lundi 24 avril 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 61

27 FÉVRIER 2017...

Cette page concerne l'année 61 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

TENTATIVE DE REVANCHE D'UNE REINE DE CARACTÈRE

BOADICEE
Les sources mentionnant Boadicée sont fort peu nombreuses. Nous la connaissons uniquement par Tacite, brièvement dans Agricola, et plus longuement dans les Annales, puis Dion Cassius dans son Histoire Romaine. Suétone, qui ne consacre que quelques mots à la rébellion Bretonne dans sa vie de Néron, ne mentionne pas son nom. On ne peut pas exclure qu'au VIe siècle, le moine Breton Gildas fasse allusion à elle, sans toutefois mentionner de nom, dans son « De Excidio Britanniae ».

Qui est donc cette Boudica ? On sait qu’elle est née autour de l’année 30 d’une famille royale et qu’elle a été mariée à Prasutagos, le roi des Iceni, un peuple Celte dans la région du Norfolk en Angleterre.
Les Iceni sont l’un de cette douzaine de peuples qui accueillent les Romains les bras ouverts et concluent avec eux des traités de coopération. C’est une politique motivée par le soutien Romain dans les conflits locaux et par les possibilités de commerce. Selon les descriptions Romaines, Boudica est grande et costaude, avec des cheveux roux jusqu’à la taille et une voix forte, une apparence impressionnante.

Nous savons, grâce au proverbe, que Rome ne s'est pas faite en un jour. Elle ne s'est pas faite non plus sans affrontement, sans guerre et sans révolte, et l'Empire a été confronté à de nombreux ennemis.
Certains noms sont connus de tous, à l'instar d'Hannibal ou d'Attila, quand d'autres sont plus confidentiels.
De tous ceux qui se sont dressés contre la puissance Romaine, il est un personnage pour lequel on peu avoir une tendresse particulière et, une profonde admiration : Il s'agit de Boudicca, la Reine des Icènes.
Cette femme a fait trembler les légions Romaines, mis la Bretagne à feu et à sang, incendiant Londinium (Londres) et massacrant ses ennemis, entraînant tout un peuple derrière elle.
Chef de guerre mais avant tout épouse, mère et femme bafouée, en quête de vengeance, elle est sans nul doute l'une des figures les plus impressionnantes de l'Histoire Romaine.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, signalons que cette héroïne est connue sous plusieurs noms. On la rencontre par exemple sous celui de Voadicia, Bunduca, ou encore Boadicée - cette dernière appellation ayant été popularisée au XVIIIe siècle par le poète William Cowper. Cependant, c'est bien celui de Boudicca (ou Boudica) qu'emploie Tacite, et qui est le plus communément employé.
Selon les linguistes, il dérive du proto-celtique « Boudika », signifiant « Victorieuse ». Ces précisions apportées, voyons maintenant qui est Boudicca.

LE MASSACRE DES DRUIDES
Quand Prasutagos meurt en 59 ou 60 après un long règne, il laisse un testament qui lègue la moitié de ses considérables possessions à l’empereur Néron, sans doute pour que celui-ci accepte que Boudica accède au pouvoir... Dans la tradition des Celtes, les femmes peuvent occuper des postes de pouvoir, tandis que les Romains vivent dans une société patriarcale où les femmes sont considérées comme la propriété d’un homme (leur père ou mari). Mais c’est sans compter avec la cupidité des Romains.
L’administration romaine réagit immédiatement et saisit la totalité du trésor royal. Il s’agit clairement d’un acte symbolique qui vise à remettre les femmes à leur place et à souligner la subordination d’un peuple. Ce traitement brutal déclenche une révolte qui va coûter la vie à des dizaines de milliers de Celtes et de Romains. Dans une attaque surprise, tandis qu’une grande partie de l’armée Romaine est engagée de l’autre côté de la province pour détruire l’île Mona, centre druidique de résistance, Boudica rase la colonia de Camulodunum (Colchester). Une partie de ses troupes défait une partie de la IXe légion sous Petilius Cerialis, et Catus Decianus, le procurator responsable pour le traitement brutal des Iceni, fuit l’île Britannique

L'historien Grec Dion Cassius est le seul à avoir dressé un portrait de Boadicée : « Grande, terrible à voir et dotée d'une voix puissante. Des cheveux roux flamboyants lui tombent jusqu'aux genoux, portant un torque d'or décoré, une tunique multicolore et un épais manteau retenu par une broche. Armée d'une longue lance elle inspire la terreur à ceux qui l'aperçoivent. ».
L'INCENDIE DE LONDRES.
Il est impossible de dire si cette description correspond à la réalité. Les éléments biographiques sont particulièrement maigres. Les versions de Tacite et de Dion Cassius divergent sur plusieurs points.

