18
FEVRIER 2017...
Cette
page concerne l'année 71 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
AUTRE INTERPRÉTATION DU RETOUR DE L'ENFANT PRODIGUE.
TITUS |
Titus
rencontre à Zeugma une ambassade du roi des Parthes Vologèse Ier au
début de l'année, de retour à Antioche, il maintient les Juifs
dans leurs privilèges, puis se rend à Alexandrie par Jérusalem
afin d'embarquer pour Rome via Argos.
25
avril : Titus entre à Alexandrie entre juin et août, il est à
Rome pour célébrer son triomphe.
Né
à Aquae Cutiliae en Sabine ou à Rome selon Suétone (écrivain
Romain polygraphe), fils de l’empereur Vespasien. Il fait partie de
la dynastie des Flaviens à l’origine famille de notables
municipaux : Son grand-père fait partie de l’ordre équestre
dans la région de Rieti. C’est après la naissance de Titus que
les Flaviens prennent une place importante dans l’empire grâce à
l’avènement de l’empereur Claude, qui permet leur protection par
l’affranchi Narcisse. Élevé à la cour impériale aux côtés du
fils de Claude, Britannicus, qui meurt empoisonné à l’âge de 14
ans. Il bénéficie donc d’une éducation raffinée dans un milieu
de luxe, apprenant entre autres les lettres grecques et latines
enseignées par son précepteur Sosibius à Sabine.
Après
avoir congédié les légions à Alexandrie, Titus prend le chemin de
Rome, emmenant avec lui 700 les captifs juifs les plus éminents,
avec les chefs de l'insurrection, Jean de Giscala et Simon Bar Giora,
il atteint la capitale vers la mi-juin 71.
Cette
même année, le Sénat décerne à Vespasien et à ses 2 fils, Titus
et Domitien, les honneurs d'un triomphe particulièrement solennel,
tandis que Jean de Giscala est condamné à la captivité
perpétuelle, Simon, le jour même du triomphe, est égorgé dans sa
prison.
On
voit dans le cortège les dépouilles du temple, entre autres la
table des pains de proposition, le chandelier à sept branches et un
rouleau de la loi, les Trompettes sacrées...
Ces
précieux restes seront plus tard transportés, sur l'ordre de
Vespasien, dans le temple par lui érigé en l'honneur de la déesse
de la Paix (75), sauf le rouleau de la loi qui, avec les tentures de
pourpre arrachées au temple de Jérusalem, orne le palais de
l'empereur.
L'arc
de triomphe de Titus sur le Forum en perpétue le souvenir. On ne
connaît pas bien la destinée ultérieure de ces précieuses
reliques, on suppose que, lors du pillage de Rome par les Vandales en
455, elles ont été transportées en Afrique par Genséric, avant
d'être emportées par Bélisaire lorsqu'en 635 il met fin au royaume
Vandale (voir Schürer, Gesch., I, 637).
Enfin
on frappe de nombreuses monnaies en l'honneur de cette victoire, la
plus caractéristique nous paraît être une monnaie d'airain portant
à l'avers la tête de Vespasien avec l'inscription : TITUS
VESPASIANUS IMPERATOR PONTIFEX TK (ibunicia potestas) Cos. II
(c-à-d. : pour la seconde fois consul), comme il est nommé
consul pour la seconde fois le Ier janvier 72 et pour la 3e fois le
1er janvier 74, la monnaie a donc été frappée entre 72 et 73. Au
revers, Titus a le pied sur un casque, ce qui symbolise la victoire
qu'il vient de remporter. Il est représenté en costume militaire.
De la main gauche, il tient un poignard. Les lettres S.C.
signifient : En vertu d'une délibération du Sénat, parce que,
pour frapper des monnaies de bronze, il fallait l'autorisation du
Sénat, aval qui n'était pas nécessaire pour la frappe de monnaies
d'or et d'argent. La femme assise et éplorée, c'est la Judée
vaincue et captive.
Au
soir du triomphe Siméon Bar Giora est étranglé dans le Tullianum
prison sous le Capitole
Au
premiers jours du printemps de 71,Titus arrive à Alexandrie. L'heure
de la décision a sonné. Il n'est plus possible au futur Empereur de
rester plus longtemps dans cette région d'Orient sans devenir
définitivement suspect. D'après Suetone, Titus agit d'une manière
impulsive et complètement improvisée. Il s'embarque sur un navire
marchand, traverse la Méditerranée,
LA PRISE DE JERUSALEM |
accoste
à Pouzzoles et de là gagne Rome. Sa première visite est pour son
père et il s'exclame en le voyant comme pour conjurer les rumeurs
qui courent sur son compte : VENI, PATER, VENI ! « Me
voici,père,me voici! ». Car en effet il aurait pu ne pas venir
et resté attaché aux délices sensuels de sa chère Bérénice. Là
bas, loin derrière lui, Bérénice ne peut oublier l'homme avec qui
elle a vécu un amour passionné depuis près de 4 ans déjà.
