24 FÉVRIER 2017...
Cette
page concerne l'année 65 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
A
LA RECHERCHE DES SOURCES DU NIL...
Depuis
la Haute Antiquité, elle alimente croyances, rêves et passions. Les
habitants de l’Égypte ancienne, émerveillés devant le miracle de
ce fleuve nourricier, assimilent ses crues à la divinité Apis,
figure androgyne à la mamelle pendante, parfois représentée avec,
dans les mains, deux aiguières d'où s'écoule l'eau bienfaitrice.
Le
Nil est à leurs yeux une résurgence de l'océan primordial,
jaillissant par 2 sources : L'une, pour la Basse-Égypte, à
Héliopolis, non loin de l'actuelle ville du Caire L'autre, pour la
Haute-Égypte, au débouché de la première cataracte, près de
l'île Éléphantine, siège du dieu Khnoum à tête de bélier,
symbole de fécondité pour ces populations de pasteurs établis sur
les bords du fleuve.
Les
Romains, devenus maîtres du pays à la veille de notre ère,
poussent plus avant. Sous le règne de l'empereur Tibère, ils
remontent le fleuve jusqu'à la cité Nubienne de Napata, au pied de
la 4e cataracte, qu'ils mettent à sac.
En
65/66 L’empereur Néron envoie son tribun Claudius Emilianus en
Égypte afin de découvrir les sources du Nil et le royaume de Méroé.
Il se prend alors à rêver à la gloire de conquérant : Une
expédition aux sources du Nil (L'exploration de l'Afrique) ou un
passage des défilés du Caucase, il forme une légion de soldats de
6 pieds de haut...
Sa
fantaisie change : Le voilà parti pour la Grèce où il a fait
retarder de 2 ans les jeux Olympiques, afin d'y prendre part.
Il
y chante, conduit des chars, on lui décerne 1 800 couronnes, on abat
les statues des anciens vainqueurs, à Corinthe, il proclame aux Jeux
Isthmiques la liberté de l'Achaïe, parodiant Flamininus, mais il
fait étrangler un acteur concurrent...
Puis
il entreprend le percement de l'isthme de Corinthe, y renonce, fait
tuer Corbulon, qu'il a mandé par une lettre affectueuse, dévalise
Delphes de 500 statues, enlève à Thespies l’Éros de Praxitèle...
Le
convoi d'exploration forme un fascinant creuset où se côtoient
Nubiens, Grecs, Romains, Égyptiens, mais aussi des esclaves, des
mercenaires et des commerçants. Une prêtresse Nubienne, Senseneb,
leur sert de guide et n’hésite pas à utiliser son pouvoir de
séduction sur les tribuns, ce qui sème le désordre dans les rangs…
Néron, à son tour, envoie 2 centurions en éclaireurs qui, passé
Khartoum, suivent probablement le Nil blanc, avant d'être stoppés
par « d'immenses marécages impénétrables aux piétons et aux
barques ».
En
proie aux maladies, à une chaleur suffocante et aux attaques
tribales, les légions Romaines parviendront-elles aux sources du Nil
?
L’expédition
de Marcus Livius, officiellement composée de déserteurs Romains et
officieusement placée sous les ordres du centurion Caïus Bracca,
touche enfin au but après une éprouvante marche au cœur de
l’Afrique. Une marche lors de laquelle les hommes ont affronté
nombre de dangers incroyables, ont été les témoins de douleurs
atroces et ont perdu quelques compagnons. Les légionnaires Romains
vont enfin découvrir cette civilisation riche et puissante,
peut-être plus encore que ce qu’ils peuvent imaginer !
Ce
2e de tome de l’Expédition inscrit la série dans une période
jamais explorée : l’Afrique et ses grands Empires.
C'est
un filet d'eau qui sourd de terre, à 2 428 mètres d'altitude, sur
les hauts plateaux Rwandais. Un écoulement de 3 fois rien. A peine
un ruisselet fangeux. Mais il suffit à relancer une quête
plurimillénaire où le mythe se mêle à l'histoire : Celle, jamais
tarie, de la source du Nil...
Néron
rentre en Italie célébrer ses triomphes aux Jeux sacrés, à
Naples, il rentre sur un char attelé de chevaux blancs par une
brèche faite dans la muraille, à Rome, sur le char de triomphe
d'Auguste, vêtu de pourpre, d'une chlamyde semée d'étoiles d'or,
la couronne olympique sur la tête, sur son passage, on poudre les
rues de safran. Il peuple le palais de ses statues (67). L'affranchi
Helius, auquel il a remis le gouvernement de Rome en son absence et
qui l'a pressé de revenir, sent venir l'orage. Les folies de Néron,
ses exactions financières ont lassé l'empire.
Dans
la région du Nil, même si les Romains ne vont jamais élucider le
mystère de ses sources, l’intérêt pour leur localisation a pour
conséquence la découverte de nouvelles montagnes Africaines. Au
début du Ier siècle, la localisation des sources est totalement
inconnue. Sans prendre parti, Strabon rapporte une opinion selon
laquelle les sources du Nil se trouvent « sur les sommets de
Maurousie » (XVII, 3, 4), c’est-à-dire dans un Atlas mal
déterminé, suivi par Vitruve. Celui-ci précise qu’à la source,
le Nil porte le nom de Niger, puis qu’il disparaît dans des lacs
pour ressurgir ensuite sous son vrai nom. Vitruve (VIII, 2, 6) et
Pline cite lui aussi un lac (Eptabolus) traversé par le Nil dans son
haut cours puis de « montagnes désertiques » (montes
desertos) .
Selon
Méla (I, 50), le Nil a sa source dans les déserts d’Afrique.
Pline
ne progresse guère, présentant un Atlas aux caractéristiques
légendaires, mais il nous apprend que la région des sources du Nil
n’a été explorée à son époque que par des civils (V, 51-52).
La
source de ses informations serait un dénommé Dalion (VI, 183), qui
serait remonté en amont de Méroé, mais Pline conserve un flou sur
la localisation des sources du Nil en donnant pour seule, et fausse,
information (V, 52) : « (Le Nil) a sa source dans
une montagne de la Maurétanie Inférieure, pas loin de l’Océan,
et il forme tout de suite un lac stagnant appelé Nilidès. »...
Puis
2 expéditions Romaines ont eu lieu vers ce que Ptolémée (I, 7-10)
appelle l’Éthiopie intérieure, nettement plus à l’est que
précédemment : Néron organise une expédition vers le Haut Nil
pour en découvrir les sources, inconnues jusqu’alors.
Entre
76 et 110, une expédition est menée par Septimius Flaccus,
propréteur de Numidie (pendant 3 mois, sous Vespasien, pour mettre
fin à des agitations des peuples de l’intérieur) (I, 8, 4), une
autre par un dénommé Julius Maternus, (pendant quatre mois et 14
jours) (I, 11, 4).
JOHN SPEKE |
Cependant,
Dion Cassius (LXXV, 13) parle encore de l’Atlas pour les sources du
Nil, cependant ce n’est plus un Atlas légendaire, mais la chaîne
qui barre le Maroc actuel.
Par
contre, Ptolémée cite de nouvelles montagnes, grâce sans doute à
ces avancées Romaines de plus en plus loin vers le sud aux Ier et 2e
siècles : Il s’agit de « nombreuses » et
« hautes » montagnes situées à la limite de la « terre
inconnue ».
Ptolémée
se fonde notamment sur des documents utilisés par Marin de Tyr,
rédigés sous les Flaviens, par un marin dénommé Diogène, qui est
allé vers le sud jusqu’au cap Rhapta (vers Dar es Salaam, selon
J.Desanges) et a recueilli des informations sur les sources du Nil et
d’autres grandes montagnes neigeuses « voisines de
l’Équateur ».
Ptolémée
précise qu’elles sont si peu connues que la plupart ne portent pas
de nom (IV, 9, 6 ) : « Cette région a d’autres
nombreuses et grandes montagnes jusqu'à la terre inconnue :
Elles ne portent pas de nom pour la plupart, mais voici celles qui
sont connues (...) ». Il cite donc
ensuite les 5 noms qu’il connaît : Dauchis, Ion, Zipha,
Ineschi/Mesche, Barditon, qui enrichissent indubitablement la
connaissance de la partie sud de l’Afrique Romaine et font reculer
les limites de la terre inconnue. Ptolémée apporte aussi une
précision inédite encore plus précieuse pour les Anciens sur des
montagnes d’Afrique situées au-delà des itinéraires, au sud des
lacs du Nil , en leur donnant un nom : « les
Monts de la Lune » (IV, 9, 6) . Ils se
trouvent selon lui à l’extrémité sud-est de la partie connue de
l’Afrique et leurs neiges, en fondant, alimentent les lacs situés
plus au nord, d’où sortent deux cours d’eau dont la réunion
forme le Nil, auquel s’ajoute un affluent issu du lac Coloe, en
Abyssinie (IV, 8, 3) : « La montagne de la Lune, dont les
lacs du Nil reçoivent l’eau des neiges, et les extrémités de la
montagne de la Lune a les coordonnées suivantes (...) ».
Il ajoute ensuite les coordonnées de ces
montagnes...
Des
pèlerins Franciscains au Moyen-Âge, puis des Jésuites,
emprunteront la piste du Nil bleu, jusqu'en Abyssinie.
Sur
les cartes réalisées à la Renaissance d’après les indications
de Ptolémée , aux confins de la terre connue, on constate la
présence nette de ces nouvelles montagnes Africaines qui ne sont pas
citées par les autres auteurs ou seulement évoquées de façon
floue, sans localisation et sans qu’il apparaisse un nom qui leur
soit propre.
Ainsi,
Strabon se contente de faire, certes à juste titre, une relation de
cause à effet entre les crues du Nil et les pluies estivales sur les
« Monts d’Ethiopie » (XVII, 1), qui correspondent sans
doute à la source du Nil Bleu.
Certes,
les coordonnées fournies par Ptolémée pour ces montagnes sources
du Nil sont fausses car il les place trop au sud ; mais
établir l’existence de ces Monts de la Lune, dont on ignore s’ils
correspondent à un ensemble formé par les monts de l’Ousagara (2
400 m), de l’Ounyamouési ou du volcan Virounga
(4
507 m), c’est approfondir la connaissance de ce continent en ayant
tenté de résoudre un problème essentiel, celui des sources du Nil,
posé depuis longtemps sans être résolu.
Même
si l’existence de ces montagnes est hypothétique à cause des
problèmes de localisation et de reconnaissance exactes par rapport
au texte Grec, le géographe cherche ici une explication rationnelle
au mystère du cours du Nil, qui intriguait beaucoup les Anciens, et
la présence de lacs aux sources du Nil est réelle.
Le
Nil Bleu descend du lac Tana, le Nil Blanc des lacs Victoria et
Kyoga, non loin du Mont Elgon et du Mont Kenya.
Sur
la Table de Peutinger, le Nil naît dans le sud de la Cyrénaïque,
d’un grand lac aux formes régulières d’un bassin, au sein d’un
cadre montagneux très marqué, à la limite sud du monde
représenté :
LES DANGERS RENCONTR2S PAR LES ROMAINS |
Mais
ces montagnes ne portent pas de nom. Par contre, le lac, nommé Lacus
Tritonum sur le segment précédent de la Table, serait un souvenir
de celui dont Diogène aurait entendu parler sur les côtes d’Azanie
vers la fin du Ier siècle, c’est-à-dire un des grands lacs
d’Afrique Orientale d’où sort le Nil Blanc, probablement
l’immense lac Victoria. Quand on considère l’environnement réel
de ce lac, on constate en effet qu’il y a de très hautes montagnes
sur son côté Oriental : Le Mont Elgon (4 321 m), le Mont Kenya
(5 199 m), le Méru (4 565 m), le Kilimandjaro (5 895 m) et sur son
côté Occidental le Ruwenzori (5 109 m).
Après
Ptolémée, les connaissances ne progressent plus guère en Afrique :
Denys le Périégète, repris par Aviénus au IVe siècle, ne cite
pas de nouvelles montagnes et Orose dans son chapitre géographique,
très peu, qui sont en plus difficiles à localiser. Cette situation
va subsister jusqu’au XVe siècle et même XIXe siècle pour
certaines parties intérieures de l’Afrique ! Les « Mont
de la Lune » apparaissent sur certaines cartes jusqu’au début
du XIXe siècle...
Il
faut attendre le XIXe siècle, avec l'expansion des empires
coloniaux, pour que l'explorateur Anglais John Hanning Speke, parte
de Zanzibar, parvienne, en 1858, jusqu'à l'ample formation lacustre
que les indigènes appellent Nyanza (« étendue liquide »)
et qu'il rebaptise du nom de sa souveraine, la reine Victoria...
Quelques
années plus tard, ses compatriotes Samuel et Florence Baker
découvrent le lac Luta Nzigé, qu'ils renomment Albert, époux de
Victoria. Pour la couronne Britannique, désireuse d'établir son
emprise « du Cap au Caire », le lac Victoria prend valeur
de symbole et reste la seule et unique source du Nil...
Les
Allemands, eux aussi, étendent leurs colonies en Afrique Orientale :
En 1892 et 1898, Oscar Bauman et Richard Kandt poussent les repérages
plus en amont et identifient les sources Burundaise et Rwandaise du
fleuve.
A
défaut de trancher la question, la récente expédition
anglo-néo-zélandaise « porte le coup de grâce à l'axiome
très british et très impérialiste faisant du lac Victoria
l'origine du Nil », observe Bernard Nantet.
Cette
querelle des sources se nourrit aujourd'hui d'un autre enjeu : Celui
du partage des eaux d'un fleuve qui, arrosant une dizaine de pays,
abreuve 100 millions d'individus.
Deux
Néo-Zélandais, Cam McLeay et Garth MacIntyre, âgés de 43 ans, et
un Britannique, Neil McGrigor, âgé de 44 ans, pensent l'avoir
localisée au sud du Rwanda, dans le parc national de Nyungwe, qui
abrite l'une des plus grandes forêts primaires d'Afrique de l'Est.
Les 3 explorateurs, partis de l'embouchure du fleuve, près
d'Alexandrie (Égypte), le 20 septembre 2005, ont remonté le cours
du fleuve à bord de canots pneumatiques, guidés par des images
satellitaires et un GPS.
Commencée
comme une partie de plaisir durant la traversée de l’Égypte,
l'équipée, racontent-ils, s'est faite plus mouvementée au Soudan,
où il leur a fallu affronter les rapides, puis braver les marécages
infestés de crocodiles, les cobras et les essaims de moustiques.
L'expédition
a viré au drame quand, ayant atteint le sud de l'Ouganda, début
novembre, elle a été attaquée par des rebelles de l'Armée de
résistance du Seigneur (LRA).
Au
cours de l'accrochage, un Britannique, Steve Willis, 38 ans, qui
avait rejoint les trois hommes, a été tué, ses compagnons blessés.
Le
temps de surmonter l'épreuve, et ceux-ci ont repris leur
progression, en mars 2006. Pour parvenir finalement au cœur d'une
épaisse forêt jusqu'ici connue pour la richesse de sa flore (200
essences forestières et plus de 100 orchidées différentes) et la
diversité de sa faune (13 espèces de primates), au bord d'un
modeste trou d'eau.
C'est
là, sont-ils convaincus, que prend naissance le 2e plus grand fleuve
de la planète après l'Amazone.
