Cette
page concerne l'année 606 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
DERNIER GRAND ROYAUME INDIEN AVANT L’ARRIVÉE DES MUSULMANS
Harshavardhana
ou Harsha (590-647) est un empereur Indien qui unifie et règne sur
l'Inde du Nord durant plus de 40 ans. Les événements de son règne
sont connus au travers du récit de voyage du pèlerin Chinois
Xuanzang et des écrits de Bâna, son historien, qui nous à laissé
une description détaillée des événements qui le conduisent à
monter sur le trône.
Harsha
est le fils cadet de Prabhâkaravardhana, un râja de Thâneshvar,
ville capitale d'un royaume près de l'actuelle Lâhore.
Sa
sœur, Râjyashri, est l'épouse de Grahavarman Maukharî le râja de
Kânauj. Harsha et son frère aîné Râjyavardhana sont allés
combattre, à la tête d'une grande armée, les Shvetahûna qui
menacent leur frontière occidentale... A leur retour victorieux,
leur père est décédé et leur mère a fait satî (La crémation
des veuves en Inde).
Durant
leur absence, Grahavarman Maukharî est défait et assassiné par
Shashânka, le râja de Gauda, la capitale d'un royaume qui couvre le
nord de l'Orissa et une partie du delta du Bengale, et Devagupta, un
chef Gupta râja du Mâlvâ, ainsi que son épouse emprisonnée...
Râjyavardhana monte alors sur le trône de Kânauj et lance ses
armées contre le Mâlvâ qu'il soumet sans grande difficulté. Il
est alors invité à un banquet par Shashânka qui prétend se
soumettre et qui en profite pour l'assassiner.
Harshavardhana
monte alors, en 606, sur le trône vacant de Kânauj, mais il ne sera
couronné qu'en 612. Certains historiens pensent que, durant la
période intermédiaire, il agit comme régent pour le compte de sa
sœur. D'après le texte de Banâ, cependant, il retrouve sa sœur
qui s'est réfugiée (peut-être retenue prisonnière) dans un
ermitage situé dans les Vindhya et qui s'apprête à se suicider...
La
source Bâna s'arrête sur cette période. Pour la suite, on se
réfère au texte du pèlerin Chinois Xuanzang.
Harsha,
régnant depuis Kânauj qui va devenir une ville importante,
dépassant en prospérité Pâtaliputra, la grande cité de la vallée
du Gange, s'engage alors dans une période de guerres pour consolider
et étendre son pouvoir sur l'Inde du Nord. Il fait ainsi la conquête
du Panjâb, de parties du Bihar et du Bengale, intégrant nombre de
micro royaumes qui passent leur temps à se combattre les uns les
autres, et, en 612, son royaume fait l'unité du territoire au nord
de la Narmadâ. Il est ainsi maître de la vallée du Gange, de
Vârânasî et Prayâg, mais aussi suzerain du Sind, du Cachemire et
du Népal...
En
620, Harshavardhana attaque le royaume des Chalukya, gouverné par
Pulakeshin II dans le Dekkan, lequel résiste férocement, lui
infligeant une sévère défaite, et la frontière reste stabilisée
sur la Narmadâ.
Harsha
fait aussi alliance avec Bhaskaravarman, le râja de Kâmarûpa -
l'Assam actuel, étendant son contrôle plus à l'est, mais le
royaume de Shashânka reste indépendant.
Cependant,
des états périphériques, qui ne reconnaissent pas sa suzeraineté,
cherchent ses bonnes grâces et reconnaissent sa prédominance.
Bien
que shivaïte, Harshavardhana est connu pour sa tolérance religieuse
dont se fera l'écho le pèlerin Chinois Xuanzang. C'est aussi un bon
dirigeant qui calque son administration sur celles des Gupta, roi
absolu, laissant cependant une grande autonomie à ses râja vassaux
et sous lequel le village indien fonctionne suivant son modèle
traditionnel de micro république. L'impôt est fixé, comme souvent
dans l'Histoire de l'Inde, à un sixième des récoltes. Le souverain
exerce son contrôle par des déplacements incessants. Il écoute
patiemment les récriminations de ses sujets les plus humbles.