Titus
a décidé de s'éloigner d'elle mais Bérénice voit cette absence
non comme une rupture mais comme une simple séparation. Et elle n'a
de cesse a partir de cet instant de rejoindre celui auquel elle s'est
attachée autant par la raison que par la sensualité...
D’octobre
70 à juin 71, lorsqu'il revient à Rome retrouver son père, Titus
célèbre sa victoire de Judée par la célébration d'un triomphe
dans Rome. Il distribue de l’argent au peuple en son nom et celui
de son père.
L’arc
commémoratif érigé par Domitien (arc de triomphe de Titus)
représente son char tiré par un quadrige. Il représente aussi le
cortège avec le butin pillé au Second Temple de Jérusalem.
Titus
joue désormais le rôle de vice-empereur car il devient, selon
Suétone, « partie prenante du pouvoir et même tuteur de
l’empire ». Vespasien manifeste la volonté d’associer son
fils à l’empire comme Auguste l'a fait avec Tibère.
En
69, il a été nommé avec son frère prince de la jeunesse.
Associé
au gouvernement de Vespasien, il acquiert la puissance tribunicienne
et l'imperium proconsulaire.
En
73-74, il est censeur, c'est-à-dire qu’il est chargé de faire
recenser les citoyens et de dresser la liste des sénateurs.
L'ARC DE TITUS |
Il
va également exercer 7 consulats en 70, 72, 74, 75, 76, 77, 79. Il
peut juger les chevaliers et sénateurs coupables d’infractions
politiques et de fautes professionnelles. Titus remplace son père
lors de l’écriture de courriers officiels ou de la lecture des
actes officiels devant le sénat. Il assume ainsi directement la
gestion des affaires.
En
72, il est nommé préfet du prétoire, alors que la charge est
d'ordinaire attribuée à un chevalier.
Après
à peine 2 ans au pouvoir, Titus meurt d'une fièvre le 13 septembre
81. Il a été déifié par le Sénat Romain et remplacé par son
frère cadet Domitien.
Le
préfet du prétoire est le chef de la garde impériale. Il
appartient à l'ordre équestre et représente l’empereur quand il
est absent. Titus n'est pas chevalier, c’est donc une nomination
hors du commun. Une face cachée de son caractère apparaît alors :
Pour abattre les hommes dont il soupçonne les visées ambitieuses,
il organise des services secrets redoutables chargés de faire courir
des rumeurs désobligeantes sur les hommes menaçants à ses yeux.
Encouragé
par le peuple, qui réclame ouvertement leur exécution, Titus feint
de lui obéir et liquide sans problèmes ses ennemis...
Aulus
Caecina a été l'une des victimes de cette méthode. Il a trahi en
69 Vitellius pour rejoindre les armées flaviennes. Aux yeux de
Titus, cet homme est dangereux, il le fait alors tuer. Ces actions
favorisent la mauvaise réputation de Titus au sénat et sèment la
peur.
Avant
son avènement comme empereur, Titus manifeste de l'intempérance,
une rapacité et une cruauté sans égale qui laissent mal augurer du
comportement du futur empereur.
Son
éducation à la cour impériale a donné au jeune homme un goût
très vif pour toutes les formes de plaisir et de libertinage. C’est
un libertin à l’image de Néron qui entretient un certain goût
pour les eunuques. Il a tendance à la débauche...
Le
peuple Romain l’assimile également à Néron car il aime le monde
du spectacle en comblant de largesses les chanteurs et comédiens qui
constituent son entourage.
Pendant
le règne de son père, il monnaie les jugements et essaie de tirer
un profit douteux des affaires dont il a la charge, tout cela afin de
vivre dans le luxe et de donner des fêtes somptueuses et
dispendieuses.
Ce
qui éveille surtout la haine chez les Romains envers Titus est son
« amour fameux pour la reine Bérénice ».
Cet
amour n’est pas que le symbole de la destinée cruelle qui frappe
deux amants : Derrière cette apparence se cache une implication
politique.
Bérénice
est l’arrière-petite-fille d’Hérode le Grand et fille d’Hérode
Agrippa Ier. Elle appartient à la famille royale qui a gouverné en
Judée au Ier siècle avant notre ère.
C’est
en 67 lors de la campagne de Vespasien en Galilée qu’elle
rencontre Titus alors qu’elle cherche à manœuvrer afin d’aider
son frère Hérode Agrippa II à obtenir un rapprochement politique
avec les Romains. Elle est d’une grande beauté et ses actions
politiques impressionnent Titus qui tombe sous le charme de la reine
Juive.
BERENICE |
Dès
l’avènement impérial de Vespasien, leur liaison est officielle.
Mais devant la désapprobation du peuple Romain, Bérénice reste en
Judée lors du retour de Titus à Rome. Vespasien l’a persuadé
qu’elle met en péril l’installation durable de leur dynastie.
Cependant,
en 75, Bérénice vient à Rome avec son frère, et devient
officiellement « épouse » en cohabitant avec Titus. Ils
deviennent la cible des critiques, car les habitants de Rome sont
depuis toujours méfiants envers la communauté juive de la ville.
Ils ont peur également que Bérénice incarne la nouvelle Cléopâtre
dont ils ont gardé un mauvais souvenir. Et ils ont l’impression
que Titus se rapproche dangereusement de l’Orient.
C’est
pourquoi Titus souffre d'une réputation ternie quand survient la
mort de son père en juin 79.
La
6e et la 7e salutations sont nettement délimitées par les textes
cités plus haut entre les 1er juillet 70 et 71. Si l'on admet à
titre purement hypothétique, que la quatrième salutation se
rapporte à la victoire de Valerius Festus sur les Garamantes ou à
celle de Gallus sur les Sarmates, la 5e à la défaite de Sabinus, on
peut légitimer la 6e par les succès de Cerealis en Germanie, qui
sont, au plus tard, de la fin d'octobre 70.
Jusqu'au
1er juillet 71, il n'y a pas d'événement militaire considérable,
auquel puisse se référer la 7e, et il faut songer, selon toute
apparence, au grand triomphe que célèbrent, à la fin de juin,
Vespasien et son fils Titus, en l'honneur de leurs victoires sur les
Juifs. C'est d'une imposante solennité, bientôt suivie de la
fermeture du temple de Janus et de la construction du temple de la
Paix, très digne d'être commémorée par des honneurs impériaux.
La
8e salutation se place entre le 3e et le 4e consulat de Vespasien
(1er janvier 71 -1er janvier 72), remarquons en outre que tous les
textes qui nous sont parvenus mentionnent à côté de cette
salutation le 4e consulat désigné de l'empereur, on peut donc
supposer qu'elle se rapporte plutôt à la fin de l'année 71, et il
n'y a dans cette période qu'un fait d'armes qui puisse y avoir donné
lieu : C'est une victoire remportée au mois de novembre par Lucilius
Bassus, commandant des troupes de Judée, Josephe raconte longuement
comment est forcée la citadelle où se retranchent les derniers
rebelles, Herodium, et le sanglant massacre de plus de 1 500 hommes.
L'empereur
attache une grande importance à la fin de cette campagne qu'il a
lui-même entreprise, il n'y a donc rien d'étonnant à ce que chacun
des avantages obtenus par ses généraux en Judée ait été
l'occasion de nouveaux honneurs pour lui.
Les
médailles des années 70 et 71 témoignent de l'intérêt qu'il
prend à ces succès : Sur un grand nombre de pièces, on voit
représentée une Victoire attachant un bouclier à un palmier, au
pied duquel la Judée personnifiée, est assise, en pleurs, souvent
l'inscription Devicta Ivdaea éclaire encore la scène.
Titus
(empereur romain) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titus_(empereur_romain)
Cet
article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2009). Si vous
disposez d'ouvrages .... Mais devant la désapprobation du peuple
romain, Bérénice reste en Judée lors du retour de Titus à Rome.
Vespasien l'a persuadé qu'elle mettrait ...
Vous
avez consulté cette page 2 fois. Dernière visite :
06/04/17
PALESTINE
AU SIÈCLE DE JESUS-CHRIST - Entrée de dictionnaire ...
https://topbible.topchretien.com/dictionnaire/palestine-au-siecle-de-jesus-christ/
On
peut se représenter les sentiments d'Hérode, à son retour. ... Ce
travail commença dans la 18 e année du règne d'Hérode (janvier 19
av. ...... Après avoir congédié les légions à Alexandrie, Titus
prit le chemin de Rome, emmenant avec lui ... Jean de Giscala et
Simon Bar Giora ; il atteignit la capitale vers la mi-juin 71 ap.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire