vendredi 15 mai 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 736


12 MAI 2015...

Cette page concerne l'année 736 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

712/756 L'UN DES PLUS LONG RÈGNE DES EMPEREURS DE CHINE


Tang Xuanzong (chinois : 唐玄宗 ; pinyin : táng xuánzōng), (né le 8 septembre 685 à Luoyang - mort le 3 mai 762) est un empereur de la dynastie Tang. Son nom de naissance est Lǐ Lōngjī (李隆基), mais il est plus communément appelé Minghuang (明皇, Míng Huáng, ce qui littéralement veut dire Empereur Brillant, Glorieux Monarque), son véritable nom est Hsüan Tsung (Xuan Zong en pinyin). C'est le troisième fils de Ruizong et le petit-fils de l'impératrice Wu Zetian. Sa mère, Dou, est l'une des concubines de l'empereur. Il meurt en exil en 762, et est enterré au mausolée de Tai. Son règne (712-756) est l'un des plus longs de l'histoire de Chine, il dure 43 ans.

Cette période dans l'histoire Chinoise, est une époque exceptionnellement créative, vigoureuse et productive. Après des siècles de luttes, le pays est finalement réunifié. Durant le règne de l'empereur Wendi (581-604), fondateur de la dynastie des Sui, homme doué de compétences administratives exceptionnelles, la population double. Toutefois, les Sui ne se maintiennent pas longtemps au pouvoir. Le deuxième et dernier empereur de la dynastie, Yangdi (r. 604-618), entreprend des travaux extravagants, dont ceux de la capitale orientale, Luoyang, et du Grand Canal, ouvert pour relier le Nord et le Sud...
Ces travaux laissent une influence historique durable, mais le gaspillage effréné de Yangdi écourte la vie de la dynastie.

Les premiers empereurs Tang continuent la consolidation du pays entreprise par Wendi. Sous leur règne, la Chine devient le plus grand et le plus puissant pays médiéval. Celui qui contribue le plus à cette suprématie est l'empereur Li Shimin, dont l'ascension au trône en 626 inaugure plus d'un siècle de développement soutenu dans les sphères sociales et culturelles.
L'expansion territoriale intègre l'Asie centrale à l'empire et garantit les routes des caravanes en direction de l'ouest.
La capitale Xi'an devient un centre cosmopolite de plus d'un million d'habitants

À sa mort, l'impératrice Wu Zetian transmet le pouvoir à son fils Zhongzong (705-710), à son tour empoisonné par sa femme l'impératrice Wei. Un coup d'état, dirigé par Li Longji, un des princes Tang, venge Zhongzong.
Li a 24 ans, il fait monter sur le trône son père Li Dan, empereur Ruizong qui abdique en sa faveur 2 ans plus tard... Ainsi commence l'un des plus grands règnes de l'histoire de Chine.

La première partie du règne de Xuanzong, l'ère Kaiyuan (713-741), est considérée comme l'apogée de la dynastie Tang, à la suite de la mise à l'écart des femmes des affaires politiques.
Dans les faits, la première décennie de son règne n'apporte pas de grands bouleversements par rapport aux années précédentes, puisque le personnel politique dominant reste celui qui a été promu par Wu Zetian et les impératrices et princesses suivantes, dont on reconnaît pourtant la trop grande importance numérique, conséquence de la volonté de ces femmes de promouvoir des hommes nouveaux richement dotés.
Comme sa grand-mère, il est assisté par un groupe de lettrés servant de proches conseillers et de secrétaires, la « forêt de plumes » (Hanlin).
Mais Xuanzong s'appuie sur des ministres importants qu'il laisse en poste plus longtemps que ne le permettaient ses prédécesseurs.
Au fil du temps, l'empereur se repose de plus en plus sur l'aristocratie de Chang'an et du Nord-Ouest, comme les premiers Tang, parmi lesquels il recrute notamment des administrateurs chargés de missions ad hoc, en dehors des cadres administratifs habituels.
Yuwen Rong est chargé du recensement de familles échappant à l'administration fiscale.
Pei Yaoqing de l'amélioration du transport sur le Grand Canal
Les superviseurs des monopoles du sel prennent aussi une grande importance. Dans l'armée, les gouverneurs des provinces frontalières prennent une importance croissante.

Cependant il doit lutter en 736 contre les Turcs rebelles du Sémiretchié (lac Balkhach).
Le Kaghan des Türgech Sou-lou, qui a envahi le Tarim, est vaincu par le général Kai Kia-yun. Ses alliés les Tibétains sont battus l’année suivante à l’ouest du Kokonor.
L’empereur de Chine Xuanzong chasse les musulmans de Kachgar.
Les Khitans et les Xi se déclarent indépendants de la Chine des Tang.
Le général An Lushan, envoyé réprimer leur rébellion, est mis en déroute. Il échappe à l'exécution capitale pour désobéissance.

KACHGAR MAINTENANT
La seconde partie du règne de Xuanzong, l'ère Tianbao (742-756) est vue comme une phase de déclin. L'empereur est alors moins actif dans la direction de l'empire, qui est confiée au ministre Li Linfu, qui en vient à exercer un pouvoir autocratique après avoir accompli de nombreuses purges... Éliminant de fait les plus talentueux ministres et s'appuyant sur des généraux d'origine étrangère, comme le sogdien An Lushan et le coréen Gao Xianzhi.
C'est aussi une période de retour de l'influence féminine à la cour, avec l'ascension de la première concubine (Guifei), Yang Yuhuan (ou Yang Guifei). Le frère de celle-ci, Yang Guozhong, est un concurrent de Li Linfu, et quand ce dernier meurt en 752, il tente de prendre sa place. Il veut écarter An Lushan, mais celui-ci est épargné car il a l'appui de Xuanzong et de Yang Guifei qui en a fait son fils adoptif, et fuit la capitale pour préparer sa révolte.

À l'extérieur, il porte à son apogée la puissance de la Chine.
À l'intérieur où la paix règne, l'empereur, protecteur des lettres et des arts, donne tous ses soins à l'éducation, et de nouvelles écoles se créent.
KACHGAR
À la capitale, 3 organes du gouvernement central sont établis :
Le Secrétariat impérial (Zhongshu sheng)
La Chancellerie impériale(Menxia sheng)
Le département des Affaires d'État (Shangshu sheng).

Minghuang est lui-même poète et musicien. Il i établit la « Cour où s'assemblent les sages » (Jixian yuan) et appelle souvent les membres de cette Cour à discourir avec lui.
La création du Hanlin yuan (Hanlin, Forêt des pinceaux, assemblée de lettrés), célèbre institution académique, peut dater du début de son règne. Les textes font allusion à différents départements attachés au Hanlin et consacrés à diverses études : Celles de la poésie (cixue), des classiques (jingshu), de l'alchimie (helian), du bouddhisme et du taoïsme (sengdao), de la divination (bushu), des arts (yishu), de la calligraphie et du jeu d'échecs (shuyi).

La peinture ne fait l'objet, alors, d'aucune mention. Sans doute les peintres sont-ils confondus avec les experts en divers arts. D'après le Jiu Tangshu (Ancienne Histoire des Tang), scribes et peintres (shuhua) constituent, avec les artisans, un groupe opposé à celui des lettrés (xueshi).
Quand un peintre est sans emploi, il convoque une session spéciale d'examen pour lui donner sa chance. Il agit ainsi à l'égard de Du Fu qui, victime peut-être d'une trop stricte exigence personnelle, échoue dans sa jeunesse à l'examen de lettré accompli.
Il n'exige aucun examen du grand poète Li Bo pour lui donner une fonction au Hanlin yuan. Le génie de Li Bo fait oublier l'extravagance d'une conduite qu'aucune règle morale n'arrête. On le dit ivrogne, vagabond, capable du pire, il ne connaît que son impulsion. L'amitié que lui voue Du Fu plaide en faveur d'intimes valeurs qui se révèlent aux plus dignes.
Quand l'empereur le reçoit, il le met à l'épreuve, vite convaincu il le comble d'honneurs. Il excuse même les libertés que se permet le poète en état d'ivresse.

Minghuang vit entouré des meilleurs lettrés de son temps : Wang Wei est l'un des très grands noms de sa Cour. Il protège les arts et est épris de musique pour laquelle il crée une école à l'intérieur du palais, puis une deuxième en 714, et d'autres non plus au palais, mais dans la capitale. La musique du pays de Kucha jouit alors d'une grande faveur. Un texte rapporte que l'empereur, après avoir appris la musique, se prend à aimer passionnément la musique Chinoise (faqu). Il choisit alors une troupe de musiciens qui jouent assis, au nombre de 300. Ils reçoivent leurs instructions au Jardin des poiriers. La musique de ce Jardin évoque encore aujourd'hui la douceur de vivre pendant ce règne qui marque un apogée.
Avec la musique, l'empereur encourage la danse et le théâtre. Pendant les premières années de son règne, parmi toutes les danseuses, la dame Gongsun est la seule capable d'interpréter la danse pantomime de l'épée.

