Cette
page concerne l'année 1161
du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CANONISATION
D'UN SAINT ROI...
Saint-Édouard
le Confesseur Fils du roi Ethelred II et de son épouse, la reine
Emma (il est aussi le neveu de Saint-Édouard le Martyr). Lors des
invasions Danoises, et alors qu’ils sont encore enfants, son frère
Alfred et lui sont pris en otage puis déportés au Danemark dans le
but d’y être exécutés. Cependant, l’officier chargé de les
garder organise leur fuite, et ils sont recueillis par le roi de
Hongrie, qui se charge de leur éducation.
Devenus adultes, ils se rendent jusqu’en Normandie afin de planifier leur retour en Angleterre. En 1035, ils passent à l’offensive, mais sans succès. Au cours des affrontements, Alfred perd la vie et Édouard décide de revenir en Normandie. Sept ans plus tard, en 1042, il peut enfin rentrer dans son pays, où il est chaleureusement accueilli par son peuple, puis il récupère son trône. Il épouse ensuite Édith, la fille de Godwin de Wessex, qui profite de sa nouvelle situation pour placer plusieurs membres de sa famille à des postes influents.
Ces derniers se retrouvent bientôt à l’origine de plusieurs scandales qui menacent la stabilité du royaume. Au cours de son règne, Édouard se distingue particulièrement pour sa grande piété, sa bonté et sa générosité envers les pauvres. Il est également le fondateur de l’abbaye de Westminster. Saint-Édouard est décédé le 5 janvier, mais sa fête est placée au 13 octobre, date de la translation de ses reliques (1003-1066)
Devenus adultes, ils se rendent jusqu’en Normandie afin de planifier leur retour en Angleterre. En 1035, ils passent à l’offensive, mais sans succès. Au cours des affrontements, Alfred perd la vie et Édouard décide de revenir en Normandie. Sept ans plus tard, en 1042, il peut enfin rentrer dans son pays, où il est chaleureusement accueilli par son peuple, puis il récupère son trône. Il épouse ensuite Édith, la fille de Godwin de Wessex, qui profite de sa nouvelle situation pour placer plusieurs membres de sa famille à des postes influents.
Ces derniers se retrouvent bientôt à l’origine de plusieurs scandales qui menacent la stabilité du royaume. Au cours de son règne, Édouard se distingue particulièrement pour sa grande piété, sa bonté et sa générosité envers les pauvres. Il est également le fondateur de l’abbaye de Westminster. Saint-Édouard est décédé le 5 janvier, mais sa fête est placée au 13 octobre, date de la translation de ses reliques (1003-1066)
Citation :« Tout à l'heure deux moines se tenaient devant moi, que j'avais autrefois très bien connu quand j'étais jeune homme en Normandie, des hommes de grande sainteté, et depuis plusieurs années maintenant soulagés des soucis terrestres. Et ils m'ont adressé un message de Dieu...
« Puisque »,
disaient-ils, « ceux qui ont gravi les plus hautes fonctions du
royaume d'Angleterre, les comtes, les évêques et les
higoumènes, et tous ceux qui sont dans les ordres sacrés, ne
sont pas ce qu'ils semblent être, mais, au contraire, sont
les serviteurs du Diable, un an et un jour après le jour de ta
mort, ton Dieu, a livré tout ce royaume, maudit par Lui, dans
les mains de l'ennemi, et les diables viendront à travers tout
ce pays avec le feu et l'épée et les ravages de la guerre.
« Alors »,
leur ai-je dit, « je vais montrer le dessein de Dieu au
peuple », et le pardon de Dieu aura pitié des
pénitents. Car il a eu pitié sur les gens de Ninive, quand
ils se sont repentis en entendant l'indignation divine.
