25 FÉVRIER 2017...
Cette page concerne l'année 64 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
FRÈRES APÔTRES ET MARTYRS.
SAINT ANDRÉ |
Ils
sont deux frères, Simon et André, et tous les 2 cherchent la
Vérité. Avant de rencontrer Jésus, André est disciple de Jean le
Baptiste. Il est présent lors du passage de témoin que fait le
Baptiste lorsqu’il invite ses propres disciples à suivre
« l’Agneau de Dieu » (Jn 1, 35-39.)
André
est selon l’évangéliste Jean, le premier de ces hommes qui ont
suivi Jésus, pour cette raison, il est appelé le Protoclet. Il fait
part à son frère Simon de cette rencontre avec Jésus et, dans la
foulée, organise la première rencontre entre le Christ et Simon qui
suite à cette entrevue est nommé Pierre...
Les 2 frères sont des patrons de pêche au bord du lac de Tibériade, dans la ville de Capharnaüm. C’est là qu’ils entendent l’appel explicite de Jésus à le suivre et qu’ils répondent positivement à cette vocation. Au long de l’Évangile, Pierre se révèle comme le disciple de l’enthousiasme aux déclarations de foi sans détour « Tu es le Fils de Dieu » (Mt 16, 13-20). Un homme fougueux profondément attaché à Jésus voulant lui éviter la souffrance de la mort (Jn 18, 10-11), reconnaissant sa divinité se sentant indigne de se laisser laver les pieds (Jn 13, 1-16).
Les 2 frères sont des patrons de pêche au bord du lac de Tibériade, dans la ville de Capharnaüm. C’est là qu’ils entendent l’appel explicite de Jésus à le suivre et qu’ils répondent positivement à cette vocation. Au long de l’Évangile, Pierre se révèle comme le disciple de l’enthousiasme aux déclarations de foi sans détour « Tu es le Fils de Dieu » (Mt 16, 13-20). Un homme fougueux profondément attaché à Jésus voulant lui éviter la souffrance de la mort (Jn 18, 10-11), reconnaissant sa divinité se sentant indigne de se laisser laver les pieds (Jn 13, 1-16).
Il
est aussi l’homme de la trahison et du repentir jusqu’aux larmes.
Outre la première rencontre avec Jésus qui semble avoir réuni les
2 frères dans un même projet de vie et de foi, on retrouve Pierre
et André sur le mont des oliviers d’où, avec Jésus, ils
contemplent le Temple dont Jésus prophétise la ruine.
Si
Pierre est souvent cité dans l’Évangile jusque dans les
apparitions post-pascales, André est beaucoup plus discret.
Discret
mais pas invisible. Son caractère plus posé contraste fortement
avec celui de son frère bien plus fougueux. Les textes décrivent
André comme un organisateur, c’est lui qui arrange le miracle de
la multiplication des pains et des poissons (Jn 6, 1-15), en servant
d’intermédiaire entre un jeune garçon et Jésus. Ce rôle
d’intercesseur, qu’il a inauguré près de Bétharaba (Jn 1, 28)
pour son frère, il le poursuit avec Philippe lors de l’entrée
triomphale de Jérusalem où avec Philippe il conduit des Grecs vers
Jésus (Jn 12, 20-33).
Les 2 frères ont fondé deux communautés chrétiennes : Constantinople pour André et Rome pour Pierre.
Les 2 frères ont fondé deux communautés chrétiennes : Constantinople pour André et Rome pour Pierre.
TOMBEAU DE SAINT PIERRE |
André
(Andreas en grec) est un Juif de Galilée, frère de Saint Pierre, et
le premier des apôtres à connaître Jésus-Christ, aussitôt après
son baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif
ne date que du moment où Jésus le rencontre avec son frère Simon
(l'apôtre Pierre), jetant les filets pour pêcher, dans le lac de
Tibériade. Pour cette raison, la tradition ecclésiastique lui donne
le titre de Protoclet ou « Premier appelé » (par le
Seigneur). Le baiser des 2 frères Pierre et André est devenu le
symbole de la marche vers l'Unité des Églises d'Orient et
d'Occident, né à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de
Tibériade. A cause de leurs illustres fondateurs ces deux
communautés sont honorées du titre de Patriarcat... Les restes
d’André, conservés à Rome jusqu’en 1964 ont été rendus à la
ville de Patras dans la péninsule du Péloponnèse où il est mort
crucifié sur une croix en forme de « X ». Ceux de Pierre
demeurent à Rome où il est, lui aussi, crucifié mais la tête en
bas sur la colline du Vatican.