« L'Empereur Brillant a 8 000 dames d'honneur, Madame Gongsun se montre toujours suprême dans la danse pantomime de l'épée ». Un siècle plus tard, l'empereur Minghuang remplit ses écuries avec plus de 40 000 coursiers étrangers. Ces chevaux qui ne voient jamais un champ de bataille, sont dressés pour danser devant le fils du ciel Cheval Dansant.

L'événement se produit en 756 : L'empereur Minghuang, chassé de sa capitale par une révolte, va se réfugier à Shu (dans la province moderne du Sichuan), la route qu'il doit emprunter, longue et difficile, n'est guère plus qu'un sentier de montagne. Dans le tableau, les saillies rocheuses, la falaise verticale à laquelle s'accroche la route, les failles obscures et les gouffres mystérieux veulent provoquer chez le spectateur un sentiment d'âpreté et de danger, contredit cependant, par la pigmentation éclatante du paysage aussi gaiement coloré, au milieu de tous ces arbres en fleurs, il est difficile d'imaginer le moindre péril.

La révolte qui envoie Minghuang en exil, même si elle se solde par un échec, illustre clairement la tragique perte de puissance de cette dynastie brillante entre toutes.
Avec elle s'évanouit le sentiment de sécurité qui se dégage de toutes les œuvres picturales de cette époque.

Quelle attitude peut-on attribuer à l'auteur anonyme du Voyage de l'empereur Minghouang vers Shu quand il entoure son héros de ces falaises menaçantes parce qu'elles s'accordent, par l'impression du risque et de la difficulté qu'elles éveillent, à la douleur de l'empereur partant pour l'exil.
Il est plus vraisemblable que le peintre représente simplement les rochers comme il a l'habitude de le faire.

Yang Yuhuan (楊玉環) (719-756), fille de Yang Xuanyan officier et fonctionnaire du ministère des Armées de l'empereur, fait alors partie du harem de Li Mao ou Li Qing, prince de Shou (715-775), 18e fils de l'empereur Minghuang. Lors d'une visite chez son fils, l'empereur qui se trouve être à la recherche des plus belles femmes de l'empire, la remarque comme en faisant partie, et la rebaptise Yang Guifei afin de se l'approprier. En 745 elle entre dans le harem impérial, puis devient sa concubine officielle. L'attrait principal de la cour ne réside plus dans ses interprétations et jugements politiques mais dans son luxe et son éclat...

De 745 à 756, le personnage le plus puissant du pays est Yang Guifei, la plus illustre femme fatale de l'histoire chinoise. Elle est connue sous le nom de « Beauté de Jade » et comme la plus belle femme de l'empire de cette époque. On prétend que la mode des portraits de femmes bien en chair a beaucoup à voir avec la corpulence notoire de Yang, toutefois, cette assertion est sujette à caution. Cette image de la beauté idéale, aux formes pleines, se répand d'un bout à l'autre du pays et même au-delà des frontières...


La légende des 12 animaux du zodiaque, raconte comment le rat vole la place du bœuf dans l’ordre du calendrier chinois. Voici cette légende :
Un jour, alors que l'Empereur de Jade préside une séance d'audience dans le palais céleste, le tigre, le phénix et le dragon viennent crier à l'injustice.

L'Empereur leur dit: « Vous êtes considérés comme le roi de la montagne, le roi de l'eau et le roi de la forêt. Qui a donc l'audace de vous maltraiter? »
Les 3 plaignants répondent :
« C'est l'homme. Il essaie par tous les moyens de nous tuer. »

L'Empereur de Jade dit:
« Et bien, rentrez chez vous et informez vos vassaux qu'ils doivent venir attendre devant la Porte sud du Palais céleste à la cinquième veille du matin. A mon signal le premier à se présenter, je le choisirai comme symbole désignant l'année de naissance de l'homme...Celui-là ne sera plus jamais persécuté par l'homme. Quant aux autres, je ne m'en occuperai pas. »
Les 3 animaux-rois se dépêchent d'aller informer leurs vassaux.

La nouvelle se répand...
Les animaux se préparent à la hâte.
Le rat qui est en train de creuser un trou n’a pas entendu la nouvelle. Quand il sort du trou, il voit le chat qui se lave le museau et l'interroge : « Frère chat, vous faites votre toilette, est-ce que vous allez rendre visite à des parents ou bavarder avec des voisins ? »

Le chat répondit :
« Pas du tout. Demain matin, j'ai une affaire importante à régler. »
Le rat s'empresse de se renseigner.
Le chat lui révèle candidement le décret de l'Empereur de Jade.

