mercredi 5 avril 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 73

16 FEVRIER 2017...

Cette page concerne l'année 73 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

MASSADA ET SES SECRETS.

Le 2 mai 73, la forteresse de Massada tombe aux mains des légionnaires. C'en est fini de la première guerre juive contre la domination de Rome.

Construite au IIe siècle av. J.-C., au temps des Maccabées (ou Asmonéens), la forteresse de Massada surplombe de 400 mètres les rives sauvages de la mer Morte.
C'est le dernier îlot de résistance Juive à l'occupation Romaine. Des membres de la secte extrémiste des zélotes s'y réfugient après avoir fait régner la terreur dans le pays... Armés d'un poignard, ils ont coutume d'assassiner leurs compatriotes suspectés de collaboration avec l'occupant ! On les a surnommés pour cette raison « sicaires », du latin sica, qui signifie poignard.
Au nombre d'un millier, avec femmes et enfants, sous la conduite d'un chef nommé Eleazar ben Jair, ces Zélotes ou sicaires vont résister pendant 3 ans aux Romains.

Ces derniers vont mettre un point d'honneur à s'emparer de cette forteresse en plein désert, bien qu'elle n'ait aucun intérêt stratégique pour eux... Le légat de Judée Lucius Flavius Silva en organise méthodiquement le siège avec les 15 000 hommes de la Xe Légion Fretensis.
Pour éviter des assauts inutiles et meurtriers, il fait ériger par une armée d'esclaves une rampe artificielle depuis le pied du rocher. Sur cette rampe, il peut ainsi amener une tour d'assaut et un bélier au pied des murailles.
Le seul récit que l'on ait du siège nous vient de l'historien Juif Flavius Josèphe, qui assiste le légat Romain.
Quand les assiégeants pénètrent dans la forteresse, ils doivent affronter l'incendie allumé par les Zélotes avant de découvrir les cadavres de ceux-ci.

D'après l'historien, qui n'a pas lui-même vu l'intérieur de la forteresse, 10 des assiégés ont tué les autres avant de se suicider eux-mêmes. Tous sont morts à l'exception de 2 femmes et 5 enfants.
Voici un extrait de son récit (traduction de René Harmand, Paris, 1911) :
« ... Ensemble, ils embrassent, étreignent leurs femmes, serrent dans leurs bras leurs enfants, s'attachant avec des larmes à ces derniers baisers, ensemble, comme si des bras étrangers les assistent dans cette œuvre, ils exécutent leurs résolution, et la pensée des maux que ces malheureux doivent souffrir, s'ils tombent aux mains des ennemis, est pour les meurtriers, dans cette nécessité de donner la mort, une consolation.
Enfin, nul ne se trouve inférieur à un si grand dessein, tous percent les êtres les plus chéris. Malheureuses victimes du sort, pour qui le meurtre de leurs femmes et de leurs enfants, exécuté de leur main, paraissait le plus léger de leurs maux !
Aussi, ne pouvant plus supporter l'angoisse dont ces actes une fois accomplis les accable, et croyant que c'est faire injure aux victimes de leur survivre même un court instant, ils entassent promptement au même endroit tous leurs biens et y mettent le feu, puis ils tirent au sort 10 d'entre eux pour être les meurtriers de tous, chacun s'étend auprès de sa femme et de ses enfants qui gisent à terre, les entourant de ses bras, et tous offrent leur gorge toute prête à ceux qui accomplissent ce sinistre office.
Quand ceux-ci ont tué sans faiblesse tous les autres, ils s'appliquent les uns aux autres la même loi du sort : L'un d'eux, ainsi désigné, doit tuer ses 9 compagnons et se tuer lui-même après tous, de cette manière, ils sont assurés qu'il y a égalité pour tous dans la façon de porter le coup et de le recevoir.
Enfin, les 9 Juifs souffrent la mort et le dernier survivant, après avoir contemplé autour de lui la multitude des cadavres étendus, craignant qu'au milieu de ce vaste carnage il ne reste quelqu'un pour réclamer le secours de sa main et ayant reconnu que tous ont péri, met le feu au palais, s'enfonce d'un bras vigoureux son épée tout entière dans le corps, et tombe près de ceux de sa famille... »

Majestueuse, née de la rudesse des lieux et de celle des hommes, la forteresse de Massada raconte de ruines en ruines une histoire contestée du peuple Juif. Surplombant d’un côté le désert de Judée, de l’autre la mer Morte et son eau trop salée, huileuse, acide, la forteresse de Massada est à l’image de la Terre Sainte. Majestueuse et tragique, belle comme cette terre rude et nue, riche d’un passé peut-être trop lourd à porter, qui trouve encore trop d’échos des millénaires après.
Vu d’en bas, rien ne distingue aujourd’hui de ses montagnes sœurs celle qui fut jadis couronnée d’une immense forteresse. Toutes ne sont qu’ocre, sable et rocaille. Il faut parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre la première oasis, Ein Gedi, ses cascades et ses jardins luxuriants.

 Pourtant, il y a longtemps, bien longtemps, en 43 avant J.-C., Hérode le Grand, roi de Judée, bâtisseur du temple dont il ne reste qu’un mur, s’empare de ce plateau perdu et fortifié par d’autres quelques dizaines d’années plus tôt. Comme tous les grands rois, Hérode a peur, peur de l’ennemi extérieur, des voisins Égyptiens, peur d’une rébellion chez lui, aussi... Alors, à Massada, Metzuda le « bastion », en hébreu, il fait bâtir un palais somptueux qui sera son refuge.

Il y fit amasser des armes, assez pour équiper 10 000 soldats, rapporte l’historien antique Flavius Josèphe dans sa Guerre des Juifs.
Il ordonne qu’on creuse des citernes, immenses, et des canaux pour les relier entre elles. Ainsi, sur cette terre aride où, même en pleine saison des pluies, les rares épineux peinent à tacher de vert l’ocre du désert, Hérode n’aura plus soif... Il a même des bains, des thermes à la romaine. A l’abri des hauts murs, il fait construire d’immenses entrepôts bien compartimentés où il stocke du grain (on vient d'en retrouver en ce début juillet 2016), de l’huile, du vin, des céréales et des dattes. Au cœur d’une terre sèche, d’une terre de poussière où, loin des oasis et sans goutte-à-goutte, aucune plante ne pousse, le roi n’aura plus faim.
Enfin, à flanc de montagne, Hérode accroche son palais. Des mosaïques, des colonnes soutenant 3 terrasses qui embrassent d’un seul regard les vagues du désert et celles de la mer Morte... Et puis Hérode meurt, sans jamais avoir eu à utiliser son merveilleux refuge. Mais si lui meurt en paix, en Terre Sainte, la guerre n’est jamais loin. Parfois, magnanime, elle se plaît à sauter quelques générations. Mais finalement, toujours, elle revient.

Une ancienne prophétie juive a prédit la venue d'un messie sur la terre de Sion. A mesure que la situation se détériore, cette idée est de plus en plus acceptée parmi les populations. L'attente fébrile de la délivrance du peuple Juif par l'arrivée imminente de ce messie ne fait qu'attiser un peu plus les tensions, des émeutes éclatent à Jérusalem lorsque les Romains envahissent le Temple afin d'y recueillir des impôts impayés. Cette flambée de violence prend les Romains totalement par surprise, bientôt la situation dégénère en guerre civile. C'est le début de la première guerre judéo-romaine, également appelée Grande Révolte.
Le bastion d’Hérode, ce sont les Zélotes, un groupe de Juifs extrémistes, qui vont s’y réfugier.
En 66, les Juifs de Palestine se soulèvent contre l’empire Romain.
Les Zélotes prennent Massada, y accueillent les rebelles en fuite. Ils divisent le palais pour pouvoir tous s’y loger, réaménagent les bains pour qu’ils répondent aux critères les plus strictes de leur rite. 4 ans plus tard, à Jérusalem, la révolte est écrasée. Les légions se tournent vers le fortin et débutent un siège qui dure des mois... La pente est abrupte, alors pour atteindre les murs, 300 mètres plus hauts, les Romains font construire une rampe par leurs esclaves hébreux, certains que les Zélotes ne les attaqueront pas.
Ils atteignent les remparts et tentent, une première fois sans succès, de les enflammer. A son arrivée, Flavius Silva a tôt fait de constater qu'il ne pourra pas prendre Massada par le petit sentier qui serpente au flanc de la falaise. Il ordonne alors la construction d'une large rampe d'accès jusqu'au sommet. La réalisation de cet ouvrage titanesque dure 2 ans, au cours desquels le gouverneur Romain lance plusieurs assauts contre la forteresse, assauts qui viennent tous se briser contre les murailles de Massada. Pourtant, les défenseurs Sicaires savent qu'ils ne pourront pas tenir éternellement. Une fois la rampe d'accès achevée, Flavius Silva l'utilise pour acheminer un bélier monumental jusqu'au pied des murailles. Impuissants face à la marée humaine qui monte vers eux, les Sicaires ne peuvent que constater l’inéluctable : Bientôt Massada tombera aux mains des envahisseurs. Une brèche sera bientôt ouverte, le temps des Zélotes est compté.

