lundi 3 mars 2014

1168... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1169 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES PROMOTEURS DU CHOCOLAT

OISEAUX GUERRIERS.
Les ruines de la cité de Tula se situent à 80 km au nord de Mexico. Aux alentours de l’an 1000, Tula est la capitale mythique des Toltèques, un peuple de guerriers venus du nord et dont nous ne connaissons guère les origines, pour conquérir de nouvelles terres ceux-ci fondent là une capitale, sous le règne de leur chef dénommé Mixcoátl. Ces envahisseurs dont l’origine est certainement Chichimèque (terme qui désigne un ensemble assez large de groupes nomades qu’une tribu ou une ethnie précise). Ce sont donc les descendants de ces barbares qui vont donner naissance à une culture à la vie et aux mœurs raffinées d’après les légendes et vestiges qu’ils nous ont laissés comme à Tula...

Leurs emblèmes sont l’aigle et le jaguar, qui symbolisent les hauts plateaux du centre et la plaine côtière du golfe où ils étendent leur influence. passant pour avoir inventé la peinture et l’art de la fresque, la sculpture, la poésie et donc d’avoir été les premiers à avoir su maîtriser l’écriture. Il faut bien sûr modérer la vision d’une culture naissante, venue de nulle part, et déjà maîtresse d’elle-même. Les archéologues ont montré que la réalité était bien plus complexe et que, de tout temps, les différentes cultures de l’Amérique centrale se sont rencontrées, combattues, associées, mélangées... Toutes ces cultures n’ont d’ailleurs pas toujours laissé de traces. Le régime politique est féodal et les conflits fréquents. Lorsque les Toltèques arrivent à Teotihuacán, suite à leur migration, vers l’an 1000, la cité est déjà abandonnée depuis près de 3 siècles... On ne sait quelle guerre ou cataclysme a pu vider l’endroit de tous ses habitants. On a retrouvé récemment les traces d’un grand incendie dans la cité. Les Toltèques ont investi une ville fantôme et très vite lui ont redonné vie. Ils reconstituent en partie l’héritage de ces ancêtres prestigieux dont ils ne savent presque rien. Ils fondent leur nouvelle capitale, Tula, 50 Km plus au nord-ouest, et, en deux siècles, bâtissent un empire puissant s’étendant sur tout le centre du Mexique. L’histoire se répète. Plus tard, les Aztèques imiteront leur culture. Leur religion aussi. C’est d’eux qu’ils tiennent la croyance en « Quetzalcoátl ». Ce Dieu qui traverse toute la mythologie pré-colombienne et qui semble avoir vraiment existé : on pense qu’il s’agit du fils de Mixcoátl qui, devenu le maître spirituel des Toltèques, reprend le nom de ce dieu déjà vénéré depuis des siècles mais sans importance particulière et qui par sa propre histoire, funeste d’ailleurs, fait renaître la légende du « Serpent à Plume » en créant involontairement la confusion dans l’esprit de ses contemporains. Renversé par ses ennemis qui adorent des dieux sanguinaires, il doit s’exiler et se retrouve finalement dans le Yucatán où il est accueilli puis vénéré, là aussi, par les Mayas... On peut le considérer comme une sorte de Bouddha ou de Jésus Christ qui réussit à focaliser sur lui toutes le respect et toutes les craintes de ses contemporains. Un mythe : il eut plusieurs vies... Et il a déjà détruit quatre fois ce monde ! Et la cinquième est proche... La comète de 1519 annonçait-elle son retour ?
On le vénère surtout pour le don qu’il fait aux hommes de l’âme et de la morale. C’est en son honneur que les Toltèques systématisent le sacrifice humain, car c’est lui qui régénère la nature, qui règle le cycle des saisons, qui permet la vie de la communauté. Il faut l’honorer dignement en lui offrant le seul breuvage qu’il réclame... le sang humain.
Il faut citer aussi la ville de Cacaxtla près de Puebla, relais actif des échanges entre les Toltèques et les cités Mayas du Yucatán. On sait que sa richesse lui permet d’entretenir un grande armée dont de nombreuses peintures représentent les plus fameuses batailles comme pour cette représentation du chef de la tribu des Oiseaux-Guerriers, qui, tombé en disgrâce après sa défaite, se mutile volontairement le visage devant ses vainqueurs...

Les Atlantes de Tula sont 4 géants de pierre alignés côte à côte. On les trouve sur la terrasse d’une pyramide basse à 4 degrés, un « Teocalli » , auquel on accède par un escalier monumental. Ils mesurent tous 5 mètres de haut et ce sont probablement les guerriers mythiques « d'Aztlán » , la Cité-Mère , dont on a pu croire un temps qu’elle faisait référence à la fameuse Atlantide... La similitude des deux mots paraît troublante. Le site de Tula est étonnant de beauté d’autant plus qu’il est assez rare de trouver des représentations humaines d’une telle importance. Les statues, qui ne sont en fait que des piliers, supportaient les superstructures d’un temple immense entouré d’une ville dont il ne reste plus rien. On imagine à peine la richesse des autres œuvres qui devait s’y trouver.
Comme Teotihuacán , la cité domine toute la vallée de Mexico et comme Teotihuacán, la cité est envahie et détruite au XIIe siècle, par des barbares venus du Nord. On sait aujourd’hui que la ville a été brûlée et abandonnée. On voit que l’histoire est cyclique, un éternel recommencement comme ils le croient eux-mêmes. On réalise aussi que ces peuples vivent dans un équilibre précaire. Comme le montrent d’autres sites plus récents comme Copán, au Honduras ou Bonampak pour les Mayas, ces cultures peuvent littéralement disparaître en peu de temps, détruites ou exilées. Des empires peuvent disparaître en quelques années pour peu que leur organisation très hiérarchisée soit perturbée. On reste surpris et perplexe face à une telle fragilité. Plus tard, une sombre tribu plus belliqueuse reprendra le flambeau ... 3 siècles après, par une ironie de l’histoire qui nous montre que chacun doit attendre son heure, les Aztèques, qui se prétendent les fiers descendants des Toltèques, ont oublié qu’ils ont d’abord été battus et soumis par ces mêmes Toltèques. Ils leurs doivent presque tous les raffinements de leur culture, système politique et religieux compris, et ils ont su perpétuer à leur manière leur art et leur architecture, à tel point que le mot « toltèque » sera le nom qu’ils utiliseront communément pour désigner « un artiste ». Étrange culture, étranges barbares, capables de commettre les pires sacrifices humains pour des dieux cruels mais pour qui, dans le même temps, ils écrivent les plus beaux poèmes des civilisations pré-colombiennes...
Si l'on se fie aux chronologies des archéologues, qui diffèrent de celles des chroniqueurs, nous pouvons affirmer que les Toltèques apparaissent en Méso-Amérique autour de 800 de notre ère. Ils appartiennent à la grande constellation des peuples Nahuas, originaires du nord du Mexique, tribus nomades qui se sont établies par vagues successives sur le plateau central. Teotihuacan est l'un de leurs centres et rayonne sur tout le Mexique, jusqu'aux confins des peuples Mayas. Après son effondrement, un changement important intervient dans la configuration politique et sociale des populations méso-américaines. Le centre politique se déplace vers le nord, où les Toltèques fondent Tula… Comment ce peuple s'implante-t-il ? Quelles sont ses valeurs et ses croyances, et comment les exprime-t-il ? (Carmen Bernand répond pour nous à ces questions).
Tula et Tollan, ou la réalité confrontée au mythe
Le promeneur qui arpente les ruines de Tula, dans l'État d'Hidalgo au Nord-Ouest de Mexico, ne peut qu'être frappé par le contraste entre cet environnement austère et la cité paradisiaque de Tollan, évoquée par les chroniqueurs Mexicains... La ville de Tula que l'archéologie a mise au jour est bien différente de celle que les sources décrivent comme un centre prospère et fertile, gouverné par le sage Quetzalcoatl depuis son palais recouvert d'or, de pierres précieuses, de plumes multicolores et de coquillages marins. Mais s'obstiner à retrouver dans les pierres sombres qui se dressent aujourd'hui la magnificence de Tollan et la demeure de son roi est une entreprise vouée à l'échec. L'une des difficultés, et non la moindre, réside dans l'imbrication du mythe et de l'histoire. Les récits cosmogoniques de la Méso-Amérique parlent en effet d'une cité fabuleuse, Tollan, « lieu où poussent les joncs », symbole de la fertilité et quintessence des créations humaines. Or rien n'indique que la Tollan des mythes corresponde strictement à Tula d'Hidalgo. Il semble que ce toponyme désigne en fait l'ancienne Teotihuacan, dont le déclin survient au cours du VIIe siècle de notre ère. Par la suite, d'autres cités se sont réclamées de cet héritage et se sont approprié le toponyme de Tollan, origine et symbole de leurs lignées royales.
