dimanche 13 septembre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 617

5 SEPTEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 617 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DIFFICILE REPRISE EN MAIN DE LA GRANDE BRETAGNE APRÈS LE DÉPART DES ROMAINS


Æthelfrith ou Ethelfrith est le premier roi de Bernicie dont le règne puisse être daté de manière à peu près certaine, de 592 environ à sa mort vers 616. Il envahit le royaume voisin de Deira vers 604, constituant ainsi l'ébauche de la future Northumbrie. Les sources qui le concernent sont très lacunaires et problématiques, mais elles permettent tout de même d'entrevoir quelques enjeux de ses combats incessants.
Bède le Vénérable, dans son patriotisme northumbrien, est très indulgent pour ce païen sanguinaire, à l'occasion massacreur de moines, car il reconnaît en lui le véritable fondateur du royaume. Il voit en lui un grand roi, le dit avide de gloire et le compare au biblique Saül pour le nombre de Bretons qu'il a vaincus, soumis au tribut ou chassés de leurs terres...

De fait, à sa suite, l'historiographie traditionnelle associe les succès d'Æthelfrith à la vigueur de l'expansionnisme anglo-saxon au détriment des royaumes Celtiques. Les historiens actuels, plus sensibles aux contacts et aux fusions qu'aux mythes d'un antagonisme atavique et irréductible, insistent plus volontiers sur les jeux complexes de rivalités et d'alliances, par lesquels ces clans guerriers de l'aube du VIe siècle, anglo-saxons comme Celtiques, maintiennent leur pouvoir dans leur propre « royaume » tout en s'efforçant de le faire reconnaître au-delà.

Après Ælle, Ceawlin et Æthelberht, voici Rædwald, le 4e bretwalda, et pas le mieux connu du lot. Comme d'habitude, c'est une traduction de l'article Anglais, mais s'agissant d'un simple article, l'auteur s'est permis davantage de libertés que pour les autres, en laissant de côté des éléments qui lui semblent peu pertinents ou pour lesquels il préfère directement vérifier dans les sources.
D'ici là, commentaires et suggestions sont les bienvenus. La Bernicie (Beornica en vieil anglais) est un royaume anglo-saxon situé dans le nord de l'Angleterre et le sud de l'Écosse actuelles. Fondé au VIe siècle, son unification au royaume voisin de Deira date du début du VIIe siècle pour former le royaume de Northumbrie.
Son territoire s’étend depuis la Tyne vers le nord, atteignant finalement le Firth of Forth (estuaire de la Forth). Sa frontière occidentale s'est graduellement étendue, mordant sur les royaumes de langue Brittonique de Rheged, Gododdin et Dumbarton. La résidence royale principale est le château de Bamburgh, près de l'île de Lindisfarne... Le nom de Bernicie semble dériver du gallois Brynaich ou Bryneich. Il est possible qu'avant l'arrivée des Anglo-Saxons, un royaume Breton portant ce nom ait occupé la région, peut-être dès le Ve siècle.

En 604, Æthelfrith devient roi de Deira, probablement par la force : Le prince Edwin de Deira est forcé de se réfugier en Est-Anglie. Æthelfrith gouverne les 2 royaumes jusqu'à sa mort au combat, en 616 ou 617, après laquelle Edwin lui succède à la tête de la Bernicie et du Deira.

En 633, Edwin est tué en affrontant le Gallois Cadwallon ap Cadfan lors de la bataille de Hatfield Chase. Ses deux royaumes se choisissent chacun un nouveau souverain et Eanfrith, fils d'Æthelfrith, devient roi de Bernicie. Cependant, il est tué par Cadwallon l'année suivante en tentant de négocier avec lui.
Son frère Oswald lui succède, triomphe de Cadwallon à Heavenfield et réunit à nouveau la Bernicie et le Deira. Les deux royaumes fusionnent alors au sein du royaume de Northumbrie.

Le chapitre 63 de l'Historia Brittonum assure qu'Æthelfrith a régné sur la Bernicie pendant 12 ans, puis pendant 12 autres années sur la Northumbrie unifiée. On trouve d'autres cas de partage d'une vie ou d'un règne en deux parties égales, un concept qui semble avoir été privilégié dans l'historiographie anglo-saxonne pour des raisons symboliques.
Dans ce cas pourtant, le Moore Memoranda (un court appendice placé à la fin du plus ancien manuscrit de l'Histoire ecclésiastique du peuple Anglais de Bède, daté de 737) confirme un règne de 24 années et la date de la conquête du Deira est à peu près sûre (vers 604). Cela permet de fixer les dates d'Æthelfrith entre approximativement 592 et 616.

