samedi 23 mai 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 727

21 MAI 2015...

Cette page concerne l'année 727 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L'ARME INCENDIAIRE DU MOYEN-ÂGE

Les résines et naphtes utilisées pour la pêche au lamparo ont pu être à l'origine du « feu grégeois »...
Le feu grégeois tel que décrit dans la « Chronique de Skylitzès de Madrid ».
Arme incendiaire fonctionnant même en mer utilisée par l'Empire Byzantin. Les Byzantins l'emploient généralement lors des batailles navales avec des effets dévastateurs pour la marine adverse.
Cela leur procure un avantage technologique qui leur permet de remporter plusieurs victoires décisives notamment lors des 2 sièges de Constantinople par les Arabes ce qui permet d'assurer la survie de l'empire.

L'impression faite par le feu grégeois sur les croisés occidentaux est telle que le terme est utilisé pour n'importe quelle sorte d'arme incendiaire, y compris celles utilisées par les Arabes, les Chinois et les Mongols.
Cependant, celles-ci sont différentes et ne reprennent pas la formule du feu grégeois Byzantin, qui est un secret militaire très bien gardé, à tel point qu'elle est aujourd'hui perdue.
Ainsi, la composition du feu grégeois reste purement spéculative avec des hypothèses incluant des mélanges de résine de pin, de naphte, d'oxyde de calcium, de soufre ou de salpêtre. L'utilisation par les Byzantins de mélanges incendiaires se distingue par l'usage de siphons pressurisés pour projeter le liquide contre l'ennemi.

Les armes incendiaires et inflammables sont utilisées en guerre bien des siècles avant l'apparition du feu grégeois. Parmi ces armes figurent plusieurs mélanges à base de soufre, de pétrole ou de bitume. Les flèches enflammées et les pots contenant des substances combustibles sont utilisées dès le IXe siècle av. J.-C. par les Assyriens ainsi que dans le monde Gréco-Romain. En outre, Thucydide mentionne l'usage de formes antiques de lance-flammes lors du siège de Délium en 424 avant J.-C.
Concernant la marine de guerre, la flotte de l'empereur Byzantin Anastase Ier a, selon Jean Malalas, utilisé un mélange à base de soufre pour mater la rébellion de Vitalien en 515, sur le conseil d'un philosophe Athénien nommé Proclus.

Cependant, le feu grégeois proprement dit est développé aux alentours de 672 et son invention est attribuée par Théophane le Confesseur à Kallinikos, un architecte originaire d'Héliopolis (une ville située aujourd'hui au Liban) dans l'ancienne province de Phoenice, conquise par la suite par les musulman. L'exactitude et la précision chronologique de ce récit sont sujettes à caution car Théophane rapporte l'utilisation de navires transportant du feu grégeois disposant de siphons chez les Byzantins quelques années avant l'arrivée supposée de Kallinikos à Constantinople.
Si cette approximation n'est pas causée par la confusion chronologique concernant les événements du siège, elle peut suggérer que Kallinikos a simplement développé une version améliorée d'une arme existante. L'historien James Partington va plus loin et pense qu'il est probable que le feu grégeois n'a pas été créé par une personne en particulier mais « inventé par des chimistes de Constantinople qui ont hérité des découvertes de l'école de chimie d'Alexandrie ».
Ainsi, Georgios Kedrenos, le chroniqueur du XIe siècle, rapporte que Kallinikos vient d'Héliopolis en Égypte mais la plupart des historiens considèrent que c'est une erreur. Kedrenos mentionne aussi l'histoire, considérée là encore comme peu probable par les historiens modernes, des descendants de Kallinikos. Ceux-ci (une famille nommée Lampros ce qui signifie « brillant ») détiennent le secret de la production du feu grégeois et cela encore à l'époque où Kedrenos écrit.

Le développement du feu grégeois par Kallinikos intervient à un moment critique de l'histoire Byzantine. En effet, l'empire est affaibli par ses longues guerres avec les Sassanides (Perses) alors qu'il doit faire face aux invasions musulmanes contre lesquelles il ne parvient pas à résister efficacement.
En une trentaine d'années, la Syrie, la Palestine et l’Égypte tombent aux mains des Arabes.

Vers 672, ceux-ci décident de prendre d'assaut la capitale impériale. Le feu grégeois est alors utilisé avec une grande efficacité contre les flottes musulmanes.
Lors des deux sièges arabes de Constantinople (en 674-678 et en 717-718), cette arme joue un rôle majeur dans la victoire Byzantine. Par la suite, les mentions de l'utilisation du feu grégeois dans des batailles navales contre les Arabes sont plus sporadiques. Cependant, il permet encore de remporter plusieurs victoires, notamment lors de l'expansion Byzantine à la fin du IXe siècle et au début du Xe siècle.
Son utilisation est aussi très courante dans les guerres civiles Byzantines, notamment lors de la révolte des flottes thématiques en 727 et lors de la grande rébellion de Thomas le Slave en 821-823.

Dans les deux cas, les flottes rebelles sont vaincues par la flotte impériale de Constantinople qui se sert du feu grégeois.
Enfin, les Byzantins ont aussi fait usage de cette arme avec des effets dévastateurs contre les différents raids de la Rus' dans le Bosphore et plus particulièrement ceux de 941 et 1043, ainsi que durant la guerre contre l'Empire Bulgare en 970-971 quand des navires utilisant du feu grégeois servent à bloquer le Danube.

L'importance prise par le feu grégeois dans les guerres arabo-byzantines conduit à ce que sa découverte soit attribuée à une intervention divine... L'empereur Constantin VII Porphyrogénète, dans son livre « De Administrando Imperio », enjoint à son fils et héritier Romain II à ne jamais révéler les secrets de la production du feu grégeois qui sont :
« montrés et révélés par un ange au grand et saint premier empereur chrétien Constantin » et que l'Ange lui fait jurer :
« de ne préparer ce feu que pour les Chrétiens et seulement dans la cité impériale ».

Constantin VII rajoute comme avertissement qu'un dignitaire aurait été frappé par des flammes venues du ciel en entrant dans une église après avoir dévoilé des éléments sur le feu grégeois aux ennemis de l'empire. Néanmoins, le récit de ce événement illustre le fait que les Byzantins ne parviennent pas à éviter que leur précieuse arme ne tombe aux mains de leurs ennemis. Ainsi, en 827, les Arabes parviennent à s'emparer d'au moins un navire incendiaire intact et les Bulgares s'emparent de plusieurs siphons et de la substance elle-même vers 812-814.
Toutefois, il semble que cela soit insuffisant pour permettre à leurs adversaires de reproduire le feu grégeois. Les Arabes emploient effectivement plusieurs substances incendiaires similaires à celle des Byzantins mais jamais ils ne réussirent à copier la méthode byzantine de projection par un siphon. À la place, ils utilisent des catapultes et des grenades.

Le feu grégeois est encore mentionné au XIIe siècle et Anne Comnène en donne une description éclatante de son usage lors d'une bataille navale contre les Pisans en 1099. Toutefois, bien que l'utilisation d'un navire incendiaire hâtivement improvisé lors du siège de Constantinople en 1203 par la Quatrième croisade soit rapportée, il n'est plus fait aucune mention de l'usage du feu grégeois. Cela pourrait être dû au déclin militaire de l'empire lors des 20 ans qui précèdent le siège ou causé par la perte des territoires dont sont issus les matières premières nécessaires à la production de cette arme...

De ce fait, le mystère de la formule a longtemps été l'élément clé des recherches autour du feu grégeois. Toutefois, malgré cette forte préoccupation, le feu grégeois est mieux connu comme un système d'arme complet comprenant plusieurs éléments. Tous doivent fonctionner ensemble pour que le feu grégeois soit efficace. Ces éléments divers comprennent d'autres éléments que la formule exacte de la composition comme des dromons spécialisés permettant de le transporter pour la bataille, le mécanisme permettant de préparer la substance en la chauffant et en la pressurisant, le siphon pour la projeter et l'entraînement spécial des siphōnarioi qui manient ces siphons.
La connaissance du fonctionnement de l'ensemble du système est très compartimentée. Ainsi, les personnes affectées à une tâche en particulier n'ont connaissance que des secrets propres à cette mission pour éviter que l'adversaire ne puisse acquérir une parfaite connaissance du feu grégeois et de son maniement.
Lorsque les Bulgares s'emparent de Mesembria et de Debeltos en 814, ils prennent possession de 36 siphons et de feu grégeois mais sont incapables d'en faire un quelconque usage.
Les informations disponibles sur le feu grégeois sont exclusivement indirectes et basées sur des références dans les manuels militaires Byzantins ainsi que sur des sources historiques secondaires comme le texte d'Anne Comnène ou les chroniqueurs occidentaux. Cependant, ces textes manquent souvent de précision.
Dans son « Alexiade », Anne Comnène fournit une description d'une arme incendiaire qui a été utilisée par la garnison Byzantine de Dyrrachium en 1108 contre les Normands. Ce texte a souvent été perçu comme la formule au moins partielle du feu grégeois :
Les écrits des chroniqueurs occidentaux de la même époque ne sont guère fiables car l'ignis graecus est le nom donné à toutes les formes de substances incendiaires.
Dans le but de reconstruire le système du feu grégeois, les preuves concrètes qui apparaissent dans les références littéraires contemporaines fournissent les éléments suivants :
Le feu grégeois brûle sur l'eau et selon certaines interprétations, c'est l'eau qui déclenche la combustion. En outre, de nombreux textes témoignent du fait que le feu ne peut être éteint que par certaines substances comme le sable (qui prive le feu d'oxygène), du vinaigre fort ou de la vieille urine, probablement par le biais d'une réaction chimique particulière. Cette caractéristique amène à penser qu'il s'agit de magnésium.
C'est une substance liquide et non une forme de projectile comme le prouvent les descriptions et le nom parfois donné au feu grégeois de « feu liquide ».
En mer, il est généralement projeté par des siphons bien que les pots en terre ou des grenades remplis de feu grégeois ou d'une substance similaire aient aussi été utilisés.
La projection de feu grégeois est accompagnée d'un « fracas » et de beaucoup de fumée.

