10 FÉVRIER 2017...
Cette
page concerne l'année 80 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
MYTHES NÉS DE LA MORT MYSTÉRIEUSE DE NÉRON
LIVRE SUR LES FAUX NERON |
En
79 dans la province Romaine de Syrie, 11 ans après la mort de Néron,
sous le règne de l'empereur Titus, le gouverneur Céion,
nouvellement nommé en poste à Antioche se heurte à Varron, un
ex-sénateur banni de Rome par les successeurs de Néron.
Dévoré
d'une grande ambition personnelle, Varron propulse sur le devant de
la scène politique un homme de paille, le potier Terence - sosie de
Néron - pour faire croire au retour de l'empereur défunt et tirer
profit du ressentiment des royaumes d'Orient sous domination Romaine.
Tacite
manque aussi de parole... Il a promis de nous documenter, dans le
courant des Histoires, sur les différents faux Néron qui tentent de
s'approprier l'empire après la mort du vrai (Hist. II, 8). Mais, «
par la suite il ne s'en souvient pas. » M. Walter ignore-t-il donc
que nous n'avons plus qu'un fragment des Histoires, et que ce
fragment arrête le récit des événements en l'an 70, alors que les
entreprises des faux Néron, subséquentes à celle racontée à
l'endroit cité, datent, selon sa propre estimation, des années 80 ?
L'époque
de Néron est une des plus intéressantes de l'histoire ancienne,
elle marque le début de la crise de l'Empire Romain et voit les
premières épreuves d'une religion nouvelle qui va conquérir le
monde entier.
L'empereur
Tiberius Claudius Nero, dernier de la dynastie julio-claudienne, est
un personnage fort controversé. Dès l'Antiquité, il est considéré
comme un des plus odieux empereurs Romains, prototype du tyran
criminel et vicieux.
Cette
opinion domine toute l'historiographie classique et moderne,
notamment parce que les historiens chrétiens adoptent la vision
négative de Néron exprimée par Tacite et Suétone.
Contrastant
avec cette opinion officielle, on remarque la grande popularité de
Néron auprès du peuple de son temps, et spécialement auprès des
peuples de l'Orient. Ce phénomène prend de multiples formes, dont
le mythe du « retour de Néron », croyance qui surgit immédiatement
après sa mort et qui survit jusqu'au Moyen Age.
On
a cherché ces derniers temps à réhabiliter Néron, ce qui a abouti
en partie à une remise en cause de l'œuvre de Tacite, créateur de
l'image déjà connue de Néron, mais les auteurs qui ont écrit sur
Néron n'ont pas accordé beaucoup d'attention au mythe mentionné.
Ce
mythe constitue non seulement une réaction de la population qui a
profité à l'époque de la politique de l'empereur, mais aussi
l'expression d'un état d'esprit caractéristique de la période :
L'esprit messianique.
Il
suffît de mentionner l'empereur Frédéric « Barberousse »
d'Allemagne et la Pucelle d'Orléans en France. Beaucoup d'imposteurs
prennent le nom, de Louis XVI, du duc de Reichstadt, etc., et, jouant
sur la popularité de ces personnages, morts dans des circonstances
peu claires, ou dramatiques cherchent à exploiter la croyance
populaire...
La
confusion qui entoure la mort de Néron contribue aussi à la
naissance du mythe de son retour, que suit en peu de temps
l'apparition de « faux Néron ». L'originalité de ce mythe réside
dans le fait qu'il connaît plusieurs versions différentes.
Dans
le monde hellénistique, Néron est attendu comme un héros
victorieux, dont on espère qu'il rétablira la suprématie de
l'Orient sur l'Occident.
Par
contre, pour les chrétiens il est une figure odieuse, l'agent de
l'Antéchrist, ou celui-ci même.
Dans
la légende juive, il joue un rôle tantôt négatif, tantôt presque
sympathique.
Surgi
au commencement de l'ère chrétienne, ce mythe rappelle, dans
beaucoup de ses détails, la mythologie messianique, il devient même
une partie de cette mythologie.
LES ATTRIBUTS DE MITHRA |
Les
données sur la version originelle du mythe de Néron ne sont pas
très détaillées. Ce qu'on peut dire avec certitude, c'est que les
éléments mystiques en sont absents. Le noyau original est fondé
sur la croyance populaire que Néron n'est pas mort, mais que, caché
quelque part (chez les Parthes), il ne doit pas tarder à
réapparaître à la tête d'une armée pour vaincre les
conspirateurs et rentrer victorieusement à Rome.
Cette
croyance, stimulée par la nouvelle de l'apparition d'un « faux
Néron », trouve vite une large audience.
La
personnalité de Néron inégale, certaines tares psychiques, le font
plus cruel que les autres. L'imagination aidant, il devient un des
prototypes du « mauvais empereur », tout comme un Titus ou Trajan
sont de « bons empereurs ».
Pour
expliquer donc l'apparition du mythe du « retour de Néron », il
faut aller plus en profondeur.
C'est
un trait caractéristique de la personnalité de Néron que son
inclination marquée pour l'Orient hellénistique, son désir de
réaliser les principes de l'hellénisme dans tout l'Empire... Cela
provoque naturellement en retour la sympathie des peuples de l'Orient
pour Néron.
Le
titre de « Jupiter Liberator » qu'il reçoit en Grèce n'est pas
une simple formule, pas plus que les prédictions des astrologues
selon lesquelles un nouvel empire doit survenir pour Néron en
Orient.
Néron
se fait aimer aussi par la plèbe de Rome qui le considère comme son
patron, son protecteur contre les riches, mais aussi contre les
voleurs et les criminels. (cette fascination
pour les tribuns beaux parleurs aux promesses mensongères n'est pas
prête de se terminer. Voir au XXe siècle ces harangueurs de foules
qui nous ont menés au désastre, et encore aujourd'hui dans cette
campagne présidentielle dévoyée seuls tirent leur épingle ceux
qui savent parler d'une voix forte assénant des vérités et
contres-vérités dans la même phrase, mais avec tant d'aplomb et de
persuasion que le bon peuple en est tout ébaubi !) Après
sa mort, ses soldats acceptent Othon comme empereur, seulement parce
que celui-ci fait valoir sa « parenté » avec Néron et entreprend
de restaurer ses statues.
Pourtant
Néron n'a pas à Rome le succès qu'il rencontre en Orient., Sa
politique d'hellénisation n'est pas comprise. E. Cizek est d'avis
que le néronisme devance son temps : Ni la conjoncture, ni les
forces sociales ne sont favorables aux intentions de Néron.
Par
contre, ses liens avec le monde Oriental sont très forts. Ses
relations avec les Parthes sont tellement bonnes, qu'au moment de sa
chute il envisage de s'enfuir chez eux.
Deux
« faux Néron » y trouvent, en fait, asile :
C'est
dans ce contexte qu'il faut analyser la cérémonie du couronnement
du roi Tiridate d'Arménie. Ce roi appartient à une dynastie
achéménide. Au cours de la cérémonie, il adresse à Néron
l'épithète ď« émanation de Mithra ». Or, la signification de
cette scène peut être plus profonde qu'on ne le pense...
P.
Prigent la considère comme la cause de la popularité de Néron en
Orient.
J.-J.
Collins pense que cette assimilation au dieu du Soleil peut créditer
Néron d'un certain degré de pouvoir surnaturel.
P.
Cumont souligne que la scène est analogue aux bas-reliefs mithriques
dans lesquels le dieu remplace sur la tête de Hélios la tiare par
la couronne de rayons.
Il
est significatif que sur les monnaies que Néron fait battre en 64.
son effigie apparaît avec une coiffure changée et avec la couronne
de rayons.
Néron
ne fait que continuer la politique de Rome en Orient, en essayant de
faire mieux. Il réussit à conclure une paix plus ferme avec les
Parthes, ce qui lui permet de stabiliser la situation dans la région.
C'est dans le même sens qu'il pense à une expédition dans le but
de fermer les « Portes du Caucase » à la pénétration des peuples
nomades du Nord. Puisque les Parthes sont eux-mêmes intéressés à
une telle action, il est logique de penser qu'elle doit être
commune.
En
cherchant des solutions à la crise politique qui se profile dans
l'Empire, Néron tente d'utiliser la religion comme l'a fait Auguste.
Il est conduit en ce sens par son maître Sénèque qui, loin d'être
l'idéologue du « despotisme éclairé » des Antonins, envisage une
structure politique bien moins libérale pour l'Empire. Le philosophe
Romain préconise l'attribution de pouvoirs surnaturels à l'empereur
et annonce en même temps le retour de « l'âge
d'Or
». Sous cette influence Néron cherche à se forger une image
nouvelle, imbue d'éléments mythologiques, spécifiques pour cette
région et, en premier lieu, des traits du dieu-Soleil.
Sans
liaison apparente avec ces considérations de politique intervient un
autre élément qui contribue à la formation du mythe du retour de
Néron. C'est la tradition très antique du conflit entre Occident et
Orient, qui dans son évolution a connu des formes diverses. On
considère souvent que les sources de cette tradition remontent au
conflit entre les Grecs et les Perses.
Le
même mythe apparaît dans la prédiction attribuée à Hystaspe et
dans celle qui fixe la Judée comme lieu de naissance du futur
conquérant du monde.
Dans
la version originelle.
Le
personnage terrestre est remplacé par une figure fantastique, qui
joue un rôle symbolique dans une atmosphère apocalyptique, la place
du héros est prise par un monstre, représentant du Mal. D'où
provient cette transformation ?
Néron
dans l'Apocalypse de Saint Jean
La
version chrétienne du mythe du retour de Néron provient — sur ce
point les chercheurs sont d'accord de l'Apocalypse de Saint Jean.
Mais la date d'apparition de cette œuvre n'est pas sûre. Il y a 2
opinions : D'après la première, l'Apocalypse attribuée à Jean de
Patmos est écrite dans la période critique qui suit la mort de
Néron, en 68 ou 69 de l'ère chrétienne, la deuxième opinion situe
la date de la naissance de cette œuvre autour de l'année 95.
D'autre
part, la date 69 de l'ère chrétienne est, elle aussi, soutenue par
une évidence externe : Le titre de la version Syriaque du livre.
Rien ne justifie le rejet pur et simple de cette date. Elle coïncide
avec le moment de la crise de l'Empire, survenue après une période
de stabilité. Elle s'accorde aussi avec l'identification de la Bête
avec Néron...
La
nouvelle de la mort de Néron arrive, très probablement, en même
temps que celle de l'apparition du « faux Néron ». Cela explique
très simplement comment le mythe du retour de Néron pénètre dans
l'Apocalypse. L'imagination enflammée de l'auteur fait le reste.
Du
mythe « historique » sort une histoire fantastique. Ainsi prend
naissance la version juive du mythe. Dans cette version, Néron
devient un personnage entièrement négatif, le symbole du Mal,
l'envoyé de Satan.
Ainsi
s'explique le caractère si fortement négatif que prend le mythe du
Ajouter une légende |
«
retour de Néron » dans la littérature Juive. Dans la vision des
cercles extrémistes, Néron n'est qu'un nouvel avatar du persécuteur
éternel, coupable d'avoir tenté de monter sur le trône de Dieu. La
même vision caractérise le motif du retour de Néron dans les
Oracles sibyllins mais ici, il est intégré dans la tradition, celle
du conflit entre Orient et Occident.
La
présence de Néron dans cette tradition n'est point fortuite. Ce
conflit a pris plus d'envergure après l'apparition de Rome en Asie.
L'attraction que l'Orient exerce sur les Romains est prouvée par les
rumeurs circulant sur l'intention de Jules César de transférer la
capitale à Troie ou à Alexandrie, et aussi par la tentative
d'Antoine de bâtir un nouvel Empire en Égypte...
En
réalité la communauté de Rome souffre peu et devient très
rapidement un des centres du christianisme.
Dans
ces conditions, le mythe du « retour de Néron » joue dans la
tradition chrétienne un tout autre rôle que dans la tradition
juive. Le motif de la destruction du Temple s'estompe, la place
centrale est prise par la figure de Néron l'Antéchrist, agent de
Satan. Les auteurs chrétiens des siècles suivants font de lui
l'annonciateur de la venue du Jugement Dernier, le mythe de son
retour servant à souligner le caractère catastrophique de cet
événement. Tout cela n'a plus de liaison avec l'incendie de Rome et
la persécution qui s'ensuit.
