23
MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 725 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE
INVASION MUSULMANE GALOPANTE !
Aperçu
sur l'activité l'an 725, les gentils musulmans en plein délire de
conquête :
Révolte et répression des chrétiens Coptes en Égypte.
Soumission du Daghestan.
Première révolte des Coptes, éliminés en partie et remplacés par des Arabes.
Plaintes des chrétiens d’Égypte à cause des agressions de leurs femmes et de leurs enfants se rendant à l'église.
Prise de Nicée par les Arabes.
Les chrétiens doivent payer une rançon pour préserver l'église de Nazareth.
Raid contre Nîmes.
Exécution du prince indien Jeishaba par le gouverneur Al Juneid, son frère allant se plaindre à Kufa est aussitôt décapité.
Première révolte fiscale des Coptes, répression brutale.
Al Juneid, gouverneur du Sind, mène plusieurs expéditions vers l'Orient.
Al Juneid, gouverneur du Sind fait exécuter le prince Indien Jeishaba qui refuse de se convertir.
Prise et pillage de Carcassone.
Prise et pillage de Nîmes, prise d'otages.
Prise et pillage complet d'Autun, selon la chronique de l'abbaye de Moissac.
Révolte et répression des chrétiens Coptes en Égypte.
Soumission du Daghestan.
Première révolte des Coptes, éliminés en partie et remplacés par des Arabes.
Plaintes des chrétiens d’Égypte à cause des agressions de leurs femmes et de leurs enfants se rendant à l'église.
Prise de Nicée par les Arabes.
Les chrétiens doivent payer une rançon pour préserver l'église de Nazareth.
Raid contre Nîmes.
Exécution du prince indien Jeishaba par le gouverneur Al Juneid, son frère allant se plaindre à Kufa est aussitôt décapité.
Première révolte fiscale des Coptes, répression brutale.
Al Juneid, gouverneur du Sind, mène plusieurs expéditions vers l'Orient.
Al Juneid, gouverneur du Sind fait exécuter le prince Indien Jeishaba qui refuse de se convertir.
Prise et pillage de Carcassone.
Prise et pillage de Nîmes, prise d'otages.
Prise et pillage complet d'Autun, selon la chronique de l'abbaye de Moissac.
Arrestation
et emprisonnement par le calife du patriarche Nestorien
Jacob.
Arrestation et emprisonnement par le calife du patriarche Georges.
Arrestation et emprisonnement par le calife du patriarche Melkite Theodoret.
Siège de Tours.
Raids contre les Khazars près de la Caspienne.
Raids contre les Kipchaks près de la Caspienne.
Arrestation et emprisonnement par le calife du patriarche Georges.
Arrestation et emprisonnement par le calife du patriarche Melkite Theodoret.
Siège de Tours.
Raids contre les Khazars près de la Caspienne.
Raids contre les Kipchaks près de la Caspienne.
Les
Arabes ont déjà conquis de vastes territoires en Syrie et en
Mésopotamie
les
populations nombreuses et industrieuses les ont attirés. L’Islam,
constitué
et triomphant, prend contact, par le biais de cette contrée, avec
l’Afrique.
L’Égypte
a conservé jusqu’à nos jours ce rôle essentiel de médiateur
entre l’Orient arabe et le monde noir. Depuis la chute des
Ptolémées, dynastie étrangère au pays par ses origines et sa
langue, l’Égypte n’a plus abrité de centre de pouvoir...
Colonie d’exploitation pour les Romains, puis pour les Byzantins,
elle a produit une part importante des céréales dont on nourrit les
foules des capitales impériales. Sa prospérité est essentielle à
la sécurité des princes.
Pendant
les 2 premiers siècles de l’Islam, peu de choses changent.
Pourtant, le pouvoir central à Médine, à Damas, et enfin en Iraq,
donne des directives variées selon qu’il désire privilégier la
conversion à l’islam des Coptes ou, tout au contraire, un
rendement élevé des contributions en or et
en
grains qui sont exigées d’eux. A partir du IIIe siècle de l'islam
IXe
siècle, des velléités de résistance face aux exigences du califat
se manifestent chez ceux qui sont investis de l’autorité en
Égypte. Commence alors une histoire nouvelle, celle de la lente
ascension vers un pouvoir autonome puis indépendant, et enfin
impérial. Ce transfert de Bagdad à Fusṭāṭ d’abord, au Caire
ensuite, de la puissance politique suit le déplacement des
itinéraires
commerciaux
du Golfe et de la Mésopotamie...
L’Afrique
du VIIe au XIe siècle vers la Méditerranée Orientale, la vallée
du Nil et la mer Rouge. La Nubie et l’Afrique profonde, ignorées
jusqu’alors, entrent activement, grâce à l’Égypte, dans la
mouvance économique du monde Méditerranéen... L’Égypte est
soumise.
L’Égypte
Byzantine, soumise à l’autorité d’un duc augustal, résidant à
éparchies
composées, elles-mêmes, de plusieurs pagarchies. Cette stricte
hiérarchie
territoriale, reflet d’une société toute structurée en groupes
dominants et en groupes dominés, est destinée à faciliter la
perception des
impositions
en nature ou en espèces, à rassembler le blé de l’ annone, puis
à financer son envoi à Constantinople. 2 millions et demi
d’hectolitres de grains doivent y être transférés chaque année
avant le 10 octobre... Des milices recrutées au sein des familles
Coptes spécialisées dans le service armé maintiennent l’ordre
dans les campagnes, nécessaires pour renforcer l’autorité de ceux
qui sont chargés de percevoir l’impôt, elles ont une valeur
militaire médiocre et peu de mobilité. Les cités ont dû être
entourées de remparts pour assurer une protection efficace contre
les raids des nomades...
La
sollicitude de l’État Byzantin va à la population d’Alexandrie,
parlant grec, adepte du christianisme Melchite et dont la culture et
le genre de
vie
se rapprochent de ceux des habitants de Constantinople.
Le
relais en province est assuré par les hauts fonctionnaires, Grecs
également, et par les familles de grands propriétaires terriens
Hellénisées. La paysannerie Copte a conservé l’héritage
linguistique de l’Égypte pharaonique et, refusant la doctrine
Chalcédonienne des Melchites, a opté pour le monophysisme. Chacune
des deux églises a son patriarche...
La
religiosité Copte s’exprime par un monachisme très vivant, que
renforce
l’afflux
des paysans fuyant les excès de la pression fiscale. L’activité
rurale et plus encore la vie érémitique dans le désert, en marge
des campagnes cultivées, ont des valeurs reconnues, alors que la
ville, Alexandrie sur tout symbolise désordre, débauche et
hérésie...
Les
Perses conquièrent sans grande difficulté l’Égypte en 619, et
ils y
demeurent
une dizaine d’années, persécutant les Grecs et les fidèles de
l’Église
Melchite alors qu’ils montrent plus de bienveillance à l’égard
des Coptes. Après leur départ, les théologiens de l’État
Byzantin tentent de
faire
prévaloir une doctrine que les deux Églises peuvent accepter :
C'est
un
échec et les persécutions reprennent. La conquête arabe s’effectue
alors...
L’Égypte
depuis la conquête arabe jusqu'à la fin de l'empire Fatimide :
La population Égyptienne est en proie à un profond ressentiment
contre le
pouvoir
lointain de Constantinople et contre son relais local, à Alexandrie.
Cette
population ne peut s’identifier avec l’État Byzantin ni
politiquement, ni religieusement, ni linguistiquement.
Le
général arabe ˓Amr ibn al-˓As pénètre en Égypte à la tête
d’une modeste armée, en décembre 639. La conquête de la Syrie
qui vient de s’achever le garantit contre toute offensive terrestre
des Byzantins. ˓Amr occupe al-Arīsh, al-Farāma et, avançant vers
le sud-ouest, le long de la branche orientale du delta, il parvient à
Bilbays, puis à Héliopolis, à l’est du point où le Nil se
divise en branches pour donner naissance au delta.
Babylone,
la plus puissante place-forte Byzantine après Alexandrie, se trouve
au sud, également sur la rive droite, en face de l’île de Rode
(Rawḍa).
La
défense Byzantine est animée par le patriarche Chalcédonien Cyrus,
et
par le commandant en chef Théodore. ˓Amr, qui a reçu des renforts,
mène
des expéditions dans le Fayyūm et dans le Delta, tout en assiégeant
Babylone
qui tombe en avril 641.
En
juin 641 commence le siège d’Alexandrie, centre de la puissance
maritime de Byzance, en Méditerranée Méridionale. Cette
gigantesque ville fortifiée, abritant 600 000 habitants, finit par
capituler et les Arabes l’occupent en septembre 642. Les haines de
partis qui divisent les Grecs et les haines
religieuses
qu’ils nourrissent contre les Coptes a facilité l’action des
envahisseurs.
Les élites Byzantines n’ont pu susciter un esprit de résistance
populaire
et l’aide de la métropole, Constantinople, a été insuffisante.
Rompant avec la tradition instituée par les Lagides d’installer le
centre du pouvoir politique dans le port d’Alexandrie, ˓Amr
choisit Babylone, à la
limite
entre le Delta et la Moyenne-Égypte, comme capitale de la province.
Il installe les Kabīlas arabes au nord de la forteresse.
Une
mosquée, centre de rassemblement religieux et politique, scelle
l’unité de la nouvelle cité qu’on désigne sous le nom de
Fusṭāṭ, ou Fusṭāṭ-Miṣr. Les textes ne nous permettent pas
de restituer l’allure de cette première ville, sans doute un
campement peu à peu remplacé par un habitat en dur, d’abord en
briques d’argile crues, puis en briques cuites et en pierres.
Alexandrie est désormais, et jusqu’à l’époque fatimide, une
ville secondaire, tenue sous l’étroite surveillance du pouvoir
provincial. En effet, le risque existe d’un débarquement Byzantin
dans son port, permettant l’installation d’une tête de pont en
un milieu favorable à Byzance. Ainsi, en 645 -646, la marine
impériale peut momentanément réoccuper la ville et sa reconquête
par les musulmans, conduits par ˓Amr, est malaisée...
Le
régime fiscal imposé par les Arabes à l’Égypte au moment de la
conquête
est difficile à décrire car les ouvrages anciens comme celui d’al-
Balādhurī
rapportent des traditions contradictoires. L’Égypte y est décrite
comme
une terre conquise par capitulation et sans combat ??? !!!
La
terre arrachée à ses habitants par la force des armes, demeure
entre les mains de ceux qui la cultivent, astreints, pour la
conserver, à verser un impôt en nature, en sus de la capitation en
espèces qu’ils doivent payer pour avoir conservé la vie sauve
sans s’être convertis à l’islam... ?!
Dans
le second cas, la terre revient à la communauté des musulmans :
Libre à ceux-ci d’employer parmi les vaincus, à qui l’on a fait
grâce de la vie, des paysans comme esclaves (ouvriers ou comme
métayers).
La
confusion pourrait s’expliquer par le souci des rapporteurs de
traditions de caractériser en un schéma juridique unique des
épisodes successifs, éloignés dans le temps et dans l’espace.
L’armée Byzantine a pu reprendre le combat alors que les Coptes,
grâce à une capitulation des milices locales, avaient obtenu de
conserver leurs terres. (Quelle mansuétude !)
Ailleurs,
les autorités musulmanes cherchent un argument pour refuser à des
Arabes des Kabīla des lots de terre, leur culture par les Coptes
permettant mieux de garantir la régularité de la production...(et
les impôts)
Les
ambiguïtés du statut issu de la conquête semblent avoir été
mises à
profit.
L’existence du traité de capitulation a été opposée aux
revendications foncières des chefs arabes : Aux Coptes
rechignant à fournir les prestations, on a rappelé que la terre
conquise les armes à la main peut leur être retirée.
Le
montant de la capitation payée par les Chrétiens et les Juifs varie
selon les textes entre 1 et 4 dinars par an pour chaque mâle de plus
de 14 ans, quant à la redevance en nature, proportionnée à la
surface exploitée, elle comporte la fourniture de grains, d’huile,
de vinaigre, parfois de vêtements ou d’animaux. Grâce au canal
Nil mer Rouge, les vivres peuvent être expédiés en Arabie, de
même, une grosse partie de l’or recueilli est envoyée au calife.
