14 FÉVRIER... 2017
Cette
page concerne l'année 76 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
IIe ÉVÊQUE DE ROME SAINT LIN.
SAINT LIN |
Selon
la tradition catholique, Lin (en latin Linus) est le 2e évêque de
Rome, successeur de Pierre. Né vers l'an 13 à Volterra, en Étrurie,
dans l'actuelle Toscane, son père s'appelle Herculanus.
Lin
est le fils d'un homme fort considérable de la ville de Volterra, en
Toscane. Il se convertit à Rome où Saint Pierre prêche l'Évangile.
Aussitôt après sa conversion, Saint Lin renonce à tous ses biens
et quitte son père. Il donne de si grandes preuves de son zèle, de
son érudition et de sa prudence, que le chef des apôtres l'emploie
à la prédication de la parole de Dieu et à l'administration des
sacrements.
On
fixe les dates de son pontificat de 67 à 76, mais aucune donnée
précise ne peut corroborer celles-ci.
Si
l'on en croit Irénée de Lyon, il a reçu des apôtres eux-mêmes la
charge d'évêque, après avoir secondé Pierre... On dit qu'il
subit le martyre le 23 septembre 78 mais seuls des documents
postérieurs à 354 l'affirment, précisant même qu'il a été
enseveli aux côtés de Pierre.
Considéré
comme saint par l'Église catholique romaine et par l'Église
orthodoxe, il est fêté le 23 septembre.
Sur
sa vie, on sait peu de choses certaines.
Le
Liber Pontificalis assure qu'il est originaire de la Tuscia, mais il
n'est pas possible de vérifier d'où il tire cette affirmation.
Selon
Johann Heinrich Zedler. Dans la ville de Voltera Toscane, en 1480,
une église est édifiée sur le lieu où l'on croit que s'était
élevée jadis sa maison.
Venu
à Rome pour ses études, il se convertit rapidement au
christianisme, après 3 ans, il est ordonné prêtre par l'apôtre
Pierre en l'an 44. Dans la ville il fait la connaissance de Saint
Paul, qui semble faire allusion à lui dans sa 2e épître à
Timothée : « Eubule, Pudens, Linus, Claudia et tous les
frères te saluent. » À Rome il a remplac2 Saint Pierre quand
ce dernier est absent de la ville.
Selon
le Liber Pontificalis, il semble que, « en conformité avec les
dispositions de Saint Pierre », Lin exige des femmes qu'elles
viennent à l'église la tête couverte. Une telle prescription est
sans aucun doute apocryphe, l'auteur du Liber Pontificalis l'a copiée
de la première Lettre de Paul aux Corinthiens en l'attribuant
arbitrairement au premier successeur de l'Apôtre à Rome.
RELIQUAIRE DE SAINT LIN |
Lin
a introduit dans le canon de la messe la partie dite Communicantes
et, comme symbole de l'autorité papale, il a ajouté aux vêtements
liturgiques le pallium, une bande de laine blanche à croix noires.
Au cours de son pontificat, il voit se succéder 5 empereurs :
Néron, Galba, Othon, Vitellius et Vespasien.
L'hérésiarque
Ménandre perpétue l'hérésie de Simon le Magicien et celle des
Ébionites, judéo-chrétiens qui pratiquent l'observance de la loi
de Moïse.
L'événement
le plus important est certainement la fin de la guerre de Judée avec
la destruction par les Romains du temple de Jérusalem.
Le
Liber Pontificalis soutient qu'il a été martyrisé par décapitation
le 23 septembre 76 ou 78, sur décret du consul Saturninus... Le
fait, cependant, semble dénué de fondement, car nous n'avons aucune
information faisant état de persécutions contre les chrétiens à
ce moment-là.
En
outre, Irénée ne donne que Télésphore comme martyr parmi les
premiers évêques Romains à avoir été martyrisé. Quoi qu'il en
soit, la fête liturgique de Saint Lin est célébrée le 23
septembre.
Le
Liber Pontificalis rapporte aussi que Lin, après sa mort, a été
enterré sur la colline du Vatican, à côté de l'Apôtre Pierre.
Nous ne savons pas si l'auteur avait des preuves décisives à
l'appui d'une telle affirmation, néanmoins, comme Pierre a
certainement été enterré au pied de la colline du Vatican, on a le
droit de supposer que les premiers évêques de l'Église Romaine ont
été enterrés eux aussi à cet endroit.
D'après le Liber Pontificalis, le corps de Lin est enterré au Vatican, près de celui de Pierre.
Selon un manuscrit de l’abbé et érudit Romain François-Marie Torrigio (1580-1650), quand la Confession de Saint-Pierre (la sépulture de Saint Pierre est appelée « confession de saint Pierre » le mot « confession » fait référence à la mort violente par laquelle l’apôtre a confessé, c’est-à-dire manifesté explicitement, son attachement au Christ) est construite en 1615.
L'explication
de cette découverte donnée par Severano est que probablement les
sarcophages contenaient les restes des premiers évêques de Rome, et
que celui avec l'inscription avait été le lieu de sépulture du
pape Lin...
Par
la suite cette explication a été acceptée par plusieurs auteurs.
Mais d'un manuscrit de Torrigio il ressort que sur le sarcophage en
question il y avait d'autres lettres à côté du mot Linus, si bien
que le nom peut être un autre (comme Aquilinus, Anullinus, etc)...
L'appellation
de Pape est anachronique et n'apparaît qu'au IIIe siècle.
Toutes les anciennes listes des évêques de Rome qui nous sont
parvenues grâce à Irénée de Lyon, Jules l'Africain, Hippolyte,
Eusèbe de Césarée et le Catalogue Libérien de 354, placent le nom
de Lin immédiatement après celui de Pierre. Ces listes ont été
faites a posteriori en se fondant sur une liste des évêques Romains
qui existe à l'époque du pape Éleuthère (approximativement entre
174 et 189).
Selon
Irénée, l'évêque de Rome est le Lin mentionné par Paul de Tarse,
dans sa deuxième épître à Timothée (4:21). Un passage d'Irénée
(Adversus haereses, III, III, ) nous dit :
« Après
que les apôtres Pierre et Paul aient fondé et organisé l'Église
(à Rome), ils confèrent à Lin l'exercice de la charge
épiscopale. »
Toutefois,
on sait que la communauté de Rome existe avant l'arrivée de Paul et
qu'il n'en est donc pas un des fondateurs.
Dans
le cycle pseudo-clémentin, Pierre désigne Clément de Rome comme
évêque, ce qui n'exclut pas que Lin et Clément aient pu être
évêques de deux communautés chrétiennes différentes, à la même
époque.
Cette
identification du pape avec le Lin de Saint Paul est débattue de nos
jours, cependant qu'Eusèbe de Césarée déclare dans son Histoire
Ecclésiastique (IVe siècle) :
« Après
le martyre de Pierre et de Paul, Lin, le premier, obtient l'épiscopat
de l'Église de Rome. En écrivant de Rome à Timothée, Paul fait
mention de lui dans la salutation à la fin de l'épître (II Tim. 4,
21.). »
Envoyé
dans les Gaules pour y porter le flambeau de la foi, le bonheur de
l'avoir pour premier évêque échoit à la ville de Besançon dont
le nombre des fidèles s'accroît de jour en jour.
Un
jour, les païens célèbrent une fête solennelle en l'honneur de
leurs faux dieux auxquels ils offrent beaucoup de sacrifices. Brûlant
de zèle pour la gloire de Dieu et le salut de ces pauvres âmes,
Saint Lin entreprend de les détourner de ce culte abominable.
Fendant la foule des idolâtres, il leur dit courageusement :
CHAPELLE DE SAINT LIN |
« Que
faites-vous, mes chers enfants ? Quelle marque de divinité
voyez-vous dans ces simulacres que vous adorez ? Ce ne sont que
des statues qui n'ont ni esprit, ni sentiment, et qui ne représentent
que des hommes dont l'incontinence et l'impiété ont été toutes
publiques.
