mardi 22 septembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 606


16 SEPTEMBRE 2015...


Cette page concerne l'année 606 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE DERNIER GRAND ROYAUME INDIEN AVANT L’ARRIVÉE DES MUSULMANS

Harshavardhana ou Harsha (590-647) est un empereur Indien qui unifie et règne sur l'Inde du Nord durant plus de 40 ans. Les événements de son règne sont connus au travers du récit de voyage du pèlerin Chinois Xuanzang et des écrits de Bâna, son historien, qui nous à laissé une description détaillée des événements qui le conduisent à monter sur le trône.

Harsha est le fils cadet de Prabhâkaravardhana, un râja de Thâneshvar, ville capitale d'un royaume près de l'actuelle Lâhore.
Sa sœur, Râjyashri, est l'épouse de Grahavarman Maukharî le râja de Kânauj. Harsha et son frère aîné Râjyavardhana sont allés combattre, à la tête d'une grande armée, les Shvetahûna qui menacent leur frontière occidentale... A leur retour victorieux, leur père est décédé et leur mère a fait satî (La crémation des veuves en Inde).
Durant leur absence, Grahavarman Maukharî est défait et assassiné par Shashânka, le râja de Gauda, la capitale d'un royaume qui couvre le nord de l'Orissa et une partie du delta du Bengale, et Devagupta, un chef Gupta râja du Mâlvâ, ainsi que son épouse emprisonnée... Râjyavardhana monte alors sur le trône de Kânauj et lance ses armées contre le Mâlvâ qu'il soumet sans grande difficulté. Il est alors invité à un banquet par Shashânka qui prétend se soumettre et qui en profite pour l'assassiner.
Harshavardhana monte alors, en 606, sur le trône vacant de Kânauj, mais il ne sera couronné qu'en 612. Certains historiens pensent que, durant la période intermédiaire, il agit comme régent pour le compte de sa sœur. D'après le texte de Banâ, cependant, il retrouve sa sœur qui s'est réfugiée (peut-être retenue prisonnière) dans un ermitage situé dans les Vindhya et qui s'apprête à se suicider...

La source Bâna s'arrête sur cette période. Pour la suite, on se réfère au texte du pèlerin Chinois Xuanzang.
Harsha, régnant depuis Kânauj qui va devenir une ville importante, dépassant en prospérité Pâtaliputra, la grande cité de la vallée du Gange, s'engage alors dans une période de guerres pour consolider et étendre son pouvoir sur l'Inde du Nord. Il fait ainsi la conquête du Panjâb, de parties du Bihar et du Bengale, intégrant nombre de micro royaumes qui passent leur temps à se combattre les uns les autres, et, en 612, son royaume fait l'unité du territoire au nord de la Narmadâ. Il est ainsi maître de la vallée du Gange, de Vârânasî et Prayâg, mais aussi suzerain du Sind, du Cachemire et du Népal...

En 620, Harshavardhana attaque le royaume des Chalukya, gouverné par Pulakeshin II dans le Dekkan, lequel résiste férocement, lui infligeant une sévère défaite, et la frontière reste stabilisée sur la Narmadâ.
Harsha fait aussi alliance avec Bhaskaravarman, le râja de Kâmarûpa - l'Assam actuel, étendant son contrôle plus à l'est, mais le royaume de Shashânka reste indépendant.
Cependant, des états périphériques, qui ne reconnaissent pas sa suzeraineté, cherchent ses bonnes grâces et reconnaissent sa prédominance.
Bien que shivaïte, Harshavardhana est connu pour sa tolérance religieuse dont se fera l'écho le pèlerin Chinois Xuanzang. C'est aussi un bon dirigeant qui calque son administration sur celles des Gupta, roi absolu, laissant cependant une grande autonomie à ses râja vassaux et sous lequel le village indien fonctionne suivant son modèle traditionnel de micro république. L'impôt est fixé, comme souvent dans l'Histoire de l'Inde, à un sixième des récoltes. Le souverain exerce son contrôle par des déplacements incessants. Il écoute patiemment les récriminations de ses sujets les plus humbles. L’ordalie est en usage pour la justice (épreuves de l’eau, du feu, du poids et du poison).
Harsha est un excellent diplomate qui entretient des relations suivies et fructueuses avec la Chine.

