12
FEVRIER 2017...
Cette
page concerne l'année 78 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
BERENICE,
TITUS ET LA RAISON D'ÉTAT.
BERENICE AU THÉÂTRE ROMAIN ROLAND |
Son
père lui fait alors épouser en 46 Hérode, roi de Chalcis, qui
n'est autre que l'oncle paternel de la princesse : Berenicianus et
Hyrcanus, mais elle se retrouve veuve dès 48.
Le
frère de Bérénice, Agrippa II, qui a une tétrarchie au nord
de la Palestine, hérite alors du royaume de Chalcis. Bérénice,
âgée de 20 ans et dans tout l'éclat de sa beauté, reste auprès
de son frère... La rumeur va d'ailleurs courir qu'elle entretient
avec lui des relations incestueuses.
Pour
faire cesser le scandale, Bérénice persuade Polémon, roi de
Cilicie, de subir la circoncision et de l'épouser. Elle l'abandonne
bientôt pour revenir auprès d'Agrippa II.
Quand
Festus devient procurateur de Judée en 62, Agrippa II et
Bérénice viennent le saluer à Jérusalem et, à cette occasion,
visitent Saint Paul dans sa prison (Actes, XXVI).
4
ans plus tard, lorsque le procurateur Florus a, par ses excès,
provoqué la révolte des Hierosolymitains ,
Bérénice, qui se trouve dans la métropole Juive pour accomplir un
vœu, se jette aux pieds de Florus en l'implorant d'arrêter
l'effusion de sang... Le Romain reste sourd à ses prières et
Bérénice est sur le point de subir des voies de fait.
Elle
se retire alors dans son palais. Peu après, Agrippa II
accompagné de Bérénice exhorte les Juifs à se soumettre aux
Romains au lieu de se lancer dans une guerre sans espoir.
Mais
la brutalité de Florus a rendu toute conciliation impossible, et la
foule tourne sa colère contre Agrippa et Bérénice qui doivent
quitter Jérusalem, cependant que leurs palais sont démolis par les
insurgés. Dès lors, les deux princes se comportent comme les alliés
des Romains.
C'est
la plus célèbre des grandes amoureuses. Et sans doute la moins bien
connue. « Dans un mois dans un an... » Qui peut ignorer
l'héroïne de Racine, la tendre reine sacrifiée par l'empereur
Titus à la raison d’État, Bérénice et sa majestueuse tristesse
?
Corneille
aussi l'a chantée moins bien.
Et
Brasillach.
Aragon
n'a retenu que le nom, sous une autre figure,
Baudelaire
la figure, sans le nom : « Ma douleur, donne-moi la main, viens
par ici... »
Mais
qui connaît la vraie Bérénice, figure historique d'un drame
autrement plus terrible, qui a vécu la guerre de Judée et la
destruction du Temple en 70 ? Bérénice, descendante d'Hérode et
des Maccabées, princesse déchirée entre deux cultures, honnie par
les Juifs parce qu'elle est trop romaine, et par les Romains parce
qu'elle est juive. Bérénice la réprouvée...
C'est
l'empereur Claude lui-même qui parraine les fiançailles de Bérénice
avec Marcus Alexandre, juste après que son père Agrippa a
grandement aidé Claude à monter sur le trône, fin janvier 41.
Auparavant, Claude a tiré le père de Marcus, l'Alabarque Alexandre
Lysimaque de la prison où Caligula l'a jeté, probablement à cause
de l'agitation juive provoquée par sa volonté de mettre sa statue
dans les lieux de culte Juifs, y compris dans le Saint des saints du
Temple de Jérusalem, violant l'aniconisme Judaïque au lieu le plus
sacré de cette religion.
Lysimaque
est bien connu du nouvel empereur Claude. C'est un de ses amis très
riches et un de ses créanciers très compréhensifs, prêtant de
grosses sommes à la famille du nouvel empereur depuis longtemps. Il
est l’administrateur des biens d'Antonia Minor, fille du triumvir
Marc Antoine et de sa première femme, la sœur d’Auguste. Il gère
la totalité de la fortune que Marc-Antoine a laissée en Égypte.
Lysimaque
rend tant de services à la famille impériale qu’il en devient le
fils adoptif et peut ajouter à son nom celui de l’empereur :
C'est ainsi qu'un de ses fils s'est appelé Tiberius Julius
Alexandre.
Lysimaque
est aussi un ami d'Agrippa Ier : Il lui a prêté l'argent
nécessaire lorsque ce dernier se rend à Rome, entre 33 et 36, pour
défendre ses prétentions royales ,alors qu'Agrippa est en
difficulté et doit d'énormes sommes d'argent à plusieurs
créanciers, dont le trésor impérial. Lorsque devenu roi, Agrippa
est repassé à Alexandrie pour entrer dans ses territoires, c'est
aussi chez Lysimaque qu'il s'est logé.
BERENICE SON FRÈRE SA SŒUR |
Outre
l'affaire de la statue, Caligula a en effet aussi pris parti pour les
Grecs d'Alexandrie contre les Juifs de la ville, y compris dans les
émeutes anti-juives très sanglantes qui se sont déroulées à
partir de l'été 38.
Aussitôt
arrivé au pouvoir, Claude rompt avec son prédécesseur et prend un
ensemble de mesures pour calmer les tensions communautaires. La
nomination d'Agrippa comme roi de Judée, en reconstituant le royaume
d'Hérode le Grand participe de cette politique, même s'il s'agit
avant tout de récompenser Agrippa de l'aide décisive qu'il lui a
fournie pour devenir empereur. Mais immédiatement, « par un
édit Claude rappelle les privilèges reconnus aux Juifs Alexandrins.
Ceux-ci pourront vivre selon leurs lois, rien ne pourra les écarter
de l'observance de la Torah. » Peu après, un second édit est
diffusé dans toutes les provinces de l'empire. Les privilèges
accordés à la communautés d'Alexandrie sont étendus aux Juifs de
la diaspora.
Personne,
pas même les historiens : « On sait qu'elle a existé et
qu'elle est très mal vue. Mais d'elle-même, on ne sait rien »,
admet Maurice Sartre. « Elle est peut-être affreuse, qui sait
?
Racine
a brodé à partir d'une phrase de Suétone », plaisante Pierre
Vidal-Naquet... Nul portrait, pas une description, rien. La tradition
rabbinique l'ignore.
Les
auteurs Romains la caricaturent. Même Flavius Josèphe, issu du même
milieu, qui, comme elle, accompagne les empereurs Flaviens dans leur
ascension, reste discret.
HERODE |
Une
ambitieuse ? Sans doute.
Une
traîtresse ? C'est moins clair.
Au
premier siècle de notre ère, l’État juif, constitué 200 ans
auparavant, n'est plus qu'un souvenir. Hellénisé puis Romanisé,
c'est une mosaïque de micro-royaumes et de cités. Les descendants
d'Hérode, imposé par les Romains et Juifs, sont douteux, puisque sa
mère est arabe, ne bénéficient plus d'aucune aura religieuse.
Rois-clients,
totalement dépendants de l'Empire, ils portent des noms grecs,
parlent le grec à côté de l'araméen, mais pas l'hébreu, réservé
au sacerdoce. Le père de Bérénice, Agrippa Ier, a été élevé à
Rome avec le futur empereur Claude. A la tête d'armées mercenaires,
ils vivent dans des palais fastueux, ou à l'étranger, à Rome, à
Alexandrie, dans une sorte de club, à l'écart de leur peuple.
Bérénice,
pur produit de cette élite cosmopolite, est plus près d'un Juif
hérétique comme l'apôtre Paul, citoyen Romain né à Tarse
(Cilicie), qu'elle visitera en prison, que d'un Simon Bar Gioras,
héros des indépendantistes, qui soulève les paysans, libère les
esclaves et terrorise les possédants.
Née
en 28 ou en 29, à Jérusalem, elle a mené une vie de nomade de luxe
entre les citadelles du clan, avant d'être mariée très jeune au
fils d'une illustre famille juive d'Alexandrie.
TITUS CONGÉDIE BERENICE |
A
moins de 20 ans, elle est remariée à son oncle Hérode, roi de
Chalcis (au sud de la Syrie), dont elle a deux fils, avant de se
retrouver pour la seconde fois veuve, en 48. Elle revient vivre
auprès de son frère à Césarée de Philippe (à la frontière
actuelle du Liban de la Syrie et d'Israël), dont il a fait sa
capitale. La rumeur leur prête aussitôt des relations incestueuses,
justifiées il est vrai par la réputation de la famille (Salomé est
leur cousine).
