Cette
page concerne l'année 1163
du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DÉBUT DES DIFFICULTÉS CATHARES A PARTIR DU CONCILE DE TOURS
1163
: Concile de tours le
moine bénédictin Eckbert de Schönau est le premier à reprendre Le
terme de Cathare, qu'il tire directement du traité d'Augustin, pour
nommer des hérétiques médiévaux (en l'occurrence, ceux qu'Eckbert
a contribué à juger et condamner dans la région de Cologne).
1167 :
Concile Cathare à St-Félix-de-Lauragais ; création de quatre
évêchés cathares.
1177 :
Lettre de Raymond V à l'ordre de Cîteaux pour lui
signaler le « développement effrayant » de
l'hérésie cathare.
1194-1222 :Règne
de Raymond VII, comte de Toulouse.
1198-1216 :Pontificat
d'Innocent III.
1204 :
Controverse entre cathares et catholiques à Carcassonne à
l'instigation du roi d'Aragon, conversion ouverte à la foi cathare
de la sœur du comte de Foix, Esclarmonde.
1206 :
Début de la prédication Dominicaine.
1207 :
Nouvelle controverse à Montréal.
1208 :
Assassinat du légat Pierre de Castelnau à Saint Gilles.
1209 :
Début de la croisade des Albigeois ; massacre de Béziers.
Simon de Montfort devient vicomte de Béziers et de Carcassonne.
1210 :
Bûcher de Minerve.
1211 :
Faux arrêt de la croisade et reprise de celle-ci. Bataille de Muret,
défaite des Occitans soutenus par L'Aragon, mort de Pierre II.
1214 :
Bûcher de Morlon.
1215 :
Simon de Montfort, comte de Toulouse d'autre part Concile de Latran.
1218 :
Mort de Simon de Montfort pendant le siège de Toulouse.
1219 :
Massacre de Marmande.
1222-1249 :
Règne de Raymond VII, comte de Toulouse.
1224 :
Amaury, fils de Simon de Montfort, cède ses droits sur la région au
roi de France.
1226 :
Croisade des Albigeois de Louis VIII. Concile cathare de Pieusse avec
création d'un cinquièmes évêché.
1229 :Traité
de Paris.
1231 :
Création de l?inquisition par le pape le pape Grégoire IX qui
confie à l'ordre des Dominicains le soin de poursuivre et D'extirper
l'hérésie en Languedoc et Provence.
1242 :
Assassinat de collaborateurs de l'inquisition à Avignonet.
1243-1244 :
Siège de Montségur et bûcher.
1249 :
Bûcher à Agen. Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, devient
comte de Toulouse.
1255 :
Capitulation de Quéribus.
1258 :Traité
de Corbeil.
1271 :
Mort d'Alphonse de Poitiers et de son épouse, rattachement du comté
de Toulouse au domaine royal français.
LES CATHARES ET LES CROISES |
La
catharisme (du grec καθαρός / katharós, « pur ») est un
mouvement chrétien médiéval. Il ne s'est jamais désigné ainsi,
car ce terme, inventé par l'abbé de Eckbert von Schönau pour
désigner les « hérétiques », est popularisé en Français par
l'occitanisme des années 1960. Les « cathares », en effet, se
désignent eux-mêmes comme « Bons Hommes », « Bonnes Dames » ou
« Bons Chrétiens ».
La doctrine cathare, probablement influencée par des prêcheurs Pauliciens, considère l’univers comme la création d’un dieu ambivalent, le monde matériel procédant d’un mauvais principe offrant tentations et corruption, tandis que le paradis procède d’un bon principe offrant rédemption et élévation spirituelle...
La doctrine cathare, probablement influencée par des prêcheurs Pauliciens, considère l’univers comme la création d’un dieu ambivalent, le monde matériel procédant d’un mauvais principe offrant tentations et corruption, tandis que le paradis procède d’un bon principe offrant rédemption et élévation spirituelle...
Le
corps humain est considéré comme la prison matérielle des âmes
d’anges précipités sur terre lors d’une bataille entre les deux
démiurges, bon et mauvais. Les âmes errent de corps en corps et de
mort en mort, selon le principe de la métempsycose ( réincarnation
). Seul le baptême spirituel (le Consolament) a la capacité de
briser la chaîne qui retient l’âme au corps, et de permettre
ainsi après une ultime mort terrestre à l’ange de regagner le
ciel. Les cathares ont été embarrassés par la figure du Christ,
dont l’incarnation n’est pas envisageable dans le cadre du dogme,
car cette incarnation le jette dans le monde de la matière, et donc,
sous le pouvoir du dieu mauvais. Cette dualité entre Dieu bon et
Dieu mauvais a connu de nombreuses interprétations divergentes au
sein même du clergé Cathare (dualisme absolu et mitigé), et cela
caractérise les différentes églises Cathares.
Selon le traité de Bartholomé de Carcassonne, « il y a un autre monde formé de créatures incorruptibles et éternelles ». L'existence des deux royaumes leur fait présumer l'existence de deux principes. Les uns, modérés, proches du monothéisme, croient en un seul Dieu, bon, tout-puissant, éternel, créateur des anges et des quatre éléments qu'il a permis à Satan, ange rebelle, d'organiser. Les autres, d'opinion radicale, croient en deux principes absolus, rivaux, le bon et le mauvais, également créateurs et éternels. Cette opposition de croyance, foncière à l'origine, détermine dans le monde Cathare trois ordres distincts : modéré de Bulgarie, absolu de Dragovitza et nuancé de Slavonie.
CHÂTEAU DE CARCASSONNE |
Bien
avant que le catharisme devienne un outil de sa propre promotion
touristique, le Languedoc a été très marqué par ce courant de
pensée dont les caractéristiques ont touché la société Occitane
d'un point de vue social, culturel et religieux. Aujourd'hui, on
trouve du « cassoulet cathare », des « rallyes
cathares », du « vin des cathares », ... autant de
récupérations marketing datant au plus d'un siècle et sans rapport
réel avec le Catharisme, surtout lorsque l'on sait qu'ils étaient
végétariens !
Avant tout, le catharisme était une religion dont nous n'avons, le plus souvent, qu'un pâle reflet au travers des nombreux documents directement ou non en provenance de l'inquisition. Mêmes les ouvrages qui servent de référence comme « Le Catharisme » de Jean Duvernoy (éditions Privat, Toulouse, 1992) utilisent largement ces sources partiales mais riches que constituent les dépositions inquisitoriales qui suivirent la reddition de Monségur réputée synagogue de Satan par l'église romaine.
Avant tout, le catharisme était une religion dont nous n'avons, le plus souvent, qu'un pâle reflet au travers des nombreux documents directement ou non en provenance de l'inquisition. Mêmes les ouvrages qui servent de référence comme « Le Catharisme » de Jean Duvernoy (éditions Privat, Toulouse, 1992) utilisent largement ces sources partiales mais riches que constituent les dépositions inquisitoriales qui suivirent la reddition de Monségur réputée synagogue de Satan par l'église romaine.
«
... Dieu ne fait pas de beaux blés et n'en a cure,
c'est le fumier qu'on met dans la terre qui les fait ...»
Déposition de Pierre Authié (1300)
Extrait du Registre d'Inquisition de Jacques Fournier,
cité par Jean Duvernoy... »
c'est le fumier qu'on met dans la terre qui les fait ...»
Déposition de Pierre Authié (1300)
Extrait du Registre d'Inquisition de Jacques Fournier,
cité par Jean Duvernoy... »
Bien
qu'apparenté par certains aspects à la pensée dualiste bogomile,
le catharisme a, à lui seul, fait couler beaucoup d'encre (et fait
circuler de nombreux octets !) pour déterminer réellement sa
provenance. Le fait de partager des idées avec un autre courant de
pensée ne signifie pas obligatoirement qu'il existe un lien entre
les deux ...
La
religion Bogomile a pris un essor considérable en Bulgarie, sous le
règne de Pierre 1er (927-929). Certaines caractéristiques sont
pourtant en désaccorder avec celles que le Catharisme développe
quelques décennies plus tard, en particulier en ce qui concerne
l’Église Romaine considérée comme la manifestation de Satan, par
ses dignitaires par trop dispendieux (d'où le terme de prélats).
Les Bogomile sont parfois considéré aujourd'hui comme un mouvement
révolutionnaire...
La
Région Occitane n'a pas manifesté de telles réactions sauf au
travers des chevaliers qui ont perdu leurs terres et leurs fortunes,
à la suite de leur position politique et religieuse pendant la
croisade.
manuscrit DE FLORENCE |
Le
catharisme est aussi parfois relié à Manès (ou Mani), fondateur
du manichéisme, qui vécu au XIIIe siècle en Mésopotamie.
Certaines similitudes existent en effet, en particulier en ce qui
concerne l'approche dualiste du monde, séparant ainsi le matériel
du spirituel, le mal du bien. Aucun texte Cathare ne fait cependant
référence à Manès et il est probable que ce rapprochement soit
plutôt une interprétation actuelle qu'un lien véritable entre ces
deux courants de pensée. Reconnaissons tout de même que ces deux
visions du monde ont eut aussi en commun leur extermination ...