Un peuple qui sut s'assimiler tout en préservant son identité
STYLE TOLTEQUE
Les chroniques du XVIe siècle affirment que les Toltèques sont venus de Colhuacan, lieu situé quelque part dans le Nord, en pays chichimèque (terme générique pour désigner les nomades « sauvages »). Établis à Tula, les Toltèques se subdivisent en plusieurs groupes et se dispersent sur tout le Mexique central et méridional. À Oaxaca, on les retrouve sous le nom de Mixtèques, en Amérique centrale, on les appelle Pipils. Au Yucatan, avec l'aide des Nahuas locaux établis dans la région depuis longtemps, les Toltèques marquent de leur empreinte les grands centres mayas de Chichén Itzá, Uxmal, Tulum et Yaxchilán, pour ne citer que les plus connus. À partir du IXe siècle, la présence Mexicaine dans le monde Maya est incontestable. La dissémination des traits Toltèques commence vers 1100 et dure jusqu'en 1300, date à laquelle les derniers Nahuas venus du nord, les Aztèques, s'établissent dans la vallée de Mexico.
Sur le plateau central, les Toltèques fondent plusieurs colonies. Les plus connues sont Cholula, à Puebla, Chapultepec (Mexico) et Colhuacan, au sud du lac Tezcoco, qui est la réplique méridionale du lieu originaire homonyme. Là, les Toltèques deviennent des Colhuaques, puisque les ethnonymes sont construits en fonction du lieu d'établissement. Ce sont eux qui accueillent les tribus Aztèques, achevant leur longue errance. Impressionnés par leur bravoure, les Colhuaques leur cèdent le site de Tizapan, au bord du lac. Malgré les désagréments de ce terrain inondable et infesté de couleuvres, les Aztèques finissent par s'imposer politiquement. Protégés par les Colhuaques-Toltèques, ils tissent avec eux des alliances matrimoniales et récupèrent ainsi leur héritage culturel et leur prestige.
Les Toltèques, qui ont des traits culturels de civilisations plus anciennes, hérités des anciens Olmèques du golfe du Mexique, se sédentarisent avant les Aztèques. La fondation de Tula se situe en fait à une période charnière, qui marque la transition entre les civilisations agraires « classiques » et l'émergence politique de peuples dont les valeurs essentielles reposent sur la guerre et l'expansion militaire. Le dieu Ce Acatl Topiltzin Quetzalcoatl, « Notre Seigneur Un Jonc Serpent à plumes », incarne justement cette tension entre deux orientations culturelles différentes.
PYRAMIDE A TULA
Quetzalcoatl, divinité majeure des Toltèques, n'est pourtant pas une création de ce peuple. Le Serpent à plumes est déjà présent à Teotihuacan, sur les parois de la pyramide de la citadelle, où il est associé au dieu de la pluie, Tlaloc. Mais les Toltèques le reprennent à leur compte et se proclament enfants de sa lignée. Selon les versions mythiques, il est le fils d'un chef chichimèque appelé Mixcoatl et d'une femme autochtone, Chimalma. Cette alliance reflète la volonté des Toltèques de s'enraciner dans le passé indigène, tout en préservant leur spécificité. Quetzalcoatl est caractérisé par la dualité, puisqu'il est à la fois dieu-guerrier et dieu-prêtre, imbu de sagesse et associé à la richesse et à la fertilité agraire. Son rival est Tezcatlipoca, le « Miroir fumant », sorcier belliqueux et malveillant qui n'a de cesse de le combattre et de le faire tomber dans ses pièges. Tezcatlipoca réussit même à le compromettre en le faisant « pécher » avec sa propre sœur, enfreignant ainsi l'idéal de chasteté du dieu... Vaincu, le Serpent à plumes s'enfuit vers l'est, aussitôt la sécheresse s'abat sur la région de Tula, les temples brûlent, les épineux se répandent au détriment des cacaoyers et les oiseaux au ramage lumineux s'envolent « à plus de cent lieues ». Tula retourne alors à l'état sauvage. Parvenu au bord de l'Atlantique, Quetzalcoatl s'immole par le feu. Mais selon une autre version, il s'éloigne dans la mer sur un radeau de serpents. C'est pourquoi, quand les premières nouvelles de l'arrivée de Cortès parviennent au souverain Aztèque Moctezuma, certains croient que le conquistador est l'incarnation du dieu.


LES TELAMONES
Un des traits majeurs des Toltèques est l'importance qu'ils accordent à la guerre sacrée, destinée à se procurer des captifs en vue de les sacrifier. Cette période est marquée également par la codification des attributs des dieux. L'architecture de Tula introduit des éléments nouveaux comme les colonnades, rondes ou carrées, qui aèrent l'espace urbain : les piliers les plus remarquables sont les quatre atlantes et les statues colossales représentant des guerriers armés de propulseurs et de lames d'obsidienne. On peut aussi attribuer aux Toltèques l'extension et le nombre des terrains de jeu de balle à l'intérieur des centres cérémoniels. Enfin, on trouve à leur époque deux types de sculpture : les porte-étendards et les Chac Mools. Les premiers sont des figures imposantes qui semblent tenir un objet (disparu) dans le creux de leur main. Est-ce des étendards, des sceptres, des oriflammes ou des bâtons de commandement ? Les archéologues ont beaucoup spéculé sur la fonction de ces statues dont on sait qu'elles sont dressées à l'entrée des centres sacrificiels. De même pour les Chac Mools, personnages à demi couchés et s'appuyant sur leurs coudes, qui se trouvent au sommet des pyramides et dans des lieux associés aux sacrifices. Représentent-ils les sacrifiés eux-mêmes, la poitrine tendue vers le ciel, ou bien sont-ils des sortes de réceptacles pour les dépouilles des victimes ? Beaucoup de ces énigmes n'ont pas été résolues.
Ce sont les Aztèques qui nous ont laissé l'image magnifiée des Toltèques. Toltecatl devient donc synonyme du véritable artiste, qui « sort tout de son cœur, agit avec plaisir, fait les choses avec calme, avec mesure. Il se conduit en Toltèque, il compose, il agit habilement, il crée. Il arrange les choses, les enjolive et les ajuste ». Pour les Aztèques, Tula représente le sommet de la civilisation et une sorte d'idéal inaccessible. Ses anciens habitants, disent-ils, excellent dans l'art lapidaire et dans l'orfèvrerie. Ce point mérite une explication. En effet, le monde méso-américain a valorisé à l'extrême le jade, la matière la plus noble, et a rejeté la métallurgie, pourtant si importante dans les confins (Panama, Amérique Andine). Or des objets en cuivre et en or provenant de l'Équateur et du Pérou font leur entrée au Mexique vers l'an 800, probablement par voie maritime le long du Pacifique. Mais ces objets, pourtant associés à la splendeur des Toltèques, n'auront qu'une diffusion limitée...

Sauvage pendant des siècles, il naît, aux yeux des hommes vers l'an 2000 avant notre ère dans l'immensité de l'Empire Maya et voit défiler toutes les grandes civilisations qui lui portent une origine royale ou divine, son nom latin Theobroma signifie « nourriture des dieux ». C'est Quetzalcoatl, dieu de la végétation et de son renouveau, représenté par un serpent à plumes et qui règne sur la cité de Tula qui apprend aux hommes comment cultiver le cacahuaquahuilt (le cacaoyer) à l'ère pré-colombienne.
Au cœur du Mexique, le peuple Toltèque cultive pour la première fois le cacaoyer. Ils utilisent de précieuses fèves de cacao pour élaborer une boisson aux multiples vertus : le « Tchocolatl ». C'est au XIXe siècle que s'ouvre l'ère industrielle, quand en 1815, le Hollandais Carparus Van Houten crée la première usine de chocolat puis dépose, en 1828, le brevet du chocolat en poudre...
LE JAGUAR

La qualité du chocolat dépend des fèves de cacao sélectionnées pour son élaboration. Cette sélection et l'assemblage des fèves définissent un bon chocolat. Triées et sélectionnées les fèves sont envoyées chez les torréfacteurs, qui, comme pour le café, est minutieuse et décisive. Les fèves sont ensuite broyées et assemblées selon les recettes des différents chocolatiers, puis par séchage, on donne naissance à la pâte de cacao, reste le conchage qui est l'assemblage du beurre de cacao, de la pâte et du sucre. Dérivé du mot tchocolatl Choco signifiant bruit et ati, l'eau ou xocoatl - Allusion au bruit du fouet pour faire dissoudre et mousser le chocolat dans l'eau chaude.Toltèques, Mayas et Aztèques apprennent les propriétés hydratantes du beurre de cacao, cette substance obtenue après plusieurs étapes de transformation. Ce baume devient partie intégrante de la pharmacopée pour cicatriser les gerçures et les brûlures, calmer les ardeurs du soleil, soigner le foie ou les poumons et comme remède préventif contre les morsures de serpent.

Dans l'antique cité Toltèque de Tollan régne Quetzalcóatl, le dieu barbu au visage laid et à la tête longue. On dit qu'il possède toutes les richesses du monde, en or, en argent et en pierres précieuses, et aussi un grand nombre d'arbres de cacao dont il a appris, à ses vassaux, la culture.Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais vient le temps où s’achève la fortune de Quetzalcóatl. Trois sorciers, envieux de son bonheur et de sa richesse, viennent à la rencontre de Quetzalcóatl. L'un d'eux, le magicien Titlacauan prit la forme d'un vieillard chenu et lui dit : « Seigneur, je t'apporte un breuvage qui est bon et qui enivre celui qui le boit, il t'attendrira le cœur, te guérira et te fera connaître la route de ton prochain voyage au pays où tu retrouveras la jeunesse ». Quetzalcóatl boit, s'enivre et perd la tête. Il fait brûler toutes ses maisons d'argent et de coquillages, et enterrer ses trésors dans la montagne et dans les lits des rivières. Il transforme les arbres de cacao en une autre espèce qui ne donne pas de fruits... Il part pour le pays où il pense retrouver la jeunesse, en direction du soleil levant, vers l'est Il embarque, paré de plumes, sur un radeau fait de serpents entrelacés, en promettant de revenir un jour, lors d'une année placée sous le signe du roseau... Il rapportera à son peuple tous les trésors du Paradis.
www.mexique-voyages.com › Histoire
Histoire des toltèques, leur mode de vie, fondations, population, religion et dieux. Les aspects plus relevants de l'histoire mexicaine.
www.clio.fr/.../les_tolteques_ou_les_heritiers_du_serpent_a_plumes.asp
Si l'on se fie aux chronologies des archéologues, qui diffèrent de celles des chroniqueurs, nous pouvons affirmer que les Toltèques apparaissent en 
www.lousonna.ch/dossier/histoire/itolteque.html
Bien que la tradition toltèque ne soit pas une religion, elle honore tous les maîtres spirituels qui ont enseigné sur terre. Bien qu'elle comprenne une dimension 
dsa.pagesperso-orange.fr/cal12.html
Les plus célèbres furent les Toltèques dans le pays occupé aujourd'hui par Mexico et ses environs où ils fondèrent un puissant empire vers le VIIe siècle, les ...