La première théorie qui est aussi durant de nombreuses années la plus populaire sur la composition du feu grégeois établit que son principal ingrédient est le salpêtre, ce qui en fait un ancêtre de la poudre à canon. Cette théorie s'appuie sur le fait qu'une décharge de feu grégeois est accompagnée d'un fracas et de fumée ainsi que sur le fait que la distance à laquelle il peut être projeté à l'aide d'un siphon suggère une décharge explosive. À l'époque d'Isaac Vossius, plusieurs érudits adhèrent à cette théorie et notamment ceux de l'école Française du XIXe siècle incluant le célèbre chimiste Marcellin Berthelot.
Cependant, cette vision a depuis été rejetée car le salpêtre n'apparaît pas avoir été utilisé dans le domaine militaire en Europe ou au Moyen-Orient avant le XIIIe siècle et est complètement absent des sources arabes avant le XIIIe siècle.
De surcroît, le résultat d'un tel mélange est radicalement différent de la substance décrite par les sources Byzantines.
Une autre théorie, basée sur le fait que le feu grégeois ne peut être éteint par de l'eau (d'autres sources suggérant même que l'eau intensifierait les flammes), suggère que son pouvoir destructeur est le résultat d'une réaction explosive entre l'eau et l'oxyde de calcium. Cependant, si l'oxyde de calcium est bien connu et utilisé par les Byzantins et les Arabes dans le domaine militaire, la théorie est réfutée par les preuves empiriques et littéraires.

Une substance basée sur l'oxyde de calcium devrait entrer en contact avec l'eau pour se mettre à brûler, or, les Tactica de l'empereur Léon VI le Sage indiquent que le feu grégeois est versé directement sur le pont des navires ennemis. Cependant, les ponts sont laissés humides du fait du manque d'étanchéité. De même, Léon VI décrit l'usage de grenades ce qui renforce l'idée que le contact avec l'eau n'est pas nécessaire pour que la substance s'enflamme.
De plus, C. Zenghelis montre que les résultats basés sur l'expérimentation indiquent que le résultat d'une réaction entre l'eau et l'oxyde de calcium sont négligeable en pleine mer.
Une proposition similaire suggère que Kallinikos a découvert le phosphure de calcium. Au contact avec de l'eau, le phosphure de calcium relâche de la phosphine qui s'enflamme spontanément.
Toutefois, des expériences plus poussées n'ont pas réussi à reproduire l'intensité décrite du feu grégeois.
En définitive, si la présence d'oxyde de calcium ou de salpêtre dans le substance ne peut être entièrement exclue, ce n'en sont pas les principaux ingrédients.

La plupart des historiens modernes s'accordent pour dire que le feu grégeois est constitué principalement de pétrole qu'il soit brut ou raffiné, ce qui le rapproche du napalm moderne.
Les Byzantins ont un accès facile au pétrole brut grâce aux champs naturels de pétrole présents autour de la mer Noire (celui de Tmoutarakan est mentionné par Constantin Porphyrogénète) ou à divers endroits dans le Moyen-Orient. Un des noms du feu grégeois est le « feu mède » (μηδικὸν πῦρ) et l'historien du VIe siècle Procope de Césarée rapporte que du pétrole brut appelé naphte (en grec, νάφθα (naphtha), du moyen-perse (naft)) par les Perses est connu sous la dénomination d'« huile mède » (μηδικὸν ἔλαιον) par les Grecs... Cela semble corroborer l'usage du naphte comme ingrédient basique du feu grégeois.
En outre, il existe un texte en latin du IXe siècle gardé à Wolfenbüttel en Allemagne qui mentionne les ingrédients de ce qu'il semble être le feu grégeois ainsi que le fonctionnement des siphons servant à le projeter. Bien que ce texte contienne quelques imprécisions, il identifie clairement le naphte comme le principal composant. Des résines sont probablement ajoutées comme épaississant (le Praecepta Militaria y fait référence en parlant de πῦρ κολλητικόν, « feu collant ») ainsi que pour accroître la durée et l'intensité des flammes.
Le feu grégeois a permis à la marine Byzantine de remporter des victoires notables et notamment de résister aux Arabes de la fin du VIIe à la moitié du VIIIe siècle. Il est manipulé par un corps spécial de soldats qui le projettent contre l'ennemi, soit à l'aide de grenades à main en argile préalablement allumées par une mèche, soit par un système de pompe donnant l'effet d'un lance-flammes. Les chefs de section de ce corps, les siphonarios, font partie de l’état-major du dromon. Ces artificiers sont protégés par un petit château en bois à la proue.
En outre, quelques soldats sont chargés de repousser les éventuels agresseurs qui veulent s’en prendre directement à eux.

Le feu grégeois n'est toutefois pas la panacée face aux menaces maritimes auxquelles est confronté l'Empire Byzantin. En effet, il ne peut être utilisé que sur des mers calmes et en l'absence de vents.
Si ces conditions sont souvent réunies en mer de Marmara et à proximité de Constantinople, le feu grégeois est beaucoup plus difficile d'utilisation en haute mer.
La prise de provinces Byzantines permet aux musulmans de retourner les forces maritimes conquises contre leur ancien suzerain pour disposer de cette technologie. Le feu grégeois est utilisé jusqu’au XIVe siècle et la découverte d'une substance plus redoutable encore : La poudre à canon... Sa composition est perdue après la chute de Constantinople, en 1453.
En Indonésie, le feu grégeois est connu au XVIe siècle. À cette époque en effet, des navires de guerre du sultanat d'Aceh dans le nord de l'île de Sumatra attaquent une flotte Portugaise avec cette arme incendiaire.

Si le fort potentiel destructeur du feu grégeois est incontestable, il ne peut être considéré comme une arme miracle permettant à la marine Byzantine d'être invincible. Selon l'historien John Pryor, la capacité du feu grégeois à détruire les navires adverses ne peut être comparée à celle des éperons. Si le feu grégeois reste une arme puissante, il existe bon nombre de circonstances qui empêchent son utilisation à la différence des autres armes d'artillerie traditionnelles.
Ainsi, quand il est projeté à l'aide d'un siphon, sa portée est limitée et il devait être utilisé sur une mer calme et dans des conditions venteuses favorables. Les Musulmans se sont rapidement adaptés à ces limitations en gardant leurs navires à une distance suffisante des bateaux incendiaires Byzantins et en élaborant des méthodes de protection en recouvrant les coques de feutre ou de peaux imprégnées de vinaigre.

Au XVIIIe siècle, Antoine Dupré, un joailler Grenoblois redécouvre par hasard le feu grégeois et communique sa découverte à Louis XV en 1759. Les effets en sont si terribles que par humanisme, le roi de France préfère ensevelir ce secret dans l'oubli, et achète le silence de Dupré en lui accordant une pension de 2 000 livres.

Les thèmes (ou en grec themata, singulier thema, « corps d'armée », puis par extension « région militaire ») sont des divisions administratives de l'Empire Byzantin. L'objectif d'Héraclius est de réinstaurer le système républicain d'une armée de citoyens payée avec des fonds de terre et qui a fait la force de la République Romaine. Héraclius commence donc par distribuer de la terre aux soldats en échange d'une charge militaire héréditaire, et tout cela à coût réduit pour l'empire.

À la fin du VIIIe siècle, les anciennes divisions administratives (provinces et diocèses) de l'Empire Byzantin sont remplacées progressivement par les thèmes, circonscriptions à la fois administratives et militaires, qui combinent la tradition romaine des soldats-paysans (stratiotes) et l’expérience faite dès le VIe siècle avec la création des exarchats (de Ravenne et de Carthage) et les réformes d'Héraclius. Le stratège, qui dirige le thème, obtient la totalité des pouvoirs civils, militaires et fiscaux. Les thèmes ne coûtent pratiquement rien à l'empire : il concédait une terre aux soldats qui en retour promettaient de la défendre inconditionnellement. Les soldats n'étaient techniquement pas propriétaires de la terre et donc la paie du soldat était réduite à l’usufruit. En acceptant cette proposition, le soldat s'engageait aussi à ce que ses descendants servent dans l'armée. Cela réduisait donc la nécessité de conscriptions forcément impopulaires et la taille de l'armée était augmentée à bon compte.

Les thèmes sont placés sous la direction de deux grands bureaux de l’administration centrale (άνατολή en Orient et δύσις en Occident) sous le commandement d'un domestique des thèmes.
Au cours du temps, certaines familles de militaires deviennent des aristocrates qui règnent sur de très vastes territoires, qui leur fournissent ressources et pouvoir. Ces familles, telles