L’ordalie est en usage pour la justice (épreuves de l’eau, du
feu, du poids et du poison).
Harsha
est un excellent diplomate qui entretient des relations suivies et
fructueuses avec la Chine.
D'après
Xuanzang :
Harsha
est juste dans son administration et pointilleux dans l'exercice de
ses responsabilités. Il oublie de dormir et de manger, tant il se
préoccupe de bien faire.
Il
visite et inspecte tout son empire. Des constructions temporaires
sont érigées pour ses séjours (cité dans Alain Daniélou,
Histoire de l'Inde) Harsha se convertit ensuite au bouddhisme
mahâyâna, pourtant déjà en déclin en Inde, tout en conservant
son attitude tolérante, il est cependant plus sévère encore
qu'Ashoka dans la prohibition de l'exécution d'animaux et de la
consommation de leur viande, répandant plus encore la pratique du
végétarisme dans le sous-continent.
Il
réunit chaque année des assemblées bouddhistes ainsi que des
synodes où l'on discute en sa présence de questions de théologie
et de morale, réunions qui connaissent leur apogée lorsqu'il invite
à Kânauj, en 643, plusieurs râja comme Bhâskaravarman de Kâmarûpa
et le roi Valabhî Dhuvabhatti ainsi qu'une large congrégation de
brahmanes, de moines bouddhistes et jaïns à une grande assemblée.
Il
organise aussi une grande rencontre multi-confessionnelle à Prayâg
- l'actuelle Allâhâbâd, peut-être la première kumbhamelâ. Le
pèlerin Chinois Xuanzang fait à cette occasion la première mention
historique de la manifestation dans son Rapport du voyage en Occident
à l'époque des Grands Tang.
C'est
aussi un mécène qui fait des dons importants à l'université de
Nâlandâ, alors à son apogée, et qui reçoit la visite de
Xuanzang.
C'est
enfin un auteur dramatique à qui on attribue avec certitude trois
pièces en sanskrit :
Ratnâvalî,
« Collier de joyaux »,
Priyadarshikâ,
dont l'action se déroule dans un harem,
Nâgânanda,
« Béatitude du Nâga », un drame bouddhiste qui met en
scène le renoncement de Garuda à détruire les Nâga.
Harsha
meurt, peut-être suite à un combat avec Shashânka, vers 647, sans
descendant mâle et c'est le fils de sa fille qui monte sur le trône
sous le nom de Dhruvasena IV.
Narasimhavarman,
le roi Pallava de Kânchî, devient alors la puissance majeure de la
péninsule et Bhâskaravarman, le râja de l'Assam, annexe une grande
partie des territoires ayant appartenu à Harshavardhana.
Bientôt
son empire fortement centralisé éclate en micro états qui ne
pourront résister aux incursions musulmanes qui se préparent.
L'Inde
n'a pas écrit son histoire. Nous avons affaire ici à diverses
sources qui souvent ne peuvent se contrôler les unes par les
autres... Ce sont des témoignages indirects, souvent isolés entre
eux, parfois uniques, sur chacun desquels la critique s'exerce
difficilement et chez lesquels elle ne sait où commencer ni où
finir. De tous ceux-là le moins remarquable et le moins délicat à
analyser n'est pas cette monographie brillante du roi Harsa et qui
est due à un de ses courtisans, le poète Bâiia. Des inscriptions à
la gloire du roi, des notes du pèlerin Chinois Hiouen Tsang, et
enfin cet étrange Harsacarita, voilà en somme ce qu'il nous faudra
mettre en œuvre.
Sur
un sceau trouvé à Sonpat se trouve une inscription. Le sceau, (des
traces de soudure encore visibles) permettent de supposer qu'il
devait être collé à une plaque de cuivre, aujourd'hui disparue. En
haut de cette pièce est un bœuf regardant vers la droite,
au-dessous une courte et incomplète généalogie du roi. Outre ces
inscriptions de Harsa, nous en possédons d'autres qui le
nomment
et qui jettent quelque lumière sur certains événements de
son
règne. Parmi celles-ci sont les inscriptions des Guptas du Magadha,
ses parents, des Gurjaras, ses vassaux, des Câlukyas, ses ennemis.
