EN REMONTANT LE TEMPS... 77

13 FEVRIER 2017...

Cette page concerne l'année 77 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

DISPERSION DES DIFFÉRENTES TRIBUS DE L’ÉCOSSE

Les Novantes , Novantœ , occupants de la province Ecossaise de Galloway , jusqu'à l'angle appelé Novantum peninsula, ce qui désigne la presqu’île qui termine et dont la pointe se nomme Mula ou le Bec.

Les Damniens , Damnii, habitent, selon le P. Briet, au midi, au nord du rempart de Sévère. Ptolémée leur attribue une ville appelée Victoria , qui est sans doute un monument de la victoire remportée par Agricola sur les Calédoniens , vers le mont Grampius, (Grasbain) Cette montagne, qui paraît diviser l’Écosse en citérieure et ultérieure, est peut-être la seule de l'île Britannique dont il soit fait une mention particulière dans l'Antiquité.

Tout ce qui se trouve au-delà du rempart de Sévère, est habité par des peuples Barbares, qui n'ont jamais subi le joug des Romains. Ceux-ci donnent à cette partie de l'île le nom d'ultérieure, « Britannia ulterior ». On l'appelle aussi Calédonie, ses habitants sont nommés en général Calédons ou Calédoniens , aujourd'hui, l’Écosse Septentrionale.

Cette contrée est très peu connue des Romains... Ptolémée en met la pointe , non vers le nord, où elle est effectivement, mais vers l'orient, où elle n est pas. Il fait mention d'une forêt qu'il nomme Calédonienne, (Caledonìa sylva) Florus dit de César, qui a à peine passé la Tamise, qu'il poursuit les Bretons jusques dans les forêts Calédoniennes, en sorte qu'il confond une forêt qui est au fond de l Écosse, avec une forêt voisine de la Tamise.

Rien de plus farouche que les mœurs des Calédoniens, dont les cheveux roux la la grande taille annoncent, selon Tacite, une origine Germanique.

Ils n'ont ni villes ni châteaux, et l'agriculture leur est inconnue. Des tentes leur tiennent lieu de maisons, les bestiaux, la chasse, quelques racines et quelques fruits fournissent leur subsistance.

Malgré la rigueur du climat, ils marchent presque nus. Un collier de fer une ceinture de même métal, diverses figures colorées imprimées sur la peau, sont la leurs principaux ornements.

Ils ne se servent ni de cuirasses, ni de casques, qu'ils regardent plutôt comme un empêchement que comme des secours.

LA POINTE LA PLUS AU SUD DE L’ÉCOSSE

Un bouclier étroit, une lance surmontée d'une pomme de fer, dont il frappent leurs boucliers en allant au combat, une épée suspendue à leur côté, voilà quelle est toute leur armure.

Les Calédoniens ne sont pas à distinguer des Pictes, Piíli, dont le nom ne se trouve employé que postérieurement... Il paraît que les Romains leur donnent ce nom , parce qu'ils conservent l'usage de se peindre le corps, usage qui n'a plus lieu parmi les Bretons, lorsqu'ils abandonnent leurs anciennes coutumes, pour se conformer à celles de leurs vainqueurs...

Une autre nation, sortie de l'Hibernie, les Scots ou Écossais, vient attaquer les Pictes, avant que la Bretagne soit perdue pour les Romains, et pénètre même dans ce que la domination Romaine a occupé de plus reculé vers le nord, en sorte que la partie septentrionale de l'île Britannique prend d'eux le nom d’Écosse, Scotia, qu'elle porte encore.

Entre les peuples particuliers de l'ancienne Calédonie, on ne connaît que les Horestes, Horesta , qui soient cités dans l'Histoire. I!s paraissent avoir habité au-delà de l'embouchure du Tay , la plus considérable des rivières d’Écosse. Agricola , selon le rapport de Tacite, conduit son armée dans leur pays, et en reçoit des otages.

FORT DE MOTEO MARK

L'Hibernie, Hibernia, Irlande, est la plus étendue des îles Britanniques, après la Grande Bretagne, dont elle est séparée par un canal qui a peu de largeur, surtout vers le nord.

Les Romains lui donnent quelquefois le nom de petite Bretagne, Britannia minor. Strabon d'autres l'appellent Écosses, Scoti, qui y ont demeuré longtemps, lorsqu'ils en sortent dans le Ve sicle, pour envahir le nord de l'île Britannique.

Les Hibernais, Hiberni, sont plus grossiers et plus sauvages que les Bretons...

Strabon dit qu'ils se nourrissent de chair humaine, et qu'ils regardent comme une chose louable de manger les corps morts de leurs parents, mais ce Géographe ajoute qu'il rapporte ce fait sans avoir pour garant aucun témoin digne de foi.

Cette partie n'a pas toute l'étendue de l’Écossé moderne : Il faut en retrancher la plus grande partie du pays des Brigantes, et celui des Otadènes. Les peuples les plus remarquables de cette province, qu'on nomme Pictes, sont les Selgovins les Novantes, les Damniens, les Taxalins , les Vennicones.

Les Selgovins occupent la contrée la plus méridional de l'Albion Ultérieure.

Ils ont les Novantes au couchant, et au nord les Damniens. Ils possèdent les villes suivantes.

Carbantorigum , aujourd'hui Caerlaveroch ou Carlourock, à l'embouchure de la Nyth , au nord du golfe de Solway.

Corda, que le P. Briet a placé au château de Kunnoch, sur le même fleuve, 15 lieues plus haut.

Oxellum ou Uxullem, aujourd'hui Dumfreis, une lieue au-dessus de l'embouchure de la même rivière.

Trimontium, c'est le château d'Atterith, sur le Selway-Firth. Sanson la place près de Dalmintown, sur la Nyth.

Les Novantes habitent la partie la plus occidentale de la grande péninsule méridionale de l’Écosse. Lucopibia et Rerigonium sont leurs principales villes : La première est Wigtown, à l'embouchure du Baldnoth, dans la province de Gallow.

La seconde est Bargeny, sur le Gyrven, capitale de celle de Carrick.

Les Damniens possèdent :

Victoria, aujourd'hui Abernethy, près de l'embouchure du Tay, dans la province de Struherne.

Lindum, Lincoln, à 5 lieues nord-ouest d’Édimbourg.

Alauna, village nommé Alaunay, à l'entrée septentrionale du golfe d’Édimbourg, Colania, que Coldingham a remplacée : Ville d’Écosse, près de la mer, dans la province de Merche.

Vanduara , que Sanson place à l'embouchure de l'Ayr, dans la province de Kyle, sur le golfe d'Umbritaine.

Enfin , Coda qui n'existe plus : Sanson la suppose au sud-ouest d’Édimbourg, à 4 ou 5 lieues de distance.

Les Vennicones ont un magasin pour les légions Romaines, dans une ville qui est nommée Horrea , pour marquer sa destination. On l'appelle aujourd'hui Forfar, à 3 lieues au midi de Dundee capitale de la province d'Angus, assise au bord d'un lac d'où sort la rivière orientale qui grossit le Tay.

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Les Taexalins sont au fond de la presqu'île, à l'entrée de laquelle on rencontre les derniers.

Devana est de leur dépendance : C'est le vieil Aberdaen, situé à l'embouchure du Don. En effet, le nom latin de cette ville est Devana.

Le nord de l’écosse a 2 péninsules, qui sont séparées par le golfe de Murray.

Les Vennicones et les Taexalins occupent la plus grande partie de celle qui est au levant.

Les Vacemages sont au couchant Les derniers. Ils ont Tamia et Banatia Béan, suivant le P. Briet. C'est un château de la province de Murray, où l'on a trouvé des médailles Romaines, dans un vase de marbre.

Quant à la première, Sanson la place auprès de Rothemay, et Ortélius au midi, à peu de distance de la source de l'Iys.

Les Loges, les Simertéens habitent la côte occidentale. Les Connabins sont au fond de la grande presqu'île, par conséquent, le peuple le plus septentrional d'Albion.

Les Carnins en occupent le couchant. Puis, en suivant la même côte, et revenant au midi, on rencontre les Carnovacéens.

Dunrodunum Dornock, capitale du Sutherland avec un port de mer sur un golfe qui porte le même nom.

FORT DE TRUSTY HILL

Les Créones, les Cérontes, enfin les Elpidiens habitent une autre péninsule qui s'appelle Morvern. Les Calédoniens sont au milieu des terres : Ils ont pour capitale Caledonium castrum aujourd'hui Dunkeld, sur le Tay, dans la province de Perth.

Les Horestes possèdent Alectum Dundée ville considérable sur le même fleuve. Puis Celurca , que les modernes nomment Montrose, à l'embouchure de l'Esk.

Les Cantes sont au nord des Caledoniens, à l'entrée de la grande péninsule. On ne leur donne aucune ville , attendu qu'ils vivent comme des sauvages.

Les Novantes, au nord-ouest des Seloves, qui habitent les comtés de Galoway, Kerry et Cunninghani.

Les Novantes sont découverts et défaits par Agricola dans différents

combats pendant la 5e année de son gouvernement, mais l’éloignement de leur contrée fait qu'elle ne soit pas beaucoup fréquentée par les Romains.

En Britannia, le gouverneur Suetonius Paulinus a été remplacé par Petronius Turpilinus plus « compréhensif » à l'égard des Bretons, puis par Trebellius Maximus, dépourvu d'expérience militaire qui traverse bien la mutinerie de l'armée pendant la guerre civile.

Vient ensuite Vettius Bolanus qui lui non plus ne rétablit pas la discipline.

En 71, Vespasien envoie Petilius Cerialis, après sa victoire contre Civilis, en Britannia. Il attaque immédiatement le peuple des Brigantes, « qui passe pour le plus peuplé de la province » et dont la capitale est Eburacum (ou Eboracon du celtique eburos qui signifie « sanglier », actuelle York).

Les combats sont nombreux et sanglants, une grande victoire est remportée par Cerialis en octobre ou novembre 72 et le territoire des Brigantes est annexé en 74. Le camp de la Legio IX Hispana est installé à Eburacum. Le gouverneur suivant Sextus Julius Frontinus (le célèbre Frontin des stratagèmes), soumet dans l'été 74, les Silures qui vivent dans l'actuel Pays de Galles vers 77

FORÊT DE GALLOWAY

En juillet 78, le nouveau gouverneur de Britannia, Cneius Julius Agricola entreprend de finir la conquête de l'actuel Pays de Galles. A la fin de l'année, Agricola soumet le peuple des Ordovices et l'île de Mona (Anglesey). Une nouvelle campagne en 79 se limite à quelques escarmouches.

Géographie ancienne, sacrée et profane: contenant la description des ...

https://books.google.fr/books?id=wLYBAAAAYAAJ

Jean Baptiste Gibrat - 1790 - ‎Geography, Ancient

Les Novantes , Novantœ , occupoient la province Ecossoise de Galloway ... l'on trouve être appellé Novantum peninsula; ce qui désigne la presqu'ifle dont cette ... de l'ifle Britannique dont il soit fait une mention particuliere dans l' Antiquité.