8
MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 740 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DISPERSION
FULGURANTE D'HOMMES AMINES PAR LES CONQUÊTES
ET LA PROPAGATION DE DIFFÉRENTES BRANCHES DE L'ISLAMSÉVILLE |
Zayd
ben `Alî ben al-Husayn ben `Alî (???-740) petit-fils de Husayn et
l'arrière-petit fils d'`Ali. En 713, à la mort de son père `Alî
Zayn al-`Âbidî ; la majorité des chiites considèrent que
Muhammad al-Bâqir est le successeur légitime, mais une minorité,
les zaydites pense que ce doit être Zayd ben `Alî.
Cette
succession va amener une division dans le chiisme. La succession de
`Alî Zayn al-`Âbidîn, est disputée entre deux frères, Muhammad
al-Bâqir et Zayd ben `Alî. D'après la version des Zaydites , Zayd
ben `Ali prétend que l'on ne peut être imam que si l'on se déclare
publiquement, et Muhammad al-Bâqir ne veut pas se déclarer
publiquement imam. Il objecte à son frère que leur père ne s'est
pas déclaré publiquement et qu'il n'en a pas moins été imam.
Finalement la majorité récuse Zayd car il a déclaré reconnaître
la légitimité de l'imamat d'Abû Bakr et d'`Umar, ce que les
chiites rigoureux refusent.
Pour
les chiites duodécimain Zayd ben `Ali n'a jamais prétendu à
l'imamat mais seulement à mener une révolte contre les Omeyyades.
Zayd
ben `Ali demande la permission à son neveu, l'imam Jaa`far al-Sadiq,
celui-ci lui permet d'aller au Jihâd par ces mots :
« Ô
mon oncle, si tu consens à être tué, crucifié à al Kinasah (à
Kufa ), alors c'est ton affaire ».
Quand
il s'en va, Ja'far, fils de Mohammed, dit alors : « Malheur
à celui qui entend son appel et qui ne lui répond pas ! »
Zayd
ben `Ali est ensuite tué, son cadavre est exhumé et décapité puis
mis en croix à Koufa sous le règne du calife Omeyyade Hichâm ben
`Abd al-Malik. Son fils, Yahyâ ben Zayd, lui succède.
Les
politiques inefficaces des derniers Omeyyades, qui ont toléré les
Arabes et les non-musulmans chiites sont incapables d'éliminer la
tension entre ces factions minoritaires.
Cette
tension a conduit à la révolte pendant le règne de Hišām à
Koufa, une ville importante dans le sud de l'Irak. Les Chiites se
sont révoltés en 736 et ont tenu la ville captive jusqu'en 740,
dirigé par Zayd ibn Ali, petit-fils de Hussein ibn Ali et un autre
membre de la Banu Hashim. La rébellion Zayd échoue, et elle est
étouffé par l'armée Omeyyade en 740, mais c'est une démonstration
de la force à la fois des Omeyyades et de la tension croissante dans
le monde musulman.
Sur
une région militaire importante couvrant l'Iran de l'Est, la partie
sud des républiques du Turkménistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan
et le Kirghizistan de l'Asie centrale, ainsi que le nord de
l'Afghanistan.
En
743, la mort du calife Omeyyade Hicham a déclenché une guerre
civile dans l'empire islamique. Abu al-`Abbas (chiites), a mené ses
forces et a réussi à dompter les Turcs et les Chinois de la région
à la bataille de Talas, la destitution du dernier calife de cette
dynastie, Marwan II en 750.
La
guerre civile a été marquée par des prophéties millénaristes
encouragés par la croyance que certains chiite-Saffah serait le
mahdi. D'éminents érudits islamiques écrivent des œuvres comme
Jafar, rapporte aux fidèles que la guerre civile brutale est le
grand conflit entre le bien et le mal. Les Omeyyades choisissent
d'aller au combat en portant des drapeaux blancs et les Abbassides
des noirs...
Selon
les sources Abbassides dans l'année 750, le-Saffah obtient la
victoire finale dans la bataille de Zab. Il marche sur la capitale
Damas et fonde une nouvelle dynastie, appelée abbasside. Puis il
envoie ses forces en Asie centrale, Sindh (province du Pakistan),
l'Arabie, l'Anatolie, l’Égypte et l'Afrique du Nord pour
rencontrer les forces locales et consolider la montée du califat
abbasside.
Préoccupé
par le retour au pouvoir par les Omeyyades, le Saffah invite tous les
membres restants de la famille des Omeyyades à une fête et les tue
avec des bâtons avant le repas, servi aux autres invités.
Le
seul survivant, Abd ar-Rahman I, s'est échappé vers Al-Andalus, où
un califat Omeyyade durera encore 3 siècles.
Pour
son sang-froid dans leurs efforts pour éliminer la famille des
Omeyyades, il a gagné l'épithète « al-Saffah » qui
signifie « boucher » ou « excréteur de sang. »
Après
la victoire sur les Omeyyades, le court règne de Saffah est marquée
par des efforts pour consolider et reconstruire le Califat. Ses
alliés ont été représentés dans le nouveau gouvernement, mais, à
l'exception de la brutalité contre les Omeyyades, le Saffah est
largement reconnu par les historiens comme un conquérant généreux...
Le
Saffah renie les promesses faites à la communauté chiite et prétend
au califat... Ils espéraient que leur imam serait nommé calife,
inaugurant l'ère de paix et de prospérité. La trahison aliène les
alliés de Saffah, bien que le soutien reçu d'autres groupes
minoritaires aident le gouvernement des Abbassides.
Le
zaydisme est une branche du chiisme née en 740 en Mésopotamie et en
Asie centrale autour de Zayd bin ‘Alî al-Husayn, puis
institutionnalisée au Yémen par al-Hâdî Ilâ al-Haqq Yahya bin
al-Husayn (mort en 911).
Cette
secte majoritaire dans certaines des hautes terres Yéménites est au
fondement du régime de l’imamat qui a régné sur tout ou partie
du Yémen jusqu’en 1962, soit pendant plus d’un millénaire. Le
zaydisme connaît aujourd’hui d’importantes évolutions sur le
plan de la doctrine et de son application politique. Elle s’est
notamment structurée autour de la réaffirmation du rôle des
hachémites (sayyids), « aristocratie » régnante
jusqu’en 1962 dont la position politique, religieuse et sociale a
été mise à mal par la révolution républicaine ainsi que par un
mouvement historique profond d’égalisation formelle des citoyens
(la prétention des hachémites à détenir le pouvoir religieux et
temporel s’est vue niée par le système républicain du Nord qui
s’appuie pour l’essentiel sur les tribus, tandis que les
hiérarchies traditionnelles sont mises à mal par l’idéologie
socialiste au Yémen du Sud). Selon Laurent Bonnefoy, « La
guerre de Sa‘da : des singularités yéménites à l’agenda
international »,
Cependant,
il existe différents courants chiites, allant des plus modérés aux
plus extrêmes. Par exemple, le zaydisme (du nom de Zayd, mort
en 740, religion officielle au Yémen depuis le IXe siècle)
n’admet que 5 imams descendants de Ali. L’imam doit être élu et
assisté par une aide divine. Il n’est pas différent des autres
hommes. Les Ismaéliens, eux, se limitent à 7 imams légitimes. Ils
pratiquent 7 ou 9 degrés d’initiation, sont considérés comme
« extrémistes » par d’autres sectes et prônent une
obéissance absolue.
En
outre parmi les Ismaéliens, on compte, les fâtimides, qui ont régné
en Égypte, la secte de l’Agha Khân ou encore celle des druzes
(considérée comme hérétique chez certains Ismaéliens) Louis
Gardet
Toutefois
les populations Berbères
restent hostiles.
Oualid
(.ou Walid / 705 à 715.), gouverneur de l’Ifrikiya (.ou Ifriqiya
ou Ifriqiyya.) achève la conquête du Maghreb, son général Mūsā
ibn Nusayr (.ou Muza, ou Muça, ou Mousa ibn Noçayr.) soumet le
Maroc de 708 à 709, à l’exception de Septem (actuelle Ceuta.) qui
reste aux mains des Byzantins. Mūsā envoie ensuite, pour le compte
du Calife, Tāriq (.ou Tarik.) conquérir l’Ibérie (.voir
Musulmans d’Ibérie.). Les Arabes d’Afrique du Nord achètent aux
Européens du fer, du bois et des esclaves en échange de l’or de
Guinée. Suite à l’interdiction de construire de nouvelles églises
les Coptes se révoltent en 735.
En
mer Rouge, les Arabes doivent combattre au VIIIe siècle les pirates
Éthiopiens et s’emparent ou détruisent leurs repaires. Au Nord,
les Beja (.ou Bedja.) s’approprient le territoire des Blemmyes et
coupent la route du commerce vers l’Égypte. A partir du VIIIe
siècle, les Arabes entrent en contact avec les populations noires
subsahariennes qu’ils considèrent avec condescendance comme étant
des « hommes », mais descendants de Ham ( ou Cham.), qui
selon la Bible, est le fils maudit par Nuh ( ou Noé ), car il a
découvert la nudité de son père. Dieu puni Ham en changeant la
couleur de sa peau !
Nous
avons vu que les musulmans ont pris le contrôle de la Méditerranée
Occidentale. Le Port de Tunis se développe rapidement. D’autre
sont aménagés le long des côtes des « Ribat », camps
mi-religieux, mi-militaires, qui peuvent correspondre entre eux et
constituent une sorte de « Limes » de défense contre
toutes incursions chrétiennes.