Ces
idoles de pierre et de cuivre ne méritent nullement vos respects.
C'est à Dieu seul, créateur du ciel et de la terre que vous devez
immoler des victimes. Quittez donc ce culte sacrilège et acquiescez
aux vérités que je vous prêche. »
Ces
paroles prononcées avec une ferveur inspirée retentissent comme un
violent coup de tonnerre qui renverse par terre l'une des colonnes du
temple avec l'idole qu'elle soutient, la réduisant en poussière...
Un prodige si éclatant aurait dû ouvrir les yeux aux idolâtres et
leur faire reconnaître la vérité de la religion que Saint Lin leur
annonce. Hélas, au lieu de profiter de la grâce qui leur est
offerte, les incroyants ferment leurs cœurs à la parole de Dieu et
se jettent tumultueusement sur Saint Lin. Une tradition fait de Lin
le premier évêque de Besançon (Vesontio) où il convertit le
tribun Onasius, Lin transforme une maison en une petite église
consacrée en l'honneur de la résurrection du Sauveur, de la Sainte
Vierge et de
Saint Étienne, premier martyr, chassé de la ville par
les païens , Lin revient à Rome vers 56.
L'actuelle
église Sainte-Madeleine, construite au XVIIIe siècle, remplace
l'église érigée par l'archevêque Hugues Ier de Salins au XIe
siècle, elle-même édifiée sur l'emplacement du baptistère de Lin
(fin IIIe/début IVe siècle).
L'apôtre
retourne à Rome où saint Pierre s'en sert utilement pour le
gouvernement de l'Église. Il s'acquitte avec tant de soin de toutes
les fonctions qui lui sont assignées qu'après la mort du prince des
apôtres, on le choisit pour lui succéder dans la charge de pasteur
suprême.
Dans
cette sublime fonction, Saint Lin donne d'excellents témoignages de
son zèle et de sa vigilance pastorale. Il écrit deux relations du
martyre de Saint Pierre et de Saint Paul.
Nous
tenons de lui l'histoire de la dispute du prince des apôtres avec
Simon le Magicien. Pour l'affermissement de l'Église naissante et
l'avancement de la chrétienté, Saint Lin consacre 15 évêques et
18 prêtres.
Le
Bréviaire romain dit que la foi et la sainteté de ce souverain
pontife sont si grandes qu'il ressuscite des morts et chasse les
démons des corps de plusieurs énergumènes.
Après
avoir gouverné l'Église pendant un an, 3 mois et 12 jours, Saint
Lin verse son sang qui sert de semence à de nouveaux chrétiens. On
enterre sa précieuse dépouille au Vatican, auprès des restes de
Saint Pierre.
Lin
est mentionné dans la première prière eucharistique du Canon de la
Messe : « Dans la communion de toute l’Église, nous voulons
nommer en premier lieu la bienheureuse Marie toujours Vierge, Mère
de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ, Saint Joseph son époux,
les Saints Apôtres et Martyrs Pierre et Paul, André, Jacques et
Jean, Thomas, Jacques et Philippe, Barthélémy et Matthieu, Simon et
Jude, Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille et Cyprien, Laurent,
Chrysogone, Jean et Paul, Côme et Damien, et tous les
saints ».
Cependant Louis Moreri (1643-1680) et les dominicains Richard et Giraud font observer que le nom de Lin ne se trouve ni dans les calendriers Romains, ni dans les Martyrologes de Jérôme (345-419), ni dans les Sacramentaires de Gélase (492-496) et de Grégoire (590-604).
A Volterra de nombreuses statues, des bas-reliefs, des peintures, une rue du centre historique, des écoles, des gymnases, un monastère et l’Église érigée à l'endroit où se trouvait sa maison natale portent le nom de « Lino ».
Quelques fragments d'os donnés par Urbain VIII à la cathédrale de Volterra se trouvent dans un buste en argent posé sur l'autel principal de la basilique.
Séjournant à Volterra les 25 et 26 août 1857, Pie IX proclame Lin patron principal de la ville et du diocèse.
