1er
MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 747 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CHOC
MORTEL DE COURANTS RELIGIEUX CONTESTATAIRES.
Abû
Muslim Abd ar-Râhman ben Muslim al-Khurâsânî ou Abû Muslim
Khurâsânî, né à Ispahan en 718 ou 719, mort en février 755, est
un général abbasside, fils d'un Zoroastrien Iranien, Khorassanien
originaire de Mahan, petite bourgade située près de Merv. On le
nomme parfois « fondateur de l'Empire Abbasside ».
Bien
qu'on ait aucune certitude sur son vrai nom, les Abbassides lui
attribuent celui de Behzadan. Il a grandi à Kufa, en Irak, grand
défenseur de la cause Abbasside, il rencontre leur Imam Ibrahim ben
Muhammad à La Mecque et devient plus tard un ami personnel d'`Abû
al-`Abbas as-Saffah, le futur Calife.
Il
est envoyé à Merv par les Abbassides en 747, contre le gouverneur
Nasr, qui a tenté de s'allier à l'insurgé sogdien Harith Ibn
Sarayi. Reçu avec enthousiasme, il bénéficie du soutien aussi bien
des chiites que des kharidjites, Mazdéens, Mazdakites et même des
chrétiens et juifs, fortunés et influents dans la région (l'un
d'eux, Mahyar, est tout dévoué à Abû Muslim). C'est en janvier
748 qu'avec 10 000 hommes Abû Muslim marche finalement sur
Merv, capitale du Khorassan, d'où il chasse Nasr. Le poursuivant, il
met en déroute les deux armées que les Omeyyades ont envoyé contre
lui, obligeant le calife Marwan II à se réfugier en Égypte.
Al-Mansûr
haït Abû Muslim en raison d'humiliations subies pendant le règne
d'As-Saffah. Al-Mansûr et lui se querellent à propos de la garde du
butin amassé lors d'une dernière campagne, victorieuse en Syrie,
d'Abû Muslim.
Ce
dernier refuse d'obéir au calife et se dirige vers le Khorasan en
passant par Hulwân.
Al-Mansûr
finit par promettre que si Abû Muslim vient à sa rencontre, il ne
lui sera fait aucun mal. Abû Muslim tombe dans le piège et se rend
auprès d'Al-Mansûr.
Au
mois de février 755, quand Abû Muslim est mis en confiance,
Al-Mansûr l'invite et lui fait part de tous les griefs qu'il a à
son encontre l'appelant à cette occasion « Abû Mujrim »
(Le père du crime). Sur un signal d'Al-Mansûr, 5 hommes armés,
tuent Abû Muslim à coups de sabre. Le cadavre d'Abû Muslim a été
enroulé dans le tapis qui garnissait le sol, puis, jeté dans le
Tigre.
Al-Mansûr
demande à l'un de ses lieutenants s'il peut lui dire combien
d'hommes ont été tué du fait de cet « Abû Mujrim »,
il lui est répondu que c'est au moins 600 000.
Le
terme « Compagnons d'Abû Muslim » désigne un certain
nombre de révoltés souhaitant venger ce dernier, actifs de 755 à
783.
À
peine Abû Muslim mort, son ancien ministre des finances Simbad de
Nichapur tente de le venger. Celui-ci est arrêté à Hamadan en 755
après avoir guerroyé dans le nord de l'Iran.
Ishaq,
qui s'est proclamé successeur de Zarathoustra (échec en 757)
Le
Mazdéen Oustad Sis, qui après s'être emparé de la plupart des
villes aidé de 300 000 hommes, échoue en 767.
Le
dernier révolté des insurrections des « Compagnons d'Abû
Muslim » est al-Muqanna, actif de 776 à 783.
Pour
lui, l'esprit de Dieu s'est incarné dans tous les prophètes, les
deux derniers étant Abû Muslim et lui-même. Déclarant meurtres et
pillages légitimes du moment qu'ils visent les musulmans, il
rencontre de grands succès en 782 et 783, date où il meurt acculé
dans les montagnes près de Chahr-i Sebz.
L'homme
qui, sous le nom d'al-Mukanna, fait trembler d'effroi la Perse
Orientale et le Khorasan durant plusieurs années entre 774 et 779,
s'appelle en réalité Hashim ibn Hakim (bien que-là encore il
s'agisse, non de son véritable nom, mais d'un nom d'emprunt
arabisé). Il naît à Marw (Merv), peut-être vers 730, au sein
d'une famille de tisserands (kasar) Perses récemment convertis à
l'Islam. Alors qu'il est encore jeune il rejoint les forces
abbassides qui prêchent le renversement du pouvoir Omeyyade.
D'abord
secret, le mouvement entre en lutte ouverte à partir de 747. Recruté
dans l'armée par le chef des missionnaires Abbassides de Marw, Abu
Muslim al-Khorasani, Hashim ibn Hakim suit aveuglément son nouvel
instructeur. Il participe au cours des années qui suivent aux durs
combats qui aboutissent à l'effondrement définitif de la dynastie
Syrienne (748-750). Sous le règne d'al-Saffah (750-754), le premier
calife Abbasside, Hashim fait probablement parti de l'armée
islamique qui vainc les forces Chinoises à la bataille du Talas,
toujours sous les ordres d'Abu Muslim (751).
Après la trahison et l'exécution d'Abu Muslim par le nouveau calife Al-Mansur en 755, Hashim ibn Hakim profite de l'émotion suscitée au sein de la population Khorasanienne, commence à recruter des partisans dans l'espoir de venger son défunt maître et protecteur... Il attend patiemment son heure et, en 774, peu de temps avant la mort d'Al-Mansur, il proclame la déchéance des « Fils de Abbas », coupables selon lui d'avoir trahit l'espoir qu'ils ont eux-mêmes suscité.
Il lance ses hommes à l'assaut des forces califales présentes dans la région et son influence s'étend rapidement. Il se met alors à porter en permanence un grand voile de soie blanche sur le corps ainsi qu'un masque d'or sur le visage, accoutrement qui lui vaut le surnom d'al-Mukanna, litt. « Le Voilé », « le Masqué ». Ainsi vêtu il se présente aux peuples du Khorasan et de la Sogdiane comme le dépositaire de l'œuvre d'Abu Muslim, comme un nouveau prophète et, selon certains, comme une incarnation divine. Ces dernières affirmations ont toutefois été contestées par certains spécialistes. Ces derniers pensent qu'al-Mukanna est peut-être plus orthodoxe que les hérésiographes à la solde des califes de Baghdad n'ont bien voulu le dire...
Toujours est-il que ses hommes, parmi lesquels on trouve des Perses essentiellement, mais aussi des Turcs et quelques Arabes vantent les miracles et les guérisons dont leur maître se rend selon eux responsable. Tous s'habillent en blanc, afin de mettre en valeur leur opposition à la couleur noire des Abbassides. Durant près de 3 années (774-777), ils étendent leur pouvoir sur une grande partie du califat Oriental, détroussant les caravanes, occupant les villages isolés, menant de sanglantes embuscades contre les forces fidèles au régime. A l'apogée de son « règne », al-Mukanna peut même se permettre de battre monnaie. On a d'ailleurs retrouvé certaines d'entre-elles, sur lesquelles ont lit en arabe la devise suivante : « Dieu ordonne la fidélité et la justice ».
Bien évidemment, le nouveau calife Abbasside al-Mahdi ne peut se permettre de traiter plus longtemps une telle menace à la légère. En 777 il dépêche de nouvelles et importantes forces dans la région. Celles-ci ont su assez vite rétablir la situation. Enfermé dans sa forteresse de Sanam, Al-Mukanna y soutient encore un siège épique de 2 ans. Il s'empoisonne finalement, à moins qu'il ne soit mort les armes à la main, tandis que ses adversaires pénètrent dans la ville date où il meurt acculé dans les montagnes près de Chahr-i Sebz (779).
Les partisans d'Al-Mukanna fidèles au souvenir d'Abu Muslim, qu'on appelle les Khuramites, maintiennent une activité de plus en plus ténue dans les régions les plus reculées du Khorasan. Sa figure haute en couleur a souvent hanté l'imagination des historiens. Il n'est pas jusqu'au romancier argentin Jorge-Luis Borgès qui ne lui ait consacré une nouvelle en 1934.
Après la trahison et l'exécution d'Abu Muslim par le nouveau calife Al-Mansur en 755, Hashim ibn Hakim profite de l'émotion suscitée au sein de la population Khorasanienne, commence à recruter des partisans dans l'espoir de venger son défunt maître et protecteur... Il attend patiemment son heure et, en 774, peu de temps avant la mort d'Al-Mansur, il proclame la déchéance des « Fils de Abbas », coupables selon lui d'avoir trahit l'espoir qu'ils ont eux-mêmes suscité.