André,
frère de Pierre, est l’apôtre des Grecs. Après la Pentecôte, sa
prédication se déroule en Orient, dans la Scythie, région entre
les fleuves Danube et Don. C’est Origène (185-225 environ) qui
rapporte cette information, elle-même reprise par Eusèbe de Césarée
(Histoire ecclésiastique, III, 1):
«
Quant aux apôtres et aux disciples de notre Sauveur dispersés sur
toute le terre, la tradition rapporte qu’à Thomas échoit en
partage la Parthie, à André la Scythie et à Jean, qui vit et meurt
à Éphèse, l’Asie ».
Mais,
par la suite, André doit passer dans la province d’Achaïe, où se
déroule tout particulièrement, comme le dit Jérôme, sa
prédication, et il devient évêque de Patras. Les Actes apocryphes
d’André (datables d’une période qui va de la fin du IIe siècle
au début du IIIe siècle, mais remaniés à plusieurs reprises par
la suite et rejetés avec décision par Eusèbe de Césarée comme
hérétiques) lui attribuent aussi, avant qu’il ne vienne
s’installer définitivement en Achaïe, la prédication en Épire
et en Thrace, là, selon une tradition Byzantine, il a été le
premier évêque de Byzance, la ville qui, avec Constantin, se
transformera dans la nouvelle capitale de l’Empire Romain, en
Constantinople.
SAINT PIERRE PAR RUBENS |
La
Passion d’André, ancien récit du début du VIe siècle, raconte
la mort en martyr d’André à Patras, vers l’année 60 ou 64,
sous le proconsul Romain Égée qui le condamne au supplice de la
croix. Comme son frère Pierre, André, selon le récit, demande à
être mis sur une croix différente de celle de Jésus : Une croix
décussée, en forme de « X » qui reste la
caractéristique principale de l’iconographie de l’apôtre.
Dans
ce cas aussi, comme pour Pierre, la tradition transmet fort
probablement une réelle donnée historique : Il s’agit d’une
modalité de supplice qui n'est pas inconnue du monde Romain. La
tradition antique situe aussi unanimement la sépulture d’André à
Patras.
De
là, comme nous le savons d’abord par Jérôme (Des hommes
illustres, III, 7, 6) puis par le Chronicon Paschale de la première
moitié du VIIe siècle,
En
357 le corps d’André est translaté par l’empereur Constance II
à Constantinople, en même temps que celui de l’évangéliste Luc,
et déposé dans l’Apostoleion, la basilique dédiée aux Apôtres,
où, l’année précédente a été translaté le corps de Timothée.
Il
semble qu’il faille déduire de sources postérieures que la
totalité du corps n’est pas arrivée à Constantinople et que
presque toute la tête est restée à Patras...
C’est
sur cet épisode précis que se vient se greffer le récit légendaire
de la translation par Saint Ricule d’une partie des reliques
d’André en Écosse (le pays qui a fait de lui son Saint Patron et
a adopté la croix de son martyre comme emblème de son drapeau).
Quant à la tête conservée à Patras, comme, en 1460, elle court le risque de tomber entre les mains des Turcs qui avancent dans leur conquête de l’Achaïe, elle arrive en 1462, à Rome, ce qui donne lieu à une cérémonie solennelle.
Quant à la tête conservée à Patras, comme, en 1460, elle court le risque de tomber entre les mains des Turcs qui avancent dans leur conquête de l’Achaïe, elle arrive en 1462, à Rome, ce qui donne lieu à une cérémonie solennelle.
Elle
a été apportée, à la demande du pape Pie II, par Thomas
Paléologue, tyran de Morée en fuite, et, conservée à Saint-Pierre
(dans le pilier dit de saint André) jusqu’en juin 1964.
Cette
année-là, Paul VI décide de la rendre, en signe d’amitié envers
l’Église orthodoxe, à l’évêque métropolite de Patras, ville
où elle repose maintenant dans l’église dédiée à André,
construite sur le lieu que la tradition indique comme celle de son
martyre.
SAINT ANDRÉ CRUCIFIE |
Paul
VI, toujours, donne en 1969 une relique d’André à la cathédrale
Sainte-Marie à Édimbourg, où elle est vénérée avec une autre
relique offerte par l’archevêque d’Amalfi en 1879, à la suite
du rétablissement de la hiérarchie catholique en Écosse...
Après
la Pentecôte, il part prêcher l’Évangile, au cours d’un long
voyage tout autour des côtes de la mer Noire. Ses voyages l’amènent
en Mésopotamie, en Bithynie (côte Anatolienne), à Éphèse, en
Thrace maritime (région entre le Bosphore et le cap Kaliakra), en
Scythie mineure (de Tomis aux bouches du Danube), en Crimée, à
Byzance et finalement en Achaïe (région au nord du Péloponnèse),
où il finit crucifié sous l’empereur Néron, à Patras...
