lundi 24 avril 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 60

28 FÉVRIER 2017...

Cette page concerne l'année 60 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

SAINT PAUL DE TARSE.

PAUL DE TARSE
Paul de Tarse ou Saint Paul, portant aussi le nom juif de Saul qui se prononce « Shaoul » ([ʃaul]) (né probablement à Tarse en Cilicie au début du Ier siècle et mort vers 67 - 68 à Rome), est un apôtre de Jésus-Christ, tout en ne faisant pas partie des « Douze ». Citoyen Romain de naissance et juif Pharisien.

Le Nouveau Testament le présente comme un persécuteur des disciples de Jésus jusqu'à sa rencontre mystique avec le Christ, vers 32-36, mais la réalité de ces persécutions fait débat dans l'historiographie moderne, tout comme l'emploi du terme de « conversion » à son propos.

Au cours des années 40, Paul fonde plusieurs Églises dans le territoire de la Turquie actuelle, et effectue un 2e voyage missionnaire en Asie Mineure et en Grèce.
Dans les années 50 et 60, tout en poursuivant sa mission itinérante, il adresse un certain nombre de lettres à ces nouvelles Églises.
Ces lettres, dites « épîtres Pauliniennes », sont les documents les plus anciens du Christianisme. Toutes ont été écrites avant les Évangiles. Elles représentent l'un des fondements de la théologie Chrétienne, en particulier dans le domaine de la christologie, mais aussi, d'un point de vue historique, une source majeure sur les origines du Christianisme.

La biographie de Paul repose uniquement sur 2 types de sources : « ses 13 lettres (dont 7 sont admises comme authentiques par la presque totalité des commentateurs), et les Actes des Apôtres de Luc, dont la 2e partie est presque tout entière un récit de la vie missionnaire de Paul jusqu'à son arrivée à Rome ».

Cependant, il arrive que certaines données des Actes ne se concilient pas avec les informations puisées dans les lettres. Les historiens considèrent celles-ci comme la source la plus fiable :
« On sait mieux aujourd'hui que Luc, aussi bien dans son premier que dans son deuxième livre [des Actes], est d'abord un théologien du Fils de Dieu et de son Église, et que ses relations avec les « faits historiques » ne sont pas aussi naïves qu'on le croit. »
LA CONVERSION DE PAUL

Selon les écrits de Paul lui-même, on peut savoir qu'il est issu d'une famille Juive et qu'il peut tracer son ascendance généalogique à la tribu de Benjamin, comme on peut lire dans les passages suivants :
« moi, circoncis le 8e jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux [...]p 1, »
« Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Loin de là ! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin p 2. » et
« Sont-ils Hébreux ? Moi aussi.
Sont-ils Israélites ? Moi aussi.
Sont-ils de la postérité d'Abraham ? Moi aussi p 3. »

De plus, selon Luc, il provient de Tarse en Cilicie, une région située dans la partie méridionale de l'actuelle Turquie, comme on peut le lire dans les passages suivants :
« Je suis Juif, reprend Paul, de Tarse en Cilicie, citoyen d'une ville qui n'est pas sans importance. [...]p 4 »
Selon Saint Jérôme, il est plutôt né à Giscala en Galilée et sa famille est déportée à Tarse alors qu'il est encore un enfant.
La date de naissance de Paul est inconnue, mais il est possible de déterminer qu'il est probablement venu au monde juste avant ou juste après le début du Ier siècle.

Paul est instruit dès son jeune âge à Jérusalem pour y apprendre la loi par Gamaliel. Il le mentionne lui-même en disant :
« Je suis juif, né à Tarse en Cilicie, mais j'ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui
Paul fait preuve d'un zèle profond pour sa religion, le judaïsme enseigné selon la tradition des Pharisiens, devenant un persécuteur des premiers disciples de Jésus-Christ... Selon les Actes des Apôtres, il participe à la lapidation de Saint Étienne p 6.
La conversion de Paul a eu lieu entre 31 et 36. Selon les Actes des Apôtres, celle-ci s'est produite au cours d'un voyage pour se rendre à Damas lorsque celui-ci rencontre Jésus-Christ ressuscité. En effet, celles-ci rapportent que « [Paul] tombe à terre, et il entend une voix qui lui dit :
Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
SAINT PAUL EN PRISON

Il répondit :
Qui es-tu, Seigneur ?