Quelle
que soit l'authenticité de ces inscriptions locales, leur
utilisation ne saurait être bien grande et, disséminées sur le
long règne de Harsa, elles ne permettent guère à l'historien,
comme les pierres du petit Poucet, d'y retrouver son chemin. C'est
pourquoi nous devons être plus sensibles aux renseignements, si
sujets à caution parfois, que nous a laissés Bâiia. Le Harsacarita
rappelle d'abord l'ancêtre plus ou moins mythologique des Vardhanas
de Thanesar, puis montre comment les prédécesseurs immédiats de
Harsa travaillent déjà à la fortune de leur maison. Enfin Bâiia
aborde le règne même de Harsa, en raconte les premiers événements,
puis au 8e chapitre du livre le récit s'arrête brusquement, sans
que nous puissions savoir pourquoi. Nulle possibilité d'en
reconstituer la suite... Nul résumé d'ailleurs ne nous en a été
conservé et rien ne prouve même que J. Bâiia ait poussé plus loin
son travail... Cette lacune est fort regrettable, bien que l'ouvrage
ne soit pas à
proprement
parler un traité historique.
C'est
un panégyrique que Baiia a prétendu écrire : Il a un protecteur
bienveillant qui a acquis quelque renommée à la guerre, la louange
n'en est que plus facile et doit laisser transpirer les exploits
belliqueux du prince.
Mais
cette prose poétique ne devient, pour ainsi dire, historique que
malgré elle, et seulement parce que le héros a été mêlé à de
grands événements politiques. Bâiia ne se contente pas, en effet,
de tracer un panégyrique facile, mais encore il donne des faits et
gestes de son royal patron une transcription poétique qui
n'approfondit rien, mais qui enjolive tout. Fidèle aux préceptes
littéraires de l'Inde, il ne cherche pas à s'enquérir seulement
des faits, à notre point de vue, intéressants et instructifs, ni à
en démêler la suite et l'enchaînement d'une manière
philosophique.
Il
fait une histoire romanesque qu'on a été parfois tenté de comparer
aux romans de Walter Scott ou d'Alexandre Dumas, parce qu'elle
dénature la vérité au gré de l'imagination de l'écrivain, mais
qui en diffère pourtant, car Baiia ne s'exerce pas comme eux sur une
matière historiquement dégagée des
fictions
poétiques, ne reconstitue pas comme ils l'ont fait, au moyen de
documents, une époque disparue, un milieu effacé dans la brume du
passé, mais il adapte des événements vrais et contemporains aux
lois de genres tout voisins, la comédie héroïque et galante et le
roman merveilleux. Il parle du roi, de ses proches, de ses ennemis,
non comme s'il les a vus dans le monde réel, mais comme s'il devait
faire le compte rendu d'une histoire de Harsa, mais il en établit
avec complaisance la légende...
C'est
là précisément la valeur du Harsacarita, Bâiia nous représente
son protecteur sous les traits mêmes que ses courtisans et son
peuple aiment à lui donner. Si fausse que semble être cette
histoire qui se fait une joie de transporter le lecteur dans un monde
de féerie, elle est précieuse parce qu'elle est, pour ainsi dire,
spontanée et sincère. D'ailleurs Bâiia, en écrivant pour des
contemporains sur des faits connus de tous, ne peut altérer la
vérité que dans une certaine mesure et selon certains procédés
l'invention systématique d'épisodes faux lui est interdite s'il ne
peut dire la vérité nue
Le
pèlerin Chinois Hiouen Tsang est un guide moins contesté et
infiniment plus sûr. Il appartient à cette époque où le
bouddhisme s'est propagé jusqu'en Chine et « se déroule comme une
chaîne immense qui réunit les bords du Gange à l'extrémité
orientale de l'Asie. Un grand mouvement de pèlerinage s'est établi
entre l'Inde et les pays où la nouvelle foi avait pénétré. Des
voyageurs
Chinois,
mus par l'enthousiasme religieux, s'en vont dans la patrie du Buddha
chercher une plus claire perception de leur foi. Non contents de
recueillir des textes et d'en faire des traductions, certains d'entre
eux ont aussi une mission diplomatique... De tous les ouvrages qui
nous sont ainsi parvenus le plus important est le Si-yu-M (Mémoires
sur les contrées occidentales), publié en 648 sous l'inspiration de
Hiouen Tsang, auquel il faut ajouter la biographie
du
célèbre pèlerin.