La
Légende dorée rapporte que son supplice est ordonné par le
proconsul de la région, dont Saint André a converti l’épouse et
qui lui a offert l’alternative suivante : Sacrifier aux idoles
ou mourir sur la croix. Ayant choisi le martyre, l’apôtre survit
pendant 2 jours, durant lesquels il prêche à la foule, qui
s’indigne et menace le proconsul de mort.
Celui-ci
cherche donc à le faire descendre de la croix, mais on ne peut le
délier et le Saint meurt dans une grande lumière. Pour avoir fait
le tour de la mer Noire, Saint André est considéré comme le Saint
Patron de l’église Roumaine et celui de la marine Russe.
Le
crâne de Saint André est considéré comme une des 4 plus
importantes reliques de la basilique Saint-Pierre de Rome, avec un
morceau de la Croix du Christ, le voile de Véronique, la lance de
Longin.
Le
Bernin construit une des 4 logias, autour du chœur de la basilique,
pour la conserver.
L’attribut
de Saint André est la croix à branches égales, dite croix de Saint
André, sur laquelle il est martyrisé et elle se trouve dans la
basilique de la ville de Patras. Parfois, l’ancien pêcheur de
Galilée tient un grand filet d’où émergent des têtes de
poissons.
Saint
Pierre et Saint André sont frères de sang, et, outre leur
consanguinité et gagne-pain commun (ils sont pêcheurs), les 2
galiléens de Capharnaüm ont en commun d'avoir subi le martyre et de
mourir crucifiés, comme le Christ.
Si
Pierre est le « Premier » (princeps) des apôtres, André
est le « Premier appelé’ » (protocletos). L’un est
considéré comme fondateur de l’Église de Rome (Église
Occidentale), l’autre comme fondateur de l’Église de
Constantinople (Église Orientale).
Ce
n’est pas un hasard si lors de leur pèlerinage et rencontre
historique à Jérusalem, le jour de l’Épiphanie 1964, le pape
Paul VI et le patriarche Athénagoras se soient embrassés, en signe
de réconciliation.
Athénagoras
a offert une icône représentant Pierre et André s’embrassant. Ce
baiser des apôtres Pierre et André est devenu le symbole de la
marche vers l’Unité des Églises-sœurs d’Orient et d’Occident.
Outre
l’Église de Constantinople, la ville de Patras, et le monastère
du cap Saint-André à Chypre, de nombreux lieux et communes de par
le monde portent le nom de Saint-André, en particulier Santander
dont la croix figure sur le drapeau basque.
L’Ukraine
le considère comme le premier évangélisateur de Kiev, et l’ordre
de Russie le plus prestigieux était l’ordre impérial de
Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de Saint André
sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient
autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre
Ier.
En
souvenir du patronage de Saint André sur l’ancien État de
Bourgogne, la marine royale Belge arbore aussi un pavillon à la
croix de Saint André.
Saint
André est également considéré comme le premier évangélisateur
du territoire sur lequel se trouve actuellement la Roumanie étant
célébré comme un des plus importants saints de l'orthodoxie
Roumaine.
D'après
George Alexandrou, Saint André a passé 20 ans en ermite en Scythie
mineure dans une grotte près d'un village actuellement nommé Ion
Corvin aujourd’hui en Roumanie...
Il
est aussi le Saint Patron de l’Écosse, plusieurs loges
maçonniques, de très nombreux pubs et église, une ville avec un
des parcours de golf les plus anciens et prestigieux du monde et une
université, ont été nommés en son honneur. Saint André est aussi
le patron de la ville de San Andrés (Tenerife, Espagne)...
SAINT PIERRE |
Encore
que cité par Hérodote, André est un prénom grec assez rare qui,
selon le Breviarum Apostolorum, signifie viril, beau ou courageux
(André entre dans le noms d'origines grecs signifiant homme).
Lors
de la multiplication des pains et des poissons, c'est André qui
repère le jeune garçon avec ses cinq pains et ses deux poissons.
C'est aussi André qui, avec l'apôtre Philippe, introduit auprès de
Jésus les païens de langue grecque. André est encore avec Pierre,
Jacques et Jean, lorsqu'ils interrogent Jésus sur la destruction du
Temple.
Or,
l'emprisonnement de l'apôtre André provoque une émeute populaire
qu'il doit lui-même calmer en disant : Le chrétien ne devient pas
victorieux en se défendant mais en mourant. Les supplices qui sont à
craindre ne sont pas ceux que l'on endure en cette vie, mais ceux qui
sont préparés aux impies dans les enfers. Vous devez avoir plutôt
de la compassion du malheur d'Egée qui se rend digne de ces
tourments éternels, que de l'indignation pour sa fureur contre nous.
Il viendra bientôt un temps où nous serons récompensés de nos
peines, et où Egée sera rigoureusement puni pour sa cruauté.
Le
lendemain, Egée convoque André à son tribunal et après l'avoir
condamné à être fouetté sur un chevalet, le fait attacher sur une
croix en forme de X. Comme Egée s'approche de la croix d'André,
celui-ci lui dit :
Que
viens-tu faire ici, Egée ? Si c'est pour croire en Jésus-Christ, à
la bonne heure, je t'assure qu'il te fera miséricorde, mais si c'est
pour me faire descendre de la croix, sache que tu n'en viendra pas à
bout et que j'aurai la consolation d'y mourir pour mon cher maître.
Je
le vois déjà, je l'adore et sa présence me comble de joie.
Je
n'ai point d'autre regret que celui de ta damnation qui est
inévitable si tu ne te convertis pas maintenant que tu le peux, car
peut-être ne le pourras-tu pas lorsque tu le voudras.
Egée
ordonne de détacher André, mais les bourreaux sont mystérieusement
affaiblis lorsqu'ils en approchent, tandis que l'Apôtre prie d'une
voix forte : Ne permettez pas, mon Seigneur, que votre serviteur qui
est attaché à cette croix pour la confession de votre Nom, en soit
délié... Ne souffrez pas que je reçoive cette humiliation de la
part d'Egée qui est un homme corruptible, mais recevez-moi, s'il
vous plaît , entre vos mains, tout plein de connaissance de vos
grandeurs que ce supplice m'a données.
Vous
êtes mon cher maître que j'ai connu, que j'ai aimé et que je
désire uniquement contempler. C'est en vous que je suis ce que je
suis et il est temps que je me réunisse à vous, comme au centre de
tous mes désirs et à l'objet de toutes mes affections.
A
la grande fureur d'Egée, Maximille, femme d'un sénateur, recueille
le corps d'André, l'embaume et l'enterre. Lorsqu'Egée veut envoyer
une députation dénoncer Maximille à l'Empereur, un démon se jette
sur lui, le traîne sur la place publique et l'étrangle.
Pierre
(Saint Pierre), de son vrai nom Simon ou Simon Bar-Jona (ou Barjona,
le révolutionnaire en araméen ou « fils de Jonas »
selon la tradition chrétienne), aussi appelé Kephas (« le
roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou
de Gaulanitide, connu pour être l'un des disciples de Jésus de
Nazareth, répertorié parmi les apôtres au sein desquels il semble
avoir tenu une position privilégiée du vivant de Jésus avant de
devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs
des premières communautés paléochrétiennes.
Il
est né vraisemblablement au tournant du Ier siècle, mort selon
la tradition chrétienne vers 64-70 à Rome.
Les
historiens soulignent le caractère très incertain de la date et des
circonstances de sa mort et doutent de la pertinence du lieu
traditionnellement retenu pour son exécution.
La
tradition chrétienne en fait le premier évêque de Rome et l'Église
catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une
primauté pontificale .
Il
a suscité un grand nombre d'œuvres artistiques, en particulier dans
l'Occident latin.
« Le
portrait de Pierre qui ressort des textes anciens est aussi
diversifié que controversé : De ce fait, il est difficile d'en
rendre compte seulement en postulant une personnalité aux traits
contrastés. En réalité, les documents qui parlent de Pierre
reflètent surtout la croyance et la mémoire des divers milieux
chrétiens qui les ont produits [...]. Comme pour Jésus et d'autres
personnalités « apostoliques », il est plus facile
d'atteindre le Pierre de la tradition que celui de l'histoire. »...
S'appelant
initialement Symon ou Simon, Jésus lui donne le nom de Simon Kephas
qui signifie « le roc ».
Selon
l'évangile attribué à Matthieu, Jésus, à partir de ce surnom,
fait un jeu de mot par paronomase d'où viendrait son nom dans
l'espace gréco-latin Pierre (Petros ou petra en grec, ou Petrus en
latin) : « Pierre (Kephas), tu es roc (grec petros) et sur
cette pierre (grec petra) je bâtirai mon assemblée (ekklésia,
« assemblée » donne Église) ».
Ce
surnom semble souligner un trait de caractère marquant de ce
disciple qui tient une place prééminente dans le groupe des douze
apôtres de Jésus, aux côtés de deux autres « colonnes »,
Jacques le Juste et Jean de Zébédée. Il renvoie dans la culture
araméenne aux notions de rocher de fondation, et/ou de solidité, de
dureté ou d'inflexibilité. C'est aussi la traduction araméenne du
nom grec Petro.
Dans
les Évangiles, il est aussi appelé « Simon Bar-Jona »
c'est-à-dire selon la tradition chrétienne « Simon, fils de
Jonas ». Simon bariona, renvoie à la forme araméenne de Simon
biryoné, qui est la façon dont sont appelés les sicaires et les
zélotes dans la littérature talmudique. Bariona-biryoné est la
traduction du mot grec lestai (brigands). L'auteur de l'évangile
attribué à Jean a séparé bariona en deux mots bar et iona et
traduit « bar » par « fils » pour donner
« fils de Jonas ». Cela ressemble à ce qui est pratiqué
pour Simon le Zélote qui par précaution est appelé Simon le
Qannaim (Kananaios, « Cananéen ») dans l'évangile
attribué à Marc, ce qui correspond à « zélotes » en
langues hébraïques.
LE MARTYR DE SAINT ANDRÉ |
L'auteur
de l'évangile attribué à Luc doit se sentir beaucoup plus libre
d'appeler ce disciple du nom de Zélote et celui de l'évangile selon
Matthieu doit aussi se sentir plus libre que celui ayant écrit
l'évangile selon Jean pour appeler l'apôtre Pierre du nom de Simon
Bariona.
D'après
l'Évangile selon Jean, Simon Bar-Jonas est originaire, avec son
frère André et l'apôtre Philippe, de Bethsaïde. Les autres
évangiles sont muets sur ses origines mais laissent penser à une
activité à Bethsaïde voire à Capharnaüm : Pêcheur sur le
lac de Tibériade. Simon doit certainement parler l'araméen, sa
langue maternelle, l'hébreu la langue liturgique et le grec, langue
du commerce et des affaires dans cette région sur laquelle règne
Philippe le Tétrarque, hellénisant qui y développe la culture
gréco-romaine.
Simon
s’installe à l'occasion de son mariage dans la maison de sa
belle-famille dans cette ville d'où il est peut-être lui-même
originaire. La maison familiale semble servir de base pour le début
de la mission itinérante de Jésus (Mc 1,29-39). Avec son frère
André, il décide d'abandonner famille et foyer pour suivre Jésus à
la demande de celui-ci.
Pierre
est toujours cité en premier de la liste des « douze »
(Mc 3,16 ; Ac 1,13) (appelés par la suite les douze apôtres).
À plusieurs reprises, dans les récits, Jean et Paul reconnaissent
son importance, Jean cite en premier son frère André.
Simon-Pierre
manifeste sa foi au nom de tous les disciples : « Et vous,
leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui
répond : Tu es le Christ. » (Mc 8,29). Jésus lui déclare
alors solennellement : « Et moi je te dis que tu es
Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon assemblée. Je te
donnerai les clefs du royaume des cieux. Ce que tu lieras sur la
terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre
sera délié dans les cieux » (Mt 16,18-19)...
Pierre
a assisté et participé à plusieurs miracles ou événements
majeurs de la vie de Jésus, comme la Marche sur les eaux (Mt
14,28-31), la Transfiguration, l'arrestation de Jésus, son procès,
puis sa Passion.
Décrit
dans les Évangiles comme enthousiaste, emporté, mais parfois
hésitant et faillible, il abandonne Jésus pendant la Passion malgré
l'assurance qu'il a manifestée auparavant : « Si tous
viennent à tomber, moi je ne tomberai pas » (Mc 14,29).
Il
a regretté amèrement ce reniement : « Et Pierre se
souvient de la parole que Jésus lui a dite : Avant que le coq
chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant,
il pleure. » (Mc 14,72).
Lors
de la dernière apparition du Christ à ses disciples, il est
réhabilité par Jésus à la suite de sa négation et ré-instauré
dans sa mission de pasteur de l'Église : « Il lui dit
pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ?
Pierre fut attristé de ce qu’il lui a dit pour la troisième
fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur,
tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit :
Fais paître mes brebis. »
Les
Actes des Apôtres le montrent comme un des principaux dirigeants de
la communauté chrétienne. Après la Pentecôte, c'est lui qui prend
la parole et commence la prédication du message chrétien. Lors du
concile de Jérusalem (vers l'an 50), il prend position en faveur de
l'admission des païens dans l'Église sans leur imposer les
prescriptions mosaïques telles que la circoncision, cependant Paul
lui reproche de ménager le point de vue des judaïsants menés par
certains chrétiens juifs de la communauté de Jacques le mineur,
« frère du Seigneur », chef de la communauté de
Jérusalem soit le premier évêque de la première communauté
chrétienne (Ac 21,18) : « Mais quand Céphas vient à
Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il s'était donné tort.
