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MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 744 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
ÉLABORATION ET STRUCTURATION DES RÈGLES COMMERCIALES SUR LES MARCHES.
Il
existe plus d'une centaine de capitulaires, ceux-ci forment une
source importante sur les institutions de l'empire Carolingien. Les
capitulaires Carolingiens ne nous sont que peu connus par des
originaux, en revanche on doit beaucoup aux collections du
IXe siècle, en particulier la collection de Gerbald (v. 809) et
le recueil d'Anségise (v.826). A contrario, il existe aussi des
collections de faux capitulaires de la même époque, comme celle du
diacre Benoît...
Des
bourgs neufs ou des faubourgs marchands se créent sur les lieux
d’échanges (marchés et foires) et à proximité des vieilles
cités épiscopales ou des points fortifiés. Bientôt une enceinte
réunit ces deux noyaux urbains en une seule unité, dont les
habitants portent tous le nom de bourgeois et bénéficient des
institutions communales en plein développement.
Les plus grandes villes prospèrent sur les axes commerciaux actifs, mais aussi au sein des plus riches terroirs agricoles, comme en France du Nord-Est et dans les Flandres. Il est désormais convenu de prendre en compte une multitude de facteurs et de processus dans le développement des villes. Dans certains cas, la ville Gallo-Romaine a subsisté (notamment dans les régions Méditerranéennes) et a été le noyau à partir duquel la ville médiévale s’est étoffée, dans d’autres cas, on assiste à une création à côté d’une abbaye Carolingienne (Saint-Omer) ou d’un point fortifié, ou encore ex nihilo comme les bastides du Sud-Ouest et les « Villeneuves » du Bassin Parisien souvent liées aux grands défrichements.
Les plus grandes villes prospèrent sur les axes commerciaux actifs, mais aussi au sein des plus riches terroirs agricoles, comme en France du Nord-Est et dans les Flandres. Il est désormais convenu de prendre en compte une multitude de facteurs et de processus dans le développement des villes. Dans certains cas, la ville Gallo-Romaine a subsisté (notamment dans les régions Méditerranéennes) et a été le noyau à partir duquel la ville médiévale s’est étoffée, dans d’autres cas, on assiste à une création à côté d’une abbaye Carolingienne (Saint-Omer) ou d’un point fortifié, ou encore ex nihilo comme les bastides du Sud-Ouest et les « Villeneuves » du Bassin Parisien souvent liées aux grands défrichements.
Ici
aussi, il nous faut donc abandonner l’idée d’une ruralisation
des villes Carolingiennes et de leur léthargie accentuée par les
raids Vikings ou Sarrasins. On constate en effet que le retour à
l’ordre avec la suppression des autonomies régionales est marqué
immédiatement par un encouragement aux villes. Dans les
capitulaires, on remarque une liaison presque continuelle entre
ville, marché, sanctuaire et commerce...
Pépin
le Bref, dans le capitulaire de Soissons de 744, recommande de créer
un marché « dans toutes les cités ». Une formule impériale,
texte couramment utilisé en blanc par les notaires et les scribes,
précise que telle ou telle abbaye sera dispensée de payer un
tonlieu « dans les cités, les places fortes (castella), les ports
de commerce (portus) ou les bateaux et leurs équipages où les
marchands de l’abbaye se rendront ».
Ceci
prouve que la fonction d’échange des villes est capitale. Les
foires aux vin sont en particulier importantes à l’époque
Carolingienne à Saint-Denis (9 octobre) et à Troyes.
L’abbaye
Mérovingienne est d’ailleurs le symbole de la croissance d’un
bourg religieux jusqu’à l’accession au niveau d’une ville sous
les rois Carolingiens. En effet de 768 à 775 est construite une
nouvelle basilique sur le tombeau de Saint Denis.
Alors
que l’église Mérovingienne faisait 20 m environ de long sur 8 m
de large, l’église construite sur l’ordre de Charlemagne atteint
81 m de long sur environ 14 de large. Nous passons à une autre
échelle ! D’ailleurs avec 150 moines, plus les serviteurs, les
hôtes et les marchands Frisons ou Anglo-Saxons qui viennent y
négocier, Saint-Denis atteindra au IXe siècle probablement plus de
1 000 habitants. Cette ville est tellement précieuse aux yeux du roi
qu’elle est fortifiée par une enceinte en terre contre d’éventuels
raids Vikings dès 869. Cet exemple de la croissance urbaine
Carolingienne symbolise bien ce faux-départ arrêté brutalement au
bout de 3 générations.
On
a même l’impression d’une hâte à construire dans les villes
Carolingiennes qui fait dire aux archéologues et aux historiens de
l’art que les églises Carolingiennes sont mal bâties et que la
hardiesse de leurs dimensions, la rapidité de leurs constructions en
font des monuments fragiles et faciles à abattre.
Effectivement,
des églises d’une centaine de mètres de long deviennent alors
courantes comme à Saint-Gall et à Fulda. De plus, l’adoption de
la liturgie Romaine en 784 implique l’abandon des multiples églises
paléochrétiennes. Leurs innombrables autels sont alors regroupés
dans une nef unique tandis que les groupes épiscopaux disparaissent,
sauf exception locale.
Le
concile d’Aix de 816 rend obligatoire la règle canoniale pour la
communauté de prêtres entourant l’évêque.
Il
faut donc construire dans toutes les enceintes Romaines une nouvelle
cathédrale, supprimer l’atrium à colonnes qui devient le cloître
placé, cette fois, sur le flanc méridional et l’entourer des
maisons des chanoines... Ceci nécessite des expropriations et des
expulsions en dehors de la citadelle. Du coup, les faubourgs
grandissent un peu plus vite. Souvent même, tant la paix impériale
paraît définitive, les souverains autorisent le démantèlement de
certaines enceintes Romaines pour en réutiliser les pierres !
Pirenne,
qui n’a pas eu connaissance de ces faits confirmés par
l’archéologie, n’en refuse pas moins le caractère de villes à
ces agglomérations romaines parce qu’elles n’ont point
d’institutions municipales, ni de marchands professionnels.
Effectivement,
la ville Carolingienne n’a pour toute autorité que l’évêque et
le comte. Mais l’un et l’autre y exercent des activités que nous
dirions aujourd’hui tertiaires : Aux portes, se tient le tribunal
comtal, le mall, dont il reste aujourd’hui souvent un toponyme
déformé : le Mail ou la porte de Mauconseil...
De
plus, l’empereur a regroupé la frappe monétaire dans ces villes,
chefs-lieux de cité, désormais tous dotés d’un marché
hebdomadaire et d’une foire annuelle. Le denier d’argent (de là
vient le mot denrée), réévalué en 793/4 permet une diffusion de
l’économie monétaire jusque chez les paysans.
L’abandon
volontaire de la monnaie d’or brise le carcan déflationniste de
l’antiquité et généralise les transactions sur les produits de
première nécessité aux dépens du troc.
D’ailleurs,
c’est à partir du règne de Louis le Pieux que les premières
tentatives de monnayage Outre-Rhin apparaissent après la création
de nouveaux évêchés en Saxe, comme Hambourg. Quant aux marchands
professionnels, les recherches d'E. Ennen, (1953) ont prouvé qu’ils
existaient dans la majeure partie des villes anciennes de l’empire
Carolingien et en particulier tout le long du Rhin, Strasbourg,
Worms, Mayence, Cologne, sans oublier Londres.
De
plus, tandis qu’augmentent les faubourgs de ces villes et que
naissent les bourgs monastiques, des villes nouvelles apparaissent.
Certaines
ont été qualifiées de villes-champignons par J. Dhondt (J. Dhondt,
1976), telles Quentovic et surtout Duurstede.
Les
fouilles archéologiques d’A. Van Es ( 1980) dans ce dernier
emporium prouvent effectivement combien ces ports surgissent
brusquement au premier plan au VIIIe siècle pour connaître une
apogée fulgurante au IXe siècle, en particulier aux alentours de
840.
Leurs
maisons en bois, entourées d’un enclos, leurs débarcadères
perpendiculaires aux rives du fleuve dénotent une poussée brutale
et rapide d’expansion.
Le
spectacle est identique à Hamwith, à l’emplacement du futur
Southampton en Angleterre. Des chapelets de ports nouveaux
apparaissent ainsi sur les bords de la Manche, tandis que les ports
fluviaux font de même.
Douai
sur la Scarpe et Valenciennes sur l’Escaut, existent déjà au IXe
siècle, en tant que portus.
Le
dernier est signalé avec un tonlieu, 3 églises, des bateliers et
des négociants... Ces agglomérations que Pirenne voit naître au
XIe siècle naissent en réalité au IXe siècle le long de la Meuse,
du Rhin et de bien d’autres fleuves Européens.
En
dehors de l’empire, ce sont de grands ports maritimes dotés d’un
privilège d’extra-territorialité avec une autorité locale
indépendante des souverainetés voisines qui centralisent les
échanges dans des pays qui ignorent encore l’économie monétaire.
Au débouché du portage qui traverse l’isthme Danois, Hedeby (ou
Haitabu) est même entourée d’une palissade pour abriter ses
marchands.
Avec
Kaupang en Norvège près d’Oslo.
Birka,
près de Stockholm.
Ces
3 grands ports que nous ont restitué les fouilles archéologiques
permettent de voir que le phénomène urbain et commercial s’implante
en mer Baltique.Tandis que la zone Nordique voit ainsi naître des
villes, il n’en est pas de même dans les zones Méditerranéennes.
Le réseau urbain ancien y est trop serré.
Néanmoins
après l’ensablement de Ravenne et la fortune de Comachio grâce au
commerce du sel des lagunes, le territoire Vénitien centré sur
Torcello et le Rialto devient une pomme de discorde entre l’empereur
Carolingien et celui de Constantinople, son maître ancien.
Déjà
le duc byzantin ou doge commence à être élu par la population dans
le dernier tiers du VIIIe siècle. On sent que des familles de
négociants se disputent ce poste important puisque l’hérédité
apparaît.
En
828, deux marchands profitent de leur séjour à Alexandrie pour y
voler les reliques de Saint Marc en les dissimulant au fond de la
cale sous des jambons pour dissuader les douaniers musulmans de faire
une fouille. Venise, qui commence alors à construire la cathédrale
Saint-Marc, devient la seule ville d’Europe après Rome à posséder
les reliques d’un apôtre... Cette preuve de l’ambition démesurée
du seul port alors en contacts réguliers avec Byzance et l’Islam,
est renforcée par la destruction systématique de Comachio que ses
ressortissants organisent en 854.
Bientôt
Venise voit ses bateaux remonter le Pô et tenter de dominer
l’Adriatique. Une même preuve d’ambition nous est donnée en 800
en Galice avec la découverte des reliques de Saint Jacques à
Compostelle assimilées bientôt à celles de l’apôtre.
Cependant,
le pèlerinage n’arrive pas encore à s’internationaliser à
cause de la pression musulmane. Mais le phénomène urbain démarre,
religion et commerce sont inséparables.
En
revanche, le facteur politique n’arrive pas à faire renaître une
grande capitale. Malgré les constructions et le séjour continuel
depuis 796 de Charlemagne et de Louis-le-Pieux, Aix-la-Chapelle ne
devient pas une ville... Seule peut-être Oviedo aurait ce caractère
en Asturie. De toute façon, le retour des invasions interrompt tout
cela dès 840.
Le
problème est alors de savoir si les dévastations Scandinaves,
Hongroises ou musulmanes ont eu des effets irrémédiables ou
simplement provisoires.
Ici,
l’analyse pessimiste n’est plus de mise aujourd’hui. Seules ont
disparu les villes qui ont déjà commencé à plonger à la fin du
VIIe siècle, en Bretagne, en Provence, en Sicile...
Les
villes-champignons ont flambé, mais leur site se déplace :
Quentovic
sur Montreuil,
Duurstede
sur Tiel,
Haitabu
sur Schleswig.
Ici,
hors de l’empire Carolingien, cela est dû surtout au fait que
l’implantation urbaine est trop fragile et trop récente. De même
pour les portus fluviaux Carolingiens, la reprise urbaine se fait
parfois avec un léger décalage dans le temps et dans l’espace. La
cause essentielle en est la réaction tardive des autorités....
Celles-ci, en particulier les évêques, plus rarement le roi ou le
comte, ne passent à la fortification des faubourgs ou des bourgs
abbatiaux qu’aux alentours des années 872-885.
Et
encore faut-il souligner que dans le Nord de la France, en
particulier, c'est après la constatation que les Danois s’enferment
l’hiver dans des camps retranchés inexpugnables qui tendent à
devenir de véritables entrepôts commerciaux où s’échangent et
se vendent les produits de leurs pillages... Une nouvelle liaison
apparaît entre fortification et commerce.
On
relève donc les anciennes murailles, on y accole celles des nouveaux
faubourgs, d’abord en terre et en pieux, puis en pierre et ceci à
travers toute l’Europe.
A
cette occasion, d’anciens bourgs abbatiaux accèdent au stade de
petites villes comme Saint-Denis, mais aussi Corbie, Saint-Quentin,
Saint-Omer, Saint-Maixent, etc… Bref, il n’y a pas de recul
urbain mais une stagnation, un arrêt provisoire avant le démarrage
définitif.
Pavie,
à moitié détruite par les Hongrois en 924, redevient vite un
centre commercial prospère au milieu du siècle.
Quant
à l’Angleterre qui demeure sous la menace des Vikings jusqu’en
1035, le roi Alfred le Grand (871-899) prend l’initiative de faire
fortifier tous les borough ou encore tun. Ce mot qui désigne la haie
d’épineux entourant le village Anglo-Saxon primitif a donné town,
la ville... On voit le chemin parcouru. La fortification royale
devient un moyen de protéger l’essor urbain récent.
De
plus, elle attire les moines s’y réfugiant avec leurs reliques.
Souvent la paix revenue, celles-ci restent dans les murs.
Sur
le continent en revanche, le droit du roi d’élever une
fortification est perdu au cours de l’explosion de la féodalité,
à l’exception toutefois de l’Espagne chrétienne et de la
Germanie. Très souvent l’autorité centrale sur les villes tandis
que les évêques, les abbés ou les comtes et châtelains locaux
deviennent les autorités locales urbaines. Cette parcellisation du
commandement va permettre, grâce au choc des invasions Scandinaves
ou musulmanes, la réapparition des autorités urbaines et donc une
première forme d’autonomie, transition facilitant l’accès à
l’indépendance municipale. Tel est le résultat paradoxal des
razzias et des incendies des années 840-955 :
Relancer
le mouvement général d’urbanisation par la fortification et le
pouvoir local !... Le faux départ va se transformer en vrai départ
!
Deuxième
fils de Charles Martel, Pépin III devient, après la mort de
celui-ci, maire du palais en même temps que son frère aîné
Carloman Ier. Le mal qu’ils ont à imposer leur autorité contre
leur demi-frère Griffon et contre les ducs des pays limitrophes du
royaume contraint les deux princes à faire monter sur le trône, le
Mérovingien Childéric III dont le pouvoir n'est d’ailleurs
que nominal.
Le
fait majeur des premières années est cependant la réforme de
l’Église bouleversée par les sécularisations de Charles Martel.
Pépin III et Carloman Ier l’accomplissent prudemment et règlent,
en 744 et 745, la question des biens ecclésiastiques confisqués par
un compromis qui fait naître la vassalité...
La
formation des prix : Ces questions ont été très utilement
clarifiées récemment par Mathieu Arnoux et par Florence Weber.
Dans les économies pré-capitalistes, la « société de marché »
est liée par un ensemble de normes précises (basées sur des
impératifs politiques et moraux), qui « contraignent les pratiques
productives et les transactions économiques ».
Les
structures sociales médiévales ont inhibé tout processus
économique. Les faits évoqués par les sources, quels qu’elles
soient, ne relèvent donc pas d’une approche économique, mais
d’une lecture de type anthropologique, le plus souvent en termes de
don et de contre-don.
Le
modèle du don ne doit pas être utilisé comme paradigme à opposer
au marché. En mesurant l’écart créé dans une transaction entre
les partenaires de l’échange, Florence Weber intègre dans
l’analyse des économies pré-capitalistes, les 3 formes d’échanges
définies par Polanyi (réciprocité, redistribution, marché).
Si
l’écart entre transfert et contre-transfert est nul (l’achat
compense la valeur de la chose vendue), on se trouve devant une
opération marchande instantanée... Le marché peut être considéré
comme la mise en série de transactions marchandes.
Si
l’écart est infini, « c’est-à-dire si le contre-transfert est
techniquement impossible », l’un des partenaires étant situé
dans un au-delà religieux (Dieu, un mort) ou laïc (l’État ou la
collectivité anonyme) », on est devant un don pur ou un transfert
(don, héritage, redistribution).
En
revanche, « si l’écart existe entre transfert et
contre-transfert, on est devant les différentes formes du don et
contre don.
«
Croissance et crises dans le monde médiéval, réflexions et pistes
de recherche »,
Vérité
et questions des marchés médiévaux, Transactions marchandes,
échanges rituels, relations personnelles : Une ethnographie
économique après le Grand Partage ».
Au
Moyen Âge central, les principes sont partout les mêmes : Assurer
un approvisionnement suffisant et régulier pour ne pas ameuter les
masses, sans trop nuire aux intérêts des marchands et des
producteurs, protéger le consommateur contre la fraude sur la
quantité et la qualité des biens, lutter contre les accapareurs et
les monopolistes, pour éviter une hausse excessive des prix. Pour y
parvenir, les villes imposent la publicité des transactions, une
réglementation stricte des lieux et des temps de l’échange, le
contrôle des poids et des mesures et de la qualité des produits...
Accès
à la nourriture : Le corpus que nous avons rassemblé prend
comme point de départ la question de l’accès à la nourriture par
la population dans le royaume Franc au VIIIe et au IXe siècle.
Comment celle-ci circule-t-elle pour être consommée ? Nous
envisageons les 3 types de transactions définies précédemment, en
excluant les pratiques de consommation alimentaire qui relèvent de
l’économie de subsistance, c’est-à-dire de l’autoconsommation
par les cultivateurs-producteurs et leur famille et de la
consommation directe ou indirecte (rente) par les seigneurs fonciers.
L’analyse
tend à considérer simultanément les formes de transactions
d’échanges (réciprocité, redistribution, échange par le marché)
et les normes éthiques et les logiques comportementales qui leur
sont associées.
L’approvisionnement
des villes des anciens Pays-Bas au Moyen-Âge, des villes de l’Europe
Occidentale.
Le
don pur inclus dans le religieux (aumône, dîme) ou dans le
politique (réglementation, distributions publiques), sachant que ces
deux sphères sont intimement mêlées au Moyen-Âge, les
transactions par les marchés approvisionnés directement par les
seigneurs fonciers et par les petits cultivateurs-producteurs ou par
des intermédiaires commerciaux. Les sources collectées sont
essentiellement des chroniques et des textes normatifs
(capi-tulaires, conciles) produits dans le cadre de l’élaboration
idéologique de l’empire chrétien sous les Carolingiens et/ou dans
des situations de crises alimentaires aiguës.
Comme
seuls signa au bas du Capitulaire[1] de Soissons[2] promulgué par le
maire du Palais Pépin III le 02 mars 744, Lequel rapporte que Pépin
avait réuni en synodum vel concilio 23 évêques, des membres du
clergé, ainsi que des obtimatibus Francorum, ne se sont conservées
que celles du maire du palais et de 3 personnages probablement
laïques.
Le
marché carolingien est-il moral? - Academia.edu
www.academia.edu/3645941/Le_marché_carolingien_est-il_moral
1
Il souligne combien il est difficile de faire la différence dans
les capitulaires entre ... 5 On a pu ainsi souligner que face aux
nouvelles années difficiles du IX e ..... maire 744 Capitulaire de
Soissons Religieux/politique Charlemagne roi 779 ...
Histoires
du Nord 2: Les villes au Moyen Age
histoiresdunord2.blogspot.com/2012/02/les-villes-au-moyen-age.html
5
févr. 2012 - Pépin le Bref, dans le capitulaire de Soissons de 744,
recommande de .... ou des bourgs abbatiaux qu'aux alentours des
années 872-885.
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