Il lance ses hommes à l'assaut des forces califales présentes dans la région et son influence s'étend rapidement. Il se met alors à porter en permanence un grand voile de soie blanche sur le corps ainsi qu'un masque d'or sur le visage, accoutrement qui lui vaut le surnom d'al-Mukanna, litt. « Le Voilé », « le Masqué ». Ainsi vêtu il se présente aux peuples du Khorasan et de la Sogdiane comme le dépositaire de l'œuvre d'Abu Muslim, comme un nouveau prophète et, selon certains, comme une incarnation divine. Ces dernières affirmations ont toutefois été contestées par certains spécialistes. Ces derniers pensent qu'al-Mukanna est peut-être plus orthodoxe que les hérésiographes à la solde des califes de Baghdad n'ont bien voulu le dire...
Toujours est-il que ses hommes, parmi lesquels on trouve des Perses essentiellement, mais aussi des Turcs et quelques Arabes vantent les miracles et les guérisons dont leur maître se rend selon eux responsable. Tous s'habillent en blanc, afin de mettre en valeur leur opposition à la couleur noire des Abbassides. Durant près de 3 années (774-777), ils étendent leur pouvoir sur une grande partie du califat Oriental, détroussant les caravanes, occupant les villages isolés, menant de sanglantes embuscades contre les forces fidèles au régime. A l'apogée de son « règne », al-Mukanna peut même se permettre de battre monnaie. On a d'ailleurs retrouvé certaines d'entre-elles, sur lesquelles ont lit en arabe la devise suivante : « Dieu ordonne la fidélité et la justice ».
Bien évidemment, le nouveau calife Abbasside al-Mahdi ne peut se permettre de traiter plus longtemps une telle menace à la légère. En 777 il dépêche de nouvelles et importantes forces dans la région. Celles-ci ont su assez vite rétablir la situation. Enfermé dans sa forteresse de Sanam, Al-Mukanna y soutient encore un siège épique de 2 ans. Il s'empoisonne finalement, à moins qu'il ne soit mort les armes à la main, tandis que ses adversaires pénètrent dans la ville date où il meurt acculé dans les montagnes près de Chahr-i Sebz (779).
Les partisans d'Al-Mukanna fidèles au souvenir d'Abu Muslim, qu'on appelle les Khuramites, maintiennent une activité de plus en plus ténue dans les régions les plus reculées du Khorasan. Sa figure haute en couleur a souvent hanté l'imagination des historiens. Il n'est pas jusqu'au romancier argentin Jorge-Luis Borgès qui ne lui ait consacré une nouvelle en 1934.
L’Imam
Muhammad Ibn Jarir at-Tabari a dit dans son livre « at-Tarikh
ar-Roussoul wal-Moulouk » sur l’abjecte criminel Abou Muslim
al-Khorassani : « Abou Mouslim tue lors de ses guerres
plus de 600 000 musulmans de sang-froid ! »
Souleyman
Ibn Kathir al-Khouza’i, le responsable de la prédication pour les
Banou ‘Abbas, juge que la situation au Khorasan permet une activité
plus intense pour parvenir à leur fin et il écrit à Abi Salamah
Khalal pour lui demander d’écrire à Ibrahim l’Imam pour lui
dire que les conditions sont idéales pour la propagation de son
message et qu’il envoie quelqu’un de sa maison pour s’occuper
de l’affaire. Ibrahim l’Imam envoya Abou Mouslim al-Khorassani et
en 746, Ibrahim écrit à Abou Mouslim pour lui demander de le
rejoindre afin de le charger de mission.
Abou
Mouslim al-Khorassani part avec un groupe de prêcheurs à La Mecque
et sur sa route, il s’arrête à Awmis ou lui parvient une lettre
d’Ibrahim l’Imam et aussi une lettre destinée à Souleyman Ibn
Kathir al-Khouza’i.
La
lettre pour Abou Mouslim dit :
«
Je t’ai envoyé l’étendard de la victoire, et si tu lis cette
lettre, retourne d’où tu viens et envoie moi Qahtabah Ibn Shabib
avec ce que tu as en ta possession à Mossoul (sous-entendu
al-Hajj) ».
Abou
Mouslim revient donc à Merv au mois de Ramadan envoie Qahtabah avec
la somme d’argent qu’il a collecté. Puis Abou Mouslim remet la
lettre destinée à Souleyman Ibn Kathir qui lui stipule d’accélérer
le mouvement de prédication du fait des éléments favorable en
place pour leur réception...
Alors
les prêcheurs le nomment à leur tête et s’activent furieusement
et ouvertement à l’appel pour les Banou ‘Abbas au moment précis
où Joudayr al-Kirmani et Shayban Ibn Salamah le khariji combattent
Nasr Ibn Sayyar.