En effet, avant l'arrivée de certaines gens de l'entourage de
Jacques, il prend ses repas avec les païens, mais quand ces gens
arrivent, on le voit se dérober et se tenir à l'écart, par peur
des circoncis.» (Ga 2,11-12).
LE MARTYR DE SAINT PIERRE |
Lors
du premier concile de Jérusalem, Pierre a reconsidéré son
attitude. Il ouvre le débat en défendant clairement les thèses de
Paul de ne pas imposer les prescriptions mosaïques aux chrétiens
païens.
Jacques
le Juste, chef de l'Église locale (le premier évêque de
Jérusalem), clôture le conseil en approuvant Pierre et Paul. Les
chrétiens d'origine païenne sont libérés de l'obligation de
suivre les traditions juives.
Selon
l'historien Géza Vermes, cependant, « il s'agit probablement
d'une tentative de l'auteur des Actes de combler le fossé entre les
deux personnalités de l'Église [Pierre et Paul], en présentant
Pierre comme un champion des non-Juifs. »
Après
le Concile de Jérusalem, les Actes ne disent plus rien de sa vie.
Les
Pères de l'Église rapportent que Pierre, après sa fuite de
Jérusalem, a exercé sa mission en d'autres lieux...
Fuyant
la persécution, Pierre semble avoir gagné Antioche, selon S.
Mimouni, la chronologie d'Eusèbe de Césarée, qui date ce départ
de 42, cadre mal avec celle tirée des Actes des Apôtres, qui
situent Pierre en 42 à Jérusalem, et ce jusqu'en 43.
La
tradition de l'Église catholique attribue à Pierre la direction de
l'Église d'Antioche. Premier évêque de cette ville, une fête de
« la chaire de Saint Pierre à Antioche » est célébrée
le 22 février depuis le IVe siècle. Il reste 7 ans à
Antioche.
« La
tradition atteste la présence de Pierre à Rome, mais la date de son
arrivée à Rome et la durée de son séjour (ou de ses séjours)
sont inconnues de manière précise ».
PIERRE |
Selon
l'historien Géza Vermes, « Eusèbe affirme que [...]
d'Antioche, Pierre se rend à Rome sous le règne de Claude (41-54),
à la poursuite de son adversaire de l'époque samaritaine [quand il
prêchait en Samarie ], Simon le Magicien.
Il
débarrasse Rome du bonhomme et de son influence. Dans la capitale
impériale, Pierre prêche le message chrétien ».
Selon
certains critiques qui se fondent sur l'épître aux Corinthiens (1
Co 1,12) de Paul de Tarse, Pierre quitte Rome pour un voyage
missionnaire qui le voit passer en Achaïe, et il a l'occasion de
visiter Corinthe.
Dans
la première moitié des années 50 (ou au plus tôt en 48), il est à
Jérusalem. Il faut que les derniers convertis observent un minimum
de préceptes de la Torah en s'abstenant des souillures de
l’idolâtrie, de l'immoralité, de la viande étouffée et du sang.
Selon
la tradition, il est présent à Rome lorsque Paul rédige l'Épître
aux Romains, mais la critique s'interroge sur la raison pour laquelle
Paul ne lui adresse pas ses salutations, dans la longue liste des
disciples qui termine sa lettre.
Il
remporte de nombreux succès contre la prédication de Simon le Mage
et initie au cours de ses déplacements le futur évêque Clément
qui l'accompagne. Il se rend ensuite à Rome où il gagne un
affrontement contre Simon le Mage devant l'empereur Néron. La
légende raconte que ce serait la prière de Pierre qui aurait
provoqué la chute et la mort de Simon le Magicien, qui pour remonter
dans l'estime de Néron aurait tenté de voler lors d'un spectacle
dans un amphithéâtre...
De
nombreux lieux à Rome gardent des traces, souvent légendaires, du
séjour de l'apôtre : Église Domine Quo Vadis, basilique Santa
Francesca Romana, église Santi Nereo e Achilleo, tempietto dans
l'église San Pietro in Montorio (autre lieu traditionnel de son
martyre), Tullianum (lieu de son emprisonnement), basilique
Saint-Pierre-aux-Liens. Ces lieux sont issus de traditions orales ou
des récits légendaires regorgeant de prodiges fabuleux (miracles et
guérisons de Pierre), tels les apocryphes Actes de Pierre, les Actes
de Pierre et Paul, la Passion de Pierre.