Paul VI, recevant en hommage la statue en albâtre de Saint Lin, déclare « Volterra, sœur du diocèse car elle a donné à Rome, Saint Lin, le premier successeur de Pierre ».
Lors de sa visite pastorale à Volterra le 23 septembre 1989, jour de la Saint-Lin, Jean-Paul II alla prier dans l’Église érigée à l'endroit de la maison natale du saint : « Nous désirons vénérer aujourd'hui d'une manière particulière Saint Lin, cet évêque de Rome, premier après la mort de l'apôtre Pierre et patron de votre Diocèse, et aujourd'hui en célébrant l'Eucharistie au milieu de vous, je désire vénérer le Saint Martyr Lin, et je le fais avec une émotion particulière. ».
Cependant Louis Moreri (1643-1680) et les dominicains Richard et Giraud font observer que le nom de Lin ne se trouve ni dans les calendriers Romains, ni dans les Martyrologes de Jérôme (345-419), ni dans les Sacramentaires de Gélase (492-496) et de Grégoire (590-604).
A Volterra de nombreuses statues, des bas-reliefs, des peintures, une rue du centre historique, des écoles, des gymnases, un monastère et l’Église érigée à l'endroit où se trouvait sa maison natale portent le nom de « Lino ».
Quelques fragments d'os donnés par Urbain VIII à la cathédrale de Volterra se trouvent dans un buste en argent posé sur l'autel principal de la basilique.
Séjournant à Volterra les 25 et 26 août 1857, Pie IX proclame Lin patron principal de la ville et du diocèse.
Paul VI, recevant en hommage la statue en albâtre de Saint Lin, déclare « Volterra, sœur du diocèse car elle a donné à Rome, Saint Lin, le premier successeur de Pierre ».
Lors de sa visite pastorale à Volterra le 23 septembre 1989, jour de la Saint-Lin, Jean-Paul II alla prier dans l’Église érigée à l'endroit de la maison natale du saint : « Nous désirons vénérer aujourd'hui d'une manière particulière Saint Lin, cet évêque de Rome, premier après la mort de l'apôtre Pierre et patron de votre Diocèse, et aujourd'hui en célébrant l'Eucharistie au milieu de vous, je désire vénérer le Saint Martyr Lin, et je le fais avec une émotion particulière. ».
77.
En Gaule, le cadastre, réalisé seulement dans les colonies
Romaines, est terminé. Le royaume Parthe sombre dans l'anarchie à
la mort de Vologèse Ier.
78. Pour ne pas déplaire au Sénat, Titus renvoie sa maîtresse Bérénice. Selon la tradition, Lin meurt le 23 septembre 78, décapité sur ordre de l'ingrat consul Saturninus dont il a délivré la fille des démons qui la tourmentaient.
78. Pour ne pas déplaire au Sénat, Titus renvoie sa maîtresse Bérénice. Selon la tradition, Lin meurt le 23 septembre 78, décapité sur ordre de l'ingrat consul Saturninus dont il a délivré la fille des démons qui la tourmentaient.
compilhistoire
- Lin, évêque de Rome
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Lin.htm
Une
tradition fait de Lin le premier évêque de Besançon (Vesontio) où
il convertit .... d'une manière particulière saint Lin, cet évêque
de Rome, premier après la mort de ... Juillet [« pendant la 14ème
année du règne de Néron », donc entre juillet 67 et ..... 76. Le
Pays de Galles est rattaché à Rome. 77. En Gaule, le cadastre, ...
LES
PREMIERS PAPES (1er et 2ème siècles) - Tombes Sépultures ...
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1151.html
24
mars 2012 - LIN ( ? – 79/80 ?) ▻ 2ème pape ▻ 68 - 79. ▻
Successeur de saint Pierre ... Choisi comme évêque de Rome à la
mort de Sixte Ier, son pontificat aurait duré onze ans. ... les
juifs (Nisan est un mois du calendrier de l'année ecclésiastique
juive tombant en général entre les ..... -Cimetière de Bonsecours
(76).
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