Dans la forteresse, ils sont 963 hommes, femmes et enfants. A en croire Flavius Josèphe, plutôt que de se rendre, ils vont tout brûler : Leurs maisons, les réserves conservées dans les entrepôts qu’avait imaginés Hérode. Puis ils vont se diviser par groupe de 10 et, dans chaque groupe, un Zélote va tuer tous ses compagnons et ainsi de suite, jusqu’au dernier. Quand les Romains pénètrent dans Massada, ils ne trouvent que 2 femmes et 5 enfants, cachés dans une citerne, les seuls rescapés du suicide collectif... Les Zélotes sont morts, et avec eux la Palestine Juive.

Aujourd’hui, au pied de la forteresse, un vaste hôtel a remplacé le camp des légions de Rome. Seuls les touristes montent encore à l’assaut du plateau désertique, préférant à la rampe romaine un téléphérique pour atteindre les ruines poussiéreuses du sommet. Quelques-uns tentent de gravir la montagne à pied, par l’abrupt sentier du Serpent et ses 700 marches, qui rappellent à ceux qui en douteraient encore que Massada ne se laisse pas aisément prendre.

En haut, le palais est détruit, les citernes sont vides, résonnant seulement de l’écho des voix des visiteurs. Ne reste que des fragments, classés par l’Unesco, qui se drapent de jaune ou d’orangé selon l’humeur du ciel. Sur le long plateau, il ne reste, des entrepôts immenses, des casemates des soldats, des bicoques des Zélotes et des pièces somptueuses, que les murets qui en marquent le détour, parfois remontés d’une ou deux rangées de pierres pour bien distinguer l’ensemble, ajout contemporain séparé des ruines originelles par une large ligne noire.
De ci, de là, on a monté des caillebotis pour que les touristes s’extraient quelques minutes du soleil brûlant. Seuls les bains et, au sommet, la tour de garde ont encore leur plafond. Sur le site de l’ancien palais ne se dresse qu’une rangée de colonnes, qui ne soutiennent plus rien, encore peintes de couleurs chatoyantes.
Quelques fresques, quelques mosaïques se laissent contempler au hasard de ce qui fut les ruelles de cet immense bastion. Pour habitants, on ne compte plus que des nuées de corbeaux.

Pourtant, au petit matin, quand le soleil se lève derrière les montagnes de Jordanie, enflammant la mer Morte puis les murs du bastion, on trouve parfois encore des soldats à Massada. Ce sont ceux de Tsahal qui, venant d’achever leurs classes, viennent prêter serment que non : « Massada ne tombera pas une nouvelle fois. » Puis suivent les écoliers Israéliens, toujours accompagnés d’un ou deux parents d’élèves armés, qui effectuent une visite qui était encore il y a peu obligatoire... Jusqu’à ce que certaines voix questionnent la véracité de la version historique rapportée par Flavius Josèphe, et, au-delà, la pertinence d’un suicide collectif comme morale nationale. Indifférents aux polémiques, les corbeaux viennent se jucher quelques instants sur les vieilles colonnes du palais d’Hérode. 2 000 ans après, entre désert et mer Morte, la vue n’a pas changé.

La chute de Massada : Suicide ou meurtre collectif ?
Israël. Désert de Judée. C’est là que se dresse la forteresse de Massada, construite à l’extrémité d’une falaise isolée surplombant de près de 450 mètres les rives sauvages de la Mer Morte, à l’Est, et d’une centaine de mètres, à l’Ouest, un paysage d’une beauté rocailleuse et désolée. Cette topographie qui rend l’accès au plateau rocheux extrêmement difficile a longtemps conféré à Massada le statut de forteresse imprenable.

Cernés, à court de vivres et d’eau potable, les quelques 1 200 défenseurs de la forteresse concluent un pacte de suicide, choisissant de se donner la mort entre eux plutôt que de se rendre aux Romains. Telle est du moins la version officielle des événements, racontés par l’historien Flavius Josèphe dans son ouvrage « La guerre des Juifs ». Mais Josèphe lui-même n’est pas un témoin oculaire, peut-on dès lors accorder entièrement foi à son récit ? Que s’est-il réellement passé au sommet de la falaise de Massada il y a 2 000 ans ? Pourquoi ce lieu est-il resté gravé dans la mémoire collective, attirant chaque année des milliers de pèlerins venus du monde entier ?

L’histoire de Massada remonte au siècle qui précède la naissance de Jésus, alors que la Terre Sainte est gouvernée par un tyran appelé Hérode le Grand
(-73/-4 avant J.C.). Soutenu par Rome, ce roi de Judée tient la région d’une main de fer, imposant des mesures drastiques à son peuple et punissant impitoyablement tous ceux qui refusent de se soumettre à sa volonté. Placé sur le trône de Jérusalem par les Romains, Hérode n’a jamais de vraie légitimité aux yeux de son peuple et doit asseoir son autorité en régnant par la terreur... Pour cela, il retire tout pouvoir politique aux prêtres qui dirigent la Judée et place sous étroite surveillance les principales institutions susceptibles de menacer son pouvoir. Obnubilé par l’idée d’un complot contre sa personne, il fait assassiner son épouse ainsi que plusieurs de ses enfants.

Mais ce roi cruel et impopulaire est aussi un grand bâtisseur. Utilisant les techniques de construction romaines, il se lance dans un programme de grands travaux qui voient la construction du théâtre et de l’amphithéâtre de Jérusalem, la reconstruction du Temple à partir de 20 avant J.-C., et l’édification de nombreuses forteresses, dont celle de Massada au sommet de la falaise du même nom... Sa topographie lui vaut rapidement le statut de place forte imprenable.

Sur le plan purement descriptif, bon nombre des éléments évoqués par Josèphe ont été confirmés par les découvertes archéologiques réalisées sur le site de Massada. En revanche les historiens émettent certaines réserves quant à la crédibilité des paroles et des pensées qu'il prête aux protagonistes de son récit. Entre 1963 et 1965, le site a donc été entièrement fouillé afin de « donner la parole aux pierres » pour qu'elles corroborent, ou pas le récit de Flavius Josèphe. Ces 2 saisons de fouilles, qui rassemblent près de 20 000 bénévoles, permettent de lever une partie du voile recouvrant l'issue de l'affrontement entre les guerriers Hébreux et les centurions Romains. D'une part elles confirment de nombreuses descriptions de Josèphe, comme celle des murs de Massada et de la rampe construite par les Romains.
D'autre part, elles permettent de retrouver 11 fragments de poterie comportant des inscriptions de noms et de surnoms des défenseurs de Massada, dont celui du chef des Sicaires, Elazar ben Ya’Ir.

Pour les archéologues, la découverte de ces fragments revêt une importance capitale, en effet, Flavius Josèphe raconte qu'après avoir tué tous leurs congénères, les 11 derniers défenseurs de Massada tirent au sort celui qui va avoir le redoutable privilège de supprimer ses compagnons avant de se donner lui-même la mort. Les fragments de poterie retrouvés semble attester de la réalité de cette légende.

Un dernier mystère entoure cependant la chute de Massada : Celui du nombre de personnes assiégées par les Romains. L'excavation du site a en effet mis en évidence une anomalie : Sur les milliers de Sicaires censés avoir péri, seuls 25 squelettes ont été retrouvés. Il se pourrait que les Romains aient incinéré le reste des corps après la prise de la forteresse, cependant les fouilles archéologiques n'ont révélé aucun reste de bûcher funéraire ou de fosse commune...

Pour les chercheurs, le mystère central de l'histoire de Massada tient au fait qu'elle est racontée par un seul homme : Flavius Josèphe. Or il ne s'y trouve même pas, ce qui rend cette unique source particulièrement sujette à caution. De plus, il est possible que Flavius Josèphe ait eu un objectif caché en rédigeant l'histoire de Massada : Se réhabiliter aux yeux des générations futures.

Sept ans plus tôt, au cours de la guerre des Juifs, Josèphe a en effet été défait par les légions Romaines commandées par le général Flavius Vespasien alors qu'il assure la défense de Yotpata, en Galilée. Acculé dans une grotte en compagnie de ses hommes, il leur a alors proposé de choisir entre le suicide collectif ou la reddition. Tous votent en faveur du suicide et mettent ce plan à exécution, mais Josèphe, qui doit être le dernier à se donner la mort, renonce au tout dernier instant et choisit de se rendre aux Romains. Il devient par la suite l'un de leurs alliés, d'où la controverse entourant son ouvrage, « La Guerre des Juifs », que certains accusent d'être une œuvre de propagande, publiée avec imprimatur de l
'empereur Titus, magnifiant la puissance Romaine tout en étant soucieux de présenter son propre rôle sous un jour des plus favorables.

Passé dans le camp des Romains, Josèphe se doit en effet de livrer une version de l'histoire présentant la résistance des Juifs comme désespérée, dans cette optique, le suicide collectif des défenseurs de Massada possède une charge symbolique très puissante. C'est un message adressé aux Juifs pour les enjoindre de cesser la résistance. Pour Josèphe, il est en effet suicidaire de continuer le combat contre Rome, bien trop puissant militairement.
Une certaine forme de pragmatisme l'a donc emporté chez l'historien Juif, qui a orienté ses écrits de manière à briser l'élan de résistance de son peuple.

Pour ce qui est des derniers jours de Massada, Josèphe et l'archéologie semblent donc s'opposer. Reste à savoir comment Josèphe a entendu parler de la chute de la forteresse. Comment a-t-il pu livrer un récit aussi circonstancié des événements, mettant en scène de nombreux personnages, retraçant leurs conversations, évoquant leurs pensées, alors qu'il est avéré qu'il ne se trouvait pas sur place ? Ce sont les survivants du siège (sept au total) qui ont raconté l'histoire à Josèphe, mais apparemment ces personnes étaient elles-mêmes cachées pendant les derniers moments du siège. Dans ces circonstances, comment ont-elles pu assister au suicide collectif ? En outre, qu'est-ce qui a pu pousser les derniers défenseurs de Massada à transgresser l'un des dogmes du Judaïsme en se donnant eux-mêmes la mort ?

Qui plus est, le suicide collectif va à l'encontre de la loi Juive, selon cette dernière il y a certes certaines circonstances où le suicide est permis, mais il consiste à se laisser tuer par l'ennemi et non à se donner soi-même la mort. Mais certains chercheurs considèrent qu'il s'agit en fait d'un meurtre collectif.

Même si les preuves archéologiques tendent à infirmer cette version des faits, Massada continue de captiver en tant que symbole de la résistance de tout un peuple à l'oppression. Elle pose aussi une question philosophique : Est-il plus important de lutter et de mourir pour son rêve que de fair
e des compromis pour survivre et rêver encore ?

Massada a été classée patrimoine mondial de l’UNESCO en 2001.



Massada — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massada
Massada (de l'hébreu מצדה, metsada, « forteresse ») est un site constitué de plusieurs palais et de fortifications antiques perchés sur un socle de granit, situé en ...
Géographie · ‎Histoire · ‎Le site aujourd'hui · ‎Le « complexe de Massada »

2 mai 73 - Chute de Massada - Herodote.net
https://www.herodote.net/2_mai_73-evenement-730502.php
13 févr. 2016 - 2 mai 73 : prise de Massada - Les derniers résistants juifs se suicident pour ne pas survivre à la victoire romaine.

La chute de Massada : suicide ou meurtre collectif ? - Mystere TV
www.mystere-tv.com/la-chute-de-massada-suicide-ou-meurtre-collectif-v3113.html
Israël. Désert de Judée. C'est là que se dresse la forteresse de Massada, construite à l'extrémité d'une falaise isolée surplombant de près de 450 mètres les ...




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