Æthelfrith succède donc vers 592/593 à un obscur roi de Bernicie nommé Hussa qu'il a dû tuer ou au moins chasser du pouvoir, car on trouve un peu plus tard un fils de Hussa allié à ses ennemis Bretons du Dalriada. Hussa n'apparaît pas dans la généalogie d'Ida le fondateur de la Bernicie et paraît donc avoir appartenu à un clan rival.

Æthelfrith, lui, est un des petit-fils d'Ida, et il est le fils d'Æthelric, roi de Bernicie de 568 à 572. Son accession au pouvoir peut donc être considérée comme une restauration de la famille du fondateur. Des premières années, on ne sait rien. Nennius rapporte qu'Æthelfrith « donne Din Guaire (Bambough) à sa femme dont le nom est Bebba » le lieu prend le nom de Bamburgh d'après le nom de sa femme ». Bède, de son côté, confirme que Bamburgh doit son nom à une ancienne reine Bebba, mais ne nous dit pas qui est son époux.

Or, Bamburgh n'est rien de moins que la capitale de la dynastie Bernicienne, fondée et fortifiée selon la tradition par Ida lui-même.
Un tel « don de mariage » n'est pas banal dans les unions anglo-saxonnes, même quand la mariée est la fille d'un roi prestigieux. Si Bebba est bien la première femme d'Æthelfrith, il faut croire que le roi de Bernicie a contracté une alliance hors du commun.
On a suggéré que Bebba pourrait être une transcription du nom Celtique Bibba et qu'Æthelfrith a ainsi épousé une princesse Bretonne. Michelle Ziegler y voit une sœur du roi des Pictes Nechtan...

Ce personnage aux origines mystérieuses (on le croit apparenté à la dynastie du Strathclyde) apparaît dans l'histoire comme le successeur de Gartnait, fils de Domnech, et bientôt comme le rival d'Áedán mac Gabráin, roi de Dalriada, pour la suprématie sur les royaumes du Nord.
Áedan est un guerrier prestigieux que nous connaissons un peu par la Vie de Saint Colomba où Saint Adomnan nous le montre combattant à la fois les Pictes au nord et les Angles au sud. C'est dans son entourage qu'on trouve les hommes du clan de Hussa, exilés de Bernicie. Il est tentant, dans ces conditions, de penser qu'Æthelfrith a apporté un soutien actif à son adversaire Nechtan. Mais on ne peut reconstruire ces alliances que par des hypothèses plausibles. C'est par son activité guerrière qu'Æthelfrith a laissé sa trace la plus visible dans l'histoire.

Il s'inscrit ainsi dans un mouvement engagé bien avant lui... Nennius résume toute l'histoire de la Bernicie à ces affrontements entre Angles et Bretons.
Il nous montre Théodric, oncle d'Æthelfrith, soutenant des batailles incertaines contre une coalition Bretonne menée par le fameux Urien de Rheged, avant d'être défait et tué dans un combat à Lindisfarne.

Et surtout, quelle que soit la date exacte qu'on lui assigne, c'est sous le règne d'Æthelfrith que doit se situer la célèbre bataille de Catraeth dont il nous reste « Y Gododdin », la série d'élégies composées par le barde Aneirin en l'honneur des guerriers tombés au combat.
Certains commentateurs sont d'ailleurs enclins à identifier cette bataille semi-légendaire avec la bataille de Daegsastan, historiquement plus certaine, où est vaincu Áedán mac Gabráin.

En 603, Áedan lance son armée contre la Bernicie et se heurte à Æthelfrith à Degsastan, un lieu mal identifié que l'on situe souvent dans le Liddesdale (Roxburghshire), peut-être à Dawston. Qu'il faille ou non identifier cette bataille avec la légendaire défaite Bretonne de Catraeth, il est sûr qu'elle est meurtrière et décisive.
Æthelfrith y perd au moins un de ses frères, Theodbald, et tous ses hommes, mais Áedan est défait et son armée, quoique supérieure en nombre, anéantie... C'est du moins ce que nous apprend Bède, mais la réalité est peut-être plus difficile à cerner.
Áedan survit à la bataille (on parle encore de lui 5 ans plus tard), mais, déjà âgé, il semble se retirer peu après en faveur de son fils Eochaid Buide.
Cette succession, même si elle a pu être précipitée par la défaite, montre tout de même que l'aristocratie guerrière du Dalriada continue de faire confiance au clan d'Áedan.

C'est aussi à Degsastan qu'apparaît Hering, fils de Hussa, le prédécesseur d'Æthelfrith. Il joue un rôle important dans la bataille, en conduisant les troupes du Dalriada sur le champ de bataille.
Son élimination permet à Æthelfrith de se débarrasser d'un prétendant au trône de Bernicie dont le sort est peut-être, autant que celui d'Áedan, l'enjeu de la bataille. Quoi qu'il en soit, cette victoire libère le front nord de la Bernicie. Æthelfrith peut désormais se tourner vers le sud de ses territoires et entreprendre la conquête du Deira.