D'après Xuanzang :
Harsha est juste dans son administration et pointilleux dans l'exercice de ses responsabilités. Il oublie de dormir et de manger, tant il se préoccupe de bien faire.
Il visite et inspecte tout son empire. Des constructions temporaires sont érigées pour ses séjours (cité dans Alain Daniélou, Histoire de l'Inde) Harsha se convertit ensuite au bouddhisme mahâyâna, pourtant déjà en déclin en Inde, tout en conservant son attitude tolérante, il est cependant plus sévère encore qu'Ashoka dans la prohibition de l'exécution d'animaux et de la consommation de leur viande, répandant plus encore la pratique du végétarisme dans le sous-continent.
Il réunit chaque année des assemblées bouddhistes ainsi que des synodes où l'on discute en sa présence de questions de théologie et de morale, réunions qui connaissent leur apogée lorsqu'il invite à Kânauj, en 643, plusieurs râja comme Bhâskaravarman de Kâmarûpa et le roi Valabhî Dhuvabhatti ainsi qu'une large congrégation de brahmanes, de moines bouddhistes et jaïns à une grande assemblée.
Il organise aussi une grande rencontre multi-confessionnelle à Prayâg - l'actuelle Allâhâbâd, peut-être la première kumbhamelâ. Le pèlerin Chinois Xuanzang fait à cette occasion la première mention historique de la manifestation dans son Rapport du voyage en Occident à l'époque des Grands Tang.
C'est aussi un mécène qui fait des dons importants à l'université de Nâlandâ, alors à son apogée, et qui reçoit la visite de Xuanzang.
C'est enfin un auteur dramatique à qui on attribue avec certitude trois pièces en sanskrit :
Ratnâvalî, « Collier de joyaux »,
Priyadarshikâ, dont l'action se déroule dans un harem,
Nâgânanda, « Béatitude du Nâga », un drame bouddhiste qui met en scène le renoncement de Garuda à détruire les Nâga.

Harsha meurt, peut-être suite à un combat avec Shashânka, vers 647, sans descendant mâle et c'est le fils de sa fille qui monte sur le trône sous le nom de Dhruvasena IV.
Narasimhavarman, le roi Pallava de Kânchî, devient alors la puissance majeure de la péninsule et Bhâskaravarman, le râja de l'Assam, annexe une grande partie des territoires ayant appartenu à Harshavardhana.
Bientôt son empire fortement centralisé éclate en micro états qui ne pourront résister aux incursions musulmanes qui se préparent.

L'Inde n'a pas écrit son histoire. Nous avons affaire ici à diverses sources qui souvent ne peuvent se contrôler les unes par les autres... Ce sont des témoignages indirects, souvent isolés entre eux, parfois uniques, sur chacun desquels la critique s'exerce difficilement et chez lesquels elle ne sait où commencer ni où finir. De tous ceux-là le moins remarquable et le moins délicat à analyser n'est pas cette monographie brillante du roi Harsa et qui est due à un de ses courtisans, le poète Bâiia. Des inscriptions à la gloire du roi, des notes du pèlerin Chinois Hiouen Tsang, et enfin cet étrange Harsacarita, voilà en somme ce qu'il nous faudra mettre en œuvre.

Sur un sceau trouvé à Sonpat se trouve une inscription. Le sceau, (des traces de soudure encore visibles) permettent de supposer qu'il devait être collé à une plaque de cuivre, aujourd'hui disparue. En haut de cette pièce est un bœuf regardant vers la droite, au-dessous une courte et incomplète généalogie du roi. Outre ces inscriptions de Harsa, nous en possédons d'autres qui le
nomment et qui jettent quelque lumière sur certains événements de
son règne. Parmi celles-ci sont les inscriptions des Guptas du Magadha, ses parents, des Gurjaras, ses vassaux, des Câlukyas, ses ennemis.