Pour
faire taire les mauvaises langues, Bérénice se remarie donc une
troisième fois avec Polémon, roi de Cilicie (sud de la Turquie),
qui se convertit pour l'épouser. Mal lui en prend puisqu'elle
l'abandonne pour revenir auprès d'Agrippa.
En
Palestine, la révolte gronde contre le joug de l'Empire dont le
poids est partout visible. Césarée, comme Jaffa, Gaza et Sébasté
(Samarie) se sont converties au mode de vie greco-romain.
Même
Jérusalem a un gymnase, un théâtre, une agora, un hippodrome, des
thermes. Craignant une dilution de l'identité juive dans la culture
dominante, une partie de la population s'est crispée. Les différends
culturels et religieux recoupent une vraie lutte de classes. Entre
l'aristocratie hellénisée des villes et les Juifs pieux fidèles à
la Torah, entre les notables pro-Romains et le peuple écrasé
d'impôts, l'abîme s'est creusé.
Les
maladresses et la brutalité du procurateur Florus ont exacerbé les
tensions...
Bérénice
se trouve à Jérusalem au début de l'été 66, lorsque Florus puise
dans le trésor du Temple et provoque des émeutes qu'il réprime
aussitôt dans le sang. Elle plaide la clémence, en vain, le
procurateur reste inflexible, la foule les hue.
Agrippa
se précipite à Jérusalem et tente de calmer les esprits avec
l'appui des principaux citoyens et du chef des prêtres. Nous ne
sommes pas de taille, dit-il en substance, les Romains sont beaucoup
plus forts et ne feront pas de cadeaux : Ils extermineront notre
race. Songez au sort des Juifs de la diaspora, songez aux principes
que vous défendez...
Il
ébranle les insurgés, mais réveille in fine leur colère en
conseillant de se ranger sous l'autorité de Florus. Le roi doit fuir
vers le nord avec Bérénice, après avoir échappé de peu aux
émeutiers qui saccagent leur palais. Des notables et même de jeunes
prêtres se rallient à la révolte, et prennent le pouvoir à
Jérusalem. La guerre est désormais inévitable...
Au
printemps 67, quand le général Vespasien débarque en Palestine
pour mater la rébellion, Bérénice et Agrippa font aussitôt
allégeance. Ils n'ont guère le choix, leur royaume part en éclats.
Tout au plus peuvent-ils espérer sauver l'essentiel, c'est-à-dire
le Temple.
Le
début de la campagne semble leur donner raison. Vespasien a vite
repris le contrôle de la Galilée et épargne Jérusalem, où la
guerre civile fait rage. Il se contente de l'isoler, en passant par
la côte, prend Césarée-maritime et Jaffa, puis, rejoint par son
fils Titus qui a ramené une légion d'Alexandrie à marche forcée,
le général Romain s'établit dans le palais d'Agrippa, à Césarée
de Philippe, où il est fastueusement reçu à la fin de l'hiver 67.
Titus
a 29 ans. Bérénice 39... C'est une grande dame, richissime, sans
doute fort séduisante, qui connaît par cœur les arcanes politiques
de la région et dispose de puissants appuis. Titus, guerrier hors
pair, intelligent, passionné, et débauché notoire, est subjugué.
Vespasien ne l'est pas moins, mais pour d'autres raisons. Flavius
Josèphe, qu'il a capturé en Galilée, lui a prédit qu'il
deviendrait empereur.
C'est
alors tout sauf évident : Issu de la bourgeoisie provinciale,
Vespasien est certes un bon stratège, mais un courtisan pitoyable,
dont la rusticité et l'avarice proverbiale suscitent les lazzis de
la cour... Pourtant, la prédiction l'a ébranlé.
Son
fils lui aussi, dans les bras de Bérénice, se prend à rêver d'un
grand destin.
En
juin 68, Néron est « suicidé ». La prophétie commence
à devenir crédible, Titus est expédié à Rome pour saluer le
nouvel empereur, mais, à mi-chemin, il apprend que celui-ci, à son
tour, a été assassiné.
BERENICE ET DRUCILLA |
C'est
d'Alexandrie que part l'initiative.