Et le Seigneur dit :
Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons p 7. »

Paul sort de cette rencontre profondément bouleversé et définitivement persuadé que celui qu'il persécutait est le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple.
Selon les Actes des Apôtres, suite à ce bouleversement, il perd la vue pendant trois jours p 8.
À la suite de ces 3 jours, il est baptisé au nom du Christ par Ananie de Damas lorsque ce dernier « [...] impose [ses] mains à Saul, en disant :
Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit p 9. » Immédiatement après cela, « [...] il recouvre la vue, se lève, et il est baptisé p 10. »

Sa fonction d'apôtre est confirmée par les 3 « colonnes » qui dirigent le mouvement (Jacques le juste, Saint Pierre et Saint Jean) (Galates 2, 7:9)
Au contraire, voyant que l'Évangile m'a été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des païens, et ayant reconnu la grâce qui m'a été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis.
Ils nous recommandent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j'ai bien eu soin de faire », il se présente alors lui-même lors de ses voyages comme un apôtre désigné directement par le Christ, et comme le bénéficiaire de la dernière apparition de Jésus (1 Co 15,8).

C'est l'apôtre qui favorise activement, sans en être cependant l'initiateur, l'« ouverture vers les gentils » de l'Église naissante. À cette époque, l'enseignement du messie s'adresse principalement aux Juifs que l'on cherche à convertir. Pour les premiers chrétiens, Juifs d'origine, cet enseignement ne remet pas en question la loi de Moïse.
STATUE DE SAINT PAUL A DAMAS
Ainsi, les incirconcis demeurent des personnes peu fréquentables, auxquelles le message du Christ ne semble pas destiné. Paul, à la suite de Barnabé, va prêcher chez eux. Selon Luc, au Concile de Jérusalem, il réussit à convaincre les autres chefs des premières communautés Chrétiennes que l'on peut être baptisé sans avoir été au préalable circoncis (Ac 21, 18), développant ainsi l'adresse universelle du message chrétien.
Les tensions persistent avec le courant mené par Jacques (Ga 2, 11s).
Paul, grand voyageur, a fondé et soutenu des Églises dans tout l'Est du bassin Méditerranéen, plus particulièrement en Asie Mineure. Quand il ne leur rend pas visite personnellement, il communique avec eux par lettres (épîtres).
Son engagement auprès des gentils et ses convictions religieuses lui attirent l'inimitié de certains Juifs. Arrêté à Jérusalem il manque d'être lapidé... Arrêté par les Romains, il argue de sa citoyenneté Romaine, affirmant Civis romanus sum (« je suis citoyen romain ») pour être jugé non par le Sanhédrin mais par le gouverneur, qui le fait emprisonner durant 2 ans à Césarée.
Puis, à sa propre demande, il est conduit à Rome pour comparaître devant l'empereur. Une tempête le détourne vers Malte, où il reste quelques mois. Il s'installe ensuite à Rome, d'abord en liberté surveillée puis complètement libre.
Il y meurt décapité (en tant que citoyen Romain), probablement en 67, à la suite de l'incendie de Rome (64), et après un procès probable sous le règne de Néron :
« On raconte que, sous son règne, Paul a la tête coupée à Rome même […] » (Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, II, XXV, 5)

Premier voyage (estimé de 45 à 49)
C'est un voyage aller-retour qu'il effectue en compagnie de Barnabé et de Jean Marc (cousin de Barnabé). Il visite Chypre (Paphos), la Pamphylie (Pergé) et prêche autour d'Antioche de Pisidie. Paul et Barnabé cherchent à convertir des Juifs, prêchent dans les synagogues, sont souvent mal reçus et obligés de partir précipitamment, à cause de leur annonce du salut et de la résurrection en Jésus (Actes 13:15-41) mais pas forcément mal reçus (Actes 13:42-49).
Sur le chemin du retour, ils ne repassent pas par Chypre et se rendent directement de Pergé à Antioche.

La réunion de Jérusalem et le conflit d'Antioche que l'on date généralement autour de l’année 50 et dont l'ordre de déroulement lui-même fait l’objet de débats sont les 2 premiers épisodes attestés d'un profond différend qui s'est développé à l'intérieur même du mouvement des disciples de Jésus.
Il va opposer, de manière parfois très vive et durant plus d'une décennie, Paul représentant les chrétiens d'origine Grecque, avec Pierre et Jacques représentant les chrétiens d'origine Judéenne.

De manière plus générale, ces événements avec d'autres péripéties conservées dans certaines lettres de Paul p 12 ont eu une incidence considérable sur les rapports entre les 2 tendances principales : Les « pauliniens », d'une part, qui soulignent la valeur de la croyance dans le Messie et les « jacobiens » et « pétriniens », d'autre part, qui maximalisent la portée de l'observance de la Torah : En d'autres termes, est-ce que le salut s'obtient par la croyance au Messie ou par l’observance de la Torah ? Les premiers sont à l’origine du courant rétrospectivement appelé « pagano-christianisme » et les second à celui nommé « judéo-christianisme ».
Paul rapporte de façon assez détaillée, mais naturellement de son point de vue, ce conflit et la réunion de Jérusalem dans une lettre écrite aux communautés de Galatie, probablement la communauté d'Éphèse, dans les années 54-55, alors que le « document paulinien » qui a servi à rédiger la partie relative à cet épisode dans les Actes des Apôtres date d'une 30e d'années après les faits.

La réunion de Jérusalem n'a pas réglé le problème de la coexistence de chrétiens de divers courants et origines culturels, notamment au moment des banquets cérémoniels, le partage eucharistique. C'est à la même époque que prend place un épisode de tension entre Paul et Pierre, connu sous le nom de « conflit » ou « rupture » d'Antioche, au terme duquel Paul quitte Antioche, dans ce qui s'apparente à un exil d'une communauté qu'il a contribué à fonder.

Il y est demandé aux destinataires d'observer un compromis défini par Jacques. Cette lettre contient probablement les quatre clauses que la tradition chrétienne appelle « décret apostolique », et dont voici l'une des versions.
« L'Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous imposer d'autres charges que celles-ci, qui sont indispensables : Vous abstenir des viandes immolées aux idoles, du sang, des chairs étouffées et des unions illégitimes. Vous ferez bien de vous en garder. Adieu p 14. »

Paul effectue le 2e voyage en compagnie de Silas.
Son premier objectif est de rencontrer à nouveau les communautés qui se sont créées en Cilicie et Pisidie.
À Lystre, il rencontre Timothée qui continue le voyage avec eux. Ils parcourent la Phrygie, la Galatie, la Mysie.
À Troie, ils s'embarquent pour la Macédoine. Paul séjourne quelque temps à Athènes puis à Corinthe où il rencontre le proconsul Gallion.
Il retourne ensuite à Antioche en passant par Éphèse et Césarée.
C'est un voyage de consolidation : Paul retourne voir les communautés qui se sont créées en Galatie, Phrygie, à Éphèse, en Macédoine jusqu'à Corinthe.
Puis il retourne à Troie en passant par la Macédoine.
De là, il embarque et finit son trajet par bateau jusqu'à Tyr, Césarée et Jérusalem où il est arrêté...

Dans les Actes des Apôtres p 15, il est rapporté que lors de son dernier séjour à Jérusalem en 58, Paul a été accueilli très froidement par Jacques le Juste, le « frère du Seigneur » et chef de la communauté des nazôréens, ainsi que par les anciens. Ceux-ci lui font savoir que, selon des rumeurs, il a enseigné aux juifs de la diaspora l'« apostasie » vis-à-vis de « Moïse », c'est-à-dire le refus de la circoncision de leurs enfants et l'abandon des règles alimentaires juives... Une « rumeur » peut-être confirmée par 2 passages de ses épîtres, telles qu'elles figurent dans le Nouveau testament. Jacques et les anciens suggèrent à Paul un expédient qui doit montrer aux fidèles son attachement à la Loi, il doit entamer son vœu de naziréat et payer les frais pour quatre autres hommes qui ont fait le même vœu. Puis, ils lui citent les clauses du « décret apostolique » émis pour les chrétiens d'origine païenne, que Paul n'a pas remplies.

