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SEPTEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 604 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
PAPE GRÉGOIRE Ier SAINT PÈRE DE L'EGLISE
Grégoire
Ier, dit le Grand, auteur des Dialogues (né vers 540, mort le 12
mars 604), devient le 64e pape en 590. Docteur de l'Église, il est
l'un des 4 Pères de l'Église d'Occident, avec Saint Ambroise, Saint
Augustin et Saint Jérôme. Son influence durant le Moyen-Âge est
considérable.
C'est
en son honneur que, 2 siècles après sa mort, le Chant Messin est
appelé « chant Grégorien » (sans que l'on sache avec
certitude son rôle dans l'évolution et la diffusion du chant
liturgique).
Depuis
le concile Vatican II, l'Église catholique le célèbre le
3 septembre (auparavant le 12 mars).
Grégoire
est né à Rome vers 540, au moment de la reconquête de l'Italie par
Justinien, d'une famille chrétienne et patricienne, de la branche
Anicia. Son père, le sénateur Gordien, est administrateur d'un des
7 arrondissements de Rome. Deux de ses sœurs sont honorées Saintes
(Tharsilla et Æmiliane), et il a parmi ses ancêtres le pape Félix
III. Sa mère, Sylvie, est elle aussi honorée Sainte.
Il
est éduqué dans le climat de renouveau culturel suscité en Italie
par la Pragmatica sanctio, et excelle, « selon le témoignage
de Grégoire de Tours, dans l'étude de la grammaire, de la
dialectique et de la rhétorique ».
En
572, il est nommé préfet de la ville, ce qui lui permet de
s'initier à l'administration publique, et devient ainsi le premier
magistrat de Rome. Il utilise ses aptitudes pour réorganiser le
patrimoine de Saint-Pierre.
En
574, il souscrit à l'acte par lequel Laurent, évêque de Milan,
reconnaît la condamnation des « Trois Chapitres » par le
IIe Concile de Constantinople de 553.
Vers
574-575, il adopte la vie monastique et transforme en monastère
dédié à Saint André la demeure familiale située sur le mont
Cælius. Il nomme pour abbé le moine Valentien. On ne sait pas si
Grégoire assume personnellement la direction de la communauté...
Ayant hérité de grandes richesses à la mort de son père, il fonde
aussi 6 monastères en Sicile. On ne sait pas si Grégoire et ses
moines adoptent la règle de Saint Benoît, mais « on ne peut
cependant douter de l'harmonie fondamentale existant entre l'idéal
monastique Bénédictin et celle du grand pontife. »
Grégoire
est ordonné diacre par le pape Pélage II (ou peut-être par Benoît
Ier, mais c'est moins probable) avant d'être envoyé à
Constantinople comme apocrisiaire (ambassadeur permanent, ou nonce).
Il s'y rend accompagné de quelques frères, et y réside jusqu'à la
fin de 585 ou le début de 586, « sans songer, d'ailleurs, à
apprendre le grec ni à s'initier à la théologie orientale ».
Il se plaint d'ailleurs de trouver difficilement des interprètes à
Constantinople, capables de traduire en grec des documents latins.
Cela
montre combien le fossé entre la culture Orientale et Latine de la
chrétienté est déjà grand.
C'est
là qu'il rédige sa plus importante œuvre exégétique,
« l'Expositio in Job ». Il se fait aussi remarquer par
une controverse avec Eutychius, le patriarche de Constantinople, à
propos de la résurrection des corps. En effet, Grégoire défend la
thèse traditionnelle de l'Église sur la résurrection des corps,
tandis qu'Eutychius « applique au dogme catholique le principe
de l'hylémorphisme aristotélicien ». À la demande du pape,
Grégoire attire aussi l'attention de l'empereur Byzantin Maurice sur
l'invasion Lombarde en Italie.
De
retour à Rome, il reprend la vie monastique, et joue aussi le rôle
de secrétaire et conseiller de Pélage II. À ce titre, il rédige
l’Épître III de Pélage, où il soutient la légitimité de la
condamnation des Trois Chapitres par le concile de Constantinople de
553.
Pélage
II meurt de la peste le 7 février 590... Grégoire « est élu
pape par l'acclamation unanime du clergé et du peuple ». Il
essaie de se dérober, faisant même appel à l'empereur, mais c'est
en vain. Il est consacré pape à Saint-Pierre, le 3 septembre 590.
Cet épisode est raconté dans la Légende dorée...
Au
même moment, meurt le roi des Lombards Authari. Agilulf, arien, lui
succède et conformément à la coutume, il épouse la veuve de son
prédécesseur Théodelinde de Bavière.
Grégoire
Ier est le premier Pape a être considéré par l'Orient avec
respect... Dès après la fondation de Constantinople au début du
IVe siècle, le monde Byzantin voit se succéder les
hérésiarques au siège patriarcal de Constantinople et fait
obstruction à la primauté de juridiction Romaine, primauté dont
témoignent les Pères de l'Église et les Conciles œcuméniques,
bien que des actes factices et des idées reçues circulent toujours.
Grecs aussi Saint Grégoire Ier est-il vénéré par l'Église
orthodoxe.
L'influence
de « l'Évêque des Évêques » (Saint Cyprien de
Carthage, ép. CXXV, compte rendu à Saint Étienne Ier), depuis
l'invasion des Lombards surtout, les papes ont à lutter avec des
difficultés et des périls auxquels ils ne parviennent à parer qu'à
force d'énergie, alors que les empereurs Byzantins refuseront
pendant des siècles de les aider.
L'empereur,
absorbé par la défense des frontières de Syrie et du Danube, leur
laisse le soin de résister à ces nouveaux ennemis qui s'acharnent à
la conquête de Rome, et quand il peut aider Rome, il répond
négativement aux appels à l'aide. Tout au plus envoie-t-il de temps
en temps quelques troupes et des subsides également insuffisants...
Le pontificat de Grégoire Ier se déroule donc, comme on l'a vu,
dans un contexte fort difficile.
En
outre, la ville est ravagée par la peste, le Tibre déborde. Il doit
donc à la fois veiller à rassurer les fidèles (certains croient
que la fin du monde est arrivée) et utiliser ses talents
d'administrateur pour veiller au ravitaillement de la ville.
Dans
l'ensemble de son pontificat, on note une importante réforme
administrative à l'avantage des populations rurales, ainsi que la
restructuration du patrimoine de toutes les églises d'Occident, afin
d'en faire « des témoins de la pauvreté évangélique et des
instruments de défense et de protection du monde agricole contre
toute forme d'injustice publique ou privée. »
Ses
lettres nous le montrent appliqué à restaurer le patrimoine de
Saint Pierre, c'est-à-dire l'immense domaine foncier de l'Église de
Rome, éparpillé à travers l'Italie, les côtes d'Illyrie et la
Sicile, et que les désordres des invasions ont démembré, ruiné et
désorganisé.
On
l'y voit revendiquer les terres aliénées ou envahies, nommer des
intendants, leur tracer les règles à suivre, leur imposer les
mesures nécessaires pour la perception et la centralisation des
revenus. En quelques années, la papauté se trouve en possession
d'un revenu régulier et de ressources abondantes.
Elle
est devenue une des premières puissances financières de l'Occident
chrétien.
Enfin,
il associe les moines à l'action pontificale, non seulement en
fondant de nouveaux monastères dans la ville éternelle, mais
également en octroyant à quantité d'entre eux des privilèges
d'exemption qui les placent directement sous l'autorité du Saint
Siège.
Durant
son pontificat, Grégoire adopte une « attitude d'attente et de
négociation avec les Lombards ». Non satisfait des mesures
prises par l'empereur Maurice (« J'attends plus de la
miséricorde de Jésus de qui vient la justice que de votre piété »,
écrit-il à l'empereur), il prend lui-même les choses en main, en
signant en 595 une trêve avec Agilulf.
En
598, il favorise une nouvelle trêve, entre l'exarque Callinicus et
le roi Lombard. Maurice trouve ce comportement « prétentieux »...
Grégoire
se défend en argumentant : « Si j'avais voulu me prêter
à la destruction des Lombards lorsque j'étais apocrisiaire à
Constantinople, ce peuple n'aurait plus aujourd'hui ni roi, ni
comtes, il serait en proie à une irrémédiable confusion, mais,
comme je crains Dieu, je n'ai voulu me prêter à la perte de qui que
ce soit ». Grâce à ses contacts avec Théodelinde, la reine
franque des Lombards, un mouvement progressif de conversions s'amorce
parmi ceux-ci... Le geste le plus important de Grégoire Ier par
rapport à l'évangélisation est l'envoi en mission, en 596, de
Saint Augustin de Cantorbéry, accompagné de 40 moines du monastère
du mont Cælius, afin de restaurer le christianisme en
Grande-Bretagne. En effet, sous l’empire, la Bretagne a été
quelque peu christianisée, mais les Saxons ont envahi l’île et
repoussé vers l’ouest les chrétiens Bretons. Grégoire fait aussi
acheter de jeunes esclaves Anglais pour les faire élever dans des
monastères. Le grand historien Edward Gibbon dit:
« César
a eu besoin de 6 légions pour conquérir la Grande-Bretagne...
Grégoire y a réussi avec 40 moines ».
Dans
une lettre adressée à un missionnaire en partance pour la
Grande-Bretagne païenne, en 601, Grégoire Ier donne cet ordre :
« Les
temples abritant les idoles dudit pays ne seront pas détruits,
seules les idoles se trouvant à l’intérieur le seront [...].
Si
lesdits temples sont en bon état, il convient de remplacer le culte
des démons par le service du vrai Dieu ».
Augustin
devient le premier archevêque de Cantorbéry. Considérée par le
grand historien médiéval Henri Pirenne comme « un
chef-d’œuvre de tact, de raison et de méthode », la conversion
de l'Angleterre repose sur des consignes prudentes et réfléchies.
Les
missionnaires n'arrivent dans le pays qu'après en avoir étudié la
langue, les mœurs et la religion. Ils se gardent de heurter
les préjugés, de rechercher des succès trop rapides ou
d'ambitionner le martyre. Ils gagnent la confiance avant de
gagner les âmes... ( c'est bien se que je
disais l'autre jour... Quelle différence entre les razzias, les
viols et les démolitions et les méthodes beaucoup plus humaines et
douces des moines chrétiens) Au bout de 60 ans, les
Anglo-Saxons sont non seulement devenus chrétiens, mais ils le sont
au point de fournir à l'Église des missionnaires dignes de ceux qui
les ont convertis, tel Saint-Boniface qui entreprend au début du
VIIIe siècle l'évangélisation de la Germanie païenne d'au
delà du Rhin.
La
conversion de l'Angleterre marque une étape décisive dans
l'histoire de la papauté. Fondation directe du Pape, l'Église
anglo-saxonne se trouve placée dès le début sous l'obédience
immédiate et la direction de Rome. Elle n'a rien d'une Église
nationale, elle est apostolique dans toute la force du terme. Et
l'Église d'outre-Rhin, qu'elle va organiser, reçoit d'elle le même
caractère. Mal aimée en Orient, l'Église catholique se tourne vers
l'Europe du Nord pour convertir les peuples. Byzance mène aussi des
missions d'évangélisation, notamment chez les slaves, cependant
elles sont moins importantes.
Grégoire
Ier meurt le 12 mars 604 et est inhumé au niveau du portique de
l'Église Saint-Pierre de Rome. 50 ans plus tard, ses restes sont
transférés sous un autel, qui lui est dédié, à l'intérieur de
la basilique, ce qui officialise sa sainteté.
Grégoire
a laissé de nombreux écrits, dans divers domaines : un grand
nombre de lettres, des commentaires et homélies sur la Parole, et
quelques autres écrits. Il est spécialement connu pour être
l'auteur des Dialogues (plusieurs volumes de la collection « Sources
Chrétiennes », éd. Cerf). Il nous y rapporte en son livre II
les seules informations biographiques que nous ayons sur Saint
Benoît, fondateur de la vie Bénédictine et figure majeure du
monachisme occidental.
Le
Registrum epistolarum est composé de 814 lettres réparties en
14 livres, qui correspondent aux années du pontificat Grégorien
(590-604). C'est une composition assez hétéroclite : Lettres
spirituelles, lettres officielles à lire en public, ordonnances
portant sur des questions de gouvernement, formulaires de nomination
et de confirmation de charges, formulaires d'autorisation et de
privilège, etc. Cependant, certaines lettres permettent de tracer un
portrait assez riche et précis du monde rural de la fin du
VIe siècle.
L’Expositio
in Job ou Moralia in Job (morales sur Job) est son œuvre exégétique
la plus importante. Commencée à Constantinople, d'abord sous forme
d'entretiens destinés aux frères de sa communauté, puis poursuivie
sous forme de dictée, elle est réorganisée et achevée à Rome,
vers 595. Elle comporte 35 livres. « Par une œuvre qui
est plus une catéchèse biblique qu'une construction scientifique,
il a tracé les lignes essentielles de la théologie morale classique
».
Le
premier livre, dédié à Marinien de Syracuse, traite du charisme
prophétique. Il s'adresse principalement aux prédicateurs et aux
évêques. Le second livre, qui s'adresse aux moines de Coelius,
commente la structure du Temple de Jérusalem. Par la symbolique des
nombres, il explique la voie d'accès au silence contemplatif.
Plusieurs
autres écrits n'ont pas été rédigés directement de la main de
Grégoire. Ainsi, Expositiones in Canticum Canticorum, concernant les
8 premiers versets du texte du Cantique des cantiques, et in librum
primum Regum, qui commente 1S 1-16, sont 2 textes qui ont été
dictés de mémoire par le moine Claude, d'après ce qu'il a entendu
de Grégoire. L'attribution de ces œuvres à Grégoire est
d'ailleurs contestée par de Vogüé dans l'édition des Sources
Chrétiennes. Elles seraient l'œuvre de Pierre de Cava. D'autres
commentaires, sur les proverbes, les prophètes, l'Heptateuque, ont
été rédigés de la même manière. Ces écrits sont
malheureusement perdus aujourd'hui.
La
réforme liturgique de Grégoire est décrite dans le Livre des
sacrements. « Il rassemble en un seul livre le Codex de Gélase
concernant la liturgie de la messe. Il y retranche beaucoup de
choses, en modifie quelques-unes et en ajoute certaines. Il institue
ce livre : Livre des sacrements ». Nous ne possédons cependant
pas la version originale. Celle que l'on a actuellement est le texte
envoyé par Adrien Ier à Charlemagne, vers 785-786, et contient
plusieurs enrichissements reflétant des ajouts faits entre temps à
la pratique liturgique usuelle.
La
tradition attribue aussi à Grégoire un Antiphonarium. Le Pastoral
(Regulae pastoralis liber), adressé à Jean IV, archevêque de
Ravenne, traite en 4 livres de la vie pastorale, du gouvernement des
âmes, de la prédication, de la vie spirituelle du pasteur. Grégoire
exhorte l'évêque à un renouvellement personnel continu, afin que
sa parole soit toujours incisive et efficace. L'ouvrage est traduit
en grec dès 602 et sert de livre central pour la formation du clergé
au Moyen-Âge. Il demeure un classique de la vie spirituelle.
Les
Dialogues témoignent de la sainteté d'évêques, moines, prêtres
et gens du peuple, contemporains de Grégoire.
Ils
relatent des miracles opérés par de saints personnages en Italie.
Le
second livre constitue la principale source biographique que l'on a
sur Benoît de Nursie.
Le
quatrième livre évoque des manifestations extraordinaires
démontrant l'immortalité de l'âme humaine.
Grégoire
est la figure éponyme de réformes liturgiques qu'il ne réalisa
probablement jamais avec l'ampleur qu'on lui attribue par la suite
(voir Histoire du rite romain).
Le
chant grégorien qui porte son nom ne lui doit rien directement.
Cette attribution est la conséquence d'une légende hagiographique
racontant comment il compose les propres de la Messe. En réalité,
le chant Grégorien résulte des réformes de Chrodegang de Metz et
de Charlemagne, qui aligne le chant Gallican sur la pratique romaine
un siècle plus tard.
Grégoire
propose la mise en place d'une pédagogie chrétienne « où la
formation grammaticale, dialectique et rhétorique se base, non plus
sur des textes profanes, comme cela se faisait encore de son temps,
mais sur des textes sacrés ». Cette voie sera par la suite suivie
par d'autres, notamment Isidore de Séville, Julien II de Tolède et
Bède.
Ses
ouvrages théologiques resteront, jusqu'à la fin du Moyen Âge,
l'une des autorités les plus souvent citées dans la prédication et
l'enseignement, où il prend place après Saint Augustin d'Hippone,
dont il simplifie parfois la pensée, non sans l'enrichir d'autre
part en l'adaptant à la mentalité des temps nouveaux... Il n'est
cependant pas un théologien original, en ce sens qu'il reprend
surtout la doctrine commune. C'est que l'époque des grandes
controverses dogmatique est passée.
« Il
reprend l'enseignement de SaintAugustin sur la grâce, la
prédestination, le sort des enfants morts sans baptême, il reprend
et précise la catéchèse traditionnelle sur les sacrements, la
discipline pénitentielle, les bonnes œuvres, le culte des saints ».
D'un
point de vue exégétique, il utilise les procédés de la rhétorique
classique. Bien qu'il ne néglige pas le sens littéral de
l'Écriture, il le dépasse pour s'élever à l'allégorie... Ainsi,
dans son homélie sur Ézéchiel, il s'attarde principalement sur la
cause ou l'hypothèse dont l'objet sont les personnes ou les faits
historiques. En général, dans son discours, « les antinomies
se résolvent grâce à l'unité qui permet de dire que l'Église est
à la fois visible et invisible, humaine et divine, active et
contemplative, présente dans le monde et plongée dans la réalité
future ».