Pour Tacite, Boadicée est la reine des Iceni.
Dion Cassius dit simplement qu'elle est de race royale.

Selon Tacite elle est la mère de 2 filles.
Dion Cassius n'en souffle mot.

Les deux auteurs divergent également sur la cause de sa mort :
Par le poison s'il faut en croire Tacite.
De maladie selon Dion Cassius.

S'il faut en croire Dion, elle agit non seulement en chef de guerre mais également en prêtresse, pratiquant la divination au moyen d'un lièvre et invoquant une divinité nommée Andraste (ou Andate), connue par ce seul texte.

Vers l'an 60, pensant s'attirer les bonnes grâces de l'empereur Néron, le roi Prasutagus légue son royaume client à l'Empire, tout en faisant de ses filles ses cohéritières, selon Tacite. Ce calcul se révèle vain : Son royaume est incorporé à la province, selon Tacite, sa veuve Boadicée, qui a probablement protesté, est battue de verges, tandis que ses 2 filles sont violées. Les autres griefs ne manquent pas. Le territoire des Iceni est considéré comme un pays conquis par les administrateurs Romains.
Ni Dion Cassius ni Tacite, bien que lui-même soit Romain, ne dissimulent leur rapacité : Le procurateur Catus Decianus réclame aux nobles Icéniens des sommes qui leur ont été données par le précédent empereur, Claude.

Au même moment, le philosophe Sénèque, qui leur a prêté dix millions de drachmes, en réclame le remboursement immédiat. Les Iceni en veulent particulièrement aux vétérans de l'armée Romaine qui s'établissent dans des colonies sur leur territoire et traitent les autochtones en esclaves.
Pour venger les humiliations et les atrocités infligées à sa famille et son peuple, Boadicée prend les armes contre les Romains.
Tacite rapporte comment, debout  sur un char, elle harangue les soldats en leur disant qu’ « elle ne vient pas, fière de ses nobles aïeux, réclamer son royaume et ses richesses, elle vient, comme une simple femme, venger sa liberté ravie, son corps déchiré de verges, l'honneur de ses filles indignement flétri »
et conclue que « femme, c'est là sa résolution : Les hommes peuvent choisir la vie et l'esclavage. »... Constituant une armée, elle cherche des alliés chez ses voisins, les Trinovantes (dans l'actuel Suffolk), et d'autres tribus.
Les circonstances sont favorables, car le gouverneur Romain, Suetonius Paulinus, à la tête des XIVe et XXe légions, mène une expédition dans l'île de Mona (l'actuelle Anglesey), au nord du pays de Galles et se trouve trop loin pour intervenir. Boadicée a réuni une armée de 120 000 hommes.

Les Bretons s'en prennent d'abord à la nouvelle colonie de Camulodunum, dont le sanctuaire consacré à l'empereur Claude constitue une source d'irritation. Comme la ville ne dispose pas d'enceinte, elle est une proie facile.
Les habitants demandent des secours au procurateur Catus Decianus, qui ne leur envoie que 200 hommes mal armés.
Lors de l'attaque de la ville, seuls ceux qui se sont retranchés dans le temple de Claude résistent 2 jours.
Petilius Cerialis, à la tête de la IXe légion, se porte à la rencontre de l'armée Bretonne, mais ses troupes sont anéanties dans une embuscade.
LES CAMPAGNES DE BOADICEE
Devant la tournure des événements, le procurateur Catus Decianus s'enfuit en Gaule.

Suetonius Paulinus, revenu de Bretagne, se refuse à livrer immédiatement bataille et, malgré les lamentations des habitants, abandonne la ville de Londinium (Londres) à son sort.
Tous ceux qui n'ont pas quitté la ville, sont massacrés.
Le municipe de Verulamium subit le même sort : Les fouilles archéologiques ont permis de dégager sur les trois sites la même couche épaisse de cendres rougeâtres.
Le nombre de victimes parmi les Romains et leurs alliés est estimé à 70 000 selon Tacite, 80 000 selon Dion Cassius.
Celui-ci n'est pas avare de détails effrayants à propos du sort des Romains qui ont le malheur de tomber entre les mains des révoltés : Les femmes ont les seins coupés et sont empalées.

Le gouverneur Suetonius, ayant réuni les XIVe et XXe légions, affronte les troupes de Boadicée. Tacite ne fournit aucune indication sur le lieu précis de la bataille, qui a lieu à proximité de la chaussée Romaine connue sous le nom de Watling Street, sans doute une plaine à Mancetter dans le Warwickshire. Tacite dit cependant que Suetonius livre combat à l'endroit de son choix.

L'armée de Boadicée, bien qu'elle soit largement supérieure en nombre, subit des pertes effroyables : Quelque 80 000 hommes, alors que les Romains n'en perdent que 400.

Les sources fournissent deux versions sur la mort de Boadicée : Dans la première, Tacite raconte qu'en voyant la partie perdue, elle avale du poison pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi.

BOADICEE SUR SON CHAR
Dans l'autre, fournie par Dion Cassius, elle meurt de maladie avant de pouvoir reprendre le combat.

En Angleterre, la redécouverte de Tacite à la Renaissance entraîne un intérêt pour Boadicée. Elle est condamnée par les historiens de l'époque.

Polydore Vergil dans son Anglica Historia en 1534 ou encore Raphael Holinshed dans l'History of England en 1587, qui adoptant un point de vue Romain, la jugent sauvage et estiment que, par son comportement, elle sort du rôle attribué à une femme.

Le poète Edmund Spenser, par contre, la présente dans The Faerie Queene comme un modèle de courage et de patriotisme.

Le poète John Milton partage le point de vue des historiens mais le présente sous un angle particulier : Les Romains ont vu en elle l'occasion de diffamer les Bretons, des barbares « comme si en Bretagne les femmes étaient des hommes, et les hommes des femmes ».

En 1782, William Cowper lui consacre un des poèmes les plus populaires, Boadicea, an Ode.

À l'époque victorienne, le mythe nationaliste prend forme : Le sexe de Boadicée n'est plus un enjeu et elle devient le symbole du courage Anglais. Pour les historiens Britanniques, Boadicée est considérée comme la Vercingétorix Bretonne.
La révolte de Boadicée est encore de nos jours un symbole de courage et de résistance des populations Bretonnes contre l'envahisseur Romain.

Deux statues, dénuées de toute vraisemblance historique, ont également contribué à donner forme au mythe.
BOADICEE
La 1ère, due à Thomas Thornycroft (1885), érigée à Londres, près du quai de Westminster, la représente conduisant un char de combat, brandissant une épée, et accompagnée de ses 2 filles. Son char, dont les roues sont équipées de faux, évoque un char de combat Perse plutôt qu'un char Breton.
Ce détail a souvent été repris par la suite.

Une 2e statue due à James Havard Thomas (1916), placée dans le City Hall de Cardiff au pays de Galles, la représente en drapé grec, entourant ses filles de ses bras protecteurs.

On ne sait pas grand-chose avec certitude de cette femme guerrière, si ce n’est du point de vue de ses ennemis, les Romains. Même son nom est incertain, et nous nous référons ici au nom attribué par les historiographes Romains qui sont ses contemporains.
Son peuple, les Celtes, ne laissant pas de traces écrites, nous sommes obligées de nous fier au récit de Tacite, historien Romain, qui rédige en 98 La Vita Iulii Agricolae, une biographie de son beau-père ayant participé aux événements qui ont fait sortir Boudica du silence de l’histoire.
Ce type de publication est forcément biaisé, d’un côté parce que les Romains ne connaissent que leur perspective sur les événements, de l’autre côté parce qu’il faut dépeindre les Celtes ennemis comme des adversaires ni trop impressionnants, ni trop faibles, pour bien mettre en évidence le courage et la puissance des troupes Romaines.

Selon la légende elle se serait enfuie pour se donner la mort avec ses 2 filles, afin d’échapper à la vengeance Romaine.
BOADICEE
Comme les écrits de Tacite et de Dion Cassius, les 2 historiographes ayant relaté ces événements, sont perdus pendant des siècles, c’est seulement au XVIe siècle que l’histoire de Boudica réapparaît.

Depuis, de nombreux poèmes, peintures et pièces de théâtre célèbrent son courage patriotique mais la montrent comme femme faible et victime de son destin.
Elle figure dans des films (le premier à son nom est muet et sort en 1928), des jeux vidéos et même dans un épisode de Xéna la Guerrière.
Après avoir été utilisée comme écran de projection pour le patriotisme et l’impérialisme Britanniques, Boudica est redécouverte par le mouvement de femmes Ainsi débute en 1909 The Pageant of Great Women au Scala Theatre à Londres, un défilé représentant des femmes célèbres (artistes, scientifiques, saintes, reines...) pour soutenir la cause des suffragettes.
Boudica mène le groupe des guerrières célèbres, et c’est elle qui chasse le seul acteur homme dans la pièce qui joue le rôle... du préjugé.
Quelques décennies plus tard, c’est dans The Dinner Party de Judith Chicago, œuvre d’art en forme d’une table de banquet, que Boudica est honorée en recevant l’une des 39 places à table.

Ce peuple Celtique occupe une portion de l'East Anglia, (Norfolk et Suffolk) au sud-est de la Grande-Bretagne. Principalement constituée de paysans et d'artisans, la tribu est relativement isolée, entre la mer d'un côté et les forêts de l'autre.
Les femmes jouissent d'une situation enviable : Elles possèdent par exemple leurs propres terres, sont libres de choisir leur conjoint et peuvent demander le divorce. Par ailleurs, elles occupent souvent des postes de premier plan dans la société, y compris dans la classe dirigeante.
La situation géographique du territoire a permis aux Icènes de rester en retrait lors de la conquête de l'île par l'Empereur Claude, en 43.
Cependant, l'implantation de multiples colonies Romaines en Bretagne rend cette position délicate, et leur chef décide de faire allégeance à Rome, devenant un Roi-client. C'est à ce prix que les Icènes, certes soumis à l'Empire, sont parvenus à préserver une liberté et une autonomie relatives.
Le compromis fonctionne un temps, jusqu'à la nomination d'un nouveau gouverneur, Publius Ostorius Scapula, en 47. Celui-ci doit faire face aux multiples rebellions d'autres peuples Celtes et, se défiant des tribus pourtant soumises, il ordonne de les désarmer.
Cette fois, les Icènes se révoltent, mais ils sont vaincus par Ostorius. C'est à ce moment que Prasutagus devient Roi, soit que son prédécesseur Antedios ait été tué dans les combats, soit qu'il ait été évincé par les Romains. Boudicca devient donc Reine des Icènes.

Pour couronner le tout, le nouveau gouverneur a lancé une attaque d'une grande violence au Pays de Galles contre l'île de Mona, important sanctuaire druidique : Le site est incendié et les druides, suspectés de fomenter les révoltes et soulever les autochtones, sont massacrés.
Le fait est d'importance car Suetonius et son armée, préoccupés par les combats au nord-ouest, ne prendront pas immédiatement la mesure de la révolte que va déclencher Boudicca...