Plusieurs
textes antiques font allusion au martyre de Pierre, ainsi qu'à celui
de Paul, qui se sont produits lors des persécutions ordonnées par
Néron, notamment dans l'enceinte du Circus Vaticanus construit par
l’empereur Caligula, situé sur la colline Vaticane, à
l'emplacement approximatif de l'actuelle basilique Saint-Pierre, les
suppliciés une fois morts pouvant être remis à leur famille, mais
le plus souvent jetés dans le Tibre. Ainsi, une tradition place même
ce martyre : inter duas metas - entre les deux bornes - de la
spina. Le plus ancien de ces textes, la Lettre aux Corinthiens de
Clément de Rome datée de 96, ne cite pas explicitement de lieu,
même s'il y a diverses raisons pour penser qu'il s'agit de Rome.
Sixte
V fait transférer en 1586 l'obélisque ornant cette spina sur la
place Saint-Pierre.
Une
vingtaine d'années plus tard, une lettre d'Ignace d'Antioche aux
chrétiens de Rome comporte ces mots : « Je ne vous donne
pas des ordres comme Pierre et Paul ».
Un
passage, de la fin du IIe siècle, cité par Eusèbe de Césarée,
indique qu'à un certain Proclus, qui se vante que sa patrie possède
la tombe de l'apôtre Philippe, le Romain Gaïus a répondu :
« Mais moi, je puis te montrer les trophées des Saints
apôtres. En effet, si tu veux te rendre au Vatican ou sur la voie
d'Ostie, tu trouveras les trophées de ceux qui ont fondé cette
Église. » le mot « trophée », du grec τροπαιον,
monument de victoire, dans le contexte, désigne ici les tombes de
Pierre et Paul. C'est en tout cas sur ces sites que seront édifiées
au IVe siècle les basiliques Saint-Pierre et
Saint-Paul-hors-les-murs qui leur sont dédiées...
Clément
de Rome affirme que son martyre est dû à une « injuste
jalousie » et à la dissension entre les membres de la
communauté chrétienne : Il y a eu vraisemblablement
dénonciation. Selon un apocryphe, les Actes de Pierre, il a été
crucifié la tête vers le sol. Selon la tradition, l'apôtre demande
ce type de supplice par humilité, ne se jugeant pas digne de mourir
comme le Christ, selon une autre version, il peut s'agir d'une
cruauté supplémentaire de Néron.
Un
des éléments en faveur de la « tradition Romaine » de
la présence de la tombe de Pierre est l'absence de toute autre
revendication de sa tombe par une autre cité antique.
Le
séjour de Pierre et son martyre à Rome sont « quasi
certains » selon l'exégète protestant Oscar Cullmann.
Cependant,
selon Simon Mimouni, «
la
fin de Pierre reste pour l'historien dans une certaine obscurité,
« Pierre est censé avoir subi le martyre à Rome, au cours de
la persécution organisée par Néron en 64 après l'incendie de la
ville (accomplissant ainsi la prophétie de Jésus qui, en 18-19, lui
a prédit « le genre de mort par lequel il doit glorifier Dieu.
Sur
la présence de Pierre à Rome, seuls des textes postérieurs font
état de sa venue, notamment Clément de Rome (Epître aux
Corinthiens, fin du Ier siècle) et Irénée de Lyon (fin du
IIe siècle).
Dans
les Actes de Pierre, et dans les Actes de Paul, qui datent, dans le
meilleur des cas, de la 2e moitié du IIe siècle. L'insistance
sur la mission de Pierre à Rome est sans doute significative du type
de christianisme qui s'est répandu dans la capitale impériale »
En
64, les chrétiens de Rome ont été poursuivis par Néron « non
pas en tant que tels » mais sous l'accusation d'avoir incendié
Rome. « La tradition chrétienne postérieure a considéré
Néron comme le premier des persécuteurs », alors qu'on ne
peut pas parler de persécution stricto sensu et qu'il est
« préférable de considérer qu'il y a eu des troubles. »
Il faut d'ailleurs noter « qu'il n'y a pas eu de victimes en
dehors de Rome. »
Selon
l'interprétation catholique, Jésus annonce à Pierre qu'il sera le
fondement de son Église (ekklésia, « assemblée ») en
usant d'une triple image :
La
pierre : De même que Jésus est la pierre angulaire (1P 2,6-7),
ainsi Pierre, en devenant son délégué sur cette terre, sera
l’élément stabilisateur de son Église...
SAINT ANDRÉ |
Les
clés du royaume des cieux : De même que Jésus est la Porte
(Jn 10,7), ainsi Pierre, en devenant son délégué sur cette terre,
aura les « clés de la ville », c’est-à-dire exercera
l’autorité sur la portion terrestre du Royaume des cieux (=
l’Église),
Le
pouvoir de lier et de délier : De même que Jésus a le pouvoir
de remettre les péchés (Mc 2,10), de même les Apôtres, ses
délégués, pourront remettre les péchés en son nom (Jn 20,22).
