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MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 738 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CHARLES
MARTEL CONTRAINT DE DÉPOUILLER PIERRE POUR HABILLER PAUL.
Annoncé
à sa mère par une vision merveilleuse avant sa naissance, Saint
Eucher ne reçoit pourtant le Baptême que lorsqu’il est lui-même
en état de répondre aux engagements sacrés.
Livré
dès son jeune âge à la culture des lettres, élevé dans la forte
doctrine des Pères, il prend l’habit monastique à Jumièges, et
de là sa renommée de sainteté et de savoir le fait nommer à
l’évêché d’Orléans.
Il
est à la fois le modèle du ministère pastoral et le défenseur des
droits de l’Église envahis par Charles-Martel.
L’exil
récompense son courage, et n'est pour lui, à Cologne, qu’une
occasion de mériter de nouveau l’admiration des fidèles. Saint
Eucher meurt à l’abbaye de Saint-Trond en 738.
Saint
Eucher, illustre par sa famille, et plus encore par ses vertus, naît
près d’Orléans en 687, Saint Sergius Ier étant pape, période
d’anarchie dans l’empire Romain d’Orient et Thierry III roi de
Francie. Un Ange prédit à sa mère qu’il sera Évêque d’Orléans.
L’étudiant,
le moine, l’évêque, sont également admirables en ce personnage
prédestiné. À mesure qu’il avance dans la connaissance de la
parole de Dieu, son âme déborde du feu de la Charité. La science,
loin d’enfler son cœur, n’est pour lui qu’un moyen de s’unir
à Dieu davantage et d’avancer de plus en plus dans le chemin
de la vertu.
Tous
ses succès, il les rapporte à la bonté céleste. Jésus-Christ
étant la règle de son intelligence et de sa volonté, les
efforts de l’ennemi du salut pour perdre cette belle âme par la
fausse gloire n’aboutissent qu’à fortifier son espérance en
Dieu et à lui faire redoubler d’ardeur pour la prière
et la mortification.
Il
est reçu à bras ouverts dans le couvent de Jumièges, où il se
présente à l’âge de 27 ans. Dès lors son ardeur pour la
perfection ne connaît plus de bornes, et il devient le modèle de
ses frères par sa ferveur aux Offices divins et par son zèle dans
la pratique de tous les devoirs religieux. Rempli de grâces
extraordinaires dans la sainte Communion, il aime à rester au pied
du tabernacle et ne peut se résoudre à interrompre ses douces
communications avec Jésus, l’obéissance seule peut l’éloigner
du pied des autels.
Sa
dévotion spéciale à Marie est pour lui la source d’une angélique
pureté, il demande sans cesse à cette Mère Céleste de lui
conserver cette vertu sublime qui nous rapproche de Dieu.
Les
mérites de Saint Eucher ne peuvent demeurer le secret du cloître,
les honneurs viennent chercher celui qui les a fuis, et il doit
accepter le siège épiscopal d’Orléans. Rarement évêque montre
plus de vigueur à combattre le mal et à défendre les droits
de Dieu.
À
Charles Martel, prenant la place du roi de Francie, et qui
s’empare des biens des églises : « Comment, écrit-il,
osez-vous opprimer l’Église, que Dieu vous a chargé de défendre ?
Sachez que Jésus-Christ vous demandera compte des maux que vous
aurez fait souffrir à ses membres, en touchant aux biens des
églises, vous vous attaquez à Dieu Lui-même ! »
Il
meurt le 20 février 738, en se recommandant à la très Sainte
Trinité et en disant : « Seigneur, je remets mon âme
entre Vos mains. »
Dieu
a honoré son tombeau par de nombreux miracles. Parmi d’autres
merveilles, on rapporte que des cierges, allumés près de son corps
vénéré, brûlent longtemps sans se consumer et que l’huile des
lampes se multiplie d’une manière évidente et guérit plusieurs
malades. Des possédés sont délivrés à son tombeau, des boiteux
marchent, et des aveugles recouvrent l’usage de la vue.
Saint
Eucher d'Orléans ou Eucherius est un moine bénédictin et évêque
d'Orléans du Royaume des francs au VIIIe siècle il est enterré
à l’abbaye de Saint-Trond (dans l'actuelle province Belge de
Limbourg).
Né
à Orléans au sein d'une famille aisée, Eucher reçoit une
formation théologique dès l'âge de 7 ans avant d’entrer vers 714
au monastère de Jumièges du diocèse de Rouen.
« Devance
toujours et en tous lieux de ta céleste lumière les fils suppliants
des Francs. Qu’ils voient ce qu’il faut faire pour établir ton
Règne en ce monde. Que pour une telle tâche, leur charité et leur
courage aillent en s'affermissant ». Depuis 7 ans, il vit
heureux à l'abbaye de Jumièges en Normandie, quand ses concitoyens
obtiennent de Charles Martel qu'il leur SOITt donné comme évêque.
Il fait mine de ne rien savoir et ne bouge pas. Charles Martel lui
écrit qu'il le fera transporter à Orléans par ses soldats, s'il
tarde à se mettre en route. Eucher doit s'incliner et quitte
Jumièges les larmes aux yeux.
Tout
va bien jusqu'à la bataille de Poitiers (732). Estimant que ses
soldats ont sauvé l’Église de l'Islam, Charles Martel décide de
s'indemniser en s'emparant des vases d'or servant au culte. Tous les
évêques se taisent, tant ils ont peur, seul Eucher proteste.
Destitué et exilé à Cologne, cette riche Église, déjà trop
taxée, le reçoit en héros, logé dans un palais et invité à
présider les grandes cérémonies liturgiques... Charles Martel se
fâche devant ce centre d'opposition. Il envoie le gouverneur de
Liège pour séquestrer Saint Eucher. Robert de Liège se laisse
convaincre par Saint Eucher qui lui demande de redevenir moine à
Saint-Trond comme jadis à Jumièges dont il a toujours le
vague-à-l'âme. Saint Eucher meurt le 20 février 738 en l'abbaye de
Saint-Trond. Il est fêté localement le 20 février. Son nom vient
des mots grecs eu et keros, bien et cire.
En
721, il succède à son oncle Savary évêque d'Orléans qui vient de
mourir, déjà connu pour ses qualités intellectuelles et
spirituelles. Très réticent car attaché à la vie monastique il
n’accepte la dignité épiscopale que sous la contrainte de Charles
Martel.
Il
fait montre d’indépendance vis-à-vis du puissant Maire du Palais.
Au contraire d’autres évêques, Eucher proteste vivement lorsque,
après la victoire de Poitiers Charles Martel n’hésite pas à
distribuer arbitrairement des biens d’Église aux soldats qui l'ont
secondé dans sa campagne contre les Sarrasins. Les rapports entre
Charles de Herstal et l'Église sont très compliqués.
Après
la victoire sur les païens, les papes implorent et obtiennent la
protection de Charles Martel, mais l’Église de Francie le haït
encore plus qu'ils ne haïssent les musulmans.
En
739, certainement le pape car il a presque chassé les musulmans de
la Gaule, lui offre le titre de Consul, mais Charles Martel refuse,
il est condamné à la damnation éternelle en effet il distribue une
partie des biens des églises à sa noblesse qui défend en
permanence le royaume....
Irrité,
Charles Martel force Eucher à partir en exil, d’abord à Cologne,
il est ensuite transféré dans le comté d'Hesbaye dans le château
d'Haspengaw sous la garde du duc Chrodebert. Le poursuivant de sa
vindicte Charles Martel fait en sorte qu’il soit quasi séquestré
dans un monastère voisin de Liège, l’abbaye de Saint-Trond.
Son
tombeau y est, pendant longtemps un lieu de pèlerinage. Considéré
comme saint dans l'église catholique romaine.
La noblesse Carolingienne n'est plus d'origines princières. Ils combattent sans cesse pour défendre leur Dieu et le Royaume. Charles Martel décide de les rétribuer.
Le
trésor de Saint-Denis. On a du mal à imaginer ce qu'est la richesse
de l’Église à l'époque Carolingienne et la soif de l'or des
ecclésiastiques décadents. Comme son père Pépin III, Charlemagne
s'appuiera sur l'Église et se rapprochera du pape... Ses réformes
ont pour objectif de créer une élite ecclésiastique capable de
bien administrer les diocèses tout en christianisant les peuples
pour les éduquer et garantir la paix.
Le
désordre s'est introduit dans l'Église, licence et débordements en
tous genres. Pourtant, Charles Martel est un chrétien authentique.
Il installe l'homme qu'il faut, à la place qui convient :
Il
semble mener une politique capricieuse dictée en général par les
impératifs du moment.
On
peut résumer son rôle en disant que le premier des princes
Carolingiens donne beaucoup à l'Église, mais il la dépossède
parfois matériellement.
C'est
le premier entre tous les rois et les princes des Francs à séparer
et à prendre les biens de l'Église (pour rétribuer les soldats
défendant cette même Église et le territoire).
Pour
cette seule cause, il est arbitrairement damné éternellement par
ces ingrats, ce clergé décadent uniquement mus par la soif de l'or.
L’Église
ne reconnaît pas aux rois le droit de disposer des biens
ecclésiastiques.
Elle
présente comme un sacrilège d'en demander la concession. Les
évêques, en tant que possesseurs du sol, sont vassaux du roi.
Les
biens qu'ils tiennent de la libéralité des princes sont mis sur la
même ligne que les bénéfices militaires.
Ils
restent comme tels à la disposition des rois, quand il s'agit de
pourvoir à la défense de l'État.
