Cette
page concerne l'année 1145 du calendrier
julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année
considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
DE
L'ABBAYE A LA PRISON
SAINT BERNARD SOUTENANT CLAIRVAUX |
A
13 kms de Bar-sur-Aube, quelques terres incultes enveloppées d’un
grand calme. La combe a pour nom le Val d’Absinthe, et a mauvaise
renommée : ancien repaire de brigands…
C’est
là que le 25 juin 1115, un jeune père abbé, le futur Bernard de
Clairvaux, désire fonder un foyer de prières, avec quelques moines
venus de Cîteaux. Au bout de quelques mois, Bernard change le nom en
« Claire Vallée » (Clair Vau).
Le
site présente un avantage de taille : Il est situé à 2 kilomètres
de la grande voie romaine reliant Milan à Boulogne. Cette route va
bientôt devenir le plus grand axe routier d'Occident, utilisée par
les marchands de l'Europe entière se rendant aux foires de
Champagne. Clairvaux se trouve ainsi au cœur de l'une des plus
importantes zones d'échanges économiques et intellectuels de
l'époque. En effet, pour assurer son développement, le Nouveau
Monastère, créé en 1098 selon la volonté du bénédictin Robert
de Molesme, décide d'engendrer 4 filiales : La Ferté (1113),
Pontigny (1114), Clairvaux (1115) et Morimond.
Le
terrain réservé à l'implantation de l'abbaye est choisi avec
précaution dans une clairière isolée : il faut de l'eau et du
bois, ce terrain offert par Jobert de la Ferté, cousin de Bernard,
comprend ces éléments essentiels à l'organisation d'une abbaye
cistercienne. En effet, les cisterciens se doivent de respecter la
règle de Saint Benoît qui stipule la vie en autarcie et le respect
du vœu de stabilité (enfermement).
L'Abbaye
possède une quarantaine
d'établissements Agricoles, Viticoles, Forestiers et Industriels,
les Convers y travaillent alors que les Moines de Chœur assurent les
offices et la copie des manuscrits. Bientôt la réputation de la
nouvelle abbaye traverse les frontières de la Champagne... Stratège
politique et homme de pouvoir avant tout, Bernard développe des
relations étroites avec le Comte Hugues et surtout le Comte Thibaud
II le Grand, ces alliances lui assurent des moyens financiers pour
développer Clairvaux et ses Filiales, mais aussi une place de choix
parmi les Grands du Royaume, en (1131), c'est à Bernard de Clairvaux
que le pape Eugène III fait appel pour prêcher la 2ème
Croisade en France.
En
1135, le comte Thibaud II intimement lié à Saint Bernard, agrandit
le terrain de la donation primitive. Il fait de nombreuses donations
pour l’abbaye, et aime cette maison, au point de songer à y
terminer ses jours sous l’habit cistercien.
Les
possessions (domaines, granges, celliers) atteignent de 1121 à 1250
le chiffre imposant de 1771..., la plupart dans les départements de
l’Aube, de la Haute-Marne et de la Côte d’Or.
L’abbaye
souffre beaucoup de la guerre de Cent Ans et des guerres de religion.
Les
moines prennent des mesures de défense au XIVe siècle, en
fortifiant à grands frais le mur d’enceinte grâce à des
contreforts de nombreuses tours rondes percées de meurtrières et
accompagnées d’échauguettes... Le Haut Clairvaux est alors isolé
par un pont-levis.
On
peut dire qu’il y a 3 périodes des bâtiments de Clairvaux :
1115-1135,
1135-1708,
abbaye médiévale,
1708-1792,
abbaye classique.
De
1118, date de la fondation de Trois-Fontaines, à 1153, date de la
mort de Saint Bernard, l'abbaye de Clairvaux n'engendra pas moins de
66 filiales et 98 plus petites réparties entre la France,
l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Suède, la Suisse, l'Angleterre,
l'Irlande, la Belgique et l'Allemagne. Si dès le XIIIe siècle le
mouvement de fondations se ralentit, l'abbaye compte néanmoins à la
fin du Moyen Âge 84 filiales et 365 moins importantes.