Le
1er juillet 69, le préfet d’Égypte Tibère Alexandre
(ex-beau-frère de Bérénice) fait jurer fidélité à Vespasien par
ses légions. L'armée de Judée suit. Le gouverneur de Syrie,
Mucien, cède, lui aussi, aux instances de Bérénice, venue sur
place le convaincre : Tandis que Vespasien attend à Alexandrie,
Mucien marche sur Rome pour défendre son « poulain »,
qu'il fait proclamer empereur le 20 décembre 69.
En
septembre, Titus rejoint Bérénice à Césarée de Philippe, puis
entreprend un circuit de retour triomphal qui le mène jusqu'à
Antioche, où il s'oppose à l'expulsion des Juifs réclamée par les
Syriens, avant de retraverser la Judée pour gagner Alexandrie.
En
passant par Memphis, il ceint un diadème, suivant le rite d'Apis. La
rumeur court aussitôt qu'il veut se faire couronner roi d'Orient.
Titus
a-t-il un moment caressé le rêve de régner sur place, auprès de
la femme qu'il aime ? Vespasien, en tout cas, prend l'idée très au
sérieux et Titus s'empresse de démentir... Il regagne l'Italie pour
rassurer son père, avec qui il partage le triomphe, puis, de plus en
plus, le pouvoir.
La
suite est mieux connue. A Rome, Bérénice a rejoint Titus qui
l'installe, en 75, dans son palais, et promet de l'épouser, bravant
le scandale.
La
princesse, à 48 ans, ne peut plus donner un héritier au futur
empereur et souffre d'une réputation exécrable, tant auprès des
Juifs que des Romains, largement antisémites.
Les
philosophes cyniques se gaussent, et seront pour cela poursuivis. Le
Sénat redoute l'influence politique du « clan juif » qui
comprend, outre la princesse, son frère Agrippa, Josèphe et Tibère
Alexandre.
L'empereur
Vespasien, lui, s'inquiète encore de ses visées sur l'empire
d'Orient. Sous leurs pressions conjuguées, Titus se résigne.
En
78, il renvoie Bérénice, « malgré lui, malgré elle »,
écrit Suétone.
Bérénice
s'enfonce dans l'oubli. Jusqu'à ce qu'en 1667, Henriette
d'Angleterre, belle-sœur chérie de Louis XIV, suggère à son
protégé Racine et à son rival, Corneille, de mettre en vers cette
vieille histoire romaine d'un amour impossible.
Pour
Christian-Georges Schwentzel, « tous ces mariages résultent
d'une même stratégie matrimoniale d'ensemble qui consiste à
trouver l'époux le plus riche et le plus puissant. Selon Flavius
Josèphe, les 3 sœurs d'Agrippa II ont sans cesse été en
concurrence et Bérénice est été particulièrement jalouse de
Drusilla lors de l'union de celle-ci avec Félix. »
Bérénice
joue un rôle important dans la propagande d'Agrippa II. Elle semble
jouir d'une certaine popularité que son frère ne manque pas
d'exploiter à son profit, surtout que lui semble plutôt méprisé
de ses compatriotes.
Bérénice
accompagne son frère dans ses déplacements importants. « Elle
fait son entrée en grande pompe dans la salle d'audience où elle
siège aux côtés d'Agrippa II, lors de la comparution de Paul de
Tarse à Césarée, en 60... Après le procès, elle participe à la
délibération entre le roi et le gouverneur Festus. »
Une
inscription en latin de Bérytos (Beyrouth) rappelle le rôle de
Bérénice aux côtés de son frère dans la rénovation et
l'embellissement de la ville de Syrie Romaine. Bérénice joue
également le rôle d'évergète à Athènes, poursuivant ainsi une
tradition qui remonte à son arrière-grand-père Hérode le Grand.
Son « dévouement » lui vaut l'érection d'une statue par
décision du « Conseil de l'Aréopage, la Boulé des Six-Cents
et le peuple » d'Athènes, comme le révèle la dédicace
gravée sur la base de la sculpture.
« Cependant,
le rôle de Bérénice ne se limite pas à de la figuration aux côtés
de son frère, ni à un évergétisme traditionnel. Selon Flavius
Josèphe, elle intervient au péril de sa vie auprès du procurateur
de Judée, Gessius Florus, » lors de le répression qui va être
le déclencheur de la révolte.