« Mais, »
ont-ils dit, « Ceux-ci ne
se
repentent pas, et le pardon de Dieu ne viendra pas non plus sur
eux. »
« Et, »
ai-je demandé, « qu'arrivera-t-il? Et quand peut-on
espérer une rémission de cette grande indignation? »
« A
cette époque, répondirent-ils, où un arbre vert, coupé au
milieu de son tronc, et la partie coupée ayant l'espace de 3 stades
à partir du tronc, se joindra à nouveau au tronc, par lui-même
et sans la main de l'homme ou toute sorte de piquet, et, recommencera
une fois de plus à faire pousser les feuilles et les fruits de
l'ancien amour de sa sève nourrissante, alors seulement on
pourra espérer une rémission de ces grands maux »
Le
Roi Édouard est décédé le 5 janvier 1066. Un an et un jour après
sa mort, le 6 janvier 1067, le catholique romain Guillaume le
Conquérant est couronné Roi d'Angleterre dans l'abbaye de
Westminster. Alors commence une terrible campagne de pillage et de
sang par Guillaume le Conquérant contre le peuple Anglais,
campagne qui a culminé dans le pseudo-concile de Winchester de
1070, où les légats du pape détrônent l'archevêque orthodoxe
Stigand, qui a refusé de couronner Guillaume, et placent le
catholique romain Lanfranc à sa place.
Le
15 octobre, 1072, le dernier évêque orthodoxe Anglais,
Ethelric de Durham, après avoir anathématisé le Pape, meurt en
prison à Westminster, et la grâce du sacerdoce quitte la terre
Anglaise, conformément à la prophétie du Roi Édouard...
BLASON SAXON |
C'est
le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce
pays par les Normands de Guillaume le Conquérant, il a horreur du
sang versé. Et son peuple le chérit. Aussi éminent par sa piété
que par sa générosité, il sait se faire l'ami des petites gens et
est vite l'objet d'un culte populaire, mais il n'est pas fait pour
être roi. Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre,
la situation n'est pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut
règnent sur l'est du pays, la Norvège et le Danemark... Edmond
« Côte de Fer » prince d'Angleterre a été assassiné
et sa femme s'est réfugiée en Normandie.
Leur
fils Édouard revient en Angleterre et y rétablit la couronne par sa
sagesse, son humilité et sa compétence. Il cherche toujours
l'entente et la réconciliation là où c'est possible. Les
expéditions danoises échouent et le royaume connaît une période
moins trouble. Il épouse une princesse et ils vivent dans une
harmonie parfaite. Pourtant les guerres continuent de se succéder
entre Gallois et Anglais, entre les partisans d'Harold et ceux de
Malcolm en Écosse, ce qui n'empêche pas Saint Édouard de légiférer
pour son royaume afin d'y établir une meilleure justice et plus une
grande attention aux pauvres, résidant à Londres et à Westminster
où il fait construire sa cathédrale. Il meurt quelque temps après
son achèvement.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps est transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
Né à Islis, petit-fils de Richard Ier, duc de Normandie, et fils d'Éthelred II le Malavisé et de Emma de Normandie, Édouard est choisi comme roi du vivant de son frère aîné Hartha-Cnut, grâce à l'appui de Godwine Comte de Wessex (dont il a épousé la fille), . À la mort de son frère, en 1042, il est « reconnu roi par tous », couronné en 1043. Cependant, Godwine, en butte à l'hostilité de favoris Normands, est banni par Édouard.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps est transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
Né à Islis, petit-fils de Richard Ier, duc de Normandie, et fils d'Éthelred II le Malavisé et de Emma de Normandie, Édouard est choisi comme roi du vivant de son frère aîné Hartha-Cnut, grâce à l'appui de Godwine Comte de Wessex (dont il a épousé la fille), . À la mort de son frère, en 1042, il est « reconnu roi par tous », couronné en 1043. Cependant, Godwine, en butte à l'hostilité de favoris Normands, est banni par Édouard.
En
1052, Godwine et ses fils lèvent des hommes en Irlande et en Flandre
et, ayant dévasté l'ouest de l'Angleterre, arrivent à Londres, le
roi se réconcilie et la puissance de ce dernier et de sa famille ne
font que croître. À la mort d'Édouard, c'est Harold, fils de
Godwine, qui lui succède. Édouard l'a désigné au Conseil comme
son héritier, malgré de sombres pressentiments suscités par les
ambitions de Guillaume de Normandie et malgré le serment que Harold
a été contraint de prêter en 1065 de laisser la couronne au duc
Normand.