MAISON NATALE DE SAINT BERNARD |
Le
premier monastère, Clairvaux I, est constitué d'une petite chapelle
carrée, avec un collatéral sur le pourtour et surmontée d'une
toiture à clocheton. Elle est reliée à un petit bâtiment affecté
au dortoir des moines et à leur réfectoire.
Les
frères Convers sont des religieux chargés de la mise en valeur des
domaines de l’abbaye, alors que les Moines de Chœur consacrent
leur temps à la Prière, à l’étude et à la copie des
Manuscrits. Le Bâtiment des Convers, long de 74
mètres, avec cellier et réfectoire semi enterrés, dortoir à
l’étage, comprend 13
travées à 3
nefs par niveau. Le cellier est voûté d’ogives en plein cintre et
l’ancien dortoir possède des voûtes d’arêtes. On pense que ce
bâtiment a été commencé avant la mort de Saint Bernard. Par son
espace, sa lumière et la pureté de ses lignes, l’édifice reste
un témoignage irremplaçable de l’Architecture Cistercienne du
(XIIe siècle). L’acoustique remarquable du dortoir en fait
aujourd’hui un espace privilégié pour la Musique.
Dès
1115, une bibliothèque se crée à Clairvaux, les moines, ayant
apporté avec eux des livres, ils les commentent, les corrigent, et
surtout les copient. Tout au long des siècles, les auteurs chrétiens
sont représentés, et naturellement, les écrits de Saint Bernard :
lettres et sermons pieusement recueillis par ses disciples. Les
nombreux commentaires de la Bible sont donnés en 1137, par Henri,
fils de Louis VI le Gros, toute une série de 6 beaux volumes aux
enluminures vives, aux reliures en veau estampées de motifs romans.
Les dons continuent à affluer au cours des siècles, mais c’est
surtout le travail des copistes qui enrichissent le fonds : 1800
volumes, tous manuscrits sauf 3 imprimés incunables.
Les
moines de Clairvaux ne vont pas couper des arbres en forêt ni aux
champs pour faire la moisson. Il leur faut travailler au sein de
l’abbaye, jamais loin de l’Abbatiale où il doivent se rendre 7
fois par jour pour chanter les Psaumes. Leur travail est au
Scriptorium pour copier et recopier inlassablement les « Livres
Saints » et les grandes œuvres de la Littérature Grecque et
Latine. Il faut doter de livres les abbayes de la filiation au fur et
à mesure des créations. La tradition Bénédictine veut que la
Calligraphie soit riche de dessins et de couleurs. Les moines sont
maîtres en Enluminures. Bernard de Clairvaux intervient et demande
que les manuscrits, comme l’architecture, traduisent l’ascèse de
la condition monastique. Les enluminures Claravalliennes deviennent
Monochromes. Le Scriptorium de Clairvaux est organisé de telle sorte
que l’abbaye dispose toujours d’un fonds de 1.800
ouvrages. Après le (XVIe siècle), l’abbaye développe sa
bibliothèque par achats de fonds de Bibliophiles. A la Révolution,
elle comporte plus de 40.000
ouvrages. Par mesure de sécurité, les autorités locales les font
transporter à Troyes... On peut toujours aller admirer la Cathédrale
de livres reconstitué à la « Médiathèque de l’Agglomération
Troyenne ». Ce fonds « Clairvaux » est la plus
importante collection Médiévale Française. On peut notamment y
admirer la « Grande Bible » de Saint Bernard, en 6
tomes, terminée en (1151).
ABBAYE DE CLAIRVAUX |
Du
recrutement de Clairvaux, quelques noms suffisent à donner une idée
pour la période du XIIe au XIIIe siècle :
George
roi de la Roche-Vanneau, devenu évêque de Langres en 1139.
Alain,
premier abbé de Larivour en 1140.
Bernard
Paganelli, le futur pape Eugène III (1145-53).
Henri,
frère du roi Louis VII , évêque de Beauvais et ensuite archevêque
de Reims (1162-75).
Geoffroy
de Melun, évêque de Sora (Sardaigne).
Henri
cardinal-évêque d’Albano, légat de France.
Eskilus,
de la famille royale de Danemark, archevêque de Lund (Suède).
Jean-aux-Blanches-Mains,
archevêque de Lyon (1181-93).
Garnier
de Rochefort évêque de Langres.
Conrad
d’Urach, des ducs de Thuringe, cardinal-évêque de Porto en 1119,
qui refuse la tiare après la mort d’Honorius III (1227).
Raoul
de la Roche-Aymon, devenu évêque de Lyon…
D’autres,
ont tenu à l’honneur de reposer à Clairvaux après leur mort :
Philippe
d’Alsace, comte de Flandre (+ 1191).
Geoffroy
III de Joinville, bisaïeul du chroniqueur (+ 1188).
Erard
II de Chacenay (+ 1236).
De
grandes dames :
Agnès
de Beaujeu (+ 1231).
Marguerite
de Bourbon (+ 1258).
La
seconde et la troisième épouse du Comte Thibaud IV de Champagne.
Le
cœur d’Isabelle de France, fille de Saint Louis, veuve du comte
Thibaud V (+ 1271).
Saint
Malachie, archevêque d’Armagh en Irlande, (+ 1148).
Guillaume
de Champeaux, évêque de Châlons (1113-22).
Robert
de Torote évêque de Langres (1232-40), puis de Liège…
Bientôt
à l'étroit à l'intérieur de cet édifice provisoire, les moines
entreprennent la construction d'une nouvelle abbaye. Saint Bernard
confie à son prieur, Geoffroy de la Roche-Vanneau, la direction des
travaux de Clairvaux II.
A
la mort de Saint Bernard, le 20 août 1153, l’abbaye possède un
domaine considérable : 1.832 hectares de bois et 355 hectares
de terres cultivables. Au XVIIe siècle, les propriétés foncières
de Clairvaux représentent 12.000 hectares et les terres agricoles
plus de 4.000 hectares. Clairvaux regroupe 800 moines et convers, sa
puissance économique est considérable, plus de 300 monastères
dépendent d’elle. Le célèbre abbé en a fait pendant un quart
de siècle la capitale du monde occidental, arbitrant entre les rois
et les seigneurs, fabriquant les évêques et les papes, régnant sur
les dogmes et les politiques.
Grâce
au soutien du comte Thibaud II, le nouveau monastère est achevé en
une dizaine d'années (1135-1145). La structure de l'abbaye
correspond à un plan type que l'on retrouve dans presque toutes les
abbayes cisterciennes et qui est qualifié de « plan
bernardin ». L'abbatiale, érigée dans le style roman, sert de
modèle à de nombreux monastères de France ainsi qu'au Portugal et
en Angleterre, illustrant à la perfection la simplicité
architecturale voulue par Saint Bernard, l'église se compose d'une
nef de 10 travées interrompue par un transept ouvrant sur un chœur
plat. De cette seconde abbaye, il ne reste plus qu'un seul bâtiment,
celui des convers composé d'un cellier au rez-de-chaussée et d'un
dortoir à l'étage...
Entre
1708 et 1790, sont effectuées des transformations sur les écuries,
la porcherie et l’hôtellerie. Les moines du XVIIIe siècle les
démolissent pour édifier une troisième abbaye de goût classique,
la cour d’honneur ainsi que le grand et le petit cloître existent
toujours.