Dans
les premiers temps, les autorités déterminent globalement la
contribution fiscale de chaque circonscription : Il revient aux
percepteurs et à l’Église de répartir les charges entre
individus et exploitations. Cette fiscalité à deux niveaux explique
la différence entre les réalités décrites par les papyrus Grecs
d’époque arabe et les schémas théoriques reconstruits a
posteriori par les historiens arabes.
En
outre, l'impôt foncier, payé parfois en nature, qui frappe la terre
agricole qui n’est pas à l’abandon lors de la conquête
islamique, désigne par extension l’ensemble des impositions
foncières. Impôt par tête, capitation, que doivent payer à l’État
islamique les non-musulmans, notamment les Chrétiens et les Juifs,
dont la présence permanente est tolérée en territoire islamique,
en contrepartie, ils échappent aux obligations militaires, ont le
droit de pratiquer,
MOSQUÉE EN PALESTINE FRAICHEMENT CONQUISE |
En
652, ˓Abd Allāh lance une expédition contre la Nubie, le Soudan
actuel,
atteignant Dongola, en amont de la troisième cataracte. La
population, chrétienne, proche de l’Église monophysite d’Égypte,
manifeste une résistance farouche. Les envahisseurs, découragés
par la précision du tir des archers qui éborgnent les cavaliers
arabes et par la pauvreté du pays, préfèrent négocier.
Un
traité signé avec les Nubiens prévoit que ceux-ci doivent livrer
des esclaves contre des vivres et des étoffes. Considéré par les
juristes musulmans comme un traité commercial et non comme un acte
politique, négocié sur pied d’égalité avec une poignée de
barbares, réaménagé à plusieurs reprises il est encore en vigueur
à la fin de l’époque Fatimide.
Des
incidents éclatent parfois, tels les raids de pillards Nubiens en
Haute-Égypte et les luttes pour les mines d’or ou d’émeraude,
mais le pays en amont d’ Assouan demeure indépendant... (Quelques
courageux résistants) L’Islam s’empare aisément
d’immenses territoires dès lors que ses stratifications politiques
et sociales s’appuient sur des oppositions culturelles, mais quand
il affronte des populations relativement homogènes, il échoue.
(A méditer)
Le
renoncement à la Nubie fait provisoirement de l’Égypte
Méridionale
un
« bout du monde » et retarde jusqu’à l’époque mamlūk
l’islamisation de l’Afrique Nilotique... De nouveaux itinéraires
prévalent pour le grand commerce, joignant l’Asie Centrale et
Méridionale à l’ Iraq et au monde Byzantin soit par les hautes
terres de l’Asie Intérieure, soit par la navigation sur l’océan
Indien et le Golfe, puis le Tigre ou l’ Euphrate.
La
mer Rouge, la péninsule Arabique, la Nubie et la Haute-Égypte sont
délaissées, en Égypte, la liaison commerciale la plus active est
désormais celle qui traverse le Delta d’Ouest en Est, mettant en
relation l’Occident musulman et les régions centrales de l’Empire
islamique.
La
croissance de la communauté islamique aboutit à une division de
celle-ci en
groupes
s’affrontant quant au rapport entre loi religieuse et pouvoir
politique
ou
quant à la succession à la magistrature suprême.
Cette
rupture précoce de l’unité arabo-islamique permet aux nouveaux
convertis de toute origine de s’intégrer aisément dans une
structure désarticulée et évite à cette religion la tentation des
disputes d’antériorité, du racisme et du repliement sur soi. Les
diverses populations peuvent conserver lors de leur conversion à
l’islam des éléments culturels anciens auxquels elles sont
attachées... ?! (c'est à voir)
La
révolte qui aboutit au meurtre du calife ˓Uthmān, chef du parti
umayyade, naît parmi les troupes arabes d’Égypte, pourtant, cette
province, par l’action de son gouverneur ˓Amr, est associée à la
défaite des prétentions du calife ˓ Alī, tant à Ṣiffīn qu’à
Adhruh. A la mort de ˓Amr, ˓Utba, frère de Mu˓ āwiya, le
remplace comme gouverneur d’Égypte (664 -665). Le chiisme n’a
donc jamais beaucoup d’adeptes en Égypte, même si on y témoigne
toujours d’une tendresse posthume pour les descendants du Prophète.