« Un roi sage est le soutien du peuple « , dit la Sagesse.
Et l’Ecclésiaste :
« Tel qu’est le juge du peuple, tels sont les ministres, tel qu’est le prince de la ville, tels sont aussi les habitants. Le roi insensé perdra son peuple, et les villes se peupleront par la sagesse de ceux qui les gouvernent. »
La vérité de ces maximes sont confirmée par le bonheur qui accompagne le règne d’Édouard le Confesseur ».
Édouard a été formé à l’école de la vertu, et il en a fait un bon usage. Il sait apprécier à leur juste valeur les biens de ce monde visible. Jamais il n’a cherché de consolation ailleurs que dans la vertu et la religion. Élevé dans le palais du duc de Normandie, il a su se préserver de la corruption des vices qui règnent à la cour de ce prince, il s’applique même à acquérir les vertus contraires dès son enfance, il est fidèle aux pratiques que prescrit le christianisme, et il aime à converser avec les personnes de piété. Toutes ses actions extérieures portent l’empreinte de la modestie. Il parle peu, mais ce n’est ni par ignorance, ni par défaut de talent, tous les historiens s’accordent en effet à dire qu’il est d’une gravité et d’une sagesse au-dessus de son âge. Son amour pour le silence vient donc d’un fond d’humilité et de la crainte de perdre le recueillement. Son caractère est composé de l’heureux assemblage de toutes les vertus chrétiennes et morales. On distingue cependant en lui une douceur admirable, qui a sa source dans une humilité profonde et dans une tendre charité qui embrasse tous les hommes... S’il monte sur le trône de ses ancêtres, c’est qu’il y est appelé par la volonté de Dieu. Il déclare préférer refuser la plus puissante monarchie, si, pour l’obtenir, il faut faire couler le sang d’un seul homme. Les ennemis mêmes de la famille royale se réjouirent de le voir sur le trône.
Il a diminué les impôts et cherché tous les moyens de ne laisser personne en souffrance. Comme il n’a point de passion à satisfaire, tous ses revenus sont employés à récompenser ceux qui le servent fidèlement, à soulager les pauvres, à doter les églises et les monastères. Il fait un grand nombre de fondations dont le but est de faire chanter à perpétuité les louages de Notre Seigneur Jésus-Christ, les divers établissements qu’il fait ne sont jamais à la charge du peuple. Les revenus de son domaine lui suffisent pour toutes les bonnes œuvres qu’il entreprend. On ne connaît point encore les taxes, ou l’on y a recours qu’en temps de guerre ou de nécessités pressantes. Le saint roi abolit le Danegelt.
Les
grands du royaume, s’imaginant que le saint roi a épuisé ses
finances par ses aumônes, lèvent une somme considérable sur leurs
vassaux sans l’en prévenir, et la lui apportent comme un don que
lui font ses peuples pour l’entretien de ses troupes, et pour les
autres frais occasionnés par les dépenses publiques. Saint
Édouard, l'ayant appris il remercie ses sujets de leur bonne volonté
et veut rendre l’argent à tous ceux qui ont contribué à former
la somme, sa conduite prouve qu’il est parfaitement maître de
lui-même.
Saint Édouard le Confesseur s’est surtout rendu célèbre par ses lois... Il adopte ce qu’il y a d’utile dans celles que l’on suit alors et fait les changements et les additions qu’il croit nécessaires. Depuis, son code devient commun à toute l’Angleterre sous le nom de « Lois d’Édouard le Confesseur », titre par lequel elles sont distinguées de celles que donnent les rois Normands. Elles font partie du droit Britannique, excepté en quelques points qui depuis ont subi des changements. Les peines infligées aux coupables par ces lois ne sont point sévères, elles reconnaissent peu de crimes punissables de mort, les amendes y sont déterminées d’une manière fixe et ne dépendent point de la volonté des juges. Elles pourvoient à la sûreté publique et assurent à chaque particulier la propriété de ce qu’il possède. On est rarement dans le cas de sévir, parce qu’on veille à l’observation des lois et que la justice est bien administrée.
Saint Édouard le Confesseur s’est surtout rendu célèbre par ses lois... Il adopte ce qu’il y a d’utile dans celles que l’on suit alors et fait les changements et les additions qu’il croit nécessaires. Depuis, son code devient commun à toute l’Angleterre sous le nom de « Lois d’Édouard le Confesseur », titre par lequel elles sont distinguées de celles que donnent les rois Normands. Elles font partie du droit Britannique, excepté en quelques points qui depuis ont subi des changements. Les peines infligées aux coupables par ces lois ne sont point sévères, elles reconnaissent peu de crimes punissables de mort, les amendes y sont déterminées d’une manière fixe et ne dépendent point de la volonté des juges. Elles pourvoient à la sûreté publique et assurent à chaque particulier la propriété de ce qu’il possède. On est rarement dans le cas de sévir, parce qu’on veille à l’observation des lois et que la justice est bien administrée.
L’écrivain
Gurdon de commenter :
« La sage administration du pieux roi a autant et même plus de pouvoir sur le peuple que le texte des lois.
« Édouard le Confesseur, ce grand et sage législateur, règne dans le cœur de ses sujets. L’amour, l’harmonie, l’intelligence qu’il y a entre lui et l’assemblée générale de la nation, produisent un bonheur qui devient la mesure de celui que le peuple désire les siècles suivants. Les barons Anglais et Normands en appellent à la loi et au gouvernement d’Édouard. »
« La sage administration du pieux roi a autant et même plus de pouvoir sur le peuple que le texte des lois.
« Édouard le Confesseur, ce grand et sage législateur, règne dans le cœur de ses sujets. L’amour, l’harmonie, l’intelligence qu’il y a entre lui et l’assemblée générale de la nation, produisent un bonheur qui devient la mesure de celui que le peuple désire les siècles suivants. Les barons Anglais et Normands en appellent à la loi et au gouvernement d’Édouard. »
Saint
Édouard, pendant son exil en Normandie, a fait vœu d’aller
visiter le tombeau de saint Pierre à Rome, si Dieu met fin aux
malheurs de sa famille. Lorsqu’il es solidement établi sur le
trône, il prépare de riches offrandes pour l’autel du Prince des
Apôtres, et dispose tout pour se mettre en état de passer en
Italie. Ayant convoqué l’assemblée générale de la nation, il y
déclare l’engagement qu’il a contracté, et fait sentir
l’obligation où il est de témoigner à Dieu sa reconnaissance. Il
propose ensuite les moyens qui lui paraissent les plus propres à
faire fleurir le commerce et à maintenir la paix, il finit par
mettre ses sujets sous la protection du Ciel. Après avoir loué sa
piété, ses conseillés lui représentent en larmes les dangers
auxquels l’État risque d'être exposé, qu’on doit craindre tout
à la fois les ennemis du dedans et du dehors, qu’ils s’imaginent
déjà voir toutes les calamités tomber sur le royaume...
Le
roi Édouard est si touché de leurs raisons et de leurs prières,
qu’il promet, avant de rien entreprendre, de consulter Léon IX,
qui occupe alors la chaire de Pierre. Il envoie à Rome, pour ce
sujet, Aëlred, archevêque d’York, Herman, évêque de Winchester,
et deux abbés. Le Pape, persuadé que le roi ne peut quitter ses
États sans exposer son peuple à de grands dangers, le dispense de
l’accomplissement de son vœu, à condition qu’il distribue aux
pauvres l’argent qu’il aurait dépensé en venant à Rome, et
qu’il bâtisse ou dote un monastère en l’honneur de saint
Pierre.
L'abbaye
de Saint Édouard, est devenu fort célèbre depuis par le sacre des
rois et par la sépulture des grands hommes du royaume. C’était
l’abbaye la plus riche de toute l’Angleterre lorsqu’on y
détruisit tous les monastères.
Saint
Édouard fait construire la nouvelle église de Westminster, Les
personnes les plus qualifiées du royaume y assistent. Le roi signe
l’acte de fondation, et y fait insérer à la fin de terribles
imprécations contre ceux qui oseraient violer les privilèges de son
monastère.
