lundi 4 mai 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 744

 4 MAI 2015...

Cette page concerne l'année 744 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ÉLABORATION ET STRUCTURATION DES RÈGLES COMMERCIALES SUR LES MARCHES.

Il existe plus d'une centaine de capitulaires, ceux-ci forment une source importante sur les institutions de l'empire Carolingien. Les capitulaires Carolingiens ne nous sont que peu connus par des originaux, en revanche on doit beaucoup aux collections du IXe siècle, en particulier la collection de Gerbald (v. 809) et le recueil d'Anségise (v.826). A contrario, il existe aussi des collections de faux capitulaires de la même époque, comme celle du diacre Benoît...

Des bourgs neufs ou des faubourgs marchands se créent sur les lieux d’échanges (marchés et foires) et à proximité des vieilles cités épiscopales ou des points fortifiés. Bientôt une enceinte réunit ces deux noyaux urbains en une seule unité, dont les habitants portent tous le nom de bourgeois et bénéficient des institutions communales en plein développement.
Les plus grandes villes prospèrent sur les axes commerciaux actifs, mais aussi au sein des plus riches terroirs agricoles, comme en France du Nord-Est et dans les Flandres. Il est désormais convenu de prendre en compte une multitude de facteurs et de processus dans le développement des villes. Dans certains cas, la ville Gallo-Romaine a subsisté (notamment dans les régions Méditerranéennes) et a été le noyau à partir duquel la ville médiévale s’est étoffée, dans d’autres cas, on assiste à une création à côté d’une abbaye Carolingienne (Saint-Omer) ou d’un point fortifié, ou encore ex nihilo comme les bastides du Sud-Ouest et les « Villeneuves » du Bassin Parisien souvent liées aux grands défrichements.

Ici aussi, il nous faut donc abandonner l’idée d’une ruralisation des villes Carolingiennes et de leur léthargie accentuée par les raids Vikings ou Sarrasins. On constate en effet que le retour à l’ordre avec la suppression des autonomies régionales est marqué immédiatement par un encouragement aux villes. Dans les capitulaires, on remarque une liaison presque continuelle entre ville, marché, sanctuaire et commerce...
Pépin le Bref, dans le capitulaire de Soissons de 744, recommande de créer un marché « dans toutes les cités ». Une formule impériale, texte couramment utilisé en blanc par les notaires et les scribes, précise que telle ou telle abbaye sera dispensée de payer un tonlieu « dans les cités, les places fortes (castella), les ports de commerce (portus) ou les bateaux et leurs équipages où les marchands de l’abbaye se rendront ».
Ceci prouve que la fonction d’échange des villes est capitale. Les foires aux vin sont en particulier importantes à l’époque Carolingienne à Saint-Denis (9 octobre) et à Troyes.
L’abbaye Mérovingienne est d’ailleurs le symbole de la croissance d’un bourg religieux jusqu’à l’accession au niveau d’une ville sous les rois Carolingiens. En effet de 768 à 775 est construite une nouvelle basilique sur le tombeau de Saint Denis.
Alors que l’église Mérovingienne faisait 20 m environ de long sur 8 m de large, l’église construite sur l’ordre de Charlemagne atteint 81 m de long sur environ 14 de large. Nous passons à une autre échelle ! D’ailleurs avec 150 moines, plus les serviteurs, les hôtes et les marchands Frisons ou Anglo-Saxons qui viennent y négocier, Saint-Denis atteindra au IXe siècle probablement plus de 1 000 habitants. Cette ville est tellement précieuse aux yeux du roi qu’elle est fortifiée par une enceinte en terre contre d’éventuels raids Vikings dès 869. Cet exemple de la croissance urbaine Carolingienne symbolise bien ce faux-départ arrêté brutalement au bout de 3 générations.

On a même l’impression d’une hâte à construire dans les villes Carolingiennes qui fait dire aux archéologues et aux historiens de l’art que les églises Carolingiennes sont mal bâties et que la hardiesse de leurs dimensions, la rapidité de leurs constructions en font des monuments fragiles et faciles à abattre.
Effectivement, des églises d’une centaine de mètres de long deviennent alors courantes comme à Saint-Gall et à Fulda. De plus, l’adoption de la liturgie Romaine en 784 implique l’abandon des multiples églises paléochrétiennes. Leurs innombrables autels sont alors regroupés dans une nef unique tandis que les groupes épiscopaux disparaissent, sauf exception locale.
Le concile d’Aix de 816 rend obligatoire la règle canoniale pour la communauté de prêtres entourant l’évêque.
Il faut donc construire dans toutes les enceintes Romaines une nouvelle cathédrale, supprimer l’atrium à colonnes qui devient le cloître placé, cette fois, sur le flanc méridional et l’entourer des maisons des chanoines... Ceci nécessite des expropriations et des expulsions en dehors de la citadelle. Du coup, les faubourgs grandissent un peu plus vite. Souvent même, tant la paix impériale paraît définitive, les souverains autorisent le démantèlement de certaines enceintes Romaines pour en réutiliser les pierres !

Pirenne, qui n’a pas eu connaissance de ces faits confirmés par l’archéologie, n’en refuse pas moins le caractère de villes à ces agglomérations romaines parce qu’elles n’ont point d’institutions municipales, ni de marchands professionnels.
Effectivement, la ville Carolingienne n’a pour toute autorité que l’évêque et le comte. Mais l’un et l’autre y exercent des activités que nous dirions aujourd’hui tertiaires : Aux portes, se tient le tribunal comtal, le mall, dont il reste aujourd’hui souvent un toponyme déformé : le Mail ou la porte de Mauconseil...

De plus, l’empereur a regroupé la frappe monétaire dans ces villes, chefs-lieux de cité, désormais tous dotés d’un marché hebdomadaire et d’une foire annuelle. Le denier d’argent (de là vient le mot denrée), réévalué en 793/4 permet une diffusion de l’économie monétaire jusque chez les paysans.
L’abandon volontaire de la monnaie d’or brise le carcan déflationniste de l’antiquité et généralise les transactions sur les produits de première nécessité aux dépens du troc.
D’ailleurs, c’est à partir du règne de Louis le Pieux que les premières tentatives de monnayage Outre-Rhin apparaissent après la création de nouveaux évêchés en Saxe, comme Hambourg. Quant aux marchands professionnels, les recherches d'E. Ennen, (1953) ont prouvé qu’ils existaient dans la majeure partie des villes anciennes de l’empire Carolingien et en particulier tout le long du Rhin, Strasbourg, Worms, Mayence, Cologne, sans oublier Londres.

De plus, tandis qu’augmentent les faubourgs de ces villes et que naissent les bourgs monastiques, des villes nouvelles apparaissent.
Certaines ont été qualifiées de villes-champignons par J. Dhondt (J. Dhondt, 1976), telles Quentovic et surtout Duurstede.
Les fouilles archéologiques d’A. Van Es ( 1980) dans ce dernier emporium prouvent effectivement combien ces ports surgissent brusquement au premier plan au VIIIe siècle pour connaître une apogée fulgurante au IXe siècle, en particulier aux alentours de 840.
Leurs maisons en bois, entourées d’un enclos, leurs débarcadères perpendiculaires aux rives du fleuve dénotent une poussée brutale et rapide d’expansion.
Le spectacle est identique à Hamwith, à l’emplacement du futur Southampton en Angleterre. Des chapelets de ports nouveaux apparaissent ainsi sur les bords de la Manche, tandis que les ports fluviaux font de même.
Douai sur la Scarpe et Valenciennes sur l’Escaut, existent déjà au IXe siècle, en tant que portus.
Le dernier est signalé avec un tonlieu, 3 églises, des bateliers et des négociants... Ces agglomérations que Pirenne voit naître au XIe siècle naissent en réalité au IXe siècle le long de la Meuse, du Rhin et de bien d’autres fleuves Européens.
En dehors de l’empire, ce sont de grands ports maritimes dotés d’un privilège d’extra-territorialité avec une autorité locale indépendante des souverainetés voisines qui centralisent les échanges dans des pays qui ignorent encore l’économie monétaire. Au débouché du portage qui traverse l’isthme Danois, Hedeby (ou Haitabu) est même entourée d’une palissade pour abriter ses marchands.
Avec Kaupang en Norvège près d’Oslo.
Birka, près de Stockholm.
Ces 3 grands ports que nous ont restitué les fouilles archéologiques permettent de voir que le phénomène urbain et commercial s’implante en mer Baltique.Tandis que la zone Nordique voit ainsi naître des villes, il n’en est pas de même dans les zones Méditerranéennes. Le réseau urbain ancien y est trop serré.
Néanmoins après l’ensablement de Ravenne et la fortune de Comachio grâce au commerce du sel des lagunes, le territoire Vénitien centré sur Torcello et le Rialto devient une pomme de discorde entre l’empereur Carolingien et celui de Constantinople, son maître ancien.
Déjà le duc byzantin ou doge commence à être élu par la population dans le dernier tiers du VIIIe siècle. On sent que des familles de négociants se disputent ce poste important puisque l’hérédité apparaît.

En 828, deux marchands profitent de leur séjour à Alexandrie pour y voler les reliques de Saint Marc en les dissimulant au fond de la cale sous des jambons pour dissuader les douaniers musulmans de faire une fouille. Venise, qui commence alors à construire la cathédrale Saint-Marc, devient la seule ville d’Europe après Rome à posséder les reliques d’un apôtre... Cette preuve de l’ambition démesurée du seul port alors en contacts réguliers avec Byzance et l’Islam, est renforcée par la destruction systématique de Comachio que ses ressortissants organisent en 854.
Bientôt Venise voit ses bateaux remonter le Pô et tenter de dominer l’Adriatique. Une même preuve d’ambition nous est donnée en 800 en Galice avec la découverte des reliques de Saint Jacques à Compostelle assimilées bientôt à celles de l’apôtre.
Cependant, le pèlerinage n’arrive pas encore à s’internationaliser à cause de la pression musulmane. Mais le phénomène urbain démarre, religion et commerce sont inséparables.

En revanche, le facteur politique n’arrive pas à faire renaître une grande capitale. Malgré les constructions et le séjour continuel depuis 796 de Charlemagne et de Louis-le-Pieux, Aix-la-Chapelle ne devient pas une ville... Seule peut-être Oviedo aurait ce caractère en Asturie. De toute façon, le retour des invasions interrompt tout cela dès 840.

Le problème est alors de savoir si les dévastations Scandinaves, Hongroises ou musulmanes ont eu des effets irrémédiables ou simplement provisoires.
Ici, l’analyse pessimiste n’est plus de mise aujourd’hui. Seules ont disparu les villes qui ont déjà commencé à plonger à la fin du VIIe siècle, en Bretagne, en Provence, en Sicile...

Léon a été abandonnée de 711 à 850 à cause des raids musulmans.
Les villes-champignons ont flambé, mais leur site se déplace :
Quentovic sur Montreuil,
Duurstede sur Tiel,
Haitabu sur Schleswig.
Ici, hors de l’empire Carolingien, cela est dû surtout au fait que l’implantation urbaine est trop fragile et trop récente. De même pour les portus fluviaux Carolingiens, la reprise urbaine se fait parfois avec un léger décalage dans le temps et dans l’espace. La cause essentielle en est la réaction tardive des autorités.... Celles-ci, en particulier les évêques, plus rarement le roi ou le comte, ne passent à la fortification des faubourgs ou des bourgs abbatiaux qu’aux alentours des années 872-885.
Et encore faut-il souligner que dans le Nord de la France, en particulier, c'est après la constatation que les Danois s’enferment l’hiver dans des camps retranchés inexpugnables qui tendent à devenir de véritables entrepôts commerciaux où s’échangent et se vendent les produits de leurs pillages... Une nouvelle liaison apparaît entre fortification et commerce.
On relève donc les anciennes murailles, on y accole celles des nouveaux faubourgs, d’abord en terre et en pieux, puis en pierre et ceci à travers toute l’Europe.

A cette occasion, d’anciens bourgs abbatiaux accèdent au stade de petites villes comme Saint-Denis, mais aussi Corbie, Saint-Quentin, Saint-Omer, Saint-Maixent, etc… Bref, il n’y a pas de recul urbain mais une stagnation, un arrêt provisoire avant le démarrage définitif.

Pavie, à moitié détruite par les Hongrois en 924, redevient vite un centre commercial prospère au milieu du siècle.
Quant à l’Angleterre qui demeure sous la menace des Vikings jusqu’en 1035, le roi Alfred le Grand (871-899) prend l’initiative de faire fortifier tous les borough ou encore tun. Ce mot qui désigne la haie d’épineux entourant le village Anglo-Saxon primitif a donné town, la ville... On voit le chemin parcouru. La fortification royale devient un moyen de protéger l’essor urbain récent.
De plus, elle attire les moines s’y réfugiant avec leurs reliques. Souvent la paix revenue, celles-ci restent dans les murs.

Sur le continent en revanche, le droit du roi d’élever une fortification est perdu au cours de l’explosion de la féodalité, à l’exception toutefois de l’Espagne chrétienne et de la Germanie. Très souvent l’autorité centrale sur les villes tandis que les évêques, les abbés ou les comtes et châtelains locaux deviennent les autorités locales urbaines. Cette parcellisation du commandement va permettre, grâce au choc des invasions Scandinaves ou musulmanes, la réapparition des autorités urbaines et donc une première forme d’autonomie, transition facilitant l’accès à l’indépendance municipale. Tel est le résultat paradoxal des razzias et des incendies des années 840-955 :
Relancer le mouvement général d’urbanisation par la fortification et le pouvoir local !... Le faux départ va se transformer en vrai départ !

Deuxième fils de Charles Martel, Pépin III devient, après la mort de celui-ci, maire du palais en même temps que son frère aîné Carloman Ier. Le mal qu’ils ont à imposer leur autorité contre leur demi-frère Griffon et contre les ducs des pays limitrophes du royaume contraint les deux princes à faire monter sur le trône, le Mérovingien Childéric III dont le pouvoir n'est d’ailleurs que nominal.
Le fait majeur des premières années est cependant la réforme de l’Église bouleversée par les sécularisations de Charles Martel. Pépin III et Carloman Ier l’accomplissent prudemment et règlent, en 744 et 745, la question des biens ecclésiastiques confisqués par un compromis qui fait naître la vassalité...

La formation des prix : Ces questions ont été très utilement clarifiées récemment par Mathieu Arnoux et par Florence Weber. Dans les économies pré-capitalistes, la « société de marché » est liée par un ensemble de normes précises (basées sur des impératifs politiques et moraux), qui « contraignent les pratiques productives et les transactions économiques ».

Les structures sociales médiévales ont inhibé tout processus économique. Les faits évoqués par les sources, quels qu’elles soient, ne relèvent donc pas d’une approche économique, mais d’une lecture de type anthropologique, le plus souvent en termes de don et de contre-don.

Le modèle du don ne doit pas être utilisé comme paradigme à opposer au marché. En mesurant l’écart créé dans une transaction entre les partenaires de l’échange, Florence Weber intègre dans l’analyse des économies pré-capitalistes, les 3 formes d’échanges définies par Polanyi (réciprocité, redistribution, marché).
Si l’écart entre transfert et contre-transfert est nul (l’achat compense la valeur de la chose vendue), on se trouve devant une opération marchande instantanée... Le marché peut être considéré comme la mise en série de transactions marchandes.
Si l’écart est infini, « c’est-à-dire si le contre-transfert est techniquement impossible », l’un des partenaires étant situé dans un au-delà religieux (Dieu, un mort) ou laïc (l’État ou la collectivité anonyme) », on est devant un don pur ou un transfert (don, héritage, redistribution).
En revanche, « si l’écart existe entre transfert et contre-transfert, on est devant les différentes formes du don et contre don.

« Croissance et crises dans le monde médiéval, réflexions et pistes de recherche »,
Vérité et questions des marchés médiévaux, Transactions marchandes, échanges rituels, relations personnelles : Une ethnographie économique après le Grand Partage ».

Au Moyen Âge central, les principes sont partout les mêmes : Assurer un approvisionnement suffisant et régulier pour ne pas ameuter les masses, sans trop nuire aux intérêts des marchands et des producteurs, protéger le consommateur contre la fraude sur la quantité et la qualité des biens, lutter contre les accapareurs et les monopolistes, pour éviter une hausse excessive des prix. Pour y parvenir, les villes imposent la publicité des transactions, une réglementation stricte des lieux et des temps de l’échange, le contrôle des poids et des mesures et de la qualité des produits...

Accès à la nourriture : Le corpus que nous avons rassemblé prend comme point de départ la question de l’accès à la nourriture par la population dans le royaume Franc au VIIIe et au IXe siècle. Comment celle-ci circule-t-elle pour être consommée ? Nous envisageons les 3 types de transactions définies précédemment, en excluant les pratiques de consommation alimentaire qui relèvent de l’économie de subsistance, c’est-à-dire de l’autoconsommation par les cultivateurs-producteurs et leur famille et de la consommation directe ou indirecte (rente) par les seigneurs fonciers.

L’analyse tend à considérer simultanément les formes de transactions d’échanges (réciprocité, redistribution, échange par le marché) et les normes éthiques et les logiques comportementales qui leur sont associées.

L’approvisionnement des villes des anciens Pays-Bas au Moyen-Âge, des villes de l’Europe Occidentale.

Le don pur inclus dans le religieux (aumône, dîme) ou dans le politique (réglementation, distributions publiques), sachant que ces deux sphères sont intimement mêlées au Moyen-Âge, les transactions par les marchés approvisionnés directement par les seigneurs fonciers et par les petits cultivateurs-producteurs ou par des intermédiaires commerciaux. Les sources collectées sont essentiellement des chroniques et des textes normatifs (capi-tulaires, conciles) produits dans le cadre de l’élaboration idéologique de l’empire chrétien sous les Carolingiens et/ou dans des situations de crises alimentaires aiguës.

Comme seuls signa au bas du Capitulaire[1] de Soissons[2] promulgué par le maire du Palais Pépin III le 02 mars 744, Lequel rapporte que Pépin avait réuni en synodum vel concilio 23 évêques, des membres du clergé, ainsi que des obtimatibus Francorum, ne se sont conservées que celles du maire du palais et de 3 personnages probablement laïques.



Le marché carolingien est-il moral? - Academia.edu
www.academia.edu/3645941/Le_marché_carolingien_est-il_moral
1 Il souligne combien il est difficile de faire la différence dans les capitulaires entre ... 5 On a pu ainsi souligner que face aux nouvelles années difficiles du IX e ..... maire 744 Capitulaire de Soissons Religieux/politique Charlemagne roi 779 ...

Histoires du Nord 2: Les villes au Moyen Age
histoiresdunord2.blogspot.com/2012/02/les-villes-au-moyen-age.html
5 févr. 2012 - Pépin le Bref, dans le capitulaire de Soissons de 744, recommande de .... ou des bourgs abbatiaux qu'aux alentours des années 872-885.

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