Il
est a noter que, si en Europe la langue latine reste influente malgré
les invasions Germaniques, en revanche en Afrique du Nord le fait que
la religion du prophète doit être enseignée en arabe provoque un
abandon rapide de l’usage du latin...
Algérie :
Les Berbères adoptent l’ « hérésie » Kharidjite. En
plus de l’opposition religieuse qui en émerge, les Berbères ont
du mal à supporter l’imposition du pouvoir arabe alors ils se
révoltent en 739 / 740 de Bougie à la frontière Marocaine le pays
n’est plus contrôlé par le califat.
Au
début des années 700 des « hérétiques » de la branche
shi’ites des Khāridjites, d’obédience Ibadites viennent
s’établir en Libye. Certains s’installent à Zaouila (.ou
Zawila.) dans l’arrière du pays et développe la traite
fournissant à l’Égypte et à la Tunisie en esclaves. D’autre
Ibadites s’implantent au Maghreb, principalement dans le djebel
Nefusa, puis plus à l’ouest dans l’arrière pays Algérien.
Des
Berbères nomades ibadites, vont fonder en 729 Sidjilmasa au
sud-ouest de Tahert. La ville est parée d’un rempart en brique et
la culture irriguée est développée. Il s’y développe un
important marché qui contrôle le commerce de l’or et des esclaves
entre le Ghana et le Maghreb.
De
nombreux shi’ites emozéides (.ou Zaydites.) afin d’échapper aux
persécutions ont émigrés vers la côte de Berbera (739). Certains
de ces Zaydites qui se sont établis à Mogadiscio face aux mépris
des populations sunnites se sont repliés dans l’arrière pays.
Après
les premières implantations d’Arabes islamisés sur la côte
orientale d’Afrique principalement à l’embouchure de la mer
Rouge afin d’y ouvrir le commerce d’esclaves, de nombreux
réfugiés, dont des commerçants venus de Perse s’installent à
Mogadiscio (.ou Mogadishu.) en Somalie et sur la côte.
Cet
afflux qui est suivit de bien d’autres immigrants arabes et Perses,
permet le développement du commerce.
Les
colons prennent des femmes noires et la société métisse qui en
découle prend le nom de « Shirazi », car il y a de nombreux
immigrants qui proviennent de la région de Shirāz. Le métissage
« raciale » et culturel est à l’origine de la culture
Souahili. Peu à peu se constituent sur la côte des comptoirs
indépendants les uns des autres.
VILLE DE KAIROUAN |
Les
villes de Paté et de Lamu ont été fondées au VIIIe siècle par
des marins arabes. Les ports Souahili qui prennent le plus
d’importance dans le commerce sont Mogadiscio, Lamu, Pemba,
Zanzibar, Gedi, Mombasa (.cette ville remonte au VIIIe siècle.) et
Kilwa. Les échanges concernent les produits alimentaires dont
l’huile de palme, miniers, de la mer et manufacturés tel que :
tissus, faïence, verroterie, mais aussi des esclaves, de l’ivoire,
des cornes de rhinocéros, des peaux, principalement de léopards,
des écailles de tortues, etc…
740
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/740
Cette
page concerne l'année 740 du calendrier julien. ... 6 janvier : Zayd
ibn Ali, fils d'Husayn, est capturé par les soldats syriens qui
l'exécutent à coups de ...
Le
Saffah-, histoire, abbasside gouvernement
ledefinitionmax.com/lettre-l/le-saffah-.php
Le
Banu Hashim dit avec un grand soutien dans le groupe d'Ali, quatrième
... ville à 740, dirigé par Zayd ibn Ali, petit-fils de Hussein ibn
Ali et un autre membre de ... Selon les sources Abbassides dans
l'année 750, le-Saffah obtenu la victoire ...
Le
Saffah-, histoire, abbasside gouvernement
ledefinitionmax.com/lettre-l/le-saffah-.php
Le
Banu Hashim dit avec un grand soutien dans le groupe d'Ali, quatrième
... ville à 740, dirigé par Zayd ibn Ali, petit-fils de Hussein ibn
Ali et un autre membre de ... Selon les sources Abbassides dans
l'année 750, le-Saffah obtenu la victoire …
Zayd
ibn Ali | Résultats sur Internet | cyclopaedia.net
www.cyclopaedia.fr/wiki/Zayd-ibn-Ali
Zayd
ibn Ali ibn al-Hussain (AS) Zayd ibn Ali (695-740 C.E.) He was given
the .... Zayd Ibn 'Ali Ibn Al Husseyn Ibn 'Ali Ibn Abi Talib dont
l'année de naissance est ...
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