4 commentaires:

  1. " On voit que l’histoire est cyclique, un éternel recommencement " peut-on lire. J'ai suffisamment employer ces mots, ils me viennent toujours à l'esprit en vous lisant. C'est un axiome qui est vrai pour toutes les choses de la vie, que ce soit les idéologies ou les techniques. Ils connaissaient les bonnes choses de la vie dont le chocolat fait, pour moi, partie.
    Très bonne journée.

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  2. Bonjour cher Ada en effet cette nourriture des Dieux est également une nourriture qui plait énormément aux simples mortels... Et puis je suis admirative de de nos ancêtre qui avec d'autres moyens moins performant que les nôtres ont su ériger des statues et des monuments colossaux.

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  3. Bonjour chers Chantal et Ada

    Les peuples méso-américains avaient précisément du temps une conception cyclique, parfaitement illustrée par la forme circulaire de leurs calendriers.

    Tout événement étant amené à se répéter, trouvait nécessairement sa source dans le passé et ne laissait, de la sorte, aucune place à l’imprévu. Il est donc logique que, face à l’irruption des Espagnols, les Indiens, aient eu pour réaction première de les intégrer à leur propre histoire en les assimilant à des dieux.

    De cette manière, le présent devenait pour eux intelligible et moins inadmissible. L’arrivée triomphante d’étrangers ayant été annoncée au Mexique par une série de présages, la plupart des peuples indigènes (Aztèques, Tarasques, Mayas) vécurent l’événement avec un fatalisme d’autant plus inhibant qu’il était lié à leur cosmogonie et aux prophéties selon lesquelles des surhommes viendraient un jour les dominer. Pour les Aztèques notamment, la nature divine des visiteurs ne faisait aucun doute.

    Quetzalcóatl avait en effet quitté la côte en direction de l’orient en promettant de revenir prendre possession de son royaume sous son signe calendaire ce-acatl.
    Or, c’est précisément en une année ce-acatl que les Espagnols surgirent de l’est, par-delà l’océan. En de pareilles circonstances, Cortés n’eut aucun mal à exploiter le mythe et son identification à Quetzalcóatl.

    Mais les Indiens comprirent leur erreur devant l'avidité des nouveaux arrivés.
    Un commentaire nahuatl du Codex Florentino décrit les Espagnols à qui les messagers de Moctezuma viennent d'offrir des colliers d'or plongés "dans le ravissement. Comme le feraient des singes, ils soulèvent l'or. Ils s'asseoient avec des gestes qui manifestent leur jubilation.. Il est évident que c'est là ce qu'ils désirent avidement. Tout leur corps se dilate à cette idée ; ils montrent à cet égard un appétit furieux. Ils convoitent l'or comme des porcs affamés » (cité par Eduardo Galeano, "Les Veines ouvertes de l'Amérique latine" Plon).

    De fait, l'appétit des Espagnols pour l'or est aussi incompréhensible pour les Indiens que les sacrifices humains pour les Européens:

    "Chaque fois qu’ils ont quelque chose à demander à leurs idoles, afin qu’elles soient propices à leurs prières, ils prennent des jeunes garçons et des jeunes filles, des hommes et des femmes aussi, dont ils ouvrent la poitrine, dont ils arrachent le cœur et les entrailles qu’ils brûlent devant leurs dieux" écrit Cortés à l’empereur Charles Quint.

    En fin de compte, les missionnaires vont enfin établir un trait d'union entre ces civilisations antagonistes. Les Indiens notent qu'ils vont "pieds nus comme nous, mangent ce que nous mangeons, s’établissent parmi nous et nous parlent avec mansuétude"

    (cf Cahiers d’études du religieux. Recherches interdisciplinaires, Hervé Pujol Anthropologie en ligne, copyleft Bernard Champion
    Academia.edu, Grégory Pereira)

    D'autre part, je suis d'accord avec vous pour le chocolat!

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  4. Bonjour Chère Lisa, comment peut-on comprendre je comportement avide cruel et déplorable qu'on eu les Espagnols devant ces peuples qui au départ n'était pas belliqueux... Comment certains hommes d'église ont-ils pu se compromettre dans ces errements et j'ai toujours en tête l’admirable "controverse de Valladolid"

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