Plusieurs historiens rapportent divers miracles opérés par Saint Édouard.
Plusieurs historiens rapportent divers miracles opérés par Saint Édouard.
Un
lépreux le prie instamment de le porter sur son dos royal dans
l’église de Saint-Pierre, disant que ce saint avait promis qu’il
guérirait par ce moyen. Ce bon prince se prête à cette cérémonie
rebutante et obtient ainsi la guérison du malade.
Par
le signe de la croix, il guérit une femme d’une tumeur
« chancreuse » reconnue incurable.
Trois
aveugles ont recouvré la vue en s’appliquant l’eau dont le
prince s’était servi pour se laver les mains.
Après
le Prince des Apôtres, celui des saints auquel Saint Édouard avait
le plus de dévotion était saint Jean l’Évangéliste, ce parfait
modèle de la pureté et de la charité. Voici à ce sujet une
histoire charmante.
COURONNEMENT D4eDOUARD LE CONFESSEUR |
« Saint
Édouard ne refusait jamais l’aumône qu’on lui demandait au nom
de saint Jean l’Évangéliste. Un jour, n’ayant rien d'autre, il
donne son anneau à un étranger qui le priait au nom de saint Jean.
Quelque temps après, deux Anglais qui allaient à Jérusalem visiter
le Saint Sépulcre, s’égarèrent un soir et se trouvèrent surpris
par la nuit. Comme ils ne savaient plus que devenir, un vénérable
vieillard les remit dans leur chemin, les conduisit à la ville, et
leur dit qu’il était le disciple bien-aimé de Notre Seigneur
Jésus-Christ, qu’il chérissait singulièrement leur prince,
Édouard, à cause de sa chasteté, et qu’il les assisterait aussi
dans tout leur voyage de sa considération. Ensuite il leur remit
entre les mains la bague que ce prince avait donnée au pauvre
pèlerin pour l’amour de lui, les assurant que c’était lui-même
déguisé en pauvre qui l’avait reçue. Il les chargea de la lui
rapporter à leur retour en Angleterre et de dire au saint roi qu’il
viendrait le chercher au bout de six mois pour le mener avec lui à
l’Agneau sans tâche » .
SAINT ÉDOUARD |
Le
roi reçut de ces deux pèlerins sa bague et les promesses de saint
Jean en fondant en larmes et en louant Dieu pour une faveur si
insigne.
S’étant
trouvé mal à la cérémonie de dédicace de l’église de
Westminster, il n’y assiste pas moins jusqu’à la fin ; mais il
est obligé de se mettre au lit à l’issue de la cérémonie. Il ne
pense plus dès lors qu’à se préparer à la mort par des actes
fervents de piété et par la réception des sacrements ? Tous les
seigneurs de sa cour témoignent la douleur la plus vive. Voyant la
reine fondre en larmes, saint Édouard lui dit :
« Ne pleurez plus, je ne mourrai point, mais je vivrai, j’espère en quittant cette terre de mort entrer dans la terre des vivants pour y jouir du bonheur des saints. »
Il la recommande ensuite à Harold et à d’autres seigneurs, et il leur déclare qu’elle est restée vierge. Il expire tranquillement le 5 janvier 1066, dans la 64e année de son âge et après un règne de 23 ans.
Saint Édouard le Confesseur est ordinairement représenté, tantôt donnant l’aumône à un pauvre, tantôt portant un malade sur ses épaules.
Après sa mort, les miracles qui se firent sur son tombeau contribuèrent beaucoup à l’établissement de son culte. Des aveugles recouvrèrent la vue, des paralytiques guérirent, etc.
« Ne pleurez plus, je ne mourrai point, mais je vivrai, j’espère en quittant cette terre de mort entrer dans la terre des vivants pour y jouir du bonheur des saints. »
Il la recommande ensuite à Harold et à d’autres seigneurs, et il leur déclare qu’elle est restée vierge. Il expire tranquillement le 5 janvier 1066, dans la 64e année de son âge et après un règne de 23 ans.
Saint Édouard le Confesseur est ordinairement représenté, tantôt donnant l’aumône à un pauvre, tantôt portant un malade sur ses épaules.