Long,
selon leurs calculs, de 6 718 kilomètres, soit 47 de plus que les 6
671 kilomètres annoncés par toutes les encyclopédies. Cela fait
sourire Robert Collins, historien Américain spécialiste du Nil,
pour qui quelques kilomètres en plus ou en moins ne changent pas la
face du monde. « Ces types ont fait ça pour l'aventure, et je
trouve ça très bien », commente-t-il.
Un
sentiment partagé par le journaliste-archéologue Français Bernard
Nantet, auteur d'une Histoire du Nil (Editions du Félin, 2005) :
« C'est une belle aventure, un formidable exploit, même, que
d'avoir remonté le fleuve. Pour le reste, j'attends de savoir ce
qu'en diront les géographes et les géomètres. »
Toute
la question, ajoute-t-il, est de savoir ce que l'on entend par
« source ». Car le Nil n'a pas une seule, mais plusieurs
sources, qui doivent autant à la géopolitique qu'à la stricte
topologie.
La
plus lointaine se trouve au sud du Burundi, sur le mont Kizizi, à 2
050 mètres d'altitude. Appelé successivement Luvironza, puis Ruvubu
(« la rivière aux hippopotames »), ce torrent rencontre
la Nyabarongo, née au Rwanda dans les monts Mifumbiro, à plus de 3
000 mètres d'altitude, beaucoup plus abondante. Ce qui permet au
Burundi et au Rwanda de revendiquer chacun « sa » source,
avec l'avantage de la distance pour le premier, du débit pour le
second.
Réunis,
les deux cours d'eau prennent alors le nom de Kagera (« la
profonde »), la plus grosse des rivières qui alimentent le lac
Victoria... Ce réservoir lacustre, le plus vaste d'Afrique,
s'épanche, par les chutes de Rippon et d'Owen, jusqu'au lac Albert,
en swahili Luta Nzigé, « la clarté qui tue les sauterelles ».
Cette vasque, où se déversent les eaux du lac Édouard, lui-même
exutoire du lac Georges, fait aussi partie des candidats au titre de
source du Nil.
Dévalant
ensuite en flots impétueux jusq'aux plaines du Soudan, sous le nom
arabe de Bahr el-Djebel (« le fleuve des montagnes »), le
Nil se gonfle du Bahr el-Ghazal (« la rivière des gazelles »),
avant de ressortir du lac No, épuré et filtré, sous l'appellation
de Bahr el-Abiad, « le Nil blanc ». Celui-ci rejoint
enfin, à Khartoum, le puissant Bahr el-Azrak, « le Nil bleu »,
sauvage torrent né dans les montagnes d’Éthiopie, près du lac
Tana, à 2 700 mètres d'altitude. C'est à lui que l’Égypte doit
l'essentiel des eaux fertilisant ses rives et cette source
Éthiopienne s'ajoute donc à la liste des prétendantes.
Encore
faut-il mentionner, complète Bernard Nantet, une source oubliée :
Le lac Turkana, entre le mont Kenya et le massif Éthiopien. Les
perches et les crocodiles qui le peuplent toujours, ainsi que les
papyrus qui couvrent ses berges, semblent attester que cette longue
étendue d'eau communiquait autrefois avec le Nil, avant que des
mouvements tectoniques ne l'isolent et ne la transforment en mer
morte. La recherche de l'ombilic du grand fleuve ne s'arrêtera
sûrement pas là.
L'éternelle
quête des sources du Nil - Le Monde
www.lemonde.fr/.../des-explorateurs-affirment-avoir-localise-les-sources-du-nil_762044...
15
avr. 2006 - Car le Nil n'a pas une seule, mais plusieurs sources, qui
doivent autant à la ... La recherche de l'ombilic du grand fleuve ne
s'arrêtera sûrement pas là. ... Néron, à son tour, envoie deux
centurions en éclaireurs qui, passé ...
Termes
manquants : l4année 65
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L'Europe
du nord-ouest : les progrès grâce à la découverte des sources des
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L'empereur
Néron envoie son tribun Claudius Emilianus en Egypte afin de
découvrir les sources du Nil et le royaume de Méroé. Le convoi
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