Quelle que soit l'authenticité de ces inscriptions locales, leur utilisation ne saurait être bien grande et, disséminées sur le long règne de Harsa, elles ne permettent guère à l'historien, comme les pierres du petit Poucet, d'y retrouver son chemin. C'est pourquoi nous devons être plus sensibles aux renseignements, si sujets à caution parfois, que nous a laissés Bâiia. Le Harsacarita rappelle d'abord l'ancêtre plus ou moins mythologique des Vardhanas de Thanesar, puis montre comment les prédécesseurs immédiats de Harsa travaillent déjà à la fortune de leur maison. Enfin Bâiia aborde le règne même de Harsa, en raconte les premiers événements, puis au 8e chapitre du livre le récit s'arrête brusquement, sans que nous puissions savoir pourquoi. Nulle possibilité d'en reconstituer la suite... Nul résumé d'ailleurs ne nous en a été conservé et rien ne prouve même que J. Bâiia ait poussé plus loin son travail... Cette lacune est fort regrettable, bien que l'ouvrage ne soit pas à
proprement parler un traité historique.
C'est un panégyrique que Baiia a prétendu écrire : Il a un protecteur bienveillant qui a acquis quelque renommée à la guerre, la louange n'en est que plus facile et doit laisser transpirer les exploits belliqueux du prince.

Mais cette prose poétique ne devient, pour ainsi dire, historique que malgré elle, et seulement parce que le héros a été mêlé à de grands événements politiques. Bâiia ne se contente pas, en effet, de tracer un panégyrique facile, mais encore il donne des faits et gestes de son royal patron une transcription poétique qui n'approfondit rien, mais qui enjolive tout. Fidèle aux préceptes littéraires de l'Inde, il ne cherche pas à s'enquérir seulement des faits, à notre point de vue, intéressants et instructifs, ni à en démêler la suite et l'enchaînement d'une manière philosophique.

Il fait une histoire romanesque qu'on a été parfois tenté de comparer aux romans de Walter Scott ou d'Alexandre Dumas, parce qu'elle dénature la vérité au gré de l'imagination de l'écrivain, mais qui en diffère pourtant, car Baiia ne s'exerce pas comme eux sur une matière historiquement dégagée des
fictions poétiques, ne reconstitue pas comme ils l'ont fait, au moyen de documents, une époque disparue, un milieu effacé dans la brume du passé, mais il adapte des événements vrais et contemporains aux lois de genres tout voisins, la comédie héroïque et galante et le roman merveilleux. Il parle du roi, de ses proches, de ses ennemis, non comme s'il les a vus dans le monde réel, mais comme s'il devait faire le compte rendu d'une histoire de Harsa, mais il en établit avec complaisance la légende...

C'est là précisément la valeur du Harsacarita, Bâiia nous représente son protecteur sous les traits mêmes que ses courtisans et son peuple aiment à lui donner. Si fausse que semble être cette histoire qui se fait une joie de transporter le lecteur dans un monde de féerie, elle est précieuse parce qu'elle est, pour ainsi dire, spontanée et sincère. D'ailleurs Bâiia, en écrivant pour des contemporains sur des faits connus de tous, ne peut altérer la vérité que dans une certaine mesure et selon certains procédés l'invention systématique d'épisodes faux lui est interdite s'il ne peut dire la vérité nue
et sans apprêts, comme nous l'aimons, du moins il ne peut mentir. Il y a un fonds de vrai chez lui.