Une
tout autre évolution du mythe néronien a lieu dans la tradition
juive. Tout en continuant d'être le coupable principal de la
destruction du Temple et de l’État juif, Néron devient un
personnage plus réel, doté d'une histoire significative pour la
vision juive sur les événements du passé. Selon la légende, Néron
vient en Judée après le commencement de la guerre mais, apprenant
que Dieu veut le détruire, il s'enfuit et devient prosélyte juif.
Rabbi Meir aurait été son descendant.
Le
mythe du « retour de Néron» est un phénomène très
caractéristique, tant pour l'atmosphère générale du monde antique
au Ier siècle de notre ère, que pour la façon dont la spiritualité
aussi bien juive que chrétienne trouve sa place dans cette
atmosphère. Il se produit un processus de fusion entre religion et
politique, la première devenant un moyen d'expression et de
réalisation des idées, des attitudes et des actions politiques.
C'est de ce processus que naît le messianisme, non comme une
inspiration soudaine d'un personnage quelconque, mais comme le
résultat d'une évolution longue et complexe.
Le
messianisme est la réponse aux besoins réels de changement et de
catharsis, nés de l'état d'oppression et de conflit qui caractérise
la société.
La
place centrale dans la croyance messianique est occupée par
l'attente du retour du Sauveur et de la restauration d'un état passé
de bonheur et de justice.
Dans
cette atmosphère, le mythe du « retour de Néron » est un des
symptômes de la crise qui s'annonce. Dans sa version initiale, il
exprime l'espérance d'une grande partie de la population de l'Orient
dans la chute de l'Empire de Rome. Néron personnifie cette
espérance, parce qu'il réunit dans sa figure la prédilection pour
l'Orient, la politique religieuse qu'il mène et sa fin tragique et
mystérieuse.
Dans
toutes les versions, le mythe du « retour de Néron » constitue une
expression de l'atmosphère eschatologique et messianique qui règne
en Orient au Ier siècle de notre ère.
Le
retour de Néron devient ainsi une sorte de moquerie, une imitation
satanique de l'apparition du Sauveur.
Cette
popularité, dont il n’y a pas trop lieu d’être surpris, a, en
effet, une singulière conséquence.
Le
bruit se répand que l’objet de tant de regrets n’est pas
réellement mort. Déjà du vivant de Néron, on a vu poindre, dans
l’entourage même de l’empereur, l’idée qu’il est détrôné
à Rome, mais qu’alors commence pour lui un nouveau règne, un
règne oriental et presque messianique. Le peuple a toujours de la
peine à croire que les hommes qui ont occupé longtemps l’attention
du monde soient définitivement disparus.
La
mort de Néron à la villa de Phaon, en présence d’un petit nombre
de témoins, n’avait pas eu un caractère bien public. Tout ce qui
concerne sa sépulture se passe entre 3 femmes qui lui sont dévouées,
Icélus presque seul a vu le cadavre, il ne reste rien de sa personne
qui soit reconnaissable. On peut croire à une substitution, les uns
affirment qu’on n’a pas trouvé le corps, d’autres disent que
la plaie qu’il s’est faite au cou a été bandée et guérie.
Presque
tous soutiennent que, à l’instigation de l’ambassadeur Parthe à
Rome, il s’est réfugié chez les Arsacides, ses alliés, ennemis
éternels des Romains, ou auprès de ce roi d’Arménie, Tiridate,
dont le voyage à Rome en 66 a été accompagné de fêtes
magnifiques.
Là,
il trame la ruine de l’empire... On va bientôt le voir revenir à
la tête des cavaliers de l’Orient, pour torturer ceux qui l’ont
trahi.
Ses
partisans vivent dans cette espérance, déjà ils relèvent ses
statues, et font même courir des édits avec sa signature.
Les
chrétiens, au contraire, qui le considèrent comme un monstre, en
entendant de pareils bruits, auxquels ils croient en tant que gens du
peuple, sont frappés de terreur. Les imaginations dont il s’agit
durent fort longtemps, et, conformément à ce qui arrive presque
toujours en de semblables circonstances, il y a plusieurs faux Néron.
On verra bientôt le contre-coup de cette opinion dans l’Église
chrétienne et la place qu’elle tient dans la littérature
prophétique du temps.
L’étrangeté
du spectacle auquel on assiste laisse peu d’âmes tranquilles.
On
a poussé la nature humaine aux limites du possible, il reste le vide
au cerveau qui suit les accès de fièvre partout des spectres, des
visions de sang. On raconte qu’au moment où Néron sort de la
porte Colline pour se réfugier à la villa de Phaon, un éclair lui
donne dans les yeux, qu’en même temps la terre tremble, comme si
elle s'était entr’ouverte et que les âmes de tous ceux qu’il a
tués soient venues se précipiter sur lui. Il y a dans l’air comme
une soif de vengeance.
Après
le suicide de Néron en juin de l'an 68, plusieurs faux Néron sont
apparus entre l'automne 69 et le règne de l'empereur Domitien.
La
plupart des chercheurs postulent qu'ils ont été au nombre de 2 ou
3. Il sont le résultat du mythe du Nero Redivivus.
La
croyance a pu être entretenue par les circonstances inhabituelles de
la mort de l'Empereur, qui, contrairement aux autres empereurs
Julios-Claudiens, n'a pas été inhumé dans le mausolée
d'Auguste...
Le
premier faux Néron est apparu à l'automne 68 ou au début de
l'hiver 69 dans la province Romaine de Achaïe (aujourd'hui la
Grèce). La visite par Néron de cette contrée en 66–67 dans le
cadre des Jeux panhelléniques a peut-être eu une influence sur
l'appui qu'il a obtenu.
Tacite
attribue le phénomène à la nature crédule et rétive des Grecs.
Toujours
selon Tacite, l'imposteur est soit un esclave de Pontus, soit un
homme libre d'Italie.
L'historien
ne donne pas beaucoup de détails sur les débuts de l'imposteur. Il
raconte que le faux Néron a réuni un groupe de déserteurs et qu'il
a pris la mer.
Le
groupe a rencontré une tempête et s'est échoué sur Kythnos, une
petite île des Cyclades. À cet endroit, il a commis des actes de
piraterie, attaquant des marchands, volant leur marchandises et
armant leur esclaves.
Le
faux Néron a également fait courir le bruit qu'il désire recruter
des soldats Romains pour se rendre en Italie.
Le
successeur de Néron, Galba a probablement donné pour tâche à
Calpurnius Asprenas de le débarrasser de l'imposteur alors qu'il
part pour gouverner les provinces de Galatie et Pamphylie.
L'imposteur tué, Asprenas fait faire à sa tête le tour de l'Asie,
avant de la rapatrier à Rome...
Le
2e faux Néron est apparu lors du règne de Titus. Asiatique du nom
de Terentius Maximus, il obtient plusieurs supporteurs de l'Euphrate
à Parthie, où il s'enfuit et tente d'obtenir du soutien.
Le
roi Artaban III, en froid avec Titus, reçoit l'imposteur et prépare
son voyage vers Rome. Il sera exécuté lorsque sa vraie identité
sera dévoilée...
OU DU DIABLE (RIEN A VOIR AVEC PEACE AND LOVE) |
Le
3e faux Néron est apparu 20 ans après la mort de Néron, lors du
règne de Domitien. Soutenu par les Partiens, ceux-ci ont défendu ce
dernier au point de presque entrer en guerre.
Le
mythe de Néron. De l'Apocalypse de saint Jean au Talmud de ...
www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1989_num_206_1_1854
de
M Bodinger - 1989 - Cité 11 fois - Autres articles
Cette
croyance, stimulée par la nouvelle de l'apparition d'un « faux
Néron » .... Il réussit à conclure une paix plus ferme avec les
Parthes, ce qui lui permit de ..... Les sources principales sont :
Tacite, Hist., II, 8-9 ; Suétone, Nero, 57 ; Dion ...
Faux
Néron — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_Néron
Après
le suicide de Néron en juin de l'an 68, plusieurs faux Néron sont
apparus entre l'automne 69 et le règne de l'empereur Domitien. La
plupart des ...
Termes
manquants : parthes
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