En dépit des lamentations et des supplications de ses habitants, il se résigne à sacrifier la ville, dans l'espoir de sauver la province. Suetonius ordonne l'évacuation de la ville, qui est abandonnée à Boudicca et à ses hommes. A son tour, Londinium est incendiée, et tous ceux qui n'ont pas fui sont tués. Verlulamium (Saint Albans), municipe Romain, connaît le même sort.
Entre 70 000 et 80 000 personnes ont trouvé le mort au cours de ces trois batailles, et Dion Cassius ne se prive pas de décrire la cruauté et la barbarie des Celtes : 
« Mais leur action la plus affreuse , la plus inhumaine, est de pendre nues les femmes de la plus haute naissance et de la plus grande distinction, de leur couper les mamelles et de les leur coudre sur la bouche, afin de les leur voir manger, après quoi, ils les empalent.
Ces horreurs se commettent au milieu de leurs sacrifices, de leurs festins et de leurs orgies, dans leurs temples et principalement dans le bois consacré à Adrastée : C'est le nom qu'ils donnent à la Victoire , et ils lui rendent un culte tout particulier. » (Dion Cassius, Ibid.)
A se demander si le culte païen ne l'horrifie pas encore davantage que le sort réservé à ces nobles dames...  De quoi terrifier le lecteur, et stigmatiser par la même occasion les tribus Barbares, véritables bêtes sauvages et cruelles, face à des Romains civilisés, y compris dans les tueries.
Pendant que Boudicca éradique allègrement Londinium de la carte, Suetonius rassemble ses hommes et regroupe une armée composée de la Legio XIV Gemina, d'une partie de la Legio XX Valeria Vitrix et de tous les auxiliaires disponibles.
Les Romains sont en nette infériorité numérique, puisque Boudicca entraîne derrière elle environ 230 000 guerriers (20 fois plus que de légionnaires !) Pour autant, la situation n'est pas aussi désespérée qu'il y parait. D'abord, les Celtes sont principalement munis d'armes rudimentaires et de lances, tandis que les Romains possèdent des glaives, plus propices au corps-à-corps. Ensuite, ils n'ont pas reçu la formation des soldats Romains, rompus au combat et soumis à une stricte discipline. Enfin, Boudica semble avoir eu des difficultés à contenir ses troupes et à maintenir l'ordre.

La bataille s'engage, digne d'une BD d'Astérix - « On en vient aux mains, les Barbares avec de grands cris et des chants de menace, les Romains en silence et en bon ordre » (Dion Cassius), et comme prévu, elle tourne à l'avantage des Romains : Après avoir lancé les javelots, l'infanterie lance une attaque frontale, soutenue par les cavaliers armés de lances. Les glaives font un carnage en combat rapproché, tandis que les Celtes sont incapables de riposter avec leurs longues épées.
Pire : Ceux qui tentent de fuir sont piégés par les charrettes où les attendent leurs épouses, et qui leur font maintenant barrage ! Les hommes, les femmes, jusqu'aux bêtes de somme... Tous sont transpercés, massacrés, exterminés, et des masses de cadavres s'entassent dans la plaine. Tacite avance les chiffres de 80 000 morts côté Celte, contre 400 côté Romain...
Refusant l'humiliation d'une capture et de l'exhibition qui ne manquera pas de suivre, lors d'un triomphe à Rome, Boudicca se serait suicidée en ingérant du poison, c'est du moins ce que rapporte Tacite.
Mais Dion Cassius prétend qu'elle se serait échappée, et qu'elle serait morte de maladie peu après... Dommage collatéral du conflit, Poenius Postumus (le commandant qui s'est enfuit avant la bataille), déshonoré par sa lâcheté, se suicide également, en se transperçant de son épée.



Boadicée — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Boadicée
Boadicée (ou Boadicea /boʊdɨˈsiːə/ en anglais, Boudicca, Boudica en latin, Βουδουικα, Βουνδουικα, ou Βοδουικα en grec), vers 30 apr. J.-C. - 61, est une reine du peuple britto-romain des Iceni présent dans la ...
Date de naissance‎: ‎vers 30 apr. J.-C
Lieu de décès‎: ‎Grande-Bretagne
Date de décès‎: ‎61
Enfants‎: ‎deux filles (Isolda et Sorya)

La Toge Et Le Glaive: La Révolte de Boudicca, Reine des Icènes.
latogeetleglaive.blogspot.com/2012/10/la-revolte-de-boudicca-reine-des-icenes.html
27 févr. 2013 - La Révolte de Boudicca, Reine des Icènes. Nous savons, grâce au proverbe, que Rome ne s'est pas faite en un jour. Elle ne s'est pas faite non ...

Boudica, reine et résistante - Garance ASBL
www.garance.be/cms/?Boudica-reine-et-resistante
Boudica, reine et résistante. On ne sait pas grand-chose av

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