Après
1740, on détruit l’essentiel de Clairvaux, sauf l’abbatiale et
le bâtiment des convers, pour reconstruire un château classique,
avec une façade de 130 mètres, se développant autour d’un grand
cloître de 50 mètres de côté, comprenant 20.000 mètres carrés
de planchers répartis en larges appartements et disposant en
particulier d’une salle à manger grandiose. Il y a également de
nombreux bâtiments de service, lavoir, grange, hangar...
Cette
grande salle construite au (XVIIIe siècle), très haute, est
particulièrement imposante avec ses 2
nefs voûtées d’arêtes séparées par une rangée de grands
piliers carrés. Elle a d’abord servi de Double Moulin, à farine
et à huile, dont les meules étaient actionnées par l’eau du
canal qui la longe. La farine allait directement dans des fours à
pain. Au (XIXe siècle), la Prison transforme les lieux en lavoir en
créant un splendide bassin pour rincer le linge bouilli dans les
fours conservés. C’est aujourd’hui un Restaurant à la fois pour
le personnel Pénitentiaire et pour les groupes qui visitent l’abbaye
et souhaitent se restaurer dans ce bel endroit. C’est évidemment
une erreur historique de l’appeler « lavoir des moines »
mais comment le rebaptiser contre plus d’un siècle d’usage par
ceux qui le fréquentent tous les jours.
Située
à l’intérieur du mur d’enceinte, au confluent de la petite
rivière qui prend sa source à la Fontaine Saint Bernard, splendide
clairière au cœur de la forêt à 3
kilomètres de Clairvaux, et du long canal créé par les 1ers
moines pour dériver les eaux de l’Aube vers l’abbaye. Les moines
sont grands consommateurs d’eau pour les viviers des carpes, les
roues des moulins et de la forge, l’assainissement des bâtiments.
La grange possède la belle charpente traditionnelle des granges
Cisterciennes à 3
nefs, avec de grands toits de tuiles plates descendant latéralement
très bas. Elle n’a été construite qu’au (XVIIIe siècle mais
en respectant la belle forme donnée à toutes les granges réalisées
par l’abbaye depuis le (XIIe siècle) dans le Pays de Bar sur Aube.
Si
il ne reste plus que 54 religieux en 1768, ils dirigent un vaste
bassin industriel comprenant des mines, des haut-fourneaux, des
forges, auquel s'ajoutent nombre de maisons à Bar-sur-Aube, Troyes
et Dijon.…
C’est aussi la reconstruction du Petit Cloître affecté à
l’infirmerie. Couvert à la Mansart il est constitué sur 3 côtés
de deux galeries superposées, les galeries sud étant entièrement
vitrées pour permettre au soleil de pénétrer au centre du
bâtiment.
Haut-lieu
de l’histoire religieuse, Clairvaux reste une abbaye puissante
jusqu’à la Révolution.
Le
2 novembre 1789, elle devient bien national, mis à la disposition de
la Nation. Elle est mise en vente en 1792, des industriels achètent
le site,
elle abrite ainsi une Papeterie, une Brasserie, et une Verrerie.
Sa
riche bibliothèque est alors transférée à Troyes, où elle
enrichit aujourd'hui encore le fonds de la bibliothèque municipale.
Les autres bâtiments, viennent tout juste de passer de la tutelle du
ministère de l'Intérieur à celui de la Culture, ce qui laisse
espérer une restauration plus complète, et des visites plus libres
qu'actuellement, la prison se limitant aux bâtiments construits en
(1971) et à la cours d'honneur. A noter que les Orgues et les
Stalles de l'église Abbatiale détruite en (1812) et (1819) ont été
réaménagées dans la Cathédrale de Troyes au début du (XIXe
siècle).
En
1808, Napoléon modifie le régime pénal Français et institue la
peine de privation de liberté. Il rachète Clairvaux pour en faire
la plus grande prison Française du XIXe siècle. La grande salle à
manger est transformée en chapelle, pouvant contenir 1.500 détenus
debout, le grand cloître abrite les dortoirs.
Dès
1819, on compte 1.456 détenus.
En
1834, le gouvernement ordonne des travaux pour que Clairvaux puisse
accueillir 80 prisonniers politiques.
En
1858, il y a 1650 hommes, 489 femmes et 555 enfants avec 67 gardiens,
16 sœurs, 1 directeur, 2 inspecteurs, 3 aumôniers, 2 médecins, du
personnel administratif et 220 soldats.
En
1871, plusieurs centaines de communards sont emprisonnés, des
drames successifs marqueront cette période et notamment l’affaire
Claude Gueux, illustrée par l’extraordinaire récit qu’en fait
Victor Hugo. La loi de (1875) rendant obligatoire l’enfermement
cellulaire, l’administration pénitentiaire va alors installer les
sinistres Cages à Poules qui seront utilisées jusqu’en (1970),
date de la construction de bâtiments modernes à l’emplacement de
l’ancienne Abbatiale,
la prison abritera également Louise Michel, Blanqui, le prince
Pierre Kropotkine nihiliste Russe…
En
1942, Pierre Daix et de nombreux résistants parisiens. 21 détenus
communistes y sont fusillés.
A
la Libération, ce sont des miliciens, plusieurs ministres de Vichy,
les amiraux responsables du sabordage de Toulon, Charles Maurras, des
responsables algériens du FLN, 3 des 4 généraux putschistes
d’Alger et quelques officiers, des condamnés pour des actions
terroristes… Claude Buffet et Roger Bontems… pour que les détenus
puissent faire leur dévotions une chapelle est installée... Elle
le reste jusqu’en (1970) avant d’être abandonnée aux chouettes
qui hantent son espace délabré, étonnant vestige hors du temps, à
qui la musique redonne mystère et spiritualité.
Clairvaux
devient, grâce aux admirables travaux de restauration, un haut lieu
du tourisme religieux. Aujourd’hui, de très hauts murs
interminables, en rangées successives, interdisent toute vue sur ce
qui subsiste des splendeurs d’autrefois. Le ministère de la
Justice a libéré les bâtiments historiques qui recèlent des
trésors d’architecture. Ils sont en cours de restauration, sous le
contrôle du ministère de la Culture. L’association « Renaissance
de l’Abbaye de Clairvaux » publie des études sur ce haut
lieu et organise des visites publiques, grâce à Jean-François
Leroux,
interlocuteur
privilégié sur place depuis plus de 30 ans.
jschweitzer.jimdo.com/la-religion/abbayes.../abbaye-de-clairvaux/
Grâce
au soutien du comte Thibaud II, le nouveau monastère est achevé en
une dizaine d'années (1135-1145).
La structure de l'abbaye
correspond à un plan ...
L'abbaye de Clairvaux - Bases de données
lamop-intranet.univ-paris1.fr/baudin/monasteres/.../clairvaux/clairvaux.h...
L'abbaye
de Clairvaux
fut fondée, selon la tradition de l'Ordre cistercien, ... le nouveau
monastère était achevé en une dizaine d'années (vers 1135-1145).
Clairvaux
monumentshistoriques.free.fr/abbayes/clairvaux/clairvaux.html
Description
et photos de l'Abbaye
de Clairvaux.
... du Comte Thibaud II, le nouveau monastère était achevé en une
(dizaine) d'années vers (1135)-(1145).
VILLE-SOUS-LA-FERTÉ, l'abbaye de Clairvaux et Victor Hugo
www.bude-orleans.org/lespages/46autres/.../ville_ferte_claivaux_hugo.ht...
A
22 ans, il se fit moine à Cîteaux, apportant à l'abbaye un nouvel
élan qui permit ... par Etienne Harding, avec quelques moines, pour
fonder l'abbaye
de Clairvaux.
... Cette abbatiale à trois nefs et à chevet plat (construite entre
1135 et 1145) ...
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