La situation du Deira au début du VIIe siècle est très obscure. Malgré les difficultés de la chronologie, on admet en général que c'est toujours un fils d'Aelle, Æthelric, qui y règne. Des liens existent aussi bien avec la Mercie au sud qu'avec le petit royaume Celtique d'Elmet à l'ouest.
Nous n'avons pas de détails sur la conquête. Le roi disparaît sans laisser de traces, sans doute tué.
Les Aethelings locaux prennent le chemin de l'exil. Edwin se réfugie en Mercie auprès du roi Pybba, auquel succède bientôt (probablement en 606) Ceorl, dont Edwin épouse une fille, Cwenburh, dont il a deux fils.
Mercie apparaît à cette date, à l'instar de la Northumbrie, comme un état en formation et le roi Pybba semble avoir établi des alliances avec les Celtes de l'Ouest, notamment le royaume de Gwynedd qui est alors à son apogée, peut-être aussi avec celui de Powys... En tout cas, sa puissance est suffisante pour que, pendant les années qui suivent et bien qu'il craigne manifestement les Aethelings Deiriens en exil, Æthelfrith ne paraît rien tenter contre son voisin du sud.

Hereric, qui est peut-être un neveu d'Edwin, s'est réfugié quant à lui auprès du roi Cereric d'Elmet, c'est du moins là qu'il est assassiné (empoisonné, précise Bède) à une date difficile à déterminer, sûrement à l'instigation d'Æthelfrith. Il laisse à sa mort une veuve, Breguswith, enceinte d'une fille qui devient Sainte Hilda, abbesse de Whitby.
Dans des conditions obscures, Æthelfrith a pris pour épouse (sans doute forcée) Acha, fille d'Aella et sœur d'Edwin.
Faut-il voir dans cette union la volonté d'unir étroitement la Bernicie et le Deira ?
Si, comme beaucoup d'historiens sont tentés de le faire, on prête à Æthelfrith une « vision politique » au-delà de son désir de conquêtes, ce n'est pas exclu. Et si tel est le but de l'union, elle a assuré la victoire posthume d'Æthelfrith : Acha sera la mère de Saint Oswald... Pendant près d'une décennie, nous manquons de renseignements. Æthelfrith s'emploie-t-il prioritairement à organiser son état et à reconstituer ses forces militaires ? C'est possible.

Vers 615 ou 616, Æthelfrith mène une nouvelle campagne contre les Gallois. Il affronte à Caer Legion (Chester) les armées du roi de Powys Selyf Sarffgadau. Ce dernier trouve la mort au combat, de même qu'un autre roi d'origine inconnue nommé Cetula. La bataille est restée célèbre pour le massacre des moines de Bangor, venus prier en faveur des Bretons.

Les historiens ont beaucoup discuté des raisons de cette campagne. L'explication classique est qu'ils y voit l'accompagnement (ou le prologue) d'une expansion Angle au-delà des Pennines hypothèse qui a de moins en moins de défenseurs, car le verdict de l'archéologie paraît désormais clair : On n'en trouve pas trace avant la seconde moitié du siècle. Æthelfrith a-t-il eu le grand dessein stratégique de pousser sa domination jusqu'à la mer d'Irlande afin de séparer définitivement les Celtes du Nord des Celtes de l'Ouest ?

Après la défaite celte de Chester, Edwin trouve refuge auprès de Rædwald, roi d'Est-Anglie. Bède rapporte qu'Æthelfrith lui a promis une belle récompense en échange de la mort d'Edwin, et que Rædwald a envisagé d'accéder à sa demande avant d'être réprimandé par son épouse, qui l'a convaincu de rester fidèle à Edwin.
En tout état de cause, Rædwald mène une armée contre Æthelfrith et le vainc à la bataille de la rivière Idle, en 616 ou 617. Le vaincu trouve la mort, laissant Edwin libre de s'emparer du trône de Northumbrie. Les enfants d'Æthelfrith connaissent à leur tour l'exil, se réfugiant en Irlande ou en Écosse...

A la fin du VIe siècle, le pays des Welches comprend donc la partie occidentale de l'île de Bretagne, limitée à l'Est par une ligne partant approximativement de Bath pour aller jusqu'à Edimbourg. Cette région est bien loin de former un tout homogène.