Après sa mort, les miracles qui se firent sur son tombeau contribuèrent beaucoup à l’établissement de son culte. Des aveugles recouvrèrent la vue, des paralytiques guérirent, etc.
Guillaume
le Conquérant, qui monte sur le trône en 1066, fait renfermer le
corps de saint Édouard dans un cercueil magnifique qui est à son
tour placé dans une châsse d’or et d’argent. 36 ans après, en
1102, le corps du Saint est inhumé par l’évêque de Rochester,
qui le trouve entier, flexible et sans corruption, avec ses habits
qui paraissent encore tout neuf.
ÉDOUARD LE CONFESSEUR |
Le
bienheureux Édouard est canonisé en 1161 par Alexandre III et sa
fête est marquée au 5 janvier. Deux ans plus tard, Saint Thomas,
archevêque de Cantorbéry, en fait une translation plus solennelle,
à laquelle le roi Henri II assiste accompagné de 14 évêques, de 5
abbés et de toute sa noblesse. Ce prince porte ce saint dépôt sur
ses propres épaules dans tout le cloître de l’abbaye de
Westminster. Cette translation se fait le 13 octobre, jour auquel on
a depuis célébré sa principale fête. Le concile national
d’Oxford, tenu en 1222, ordonne qu’elle est d’obligation en
Angleterre...
Saint Edouard le Confesseur - Nominis - Eglise catholique en France
nominis.cef.fr/contenus/saint/372/Saint-Edouard-le-Confesseur.html
Saint Edouard le Confesseur :
Roi d'Angleterre. ... Saint Edouard, vitrail au cimetière du
Père Lachaise, photo JP Monnier Après bien des querelles pour
le ...
ÉDOUARD LE CONFESSEUR - Encyclopædia Universalis
www.universalis.fr/encyclopedie/edouard-le-confesseur/
13/10 St Edouard, roi et confesseur - Introibo
Édouard surnommé le
Confesseur, était petit-fils de S. Édouard, roi
et Martyr, et fut le dernier souverain des Anglo-Saxons. Le Seigneur
fit voir dans une extase, ...
S. Édouard le Confesseur - Les Cahiers de Cassiciacum
www.cassicia.com/.../Vie-de-saint-Edouard-III-le-Confesseur-roi-d-Angl...
Saint Édouard, surnommé le
Confesseur, était petit-fils de saint Édouard,
roi et martyr. Ayant été élevé sur le trône d'Angleterre « on
vit alors, dit un historien, ...
De tout temps il a existé des êtres humains saints de leur vivant.
RépondreSupprimerChère Monique, cher Ada, je suis heureuse de vous retrouver ici..
RépondreSupprimerC'est une page remarquable de l'Histoire d'Angleterre que vous nous relatez, Monique..
Saint Édouard le Confesseur qui fut très aimé de son peuple à cause de sa grande charité et assura la paix à son royaume, continue à jouer d'une certaine façon un rôle au sein de la famille royale.
En effet la couronne dite "de Saint Édouard" demeure à ce jour l'un des joyaux les plus éminents de la Couronne britannique.
Depuis la Restauration, c'est la couronne officielle exclusivement utilisée lors du couronnement d'un nouveau monarque.
Elle fut réalisée en 1661 pour le couronnement du roi Charles II, rétabli dans ses fonctions, la couronne originale ayant été détruite pendant la guerre civile anglaise par ordre d'Oliver Cromwell. On dit que c'est une copie de la couronne d'Édouard le Confesseur (d'où son nom).
La reine Élisabeth II l'a portée lors de son couronnement en 1953.
Amitiés
Encore une petite anecdote que votre savoir nous apporte, et j'ai trouvé curieux que ce roi Douar qui est ressenti comme ne voulant pas être roi porte le même prénom que le père de l'actuelle reine d'Angleterre qui lui aussi ne se sentait pas l'étoffe d'un roi mais qui le fut excellemment.
RépondreSupprimerAmitiés
Ja suis désolée une vilaine coquille, il s'agit bien évidemment de "Édouard"
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