L’Église
monophysite qui avait gardé son rôle de relais entre l’État, les
villages et les individus, n'est plus acceptables dès lors que la
présence arabe se
perpétue,
un tel respect du passé n’est plus de mise. Dans une première
étape, les symboles chrétiens dont l’État Byzantin impose la
marque sur ses monnaies et sur le papyrus émanant de ses bureaux
sont remplacés par des formules coraniques.
En
706, dans l’ensemble du califat, on doit employer l’arabe pour
rédiger les actes officiels... En Égypte, des papyrus bilingues
arabe/grec sont apparus peu après la conquête et ne disparaissent
que vers 720, on trouve des textes rédigés en grec jusqu’à la
fin du VIIIe siècle. Dans le premier quart du VIIIe siècle,
l’Égypte bascule dans le domaine linguistique arabe. La langue
Copte persiste dans les campagnes pendant II siècles et, plus
longtemps, dans la liturgie Copte. Dès le Xe siècle, les historiens
Égyptiens, Chalcédoniens ou Jacobites, rédigent leurs chroniques
en arabe. Contrairement aux Persans et aux Turcs qui adoptent l’islam
mais conservent ou retrouvent leur langue nationale et jouissent
ainsi d’une autonomie culturelle, les Égyptiens sont englobés
dans l’ensemble linguistique arabe, de l’Atlantique à la
Mésopotamie.
L’acculturation
réciproque est rapide, les uns et les autres accédant, ensemble, au
mode de vie urbain, réservé jusqu’alors aux classes Hellénisées.
Le nombre d’individus ne participant pas à la production agricole
s’accroît citons les soldats, les administrateurs, les artisans
travaillant pour le gouverneur, les chefs militaires, les
administrateurs fiscaux, or le mode de vie urbain implique des
dépenses accrues. A partir des années 700, les conquêtes se
ralentissent et le Trésor ne peut plus faire fond sur le butin. La
pression fiscale s’aggrave et la ponction se fait au détriment des
campagnes. (tient cela me dis quelque chose) La
résistance aux nouvelles exigences fiscales est, au début, passive,
comme
à l’époque Byzantine. Les paysans désertent les villages où ils
sont
enregistrés, disparaissant ou se faisant moines pour échapper à la
capitation...
Quand
˓Abd al-˓Azīz ibn Marwān élargit la capitation aux moines
(685/704), les Coptes pensent que la conversion à l’islam les
protégera ... Les autorités musulmanes doivent choisir entre un
encouragement à la conversion entraînant une diminution des
recettes fiscales ou une modification de la loi pour éviter les
conversions intéressées en imposant quand même les nouveaux
musulmans. Ḳurra b. Sharīk, gouverneur politique et financier
709/714, refuse de supprimer la capitation aux Coptes convertis et
fait poursuivre les fuyards, imposant en outre des taxes spéciales
pour financer la guerre navale contre Byzance. Il accroît la
production en mettant en culture des « terres mortes » et en
implantant la canne à sucre.
Le
calife ˓Umar ibn ˓Abd al-˓Aīziz (717/720) apporte une solution
juridique au problème des conversions, qu’en ardent musulman il
désire voir se multiplier : Il sépare la personne du nouveau
musulman de la terre de celui qui la cultive et qui paie l'impôt,
même s’il s’est converti.
La
ponction fiscale sur la campagne Égyptienne continuant à s’aggraver
et les moyens traditionnels d’y échapper étant désormais
interdits,
En
725 éclate la première révolte Copte. Les autorités musulmanes
installent dans le Delta des Kabīla arabes kaysites : Une dizaine de
milliers d’hommes, accompagnés de leurs familles, arrivent en 3
vagues successives. On facilite ainsi le contrôle des campagnes et,
par la même occasion, on freine le peuplement Yéménite,
prédominant lors de la conquête. Cette révolte est réprimée dans
le sang !
Histoire
générale de l'Afrique, III - unesdoc - Unesco
unesdoc.unesco.org/images/0018/001843/184312f.pdf
lions
d'années d'histoire de l'Afrique, en huit volumes comprenant chacun
environ 800 .... s'était morcelé en une extraordinaire mosaïque de
petits États, de pouvoirs régionaux ...... Le premier fut la grande
révolte des Zandj dans la région du sud de l' Iraq et ...... Cette
anecdote ...... 107/725 éclata la première révolte copte.
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