Un mouvement de contestation houleux, soulevé par des Juifs d'Asie entraîne l'arrestation de Paul alors qu'il se trouve dans le Temple p 16,31. Paul est accusé d'avoir fait pénétrer un « païen », Trophime d'Éphèse, dans la partie du Temple où ceux-ci sont interdits sous peine de mort.
« Apparemment, Jacques et les anciens ne font rien pour lui venir en aide, ni pour lui éviter son transfert à Césarée » puis plus tard à Rome.
Selon Simon Claude Mimouni, cet incident montre un certain durcissement du groupe de Jacques le Juste en matière d'observance, probablement lié à la crise provoquée par les Zélotes, qui aboutira en 66 « à une révolte armée des Juifs contre les Romains ».

Paul comparait devant le procurateur Antonius Félix, alors que le grand-prêtre Ananie, soutient l'accusation contre lui.
L'orateur Tertullus l'accuse alors d'être un chef de la « secte » des Nazôréens et de « susciter des séditions chez tous les Juifs de la terre habitée p 17. »
Toutefois Felix ne statue pas sur son cas et le maintient en prison à Césarée. Pour décider du sort de Paul, Porcius Festus le successeur de Felix, organise en 60 une autre comparution devant lui, en y associant Agrippa II et sa sœur Bérénice.
Selon le récit des Actes des Apôtres cité par Schwentzel, Bérénice « fait son entrée en grande pompe dans la salle d'audience où elle siège aux côtés d'Agrippa II, lors de la comparution de Paul à Césarée.
Après le procès, elle participe à la délibération entre le roi et le gouverneur Porcius Festus p 18, (procurateur de Judée de 60 à 62). »
Ayant fait « appel à César » en tant que citoyen Romain, Paul est renvoyé à Rome pour y être jugé

Pendant le voyage de Césarée à Rome, l'action d'évangélisation de Paul, dont les gardiens semblent complaisants se poursuit (Actes 28, 30-31). C'est au cours de ce voyage qu'il fait naufrage à Malte « où les habitants lui témoignent une humanité peu ordinaire » (Actes 28:1-2). Après il débarque à Pouzzoles où il est reçu par une petite communauté chrétienne (Actes 28:13-14).
Arrivant à Rome vers 60. On a permis à Paul de vivre dans une maison privée sous la garde d’un soldat, avec l'assistance de l'esclave Onésime (Phil 8-19).

D’après une ancienne tradition, l’Apôtre vit dans une maison louée près du méandre du Tibre, sur sa rive gauche, à la hauteur de l’Île Tibérine, zone très peuplée où il y a de nombreux Juifs. Des fouilles archéologiques ont permis d’identifier qu’ils sont tanneurs, pour la plupart. Ce logement se situe à l'emplacement de l’église San Paolo alla Regola, la seule se trouvant à l’intérieur du Mur d'Aurélien qui soit dédiée à l’apôtre. La présence d’un silo spacieux, évoqué dans des documents du IIe siècle décrivant la demeure de Paul, explique que, dès son arrivée dans la ville, l'apôtre ait pu convoquer chez lui un grand nombre de Juifs qui vivent à Rome pour leur annoncer le royaume de Dieu.

La fin de sa vie reste obscure : Les Actes des Apôtres se terminent brusquement sur l'indication qu'il est resté 2 ans à Rome en liberté surveillée. Ainsi ni le martyre de Jacques le Juste (62), ni celui des deux héros des Actes  Pierre et Paul ne sont racontés.
Par contre, plusieurs sources évoquent sa mission à Éphèse vers 65 et une 2e arrestation le conduisant à nouveau à Rome...

Selon Eusèbe de Césarée, « après avoir plaidé sa cause, l'apôtre repart de Rome, de nouveau, dit-on, pour le ministère de la prédication p 20 » : Marie-Françoise Baslez estime « vraisemblable » la mission en Espagne, que Clément de Rome évoque dans son épître à la fin du Ier siècle.
« Les Actes de Pierre, biographie romancée composée vers 180, affirment la réalité du voyage en Espagne et l’interprètent comme une nouvelle étape dans l'évangélisation du monde païen. » Selon les Actes de Pierre, « pour accomplir cette tâche ses fidèles de Rome lui donne un an p 21,41. »

Durant 2 années, Éphèse constitue la base de la mission de Paul en direction des « Juifs et des Grecs » de la province Romaine d'Asie. C'est à cette communauté que l'épître aux Éphésiens dont l'authenticité est discutée, est adressée par Paul.
Paul est arrêté dans la province d'Asie. Cette fois encore, l'accusation de subversion motive son arrestation

Traditionnellement, la mort de Paul est associée à la répression collective des chrétiens de Rome, accusés d'avoir incendié la ville en 64. Il n'existe cependant aucune source qui établisse un lien entre cette répression et la condamnation de Paul. En outre, la lettre de Clément de Rome (5,7 et 6,1) « distingue clairement le martyre de l'apôtre et la persécution de 64 ». Les plus anciennes indications chronologiques au sujet de sa mort datent du IVe siècle et font référence aux années 67-68.
Pour M.-F. Baslez « les Actes du martyre de Paul, tel que le souvenir s'en conserve dans la province Romaine d'Asie jusqu'au IIe siècle, situe l'événement dans le même contexte que la lettre aux Philippiens et que la 2e lettre à Timothée. » Paul a donc continué ses activités missionnaires après avoir été relâché, avant d’être de nouveau arrêté et ramené à Rome pour y être jugé.
Après sa condamnation, Paul est conduit à la sortie de Rome, sur la Via Ostiense, pour y être décapité.
Outre Luc et Tite, il a été entouré par des convertis issus de la maison impériale. La tradition orale des chrétiens de Rome indique qu'il se tourne vers l'Orient pour prier longuement. « Il termine sa prière en hébreu pour être en communion avec les Patriarches. Puis il tend son cou, sans plus prononcer un mot

Selon Michel Trimaille encore, la citoyenneté Romaine de Paul peut être mise en doute : En effet, même si elle « n'impose pas d'obligations inconciliables avec la foi Juive », elle implique malgré tout « la reconnaissance d'institutions, y compris culturelles et religieuses, difficilement acceptable pour un Pharisien strict. On peut considérer que Luc [qui présente Paul comme citoyen Romain dans les Actes des Apôtres] a vu là une simple manière de situer son héros au sommet de la hiérarchie sociale ».
Paul connait l'araméen et l'hébreu. Sa langue maternelle est le grec de la koinè, et c'est dans la traduction des Septante qu'il lit la Bible. Il ajoute à son nom hébraïque, Saül, le cognomen romain de Paulus. Les études récentes ont fait apparaître une maîtrise de la diatribe grecque, ce qui suppose une éducation sérieuse à Tarse. De famille apparemment aisée, puisqu'elle possède le droit de cité romain, ce qui ne l'a pas empêché, selon une pratique assez courante à l'époque dans les familles Juives, et en particulier parmi les rabbins, d'apprendre un métier manuel : Les Actes apprennent qu'il fabrique des tentes, c'est-à-dire qu'il est probablement tisserand ou sellier.
Doutant que le Sanhédrin de Jérusalem ait pu disposer du pouvoir d'extrader des Juifs de Damas, Alfred Loisy a jugé invraisemblable cet aspect de la mission répressive de Paul contre les chrétiens de Damas... Flavius Josèphe nous apprend qu'un tel pouvoir d'extradition a été accordé par les Romains à Hérode le Grand, mais c'est insuffisant pour conclure.




Saint Paul de Tarse - Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Tarse
Cet article ou une de ses sections doit être ... Paul de Tarse ou saint Paul, portant aussi le nom juif de Saul qui se ..

Saint Paul - Nominis - Eglise catholique en France
nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.html
29 juin 2008 - Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l'Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre.














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