Pour
les protestants et les Orientaux (mais aussi pour les gallicans
jusqu'en 1870), c'est la déclaration de Pierre en elle-même qui est
la première pierre d'un édifice spirituel composé des pierres
vivantes (tous les chrétiens) posés sur la grande pierre (rocher)
qui est le Christ lui-même (1P 2,4-5). Ainsi, pour eux, l'origine de
la fonction du pape romain résulte d'une évolution historique de
l'Occident et n'est pas inscrite dans le Nouveau Testament.
Les
Orthodoxes (qui sont organisés en patriarcats) et les protestants
reconnaissent que le siège de Rome a la primauté d'honneur, selon
le canon no 6 du concile de Nicée et le canon 28 du concile de
Chalcédoine.
En
occident et même chez les tridentins, cette compréhension est
largement soutenue : Ainsi, Bossuet dans la Déclaration des quatre
articles et, avant, le décret Sacrosancta du concile de Constance.
La
tradition localise le tombeau de Saint Pierre sur l'emplacement d'une
nécropole située au nord du Circus Vaticanus, dont elle était
séparée par une route secondaire : La via Cornelia. Bien
qu'aucun texte chrétien ne parle de la prédication de Pierre à
Rome ou de sa mort dans cette ville avant la fin du IIe siècle
et que les premiers textes qui en parlent (Actes de Pierre,
Itinéraire de Pierre) aient été écartés par la « Grande
Église », comme des textes apocryphes écrits ( probablement
dans la province romaine d'Asie pour le premier et de celle de Syrie
pour le second ) par des auteurs que les Pères de l'Église
appellent des ébionites, la mort de Pierre à Rome est en général
acceptée par la critique. On s'interroge toutefois sur les raisons
pour lesquelles les auteurs des Actes des Apôtres évitent
soigneusement de relater toute prédication de Pierre en dehors de
l'espace Palestinien et en particulier à Rome.
Un
auteur chrétien de la seconde partie du IIe siècle, Gaïus,
fait état du « trophée » qui recouvre la tombe de
Pierre au Vatican. Les fouilles de la nécropole du Vatican ordonnées
en 1940 par Pie XII dans les Grottes du Vatican à l'occasion de la
mise en place du sarcophage de Pie XI, ont mis en évidence un
cimetière païen et chrétien contenant de nombreuses tombes et,
au-dessous de l'autel et à la verticale exacte du sommet de la
coupole, un monument culturel au-dessus d’une de ces tombes,
trouvée vide (tombe thêta). Ce mémorial, qui est le « trophée
de Gaïus », a par la suite été inclus dans un monument de
marbre et de porphyre d'époque constantinienne puis recouvert par
des autels construits sous Calixte II (1123), Clément VIII (1594) et
enfin par le baldaquin de Saint-Pierre construit de 1624 à 1633.
Bien que ce soit disputé, certains critiques estiment que les restes
humains qui ont été détectés dans l'un des murs de soutien (mur
rouge) sur lequel a été incisé un graffito dont subsistent les
quatre premiers caractères du nom PETRO (ΠΕΤR), sont ceux de
Pierre. Le sépulcre a depuis été aménagé de façon que chaque
visiteur puisse voir une partie des reliques de Saint Pierre et le
« trophée de Gaïus ». Le crâne de l’apôtre, quant à
lui, se trouve dans un ciborium gothique situé au-dessus de l’autel
de la basilique Saint Jean de Latran, depuis le VIIe siècle
Simon
et André, frères et martyrs - Croire - La Croix
croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Fraternite/Simon-et-Andre-freres-et-martyrs
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déc. 2014 - Simon et André, les deux frères disciples et martyrs
du Christ ont fondé deux ... Au long de l'Evangile, Pierre se révèle
comme le disciple de ... Les restes d'André, conservés à Rome
jusqu'en 1964 ont été rendus à la ville ... Année liturgique ·
Dimanche · Carême · Annonciation · Rameaux · Semaine sainte ...
Pierre
(apôtre) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_(apôtre)
Pierre
(saint Pierre dans certaines Églises chrétiennes), de son vrai nom
Simon ou Simon ... J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne
vers 64-70 à Rome. .... premier son frère André. Simon-Pierre
manifeste sa foi au nom de tous les disciples : « Et .... Une
vingtaine d'années plus tard, une lettre d'Ignace d'Antioche aux ...
Histoire
du martyre de Saint André
www.1oeuvre-1histoire.com/martyre-saint-andre.html
Un
jour, alors que André et Simon Pierre pêchaient dans le lac de
Tibériade, ... A partir de ce jour, ils accompagnèrent Jésus
durant toutes ses années de Prédiction. ... fut conservée dans la
Basilique Saint Pierre, avant d'être rendue en 1964 ...
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