir Richard Francis Burton note :
« La
couleur m'a paru noire et métallique et le centre de la pierre est
enfoncé de 2 pouces par rapport à l'encadrement métallique. Les
bords sont formés d'un ciment rouge sombre qui se trouve presque au
niveau du métal et descendent vers le centre de la pierre.
L’encadrement est maintenant formé d'une arche massive en or ou en
argent doré. J'ai noté que l'ouverture où se trouve la pierre a
une largeur d'un empan et de trois pouces. »
Anton
von Laurin, le consul-général Autrichien en Égypte, a pu étudier
un fragment de la Pierre retiré par Méhémet Ali en 1817 et
rapporte qu'elle a un extérieur complètement noir et un intérieur
gris-argenté légèrement granuleux où sont incrustés de petits
cristaux d'un matériau vert sombre. Il existe quelques points blancs
et jaunes sur la face de la Pierre et elle est officiellement décrite
comme étant complètement blanche à l'exception de la face.
L'encadrement
autour de la Pierre noire et la kiswa, l'étoffe entourant la Kaaba,
ont été entretenus durant des siècles par les sultans Ottomans du
fait de leur rôle de Gardien des 2 Mosquées Saintes. Ces éléments
sont périodiquement remplacés à cause de l'usure causée par les
manipulations des pèlerins.
Ils
sont alors ramenés à Istanbul et conservés avec les Reliques
Sacrées au palais de Topkapi.
La nature de la Pierre noire a fait l'objet de nombreux débats. Elle a été décrite comme un basalte, une agate un morceau de verre naturel ou plus fréquemment comme une une météorite. Paul Partsch, le conservateur de la collection minéralogique impériale austro-hongroise a publié la première étude historique de la Pierre noire en 1857 et privilégie une origine météoritique. Robert Dietz et John McHone ont proposé en 1974 que la Pierre noire soit en fait une agate en s'appuyant sur ses caractéristiques physiques et sur le rapport d'un géologue arabe indiquant que la Pierre contient des bandes de diffusion caractéristiques clairement visibles. Un indice significatif quant à sa nature est fourni par un compte-rendu de la récupération de la Pierre en 951, 21 ans après qu'elle a été volée : Selon un chroniqueur, la Pierre peut flotter dans l'eau. Si ce récit est correct alors la Pierre noire ne peut être une agate, une lave basaltique ou une météorite et cela pourrait laisser penser qu'elle serait formée de verre ou de ponce.
La nature de la Pierre noire a fait l'objet de nombreux débats. Elle a été décrite comme un basalte, une agate un morceau de verre naturel ou plus fréquemment comme une une météorite. Paul Partsch, le conservateur de la collection minéralogique impériale austro-hongroise a publié la première étude historique de la Pierre noire en 1857 et privilégie une origine météoritique. Robert Dietz et John McHone ont proposé en 1974 que la Pierre noire soit en fait une agate en s'appuyant sur ses caractéristiques physiques et sur le rapport d'un géologue arabe indiquant que la Pierre contient des bandes de diffusion caractéristiques clairement visibles. Un indice significatif quant à sa nature est fourni par un compte-rendu de la récupération de la Pierre en 951, 21 ans après qu'elle a été volée : Selon un chroniqueur, la Pierre peut flotter dans l'eau. Si ce récit est correct alors la Pierre noire ne peut être une agate, une lave basaltique ou une météorite et cela pourrait laisser penser qu'elle serait formée de verre ou de ponce.
Elsebeth
Thomsen de l'université de Copenhague a avancé une hypothèse
différente en 1980 en suggérant que la Pierre serait un fragment de
verre ou une impactite formé par l'impact d'une météorite il y a
quelque 6 000 ans à Wabar30 dans le désert du Rub
al-Khali à 1 100 km à l'est de La Mecque.
Les
cratères de Wabar sont connus pour abriter des blocs de verre créés
par la chaleur et la pression de l'impact et mélangés à des billes
d'un alliage de fer et de nickel issus de la météorite (dont la
plus grande partie a été détruite lors de l'impact). Certains de
ces blocs sont composés de verre noir brillant avec un intérieur
blanc ou jaune et des cavités lui permettant de flotter sur l'eau.
Les scientifiques n'apprennent l'existence de ces cratères qu'en
1932 mais ils sont situés près d'une route caravanière venant
d'Oman et ils sont très probablement connus par les habitants du
désert. La région est certainement réputée car dans un ancien
poème arabe, Wabar ou Ubar (également connue comme la « cité
des mille piliers ») est le site d'une fabuleuse cité qui a
été détruite par le feu divin à cause de l'immoralité de son
roi. Il est donc tout à fait probable que les habitants de la région
aient assisté à l'impact si l'âge estimé des cratères est
correct. Néanmoins une analyse scientifique réalisée en 2004
indique que l'impact aurait eu lieu il y a moins de 300 ans bien
plus récemment que ce que l'on pensait jusque-là. L'hypothèse
météoritique est donc aujourd'hui considérée comme douteuse et le
Musée d'histoire naturelle de Londres suggère qu'il pourrait s'agir
d'une pseudo-météorite, une roche terrestre à laquelle on attribue
à tort une origine extraterrestre.
La
construction de la Kaaba - Sajidine
www.sajidine.com/prophete/sa-vie/construction_kaaba.htm
Lorsque
Muhammad atteignit l'âge de 35 ans, les Qouraichites entreprirent de
reconstruire la Kaaba. Celle-ci ne possédait pas de toit et un
groupe de voleurs ...
L'histoire
de la Kaaba - La Pierre Noire - l'eau Zamzam - Yabiladi.com
www.yabiladi.com/.../l-histoire-kaaba-la-pierre-noire-l-eau-zamzam-4-1...
11
déc. 2006 - il fut creusé à nouveau par Abdul-Muttalib, peu
d'années avant la naissance de ... Il doit ensuite tourner sept fois
autour de la kaaba, la construction ..... à la suite d'un incendie
qui avait partiellement détruit la structure en 605.
Les
deux saintes mosquées de la Mecque et Médine
www.fleurislam.net/media/doc/txt_haram.html
La
première rénovation de la Sainte Kaaba eut lieu en l'an 605 ap. ...
Rappelons que lors de la construction de la Kaaba, une dispute éclata
entre les tribus ... Au début des années 60, la superficie totale
de la Mosquée atteignait ainsi presque ...
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