Ils
appellent les gens à suivre leur appel et Abou Mouslim leur ordonne
de tuer tous ceux qui s’opposeront à eux.
Selon
l' Encyclopédie Iranica , On trouve différentes sources quant à
son nom d'origine et son origine, certains font de lui un descendant
de Gōdarz et du vizir Bozorgmehr et l'appelle Ebrahim, ou Behzādān,
fils de Vendād Hormoz, et d'autres l'ont attaché aux 'Abbāsides ou
à la famille de'Alī . Ces suggestions sont douteuse ».
Il
y avait un Arabe du nom de Sharik ibn Shaikh al-Mahri dans Boukhara ,
qui voulait répandre Shia Islam fermement et s'opposer à quiconque
est contre lui. Bientôt, il a obtenu le soutien de plusieurs
dirigeants locaux et de nombreux habitants.
Lorsque
cette nouvelles atteint Abu Muslim (Khorasani), Ziyad ibn Salih est
venu là pour découvrir tous les détails, et bientôt il s'implique
dans une bagarre. Abu Muslim combat Sharik ibn Shaikh al-Mahri et ses
partisans chiites pendant 37 jours sans victoire, Abu Muslim perd des
soldats et plusieurs sont fait prisonniers... Après cela, tout d'un
coup Sharikh ibn Cheikh (leader chiite) meurt, et ses partisans
commencent à s'apeurer, mais ils sont encore hostiles. La rébellion
a été finalement écrasée et la plupart des partisans chiites ont
été pendus.
Abu
Muslim est un grand partisan de la cause Abbasside, après avoir
rencontré leur Imam Ibrahim ibn Muhammad à la Mecque, il devient
plus tard, un ami personnel de Abu al-Abbas Al-Saffah, le futur
calife... Il a observé la révolte en 736. Avec la mort du calife
Omeyyade en 743, le monde islamique est lancé dans la guerre civile.
Abu
Muslim a été envoyé à Khorasan par les Abbassides d'abord comme
un propagandiste, puis il fait la révolte en leur nom.
Il
prend :
Merv
en Décembre 747 (ou 748 Janvier), battant le gouverneur Omeyyade
Nasr ibn Sayyar , ainsi que Shayban al-Khariji, un Kharijite aspirant
au califat.
Il
est devenu de facto le gouverneur Abbasside de Khorasan, grand
général il a gagné la gloire à la fin des années 740 ayant
vaincu la rébellion paysanne de Bihafarid, le chef Perse. Abu Muslim
a reçu le soutien dans la répression de la rébellion à la fois
des musulmans puristes et les zoroastriens. En 750, Abu Muslim
devient chef de l'armée abbasside et bat les Omeyyades à la
bataille du Grand Zab . Abu Muslim lance un assaut vers Damas, la
capitale du califat des Omeyyades.
Bien
qu'il semble que Abu al-Abbas se méfie de sa puissance, en limitant
son entourage à 500 hommes à son arrivée en Irak sur le chemin du
pèlerinage de 754.
Son
assassinat n'a pas été bien reçu par les Kurdes, et surtout pas
par les résidents de Khorasan et du Kurdistan, il y a du
ressentiment et de la rébellion dans la population au vue des
méthodes brutales utilisées par al-Mansur. Il est devenu une figure
légendaire pour beaucoup en Perse, et plusieurs hérétiques Persans
commencéent des révoltes affirmant qu'il n'est pas mort et qu'il
reviendra cela inclus sa propre propagande Ishaq al-Turk , le clerc
Zoroastrien Sunpadh dans Nishapur, l'Abu Muslimiyya subsect du
Kaysanites, et Al-Muqanna dans le Khorasan. Même Babak a réclamé
sa mort.
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D'abord
secret, le mouvement entra en lutte ouverte à partir de 747. ...
Marw, Abu Muslim al-Khorasani, Hashim ibn Hakim suivit aveuglément
son nouvel ... Il participa au cours des années qui suivirent aux
durs combats qui aboutirent à l'effondrement ... Les partisans
d'Al-Mukanna fidèles au souvenir d'Abu Muslim, qu'on ...
Abou
Mouslim al-Khorassani et Les bannières noires du ...
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26
avr. 2014 - Abou Mouslim al-Khorassani Souleyman Ibn Kathir
al-Khouza'i, le responsable de la prédication ... Abu Muslim
Khorasani .... au mois de Joumadah Awwal de l'année 130 de l'Hégire
(747) puis dans le palais du gouverneur, ...
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