Outre le Pays de Galles actuel, beaucoup plus étendu alors et s'avançant au delà de la Severn, on compte :
Au Sud du canal de Bristol l'ancienne Domnonée (Devonshire, Cornwall, Gloucestershire), plus le territoire occupé par le Somersetshire et le Wiltshire (en partie).
Au Nord, de la Dee au golfe de Solway, les royaumes mal déterminés de Reghed (les comtés actuels de Lancaster et Chester), et Eiden (le Westmoreland et le Cumberland). Du Solway aux golfes de la Clyde et du Forth, on connaît quatre royaumes - Strath Clyde, dans la vallée de la Clyde avec Arclwyd, aujourd'hui Dumbarton, pour capitale.
Au Sud du Strath Clyde, l'Argoëd ( pays des bois), ancien territoire des Selgovii.
A l'Ouest de celui-ci, dans le Galloway actuel, la Tir Reivonioc, dont le nom rappelle le Retigonius sinus de Ptolémée.
Enfin, entre la Clyde et le Forth, le Gododin formé par les anciennes tribus des Gadeni et des Otadeni, ce dernier État, le plus oriental de ces royaumes du Nord, est le plus exposé aux attaques des Northumbriens et le plus célèbre de la littérature indigène (La Borderie, les Bretons insulaires et les Anglo-Saxons du Ve au VIIe siècle, Paris, 1873, in-12, pp. 115-119). 

Durant leurs longues luttes contre les envahisseurs, les indigènes sentent la nécessité de faire renaître une solidarité étouffée par la conquête Romaine. Ils se donnent le nom de compatriotes, par opposition aux étrangers envahisseurs, Cymro, au pluriel Cymri.
Ils appellent leur pays Cymru, leur langue le cymraeg. Ce nom de Cymro n'a absolument rien à faire avec celui de Kymris, peuple fabuleux dû à l'imagination d'Amédée Thierry.
Il est formé de 2 mots de la vieille langue bretonne : com ou con ( = avec) et brog ( = pays). Un peuple gaulois, les Allobrogae, a porté un nom dont le second terme est identique et dont la signification est la même. Il faut remarquer, en outre, que, du VIIe au IXe siècle, le nom de Cambrie (Cymru) désigne surtout la Bretagne du Nord, du Cumberland et du Strath Clyde (Phillimore, dans la revue galloise Y Cymmrodor, 1890, t. XI, pp. 97 et suiv.). Jusqu'au Xe siècle, l'histoire du Wales comprend donc celle de tout l'Ouest de l'île.

Il ne peut être question ici de retracer l'histoire, du reste fort obscure, des chefs qui, pendant plusieurs siècles, dirigèrent la lutte des Bretons contre les envahisseurs. On se contentera de mentionner quelques noms célèbres et les faits les plus caractéristiques. Dès le commencement du Ve siècle, après l'abandon de l'île par les troupes et l'administration Romaine, le pays se divise en une foule de petites principautés indigènes.
Incapables de lutter contre les envahisseurs, Pictes, Scots et Saxons, elles sentent la nécessité de certaines ligues, au moins temporaires, et reconnaissent l'autorité de chefs militaires suprêmes.
Pour la deuxième moitié du Ve siècle, nous connaissons les noms de Vortigern et du Romain Ambrosius Aurelianus.
Au VIe siècle, il semble qu'il se soit formé deux lignes, l'une au Nord de la Dee, avec pour chef Dutigern luttant contre les Northumbriens... L'autre, à l'Ouest et au Sud, dirigée par Maelgwn, roi de Gwynedd (l'ancienne Venedotia, partie Nord du Pays de Galles actuel).
Ce dernier est assez connu, grâce aux invectives, plus ou moins méritées, que lui prodigue Saint Gildas. Il meurt vers le milieu du VIe siècle, en 547 selon les Annales Cambriae.
Passons sur les exploits fabuleux d'Arthur (au VIe siècle), et aussi sur ceux de Menezoc, d'Urien, de son fils Owen, etc... Ces derniers sont mentionnés dans des poèmes attribuées aux bardes Aneurin, Taliesin et Llywarch-Len (La littérature Galloise).

Aethelfrith (mort en 616/617), roi de Northumberland par la réunion des deux royaumes Anglais de Bernicie et de Deira, surpasse en ravages, s'il est possible, son grand-père Ida.




Æthelfrith de Northumbrie — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Æthelfrith_de_Northumbrie
Æthelfrith ou Ethelfrith est le premier roi de Bernicie dont le règne puisse être daté de ... douze années, puis pendant douze autres années sur la Northumbrie unifiée. .... contre Æthelfrith et le vainc à la bataille de la rivière Idle, en 616 ou 617.
I, Gallois contre Anglo-saxons et Normands.
www.cosmovisions.com/histGalles01.htm
Aethelfrith (mort en 617), roi de Northumberland par la réunion des deux ... le 12 octobre 633, ce dernier fut tué avec ses fils et la Northumbrie mise à feu et à sang. .... Mais, dès l'année suivante, une armée saxonne attaquait l'île de Mona.

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