Le rat dit immédiatement :
« J'y vais moi aussi. »
Le chat dit:
« Allons-y ensemble. Cependant j'ai l'habitude de faire la grasse matinée. Demain matin vous devrez me réveiller de bonne heure. »
Le rat acquiesce.

Le lendemain, le rat se réveille à la troisième veille du matin et pense : « Le chat court plus vite que moi. Si je vais avec lui, je le payerai cher », il se lève doucement et se met en route tout seul, sans aller réveiller le chat.

Devant la Porte sud du Ciel, des fauves et des oiseaux sont déjà rassemblés. 
L'Empereur de Jade, assis dans la salle du palais, ordonne à son ministre, Étoile d'Or, de préparer pinceau et papier.
À la cinquième veille, il crie
« Entrez ».

Les animaux accourent, ils se serrent devant la porte du palais et personne ne peut faire un pas de plus.
Le rat se dit : « Je n'ai pas de force, je n'arrive pas à traverser la foule.
Il me faut trouver un moyen. »
Soudain, l'idée lui vient de passer entre les jambes des animaux...
Alors d'un bond, il saute le premier devant l'Empereur de Jade qui, en le voyant, dit : « Voilà ! Le premier arrivé est le rat. »
Étoile d'Or en prend note. C'est ainsi que le rat se classe premier des douze animaux.
Le bœuf, impatient, écarte grâce à sa force les autres animaux et court en avant.
L'Empereur de Jade dit: « Voilà maintenant le bœuf. »
Étoile d'Or classe le bœuf en deuxième position.
Le tigre se dit:
« Le bœuf a de la force, moi aussi. " Il saute, d'un bond par-dessus les têtes des autres animaux et gagne la troisième place.

Voyant cela, le lapin réfléchit:
« Je ne suis pas assez fort pour traverser la foule. Je vais suivre l'exemple du rat ! »
Il se fait tout petit et se faufile entre les jambes des autres animaux, et se classe quatrième.

Le dragon se met en colère, en voyant que les autres le précédent.

« Je suis le plus puissant, pourquoi ne pas utiliser mes pouvoirs magiques ? »
Il s'élève dans les nuages, s'avance à travers le ciel et arrive le cinquième.

Le serpent ne supporte pas de se montrer faible... Habile, il se glisse à travers les jambes des animaux et se classe sixième.
Voyant qu'il n'a pas le temps de traverser la foule, le cheval concentre ses forces et d'un bond s'élance devant, il est classé septième.
La chèvre pense :
« Je suis moins forte que les autres. Je vais essayer de me servir de mes cornes. »
Elle baisse la tête et pousse les autres animaux de ses cornes pointues. Les autres s'empressent de la laisser passer. La chèvre peut ainsi gagner la huitième place.

Le singe, lui aussi, utilise ses capacités. S'agrippant tantôt aux cheveux des uns, tantôt aux oreilles des autres, il bondit promptement, par-dessus les têtes des animaux, et s'élance devant. Il est classé neuvième.

Voyant qu'il y a déjà neuf animaux devant lui, le coq craint qu'il n'y ait plus de place pour lui... Battant des ailes, il traverse la foule en volant et prend la dixième place.

L'Empereur de Jade, pensant que le nombre des animaux est suffisant, dit : « Ça suffit ! Ça suffit ! »
Étoile d'Or croit qu'il crie « le chien » et prend en note le chien.

L'Empereur de Jade répéte:
« C'est assez ! C'est assez ! »
Étoile d'Or croit alors qu'il dit le « cochon » et écrit « cochon » ( en chinois ces mots sont homophones).

L'Empereur saisit alors brutalement le papier où sont inscrits les noms des animaux, et dit :
« N'écris plus rien »
Il compte, et s'aperçoit qu'il y a douze animaux pour désigner les années de naissance, au lieu de dix... Il doit donner son consentement. C'est ainsi que sont choisis les douze animaux et qu'ainsi est fixée leur place respective...


Ayant gagné la première place, le rat rentre chez lui joyeux et trouve le chat en train de faire sa toilette.
Le voyant arriver, le chat dit :
« Il faut que nous partions. »
Le rat lui dit :
« Pourquoi partir. J'ai gagné la première place. »
« Pourquoi ne m'avez-vous pas appelé ? »
« Si je vous avais réveillé, comment aurais-je gagné la première place ? »
A ces mots, le chat s'indigne et s'abat sur le rat pour le dévorer... Le rat est si habile qu'il réussit à s'enfuir. C'est depuis lors que le chat et le rat sont ennemis.


736 — Wikipédia
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Mythologie Chinoise: août 2012
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