Pour
Christian-Georges Schwentzel, « il serait naïf d'expliquer
l'intervention de la reine par une réelle piété et un attachement
sincère à la Torah. La reine entend surtout incarner la parfaite
héroïne Juive qui n'a de cesse de prendre la défense de son
peuple. Le personnage dont elle joue le rôle correspond à un type
féminin popularisé par les livres d'Esther et de Judith ».
Après
la reconquête de la Galilée par les Romains, elle protège Juste de
Tibériade dont Vespasien réclame l'exécution, pour son engagement
aux côtés des révoltés Juifs. Elle obtient alors de son frère
Agrippa II que celui-ci en fasse son secrétaire pour le mettre à
l'abri. Agrippa s'en séparera peu après
La
liaison entre le futur empereur Titus et la reine Bérénice,
universellement connue grâce à la tragédie de Racine et à la
« comédie héroïque » de Corneille, n'est évoquée que
très rapidement par 3 historiens antiques :
Tacite
(Histoires II.2),
Suétone
(Titus, 7, 1)
Juvénal
en parle aussi dans ses Satires (Satires, VI). « Flavius
Josèphe n'en dit rien, car proche d'Agrippa II et de sa sœur, il ne
veut pas rappeler à celle-ci un souvenir particulièrement
humiliant. »
De
plus Flavius Josèphe a besoin de l'imprimatur de Titus puis de son
frère l'empereur Domitien pour pouvoir publier.
Il
n'existe plus d'information au sujet de Bérénice ou de sa
progéniture dans la littérature antique après la mention de Dion
Cassius en 79. Toutefois, certains chercheurs estiment qu´une femme
nommée Julia Crispina (Julia Brnyakianos Krisfina), mentionnée dans
les papyrus en grec découverts en Égypte et en Israël, pourrait
être sa petite-fille. Julia Crispina est notamment citée dans des
documents découverts par Yigaël Yadin, issus probablement des
archives de Babatha trouvées dans la Grotte aux lettres. Julia
Bérénice est le même nom que celui de Bérénice. Brnyakianos
renvoie à Berenicianus (Bérénicien), un des 2 fils que Bérénice
a eu avec Hérode de Chalcis. On dispose de manuscrits documentaires
qui montrent qu'une Julia Crispina vit en Égypte en 133. C'est en
132-133, au début des hostilités de la Révolte de bar Kokhba, que
Julia Crispina semble être venue se réfugier en Égypte... Dans les
archives de Babatha, Julia Crispina est désignée pour superviser
les neveux orphelins du second époux défunt de Babatha appelé
« Yehoudah (Judas) ben Eleazar connu comme Khtousion ».
Julia a représenté en 130-131 les orphelins et leurs tuteurs dans
un procès civil contre Babatha. Dans cette affaire, Julia Crispina
n´agit pas en tant que tuteur (epitropos), fonction interdite aux
femmes tant au regard des lois Juives que des lois Romaines, mais en
tant que superviseur (episkopos).
TITUS ET BERENICE |
À
partir du XVIIe siècle jusqu'à l'époque contemporaine, il y a
une longue tradition d'œuvres d'art (romans, drames, opéras, etc.)
consacrées à Bérénice et sa liaison avec l'empereur Romain Titus.
Bérénice (princesse de Judée) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bérénice_(princesse_de_Judée)
Bérénice,
aussi connue comme Julia Berenice, née vers 28, est une fille du roi
Agrippa I . Elle ..... Elle ne vient le retrouver que quelques années
plus tard en 75, à la faveur d'un ..... Simone Akerman, Le mythe de
Bérénice, Paris, Nizet, 1978.
Tite
et Bérénice - Pierre Corneille - Babelio
www.babelio.com/livres/Corneille-Tite-et-Berenice/325843
Note :
3,3 - 6 votes
Critiques,
citations, extraits de Tite et Bérénice de Pierre Corneille. ...
proposait un ménage à trois entre Titus, Bérénice et Antiochus
avant l'exil de Bérénice.
Bérénice
la réprouvée - Le Monde
www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/.../berenice-la-reprouvee_376277_3208.html
20
mars 2005 - Bérénice, descendante d'Hérode et des Maccabées,
princesse ... et les Juifs, et tenté d'éviter la guerre de Judée ;
elle a organisé et aidé le ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire