dimanche 2 mars 2014

1170... EN REMONTANT LE TEMPS










Cette page concerne l'année 1170 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L'ORDRE DE SAINT JACQUES DE L’ÉPÉE.
CROIX DE L’ORDRE DE SANTIAGO
Le 1er août 1170, Ferdinand II de León et de Galice (1137- roi 1157-1188), confie la protection de Cáceres, en Estremadure, tout juste reprise aux musulmans, à Pedro Fernàndez, (premier maître de l’ordre - 1170-1184), et à ses douze frères d'arme qui l'ont aidé à prendre la ville. Désireux de fonder un ordre de chevalerie sur le modèle de ceux créés en Terre Sainte, Pedro Fernàndez conclut en mai 1170, en présence du roi et des archevêques de Tolède et de Saint-Jacques-de-Compostelle, un accord avec le prieur du monastère de Santa  Maria de Loyo . Soumise à l'autorité spirituelle des Augustiniens de Loyo. la congrégation prend le nom « des Frères de Cáceres », et assure la protection des hospices tenus par les chanoines sur la route du pèlerinage...
« Vous vivrez sans bien propres dans l’humilité et la concorde en obéissant à un maître, en suivant l’exemple des apôtres qui pour prêcher la foi chrétienne vendent leur bien et ce qui reste, est considéré comme commun. Celui qui ne pourra être continent se mariera, gardera foi en son épouse et inversement. Et vous ne pourrez avoir qu’une épouse. Une fois admis dans l’ordre et faite la promesse d’obéissance nul ne peut retourner au siècle, ni à un autre ordre sans autorisation du maître. » (Extrait de la confirmation de la règle de l’ordre par le pape Alexandre III en 1175).

Pedro Fernández donne rapidement à l'ordre une envergure internationale en acquérant des biens au Portugal, en Castille, en Aragon, en France, en Italie et en Terre Sainte. L'Ordre calque son organisation sur son implantation : sous l'autorité d'un maître, des grands commandeurs dirigent les 5 régions ou, royaumes de l'ordre : Léon, Castille, Aragon, Gascogne et Portugal (en 1290). Le « royaume » du Portugal se rend autonome en 1316. Au XVIe siècle, l'Ordre possède une centaine de commanderies, dont 3 sont réservés aux Grands Commandants, autant de châteaux, une trentaine de couvents, 26 hôpitaux, 240 églises, 5 hôpitaux, 178 villes et villages, et 1 université à Salamanque.
L'ordre protège les routes et les hospices du pèlerinage à Santiago, où les femmes des chevaliers trouvent à s'employer. Les Espagnols de toutes les couches sociales s'affilient en confréries, aidant l'ordre de leurs deniers et de leurs soins. Enfin, des commanderies s'élèvent dans les terres offertes en Aragon, Catalogne, Valence et au Portugal.
Les Frères portent l'habit blanc, chape et chaperon de même couleur marqué, sur le côté gauche de la poitrine, de la célèbre épée de satin rouge et d'une coquille, dans le même tissu, posée en abîme sur l'épée. Avec un bouclier d’or portant en croix une épée à poignée de lis.
L’ordre religieux et militaire est dissous par les souverains d'Espagne, sans le même acharnement cependant que celui qu'ont du subir les Templiers en 1307. Les monarques agissent avec un grand sens politique. À la mort de Don Alonso de Cardenas, quarantième grand maître de l’ordre, Isabelle Ier la Catholique (1451-1474-1504) fait en sorte que son époux soit élu grand maître de l'ordre en 1493. Ce qui facilite sa fin programmée.