Mais
Grégoire est avant tout un moraliste. « Par une œuvre qui est
plus une catéchèse biblique qu'une construction scientifique, il a
tracé les lignes essentielles de la théologie morale classique ».
D'ailleurs, le fait que l'Expositio in Job ait reçu, de son vivant,
le titre de Moralia in Job en témoigne.
Sa
pensée a également contribué à une classification des vices et
vertus, ainsi que des dons du Saint-Esprit, classification dont les
prédicateurs et les artistes du Moyen-Âge feront grand cas.
Les
rêves dus à la nourriture et à la faim.
Ceux
envoyés par les démons.
Ceux
d'origine divine.
Considéré
comme un des Pères de l'Église, il a également toujours été
compté parmi les Docteurs de l'Église.
Saint
Grégoire écrivant sous l'inspiration de la colombe du Saint-Esprit
(Registrum Gregorii, Xe siècle). Saint Grégoire est très
présent dans l'iconographie des manuscrits et des monuments figurés,
où il est, avec Saint Pierre, le pape par excellence. Il est
représenté en habits pontificaux, parmi ses attributs, la tiare, la
colombe de l'Esprit Saint qui inspire ses écrits, et le livre en
tant que docteur de l'Église.
« Le
Tibre ravageur est sorti de son lit
Ses eaux empoisonnées envahissent la ville
Contraignant les Romains à fuir leur domicile.
Ses eaux empoisonnées envahissent la ville
Contraignant les Romains à fuir leur domicile.
Dans
le même temps, une nouvelle remplit
Les cœurs d’angoisse : Le pape vient de mourir
Officiellement de la peste bubonique
Un fléau qui fait effroyablement souffrir.
Les cœurs d’angoisse : Le pape vient de mourir
Officiellement de la peste bubonique
Un fléau qui fait effroyablement souffrir.
Depuis
l’invasion de Rome par Alaric,
Il y a tout juste cent-quatre-vingts années,
Les habitants ont l’impression d’être damnés.
Il y a tout juste cent-quatre-vingts années,
Les habitants ont l’impression d’être damnés.
Pour
conjurer le sort qui s’acharne sur eux
Les Romains éplorés s’adressent au Bon Dieu
Qui leur suggère de faire appel à Grégoire
Un ancien moine et habile administrateur.
Les Romains éplorés s’adressent au Bon Dieu
Qui leur suggère de faire appel à Grégoire
Un ancien moine et habile administrateur.
A
peine est-il élu qu’il leur redonne espoir
En devenant le pourvoyeur
Des affamés, le défenseur des pauvres gens
Grâce sans nul doute à l’argent
Dont il a hérité.
En devenant le pourvoyeur
Des affamés, le défenseur des pauvres gens
Grâce sans nul doute à l’argent
Dont il a hérité.
C’est
un pape qui déborde d’activité :
Il s’attaque au fonctionnement des monastères
Et de son propre ministère.
Il simplifie la liturgie
Et modernise le style des homélies.
Il s’attaque au fonctionnement des monastères
Et de son propre ministère.
Il simplifie la liturgie
Et modernise le style des homélies.
Peut-on
lui reprocher d’avoir fait acheter
Des esclaves Anglais pour les catéchiser ?
C’était un missionnaire
Convaincu de bien faire.
Des esclaves Anglais pour les catéchiser ?
C’était un missionnaire
Convaincu de bien faire.
Des
esclaves ? On en voit encore en deux mille
Qui essaient de survivre dans les bidonvilles.
Ce ne sont pas les papes qui s’occupent d’euxMais des anonymes, parfois des religieux.
Qui essaient de survivre dans les bidonvilles.
Ce ne sont pas les papes qui s’occupent d’euxMais des anonymes, parfois des religieux.
Grégoire
1er (590 “ 604) - Le site officiel de GOLIAS pour les ...
golias-news.fr/article4881.html
7
avr. 2011 - Il y a tout juste cent-quatre-vingts années, Les
habitants ont ... Grégoire 1er (590 “ 604) 21 avril 2011 09:22,
par Jean Bescond. Voici ce que ...
Les
Pères de l'Église latine (V) : Grégoire le Grand (540-604 ...
www.patristique.org/Les-Peres-de-l-Eglise-latine-V-Gregoire-le-Grand-5...
4
mai 2010 - Vous trouverez ici le chapitre sur le pape saint Grégoire
le Grand ... Grégoire le Grand (540-604); Autres pères de l'Église
d'Orient (I) .... Il fut malade les trois ou quatre dernières années
de sa vie et il mourut le 12 mars 604.
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