La filiation du Catharisme et du Manichéisme est fortement remise en cause par certains spécialistes, notamment Anne Brenon (voir notamment ses ouvrages « Le vrai visage du Catharisme » aux éditions Loubatières, 1990 (réédition), « Las Cathares, vie et mort d'une église chrétienne », Paris, 1996 et Petit précis de Catharisme, aux éditions Loubatières, 1996).
Les cathares eux-mêmes constituent la véritable hiérarchie Cathare, avec les parfaits qui prêchent généralement par deux : le fils majeur et le diacre. Il existe aussi un ou plusieurs fils mineurs, antichambre des futurs parfaits itinérants. L'ensemble est coordonné par un évêque dont la charge est géographiquement délimitée. A l'aube de la Croisade, on compte alors six évêchés : Agen, Lombers, Saint-Paul, Cabaret, Servian et Montségur. Parmi les sièges de diacres, on peut remarquer Moissac, Cordes Toulouse, Puylaurens, Avignonet, Fanjeaux, Montréal, Carcassonne, Mirepoix, Le Bézu, Puylaurens, Peyrepertuse, Quéribus, Tarascon-sur-Ariège, ... (voir le chapitre 2 de la troisième partie du livre... « Les Cathares »
La filiation du Catharisme et du Manichéisme est fortement remise en cause par certains spécialistes, notamment Anne Brenon (voir notamment ses ouvrages « Le vrai visage du Catharisme » aux éditions Loubatières, 1990 (réédition), « Las Cathares, vie et mort d'une église chrétienne », Paris, 1996 et Petit précis de Catharisme, aux éditions Loubatières, 1996).
Les cathares eux-mêmes constituent la véritable hiérarchie Cathare, avec les parfaits qui prêchent généralement par deux : le fils majeur et le diacre. Il existe aussi un ou plusieurs fils mineurs, antichambre des futurs parfaits itinérants. L'ensemble est coordonné par un évêque dont la charge est géographiquement délimitée. A l'aube de la Croisade, on compte alors six évêchés : Agen, Lombers, Saint-Paul, Cabaret, Servian et Montségur. Parmi les sièges de diacres, on peut remarquer Moissac, Cordes Toulouse, Puylaurens, Avignonet, Fanjeaux, Montréal, Carcassonne, Mirepoix, Le Bézu, Puylaurens, Peyrepertuse, Quéribus, Tarascon-sur-Ariège, ... (voir le chapitre 2 de la troisième partie du livre... « Les Cathares »
- L'hérésie, dont le Catharisme, s'est développée dans tous les pays d'Europe et la manifestation militaire dans le Pays d'Oc n'a été qu'un élément, aux proportions importantes, du combat de la Papauté envers ses « concurrents ».
- Les cathares, souvent bien représentés dans les familles bourgeoises du Languedoc ont eu un impact important dans la société médiévale Occitane.
- Le Catharisme, par son importance était devenu un élément important et dangereux pour la politique de Rome et celle des rois de France qui voyaient, l'un comme l'autre, une partie de leur pouvoir rogné.
- Soutenu
par les pratiques symboliques du Moyen Âge, le Catharisme a
développé un ésotérisme dont nous pouvons encore trouver
aujourd'hui des traces dans les citadelles...
- L'histoire
Cathare s'est déroulé sur prés de 2 siècles. L'élimination du
dernier parfait date de 1321.
Les noms que l'on donnait au camp adverse étaient les croisés, la papauté, les Français. l'époque le mot « Français » désignait les habitants de l'Île de France.
Une des principales sources littéraires Cathares provient néanmoins d'Italie du Nord. Il s'agit du Manuscrit de Florence, écrit par Jean de Lugio au XIIIe siècle. Celui-ci, originaire de Bergame, nous a laissé deux ouvrages importants pour qui veut réellement comprendre la vision Cathare de l'époque : le Livre des deux Principes et le Rituel Cathare (tous deux réédités, avec commentaires aux Éditions du Cerf, collection Sources Chrétiennes, respectivement 1973 et 1977). La deuxième référence littéraire provient du Languedoc. Il s'agit d'un traité anonyme datant de 1220 environ. Ainsi, deux traités et trois rituels Cathare sont aujourd'hui les seules sources directes qui nous permettent de comprendre le Catharisme et ses particularités. Un apocryphe d'origine Bogomile, « Interrogatio Iohannis » (réédité et commenté par Edina Bozoky : « Le livre secret des Cathares » aux éditions Beauchesne, 1990), a été miraculeusement conservé grâce à l'Inquisition... à la suite d'une perquisition.