Hiouen
Tsang, dit Max Mueller (I-tsing p. ix), a pu être appelé le
Pausanias de l'Inde, il est le cicérone érudit de tous les
indianistes et c'est grâce à lui qu'on a pu mettre quelque ordre et
quelque clarté dans le chaos de l'histoire et de la géographie de
l'Inde au VII siècle. Hiouen Tsang part seul de Chine en 629 et ne
revient qu'en 645. Il a donc eu assez de temps pour s'instruire sur
les choses de l'Inde. Comme tous les pèlerins Chinois il prend pour
objectif
l'université
de Nâlandâ. C'est de là qu'il est mandé tour à tour par Kumâra,
roi d'Assam, et par Harsa lui-même qui lui fait un excellent
accueil.
En
641 il repart pour la Chine et arrive à Si-ngan-fou au commencement
de 645. Ses disciples publient ses mémoires et sa vie, qui ont été
traduits en français par Stanislas Julien.
L'authenticité
des récits de Hiouen Tsang est incontestable. Si on laisse de côté
les discours qu'il prête à ses personnages et dont on ne peut que
garantir la vraisemblance, il faut reconnaître sa parfaite probité.
Sa véracité est continuellement confirmée par l'archéologie et la
géographie. Son point de vue n'est pas celui d'un voyageur
Pour
la fin du règne de Harsa, temps par excellence des missions
diplomatiques,
nous aurions dû avoir les mémoires écrits par les ambassades
mêmes. Malheureusement ces mémoires sont perdus, quelques fragments
exceptés qui ont été traduits par M. Sylvain Lévi. En dehors des
sources Chinoises, nous avons encore des historiens Mongols et
Tibétains tels que Ssanang Ssetsen et Târanâtha. Pour l'histoire
des musulmans dans l'Inde
à
cette époque nous possédons :
1°
Futuhu-l Buldan d'Ahmad ibn Yahya ibn Jâbir al Bilâduri, dont il
existe un manuscrit à Leyde (l'auteur meurt en 892/3), l'ouvrage
contient un récit des premières conquêtes des Arabes en Syrie,
Égypte, Perse, Afrique, Sind, etc. C'est une des premières et des
plus importantes chroniques arabes. Elle ne nous intéresse pourtant
qu'accessoirement. Mais tout ce qui se rapporte aux montagnes, aux
rivières et aux distances est susceptible d'être clairement
vérifié. On lit aussi dans l'extrait précédemment cité que le
Si-yu-ki a été
Les
Gupta sont une dynastie ayant régné sur le nord de l'Inde de la fin
du IIIe siècle aux alentours du milieu du VIe siècle.
Leur origine reste mystérieuse et il est probable qu'ils aient tout
d'abord été un clan de roitelets à la tête de petits États dans
la vallée du Gange et de ses affluents. Cette dynastie connaît une
expansion rapide au IVe siècle, sous l'impulsion des
conquérants Chandragupta et Samudragupta, et voit l'apogée de sa
prospérité durant la première moitié du Ve siècle,
notamment sous le règne de Kumâragupta Ier et de son fils
Skandagupta.
Le
déclin des Gupta débute ensuite, sous l'effet d'invasions
extérieures et de forces centrifuges, et leur fin reste mal connue.