Le pèlerin Chinois Hiouen Tsang est un guide moins contesté et infiniment plus sûr. Il appartient à cette époque où le bouddhisme s'est propagé jusqu'en Chine et « se déroule comme une chaîne immense qui réunit les bords du Gange à l'extrémité orientale de l'Asie. Un grand mouvement de pèlerinage s'est établi entre l'Inde et les pays où la nouvelle foi avait pénétré. Des voyageurs
Chinois, mus par l'enthousiasme religieux, s'en vont dans la patrie du Buddha chercher une plus claire perception de leur foi. Non contents de recueillir des textes et d'en faire des traductions, certains d'entre eux ont aussi une mission diplomatique... De tous les ouvrages qui nous sont ainsi parvenus le plus important est le Si-yu-M (Mémoires sur les contrées occidentales), publié en 648 sous l'inspiration de Hiouen Tsang, auquel il faut ajouter la biographie
du célèbre pèlerin.

Hiouen Tsang, dit Max Mueller (I-tsing p. ix), a pu être appelé le Pausanias de l'Inde, il est le cicérone érudit de tous les indianistes et c'est grâce à lui qu'on a pu mettre quelque ordre et quelque clarté dans le chaos de l'histoire et de la géographie de l'Inde au VII siècle. Hiouen Tsang part seul de Chine en 629 et ne revient qu'en 645. Il a donc eu assez de temps pour s'instruire sur les choses de l'Inde. Comme tous les pèlerins Chinois il prend pour objectif
l'université de Nâlandâ. C'est de là qu'il est mandé tour à tour par Kumâra, roi d'Assam, et par Harsa lui-même qui lui fait un excellent accueil.

En 641 il repart pour la Chine et arrive à Si-ngan-fou au commencement de 645. Ses disciples publient ses mémoires et sa vie, qui ont été traduits en français par Stanislas Julien.

L'authenticité des récits de Hiouen Tsang est incontestable. Si on laisse de côté les discours qu'il prête à ses personnages et dont on ne peut que garantir la vraisemblance, il faut reconnaître sa parfaite probité. Sa véracité est continuellement confirmée par l'archéologie et la géographie. Son point de vue n'est pas celui d'un voyageur

Pour la fin du règne de Harsa, temps par excellence des missions
diplomatiques, nous aurions dû avoir les mémoires écrits par les ambassades mêmes. Malheureusement ces mémoires sont perdus, quelques fragments exceptés qui ont été traduits par M. Sylvain Lévi. En dehors des sources Chinoises, nous avons encore des historiens Mongols et Tibétains tels que Ssanang Ssetsen et Târanâtha. Pour l'histoire des musulmans dans l'Inde
à cette époque nous possédons :

1° Futuhu-l Buldan d'Ahmad ibn Yahya ibn Jâbir al Bilâduri, dont il existe un manuscrit à Leyde (l'auteur meurt en 892/3), l'ouvrage contient un récit des premières conquêtes des Arabes en Syrie, Égypte, Perse, Afrique, Sind, etc. C'est une des premières et des plus importantes chroniques arabes. Elle ne nous intéresse pourtant qu'accessoirement. Mais tout ce qui se rapporte aux montagnes, aux rivières et aux distances est susceptible d'être clairement vérifié. On lit aussi dans l'extrait précédemment cité que le Si-yu-ki a été
traduit du sanscrit...