Une version est aujourd'hui conservée dans les Archives de l'Inquisition de Carcassonne. Elle constitue, avec la rédaction de Vienne, la seule source véritable d'un enseignement ésotérique Cathare. Selon certains historiens, le catharisme préfigure le protestantisme qui se manifestera aux XVe et XVIe siècles contre Rome. Le résultat aura néanmoins des conséquences plus dramatiques, en particulier en ce qui concerne la civilisation Occitane, dont le mode de vie disparaît peu à peu pour rejoindre l'unité Française ...
Le régime Féodal est un ensemble d'institutions qui définissent les obligations de service et d'obéissance d'un vassal envers un seigneur et de protection et d'entretien du suzerain envers le vassal.
L'église aussi est omniprésente au début du XIIIe siècle. La papauté a joué un rôle important dans l'histoire de la tragédie Cathare surtout le pape Innocent III (pape de 1198 à 1216) c'est lui qui a lancé la croisade contre les Albigeois. La papauté avait trois armes pour lutter contre l'hérésie...
1
L'excommunication elle prive l'intéressé de vie religieuse.
2 L'interdit contre un seigneur, elle interdit toute vie religieuse sur son territoire.
2 L'interdit contre un seigneur, elle interdit toute vie religieuse sur son territoire.
LE CHÂTEAU DE FOIX |
3
La croisade armée Appel des armées sous la bannière de l'église
pour combattre l'hérétique.
Deux ordres religieux seront les combattants les plus acharnés de l'hérésie Cathare. Les cisterciens de l'ordre de Cîteaux fondé en 1098. Les Dominicains impliqués dans la création et le fonctionnement de la « Sainte Inquisition ».
En dehors de l'église 3 acteurs politiques sont en cause dans l'Affaire Cathare : Le Comté de Toulouse, le puissant voisin, le royaume d'Aragon et la grande nation, le royaume de France.
- Le passage à l'état de perfection.
- La réception du baptême à l'heure ultime de la vie.
La religion cathare est très novatrice car elle permet aux femmes de pratiquer le noviciat (prêtrise) et donc d'accéder à la l'état de parfait (prêtre).
La doctrine Cathare aboutit à rejeter le système féodal, le paiement des impôts, la justice seigneuriale ou royale. Le parfait ne doit pas mentir, ni jurer or la prohibition du serment empêche le jeu des règles féodales. L'obligation de dire la vérité a eu des conséquences terribles lors des interrogatoires des parfaits.Toute cette doctrine aurait pu, si elle s'était étendue, conduire à une explosion sociale. Mais aucune révolte n'a eu lieu puisque les Cathares pensent qu'il est impossible d'agir contre le mal, donc de changer le monde. A la fin du XIe siècle : prédication pacifique, bien qu'un légat du pape, en 1180, ait demandé une croisade militaire. L'assassinat d'un légat en 1208 précipite les événements.
LES CATHARES EN ITALIE |
Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, un moine Cistercien, Héribert, écrivent contre les sectaires, et Eugène IV Toulousain le légat Albéric d'Ostie, et Saint Bernard. Les effets de cette mission sont considérables, au dire des apologistes du « saint abbé » les nouveaux croyants sont convertis, les nobles s'engagent à ne plus protéger les hérétiques, toutefois, la mission ne paraît pas avoir eu de résultats appréciables, le peuple se contente de recevoir et d'écouter avec respect les prélats (sauf à Albi et à Verfeil), sans trop s'inquiéter de l'avenir...
En 1163, les progrès de l'hérésie attirent l'attention des pères rassemblés à Tours sous la présidence d'Alexandre III, et un canon de ce concile anathématise les sectaires... les place sous la surveillance directe du clergé et engage les princes du pays à les punir sévèrement. 2 ans plus tard, les évêques et les abbés de Languedoc se réunissent à Lombers en Albigeois, et après une discussion publique avec les bonshommes et leur chef Olivier, renouvellent contre eux l'anathème porté à Tours.
L'indifférence des princes, la protection accordée aux hérétiques par la petite noblesse rendent ces foudres inutiles. Une nouvelle mission, envoyée dans le Languedoc en 1177 à la demande du comte Raimond V par Alexandre III, mission dirigée par le légat Pierre de Saint-Chrysogone, obtient d'abord quelque succès à Toulouse, le chef des hérétiques, un bourgeois de Toulouse, nommé Pierre Mauran, est contraint à faire amende honorable et reconnaît publiquement ses erreurs... Mais en Albigeois, les missionnaires ne peuvent même pas avoir une entrevue avec le principal seigneur du pays, le vicomte Roger, et se retirent après avoir prononcé contre lui de vaines menaces et l'avoir excommunié.