Considéré comme un Empire en raison de son étendue et de la
puissance incontestée qu'exercent ses souverains sur le
sous-continent Indien à leur apogée, l'État des Gupta s'avère peu
centralisé. Ces rois dominent plusieurs royaumes voisins qui
partagent une culture similaire, et les pouvoirs locaux disposent de
marges de manœuvre importantes, notamment les monastères. Du point
de vue religieux, cette époque est marquée par la cohabitation de
deux grandes religions, le brahmanisme (l'état ancien de ce qu'on
désigne aujourd'hui comme l'hindouisme) et le bouddhisme, ce dernier
connaissant alors son dernier éclat en Inde, avant de connaître un
reflux face au premier. La période Gupta est souvent assimilée à
un « âge classique », ou un « âge d'or » de
la culture Indienne ancienne, en raison des réalisations
remarquables qui sont datées de cette époque en mathématiques et
en astronomie (travaux d'Âryabhata, apparition du zéro en tant que
nombre), en littérature et théâtre (œuvres de Kâlidâsa) ou
encore en sculpture (écoles de Mathura et de Sārnāth, temple de
Deogarh) et peinture (à Ajantâ). S'il est désormais évident que
ces accomplissements sont largement tributaires de ceux de la période
les précédant, leur importance dans l'histoire de la civilisation
Indienne et leur rayonnement sur les pays voisins sont indéniables...
En
fin de compte, les informations principales concernent la culture et
l'art de la période Gupta, notamment les écrits religieux,
littéraires et scientifiques majeurs qui ont été conservés
jusqu'à nos jours, et parmi lesquels on compte des œuvres majeures
de la civilisation Indienne (Purana, écrits de Kâlidâsa,
Âryabhata, etc.). Il est cependant difficile de les dater
précisément, même s'il est possible de situer grossièrement leur
période de rédaction. Plusieurs sites présentent des niveaux et
des monuments de la période Gupta. Il s'agit surtout de centres
religieux : Sārnāth, Mathura, Nâlandâ, Deogarh, Eran, et les
sanctuaires rupestres dont le plus célèbre est Ajantâ. Ces sites
étant également des centres artistiques importants, ils ont livré
de nombreuses œuvres de cette période : Sculptures en pierre
et en terre cuite, et des peintures à Ajantâ.
Les
origines de la dynastie des Gupta sont mal connues. Leur nom de
famille suggère qu'ils sont issus de la caste des vaishya, à moins
qu'ils ne soient brahmanes. Leur origine géographique se situe dans
l'actuel Uttar Pradesh ou dans le Magadha (le nord de l'actuel
Bihar). C'est en tous les cas dans cette dernière région que les
premières bases de leur puissance sont repérables. La tradition et
l'inscription de Samudragupta à Allahabad, l'ancienne Prayâga,
laisse penser que Srî Gupta, le premier Gupta, règne vers la fin du
IIIe siècle et son successeur Ghatotkachagupta probablement
vers le début du IVe siècle, tous deux portant le titre de
mahârâja, « roi ». Ils dominent alors sans doute un
territoire réduit, ancien centre de la puissance de l'Empire Maurya.
Cette région, comme le reste de la plaine gangétique, est alors
divisée entre différents États qui se sont partagé les dépouilles
des anciennes puissances dominantes au IIe siècle, l'empire
kouchan au nord-ouest du sous-continent et la dynastie Satavahana au
centre-est...
Harsha
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harsha
Harshavardhana
ou Harsha (590-647) est un empereur indien qui unifie et règne sur
l'Inde du Nord durant plus de quarante années. ... Harshavardhana
monte alors, en 606, sur le trône vacant de Kânauj, mais il ne sera
couronné qu'en 612.
Full
text of "Harsa Vardhana, empereur et poète de l'Inde ...
https://archive.org/.../harsavardhanaemp00ettiuoft/harsavardhanaemp00e...
606
Alliance entre Harsa et le roi Bbâskaravarman de Kâmarûpa. ...
(donation de Sâlârâ datée de la huitième année de Pulikeçin).
LA. vol. xx, p. 15 (donation ...
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