Les Gupta sont une dynastie ayant régné sur le nord de l'Inde de la fin du IIIe siècle aux alentours du milieu du VIe siècle. Leur origine reste mystérieuse et il est probable qu'ils aient tout d'abord été un clan de roitelets à la tête de petits États dans la vallée du Gange et de ses affluents. Cette dynastie connaît une expansion rapide au IVe siècle, sous l'impulsion des conquérants Chandragupta et Samudragupta, et voit l'apogée de sa prospérité durant la première moitié du Ve siècle, notamment sous le règne de Kumâragupta Ier et de son fils Skandagupta.
Le déclin des Gupta débute ensuite, sous l'effet d'invasions extérieures et de forces centrifuges, et leur fin reste mal connue. Considéré comme un Empire en raison de son étendue et de la puissance incontestée qu'exercent ses souverains sur le sous-continent Indien à leur apogée, l'État des Gupta s'avère peu centralisé. Ces rois dominent plusieurs royaumes voisins qui partagent une culture similaire, et les pouvoirs locaux disposent de marges de manœuvre importantes, notamment les monastères. Du point de vue religieux, cette époque est marquée par la cohabitation de deux grandes religions, le brahmanisme (l'état ancien de ce qu'on désigne aujourd'hui comme l'hindouisme) et le bouddhisme, ce dernier connaissant alors son dernier éclat en Inde, avant de connaître un reflux face au premier. La période Gupta est souvent assimilée à un « âge classique », ou un « âge d'or » de la culture Indienne ancienne, en raison des réalisations remarquables qui sont datées de cette époque en mathématiques et en astronomie (travaux d'Âryabhata, apparition du zéro en tant que nombre), en littérature et théâtre (œuvres de Kâlidâsa) ou encore en sculpture (écoles de Mathura et de Sārnāth, temple de Deogarh) et peinture (à Ajantâ). S'il est désormais évident que ces accomplissements sont largement tributaires de ceux de la période les précédant, leur importance dans l'histoire de la civilisation Indienne et leur rayonnement sur les pays voisins sont indéniables...

En fin de compte, les informations principales concernent la culture et l'art de la période Gupta, notamment les écrits religieux, littéraires et scientifiques majeurs qui ont été conservés jusqu'à nos jours, et parmi lesquels on compte des œuvres majeures de la civilisation Indienne (Purana, écrits de Kâlidâsa, Âryabhata, etc.). Il est cependant difficile de les dater précisément, même s'il est possible de situer grossièrement leur période de rédaction. Plusieurs sites présentent des niveaux et des monuments de la période Gupta. Il s'agit surtout de centres religieux : Sārnāth, Mathura, Nâlandâ, Deogarh, Eran, et les sanctuaires rupestres dont le plus célèbre est Ajantâ. Ces sites étant également des centres artistiques importants, ils ont livré de nombreuses œuvres de cette période : Sculptures en pierre et en terre cuite, et des peintures à Ajantâ.

Les origines de la dynastie des Gupta sont mal connues. Leur nom de famille suggère qu'ils sont issus de la caste des vaishya, à moins qu'ils ne soient brahmanes. Leur origine géographique se situe dans l'actuel Uttar Pradesh ou dans le Magadha (le nord de l'actuel Bihar). C'est en tous les cas dans cette dernière région que les premières bases de leur puissance sont repérables. La tradition et l'inscription de Samudragupta à Allahabad, l'ancienne Prayâga, laisse penser que Srî Gupta, le premier Gupta, règne vers la fin du IIIe siècle et son successeur Ghatotkachagupta probablement vers le début du IVe siècle, tous deux portant le titre de mahârâja, « roi ». Ils dominent alors sans doute un territoire réduit, ancien centre de la puissance de l'Empire Maurya. Cette région, comme le reste de la plaine gangétique, est alors divisée entre différents États qui se sont partagé les dépouilles des anciennes puissances dominantes au IIe siècle, l'empire kouchan au nord-ouest du sous-continent et la dynastie Satavahana au centre-est...


Harsha — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harsha
Harshavardhana ou Harsha (590-647) est un empereur indien qui unifie et règne sur l'Inde du Nord durant plus de quarante années. ... Harshavardhana monte alors, en 606, sur le trône vacant de Kânauj, mais il ne sera couronné qu'en 612.

Full text of "Harsa Vardhana, empereur et poète de l'Inde ...
https://archive.org/.../harsavardhanaemp00ettiuoft/harsavardhanaemp00e...
606 Alliance entre Harsa et le roi Bbâskaravarman de Kâmarûpa. ... (donation de Sâlârâ datée de la huitième année de Pulikeçin). LA. vol. xx, p. 15 (donation ...

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