Charles
Martel soumet à son obéissance Orléans, Sens, Auxerre, Autun,
Mâcon et Lyon. Il veut ainsi réduire des principautés épiscopales
nées de la désagrégation du pouvoir central au VIIe siècle. La
plupart des évêques sont enfermés dans des monastères en
Austrasie. Leurs biens sont distribués à ses fidèles, dont les
riches abbayes.
Le
trésor de l'État Mérovingien est vide du fait des guerres et de
la nécessité de fidéliser les barons.
Dans
la cruelle alternative de perdre la Gaule ou de renoncer à ses
pouvoirs, en mécontentant les évêques, Charles Martel n'hésite
pas. Il dépouille le clergé pour équiper et nourrir ses guerriers.
Charles
Martel est aussi un administrateur compétent. Il organise ce qui va
devenir le mode de gouvernement de l'Europe au Moyen-Age, un système
hiérarchisé Basé sur la loyauté envers les barons, comtes, ducs
et roi, ou, dans son cas, major domus et princeps un dux Francorum.
Son
étroite coordination entre l'Église et l'État va également être
à l'origine du modèle médiéval qui essaie de régler les limites
des pouvoirs. Il créé la première armée permanente occidentale
depuis la chute de Rome, mais doit la financer.
Une
bonne partie de l'Église va voir dans cet ordre nouveau qui fait
place au chaos la fin de ses privilèges et de son immense richesses.
Charles
Martel est obligé de reprendre à l'Église une grande partie de ses
biens pour les distribuer aux leudes qu'il conduit contre les ennemis
de la Francie.
Cette
première sécularisation est l'instrument de la délivrance de
l'Europe, et de la victoire de l'Évangile sur le Coran et les
païens.
Charles
Martel est un novateur en matière de sécularisation des biens de
l’Église lors de son principat de 714 à 741. La sécularisation
de Charles Martel est considérée comme une œuvre de violence,
c'est que les Carolingiens, tout en enrichissant l'Église par leurs
libéralités, ne vont avoir aucun scrupule de disposer des biens
ecclésiastiques au profit de leurs fidèles.
Au
contraire d’autres évêques, Eucher, évêque d'Orléans, proteste
vivement et voit Charles Martel condamné aux tourments de l'enfer.
Se
disant héritiers des institutions et de la civilisation Romaine, les
prélats regardent comme des barbares les hommes du nord. Le clergé
surtout, tant dans le nord que dans le midi, ne pardonne pas à
Charles Martel de répartir des biens ecclésiastiques. Les
Sarrasins, dans leurs invasions, ont dévasté la plupart des églises
et des couvents et ont aliéné les biens affectés à ces
établissements.
Charles
Martel en chassant les Sarrasins ne rétablit pas le clergé dans
toutes ses possessions... Il distribue aussi les terres et les
maisons à ses hommes d'armes, au grand scandale des personnes
cupides. La plupart des sièges épiscopaux et des monastères
restent vacants, car cela ne rapporte plus assez...
Wilikarius,
évêque de Vienne, essaie de reprendre son siège, après
l'expulsion des Sarrasins, mais trouvant tous les biens de l'église
en possession des laïques, il se retire dans le Valais, où on le
nomme abbé du monastère de Saint-Maurice.
Il
y a toutefois des ecclésiastiques qui s'attachent à la personne de
Charles Martel et l'accompagnent dans ses guerres contre les ennemis
de la foi. Tel est Hincmar, évêque d'Auxerre, dont les vastes
propriétés s'étendent dans une grande partie de la Bourgogne, qui,
laissant à un autre l'administration de son diocèse, va combattre
les infidèles.
En
l'absence des prêtres et abbés, Des abbesses donnent la bénédiction
au peuple.
Malgré
la sécularisation de Charles Martel, l'Église a encore des biens
immenses. Les monastères, en partie épargnés par la sécularisation
de Charles Martel, jouent également un rôle important dans la
réorganisation des diocèses en servant de pépinières d’évêques
et de prêtres
Saint
Eucher d'Orléans - Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Eucher_d'Orléans
v.717
– 738 ... Saint Eucher d'Orléans ou Eucherius est un moine
bénédictin et évêque ... Pedro de Ribadeneyra, Les Vies des
saints et fêtes de toute l'année ...
évêque
d'Orléans - Enhanced Wiki
enhancedwiki.altervista.org/fr.wikipedia.php?...Liste...évêques_d'Orléans
La
cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, siège du diocèse d'Orléans.
Liste des évêques d'Orléans présente la liste des évêques
successifs du diocèse d'Orléans …
Les
moines de Jumièges
jumieges.free.fr/Moines-de-Jumieges.html
16
août 2010 - S'il s'agissait de l'année 1199, appelée avant Pâques,
1198, il y aurait .... EUCHER (saint), évèque d'Orléans, né vers
l'an 687, mort vers l'an ...
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