Ces actes pontificaux, rassemblés en Bullarium ont fixés tous les privilèges et exemptions de l’Ordre. De tous les ordres militaires fondés dans l'Espagne médiévale, le plus grand, le plus riche, le plus puissant et le plus célèbre est sans conteste l'Ordre de Santiago. Et naturellement on a toujours eu tendance à lui supposer des liens étroits avec le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle...
L'Ordre est d'abord une confrérie religieuse de chevaliers fondée par le roi Ferdinand II de Léon le 1er août 1170 à Caceres (Espagne) en Estrémadure. Elle doit défendre la ville contre les Almohades et soutenir le souverain dans les campagnes qu'il mène dans cette province. La confrérie, qui a à sa tête Pedro Fernândez, s’appelle d'abord « Congrégation des Frères de Câceres ». Puis à la suite d'un accord conclu avec Pedro Gudesteiz, archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle prend le nom « Ordre de Santiago ». L'archevêque devient frère honoraire de l'Ordre, élève son Maître à la dignité de chanoine honoraire de Saint-Jacques, et consacre les frères « vassaux et chevaliers de Saint Jacques l'Apôtre pour combattre sous sa bannière pour l'honneur de l’Église et la propagation de la Foi ».
Il leur remet une bannière de Saint Jacques, et promet son appui :
PÈLERIN DE SAINT JACQUES
Il les aide de ses conseils et leur fournit armes, troupes et subsides. Pour leur part, les frères s'engagent à défendre Albuquerque, possession de l'archevêché Compostellan en Estrémadure... De toute évidence, l'archevêque et le Maître voient dans cet accord le moyen de défendre ensemble les biens que l'Ordre et de la cathédrale que détiennent en Estrémadure et notamment à Caceres, Albuquerque et Mérida. Diego Gelmirez, a obtenu du Pape Calixte II l'érection du siège de Compostelle en archevêché en le persuadant d'y transférer les droits métropolitains dont avait joui l'évêché de Mérida à l'époque Wisigothique, bien qu'au XIIe siècle ce dernier ait entièrement disparu. Cependant, si les Chrétiens réussissent à reprendre Mérida et à y rétablir l'ancien évêché, il est à craindre que les nouveaux évêques de Mérida consacrent leur temps et leur énergie à récupérer les droits métropolitains perdus et à réduire à nouveau Saint-Jacques de Compostelle au rang de simple évêché, sans aucun diocèse suffragant... L'on comprend donc bien pourquoi Pedro Gudesteiz veut avoir le nouvel ordre militaire pour allié en Estrémadure. Cette alliance préside aux campagnes de cette province du XIIe siècle, à la reconquête et à la repopulation de Mérida, et déjoue toutes les tentatives de rétablissement de l'évêché après 1230.

Les accords sont essentiellement une alliance entre le nouvel ordre militaire et le vieux statut du siège de la cathédrale pour assurer la défense de leurs intérêts en Estrémadure. La bannière de Saint Jacques, le canonicat de Compostelle et le titre de « vassaux de l'Apôtre » que l'archevêque confère aux frères, ne sont que l'expression rituelle et liturgique de cette alliance, tout comme d'ailleurs le changement de nom des frères de Câceres en celle de « l'Ordre de Santiago » ainsi que le choix de l'Apôtre comme saint patron.

Dès 1171 le nouvel Ordre se développe rapidement, s'étend aux autres royaumes chrétiens de la péninsule Ibérique, et s'organise à peu près sur le modèle des autres ordres militaires, des Templiers notamment. En 1175, le Pape Alexandre III approuve officiellement le nouvel « Ordre de Santiago », sa Règle et sa Constitution, proclamant :

« Tous vos efforts doivent tendre vers un but unique, combattre pour la défense du nom Chrétien ». Nombre de documents de cette époque-là attestent en effet que l'Ordre a été créé pour lutter contre les Musulmans, « pour combattre toujours contre les ennemis de la Croix du Christ pour la défense de la Chrétienté ». Ils révèlent également les intentions des frères : d'abord la défense des territoires chrétiens contre les attaques des Almohades, puis une avance militaire qui détruirait le pouvoir politique musulman en Espagne, et enfin la conquête du Maroc et de Jérusalem.
uNE DES MAISON DE L'ORGRE

L'Ordre avait-il aussi d'autres buts ? Luciano Huidobro, dans son ouvrage « Las peregrinaciones jacobeas », indique que les chevaliers de l'Ordre « s'occupent dès le début de la protection des pèlerins », thèse qui apparaît dans beaucoup d'ouvrages modernes. Selon Altamira par exemple. l'Ordre « a pris le nom de Santiago, parce que ses chevaliers se consacrent avant tout à la protection des pèlerins se rendant à Compostelle », avis que partagent bien d'autres auteurs dont Helyot, Woodhouse, Seward, Abram, Davies, Atkinson, Starkie et Pastor.

Bien sûr, cette idée est entièrement fausse. Les propos du Pape Alexandre III excluent, à l'évidence, toute autre mission que la lutte contre l'Islam, et pour les 4 siècles suivants, certain disent n'avoir trouvé aucun texte attestant que les frères de Santiago aient jamais défendu des pèlerins ou qu'ils en aient eu le devoir. Cette thèse n'apparaît pas davantage dans les milliers de documents conservés dans les archives de l'Ordre, non plus que dans aucune version de ses Règles et Statuts, lesquels ont précisément pour but de définir les devoirs des frères, ni dans les premières histoires de l'Ordre, écrites par les commandeurs Orozco et Parra en 1486 et par Rades y Andrada en 1572. Le silence total des documents vaut certitude : si le devoir de protection des pèlerins n'apparaît nulle part, c'est qu'il n'a jamais existé...

Les Templiers, eux, ont défendu les pèlerins allant à Jérusalem contre les attaques des Musulmans de Syrie et d'Arabie, cela ne fait aucun doute. Aussi j'incline à penser que ce sont les historiens des XVIIe et XVIIIe siècles qui sont à l'origine de cette erreur : voulant que l'Ordre de Santiago égale en prestige celui des Templiers, ils lui ont attribué la même mission de défense des pèlerins, négligeant le fait que c'est à Compostelle que ces derniers se rendent.
Quels sont donc les ennemis ? Pour Helyot suivi en cela par plusieurs auteurs qui manifestement n'ont pas regardé une carte, il s'agit des « Maures qui font obstacle à la dévotion des pèlerins allant à Compostelle ». Or en 1170 cela fait 173 ans qu'aucune troupe musulmane n'a mis les pieds en Galice, et il n'y a aucune forteresse musulmane à moins de 200 kilomètres d'un point quelconque de la route des pèlerins, Organiser sa défense contre de possibles attaques des musulmans est aussi inutile que de fortifier Ravenne contre de possibles attaques des Magyars. Cette idée de la menace musulmane est si absurde, que les « historiens récents » l'ont abandonnée, même si certains persistent à affirmer que les frères avaient le devoir de protéger les pèlerins.
 
Les plus prudents d'entre eux se gardent d'identifier ces ennemis hypothétiques. D'autres parlent de bandits ou de brigands. De fait, cette catégorie d'individus ne fait sûrement pas défaut tout au long de la route. Mais aucun historien n'apporte la preuve que les frères de Santiago aient défendu, voulu défendre ou eu le devoir de défendre les pèlerins contre de tels ennemis... Nous pouvons donc conclure que cette mission n'a jamais figuré au nombre des devoirs et activités de l'Ordre de Santiago.
FRESQUES DE CALATRAVA
Gardons-nous cependant d'en déduire que les frères n'ont aucun rapport avec les pèlerinages. Certes, après l'accord de 1171, il y a peu de traces de visites de Maîtres ou de frères à Saint-Jacques-de-Compostelle, encore que beaucoup s'y soient probablement rendus. En revanche, l'Ordre joue un rôle très actif dans le développement des pèlerinages en administrant des hôpitaux de pèlerins, comme celui de San Marcos de Léon, près du pont où le chemin de Saint-Jacques traverse la rivière Bernesga. … Intégrée à l'Ordre de Santiago vers 1179, la confrérie de San Marcos devient l'un de ses couvents dépendants, composé exclusivement de religieux. En 1190, l'Ordre conclut avec l'évêque de Léon un accord qui définit leurs droits respectifs dans l'organisation du couvent. C'est peut-être la raison pour laquelle ce dernier réussit à conserver une certaine indépendance au sein de l'Ordre au cours des siècles suivants, et à garder ses propres archives et biens. L'hôpital de San Marcos a probablement continué à accueillir les pèlerins par la suite, même si l'on ne trouve que peu de traces de cette activité dans ses archives jusqu'en 1442. Cette année-là eut lieu une inspection officielle suivie de la rédaction d'un rapport, le plus ancien dont on ait connaissance à ce jour. Ce document, montre que la discipline conventuelle s'est considérablement dégradée, et que l'hôpital de pèlerins, laissé dans le plus complet abandon, est devenu une étable envahie par le fumier. Il n'y a pas de lits et pas un pèlerin n'y a logé depuis longtemps. Les inspecteurs, agissant au nom du Maître de l'Ordre, nomment un nouvel administrateur, Pedro Alfonso et établissent un projet de réforme : nettoyage complet de l'hôpital, installation de douze lits, 8 pour les hommes dans la pièce principale et 4 pour les femmes derrière un paravent, organisation du ravitaillement, du blanchissage et du budget... On ne sait si cette réforme porte ses fruits, car on ne dispose pour San Marcos d'aucun autre rapport d'inspection jusqu'au règne des Rois Catholique. Jetons un bref coup d'œil aux autres hôpitaux de pèlerins tenus par l'Ordre. Celui de Santa Maria de Las Tiendas, près de Calzadilla de la Cueza existe déjà en 1182, époque à laquelle il est dirigé par Bernardo Martin, probablement son fondateur. Celui-ci en fait don à l'Ordre de Santiago en 1190, précisant qu'il est destiné à l'hébergement des « pauvres du Christ ». Un document de 1211 indique qu'au moins un quart des ressources de l'établissement doit être consacré à la nourriture et aux autres besoins des pèlerins et des pauvres.
L'hôpital de Santa Maria de Las Tiendas a subsisté jusqu'au XIXe siècle. On en trouve la description dans des rapports d'inspection de la fin du XVe siècle. En 1670, Domenico Laffi écrit que c'est « un hôpital très grand et très riche... Ici. on donne aux pèlerins une ration de pain, de vin et de fromage ». Mais on ne sait pas s'il en a toujours été ainsi, ou si c'est le résultat des réformes des Rois Catholiques.


Près de Las Tiendas, à Villamartin, se trouve un autre hôpital fondé en 1196 par un seigneur Tello Pérez de Meneses pour héberger les lépreux et les « pauvres du Christ ». Des pèlerins ont dû y loger, pour autant que la peur de la contagion ne les en ait pas dissuadés. Tello Pérez fait don de son hôpital à l'Ordre de Santiago qui le maintient en activité jusqu'au XVIIe siècle, époque à laquelle il est transféré à Villalcàzar de Sirga. Las Tiendas et Villamartin sont administrés par le même commandeur.

Ces hôpitaux sont situés sur la route des pèlerins entre Carriôn et Sahagûn . Bien sûr l'Ordre en a d'autres plus proches de la frontière musulmane, à Tolède, Talavera, Cuenca et Teruel notamment, pour soigner les blessés de guerre et organiser le rachat des Chrétiens capturés par les Musulmans. Ils ont peut-être hébergé quelques pèlerins qui, venant d'Espagne centrale et méridionale, se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle par des itinéraires de pèlerinage que l'on connaît mal encore.
Signalons enfin que la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle détient déjà au milieu du XIIIe siècle diverses possessions (hôpitaux et autres) hors d'Espagne, en France et en Italie.
Il est néanmoins curieux que de tous les établissements religieux qui jalonnent la route des pèlerins entre Santa-Maria-de-Roncesvalles et Saint-Jacques-de-Compostelle, seuls ces deux-là ont su s'attirer autant de générosité. En 1254, l'archevêque Juan Arias de Santiago et le Maître de l'Ordre, Payo Pires Correia, échangent un certain nombre de biens. Le Maître donne à l'archevêque la commanderie de Loyo et diverses autres possessions en Galice, et il reçoit en retour la moitié de la ville de Mérida et plusieurs hôpitaux en Aquitaine, notamment celui de Pont d'Artigues sur la route des pèlerins qui allait du Puy à Ostabat.
D'après certains l'Ordre de Santiago a été fondé uniquement pour lutter contre les Musulmans en Espagne... Il a commencé à étendre ses possessions et à assumer des missions annexes, tels la repopulation des terres reconquises, le rachat des captifs et la gestion des hôpitaux pour les pauvres, les lépreux et les pèlerins. Son lien avec Saint-Jacques relève plutôt du hasard... Il s'agît essentiellement d'une alliance militaire avec l'église de Compostelle, accord aux termes duquel l'Ordre se trouve placé sous le patronage de Saint Jacques et en adopte le nom...
SAINT JACQUES LE MATAMORE
L'ordre de saint Jacques de l'Épée tient son nom de l'apôtre Jacques le Majeur. La ville de Compostelle (Galice), où on dit que le Saint a son tombeau, est devenue un lieu de pèlerinage pour toute la Chrétienté. Depuis fort longtemps, Saint Jacques est le saint patron des royaumes Espagnols sous la figure du « Matamore » (cf. le récit de son apparition miraculeuse à la bataille de Clavijo en 844) et c'est sous sa bannière qu'a commencé la Reconquista.
L'ordre Espagnol de Santiago est fondé 1170 à San-Marcos (Galice) et est considéré comme un ordre militaire et hospitalier, car on fait remonter son origine aux chevaliers qui dès 1030, tout au long du chemin de Compostelle, ont eu un rôle de protection des routes empruntées par les pèlerins et de gestion des maisons dans lesquelles ces derniers font étape. 
L'ordre est reconnu en Espagne par le pape Alexandre III le 5 juillet 1175 et son siège, depuis lors, devient la ville d'Uclès (Castille). Ses membres suivent la règle de Saint Augustin.
Plus tard, l'ordre se scinde en deux branches, l'une Espagnole et l'autre Portugaise. L'ordre Portugais est fondé en 1290 et confirmé par le pape Jean XXII en 1320.
BLASON DES 4 ORDRES RELIGIEUX D'ESPAGNE
La Décoration Espagnole (Croix Rouge et ruban rouge). Au Portugal, la Croix est portée avec un ruban violet foncé et accompagnée de l'inscription « Sciencias, letras e artes ». Au Brésil, le ruban est bleu...

L'Ordre de Santiago et le pèlerinage de Saint-Jacques

www.saint-jacques.info/lomax.htm
15 janv. 2009 - Le professeur britannique Derek W. LOMAX, aujourd'hui décédé, fut un éminent spécialiste de l'ordre de Santiago, auquel il consacra sa thèse ...
Santiago Matamoros | Réveil et vous
reveil-et-vous.fr/article-santiago-matamoros-108446114.html
Un ordre militaire lui a été dédié, l'ordre de Santiago (Santiago qui est la contraction de Sant et ... La montagne retentit de leurs cris mille fois répétés, Santiago!
Ordre de Saint Jacques (D. Lomax) - Xacobeo.fr
www.xacobeo.fr/ZF2.01.pel.Lomax.Ordre.htm
Tout comme d'ailleurs le changement de nom des frères de Cáceres: cette appellation d' "Ordre de Santiago", et le choix de l'Apôtre comme saint patron étaient ...

5 commentaires:

  1. Bonjour ma chère Chantal, l'histoire dont vous nous exposez un événement hautement significatif ce jour, nous rappelle ce qu'affirme avec force Hossain Salahuddin, poète, essayiste et ex-musulman:

    "L’islam est une idéologie arabe colonialiste et impériale engagée dans un combat cosmique pour conquérir la planète. Les djihadistes divisent le monde en deux – le monde islamique et le monde non islamique. C’est l'ultime bataille entre ceux qui valorisent la liberté, la paix et l'humanité et ceux qui les combattent, et nous devons triompher à tout prix dans l'intérêt de notre propre survie"
    (site ex-musulmans)

    Saint Jacques, réputé être le plus "bouillant" des apôtres du Christ, a été, comme vous l'expliquez, durant toute la Reconquista le symbole et le saint patron de la lutte contre l'Infidèle.

    Mais, un exemple navrant du politiquement correct qui sévit de nos jours, est donné par la polémique de la statue de saint Jacques Matamore et l'éventualité qui a été envisagée de son retrait de la nef de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle et de son transfert au musée attenant! La commission culturelle du sanctuaire voulait éviter de risquer de heurter la sensibilité des musulmans!

    Amitiés

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  2. Bonjour mon amie,
    C'est bien là où le bât blesse... nos repentances perpétuelles savamment entretenues par les "conseillers de nos dirigeants" nous livrent pieds et poings liés aux désirs de revanches et d'hégémonie de ce peuple belliqueux Après une conversation avec une jeune femme d'une quarantaine d'années, les seuls arguments qu'elle m'a servie lorsque je lui parle de de ses repentances perpétuelles "mais nous avons fait la même chose qu'eux nous aussi nous avons tués, et maltraité, et au sujet de l'esclavage elle est également persuadés que se sont les Européens qui l'ont inventé, et que nous payons aujourd'hui la note... Comme beaucoup de personnes endoctrinées par une éducation nationale partisane elle à gobé les mensonges diffusés... Je vais encore rager... Et pour ce malheureux Saint Jacques j'ai un peu expurgé mon texte car il y a des historiens "modernes" très virulents et" sectaires" qui le "dé-sanctifieraient" bien, lui prêtant tous les crimes du monde.

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  3. Ah oui, chère Chantal, il y a de quoi être irrité!

    En effet non seulement l'esclavage n'est pas l'apanage de l'Occident, ce qui ne l'excuse pas, mais du moins a-t-il su s'en défaire!

    A l'inverse, "Un esclavage à peine atténué se perpétue aujourd'hui. Il y a des zones de non-droit absolu en Arabie Saoudite et dans certains pays.. Par exemple. Au Niger ou au Mali, vous pouvez acheter - à l’unité - un enfant de dix ans dont vous ferez ce que vous voudrez...Or, je n'entends aucun prédicateur d'Al-Jazira condamner ces pratiques" déplore Malek Chebel ( "L'Esclavage en Terre d'Islam")

    Pour l’universitaire marocain Mohammed Ennaji, l’impact que l’esclavage a eu sur les mœurs du monde arabe est indéniable. Dans son ouvrage "Le sujet et le mamelouk" il explique en quoi l’esclavage a aussi fondé le rapport au pouvoir et donc l’absolutisme qui est encore souvent la règle dans cette partie du monde.

    Nahed Mahmoud Metwalli confirme: "Je voudrais signaler un dernier point concernant la femme dans l'islam. Le texte du Coran qui autorise l'homme à épouser quatre femmes ajoute à celles-ci les femmes «que vos mains droites possèdent» (« ma malakat aymânoukom »). Le sens de cette expression est bien connu en islam. Mais je l'explique. Il s'agit de toute femme au service d'une famille à titre de domestique ou de gouvernante telles, jadis, les esclaves; toute femme qui reçoit un salaire du mari devient sa propriété, ce qui lui donne le droit d'user d'elle. Cela est-il tolérable ? Je vous le demande"..

    Bien à vous


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  4. Même en édulcorant mes réponses elle ne sont pas publiables sur mes sentiments envers cette sorte d'esclavage, pou moi bien pire que celui du travail, malgré les souffrance et la fatigue... à suivre

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  5. Occupée par ma fille et un de ses fils (je vous expliquais) elle avait besoin de mon ordi, je reviendrais dans l'après midi ou ce soir discuter.

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