TOMBE CATHARE |
CATHARES - Encyclopædia Universalis
www.universalis.fr/encyclopedie/cathares/
D'origine
grecque, le vocable « cathare
» (καθαρ́ος, pur) désigne les hérétiques ...
Dans ses sermons visant les hérétiques rhénans (1163),
Eckbert, abbé de ...
Le catharisme, religion des cathares
www.cathares.org/catharisme.html
Le
catharisme
: mouvement dissident de Rome ou religion héritée des croyances ...
(inventé par Eckbert, abbé de la double abbaye de Schönau, vers
1163).
Histoires cathares - Des falaises escarpées ,
crespe.chez.com/cathares.htm
Le
mot cathare
apparaît en 1163
dans un sermon du moine allemand ECKBERT de ...
On qualifiait de Cathares
(hérétiques) ceux qui avaient l'habitude ...
Les Cathares : la croisade contre les Albigeois.
www.cosmovisions.com/ChronoCathares.htm
Cathares
: la guerre des Albigeois. ...
En 1163,
les progrès de l'hérésie attirent l'attention des pères
rassemblés à Tours sous la présidence d'Alexandre III, et un ...
Bonjour chère amie.
RépondreSupprimerLa vérité se perd dans la nuit des temps, on ne saura jamais quel était en réalité le but et les motivations de ce mouvementent. De nos jours le souvenir en est exploité commercialement et les écrits sont bien souvent des suppositions voir des interprétations. Il y aura toujours des "déviations", et malheureusement, encore de nos jours, contre des idées majoritaires.
Très bonne journée.
Évidemment, aujourd'hui c'est devenu un sujet tabou pour certain, enrichissant (tourisme) pour d'autre, ésotérique ou religieux, mais toujours passionné...
SupprimerPardon quel S étai EN t
RépondreSupprimerBonjour mes amie & ami, ma chère Monique, mon cher Ada..
RépondreSupprimerAinsi que vous le mettez en valeur Monique, en refusant l'incarnation du Christ, les cathares déplacent le problème sur le plan "symbolique". Si l'enseignement et les rites de l'église catholique reposent sur le sacrifice rédempteur de Jésus, les Cathares lisent autrement les écritures et pour eux le Christ est venu délivrer un message, offrir aux hommes la clef de leur salut. De nature divine il ne s'est pas incarné mais n'a pris que l'apparence humaine. Dieu n'aurait pas permis qu'il subît l'affreux supplice de la croix. Les tortionnaires du Golgotha n'ont crucifié qu'une ombre. Il n'y a donc pas eu rédemption mais appel. Jésus est venu tirer les âmes déchues de leur sommeil et leur proposer un modèle de vie. Les deux points de vue sont donc diamétralement opposés.
Je vous propose un beau poème sur Montségur qui se termine sur l'espérance du salut final des Cathares.
MONTSÉGUR
poème de Julien Allaux
La roche vers le ciel monte d’un seul élan.
Le vide, aux grands créneaux, distille le vertige.
En bas, l’eau du ruisseau égrenne une complainte,
Tandis que l’arbre nu se tord à l’horizon.
Dans le bleu du néant se cherchent les soupirs.
Les corbeaux sont partis et le pré n’est que cendres.
Criquets verts, grillons noirs, dans l’ombre se sont tus.
Sur le sentier abrupt courent des lueurs folles.
L’aigle est donc revenu dans l’aire des Parfaits.
Les peines, la douleur hantent la solitude.
Le lierre a déserté les pierres enfumées.
la ronce et le sommeil figent le pays d’Olmes.
Mais le temps a passé. Le pré s’est refroidi.
Et voici qu’au dessus apparaît une étoile.
L’odeur âcre n’est plus. La lumière est suave.
La bruyère fleurit aux perles du matin.
Avec ses cheveux d’or, est-ce la châtelaine
Ou le soleil qui joue aux faîte des hauts murs ?
Esprits purs, Chevaliers, vous êtes transparence
Et votre âme nous crie : Espoir, Eternité !
Avec mes amitiés
Encore une fois merci chère amie, de vos appréciations vos lumières et de ce beau poème, ce qui me paraît un peu curieux et significatif c'est que les symbole (la crois carré occitane et la colombe sont devenus les symboles de la religion protestante...
RépondreSupprimerCe Languedoc terre fière et sauvage... que de cicatrices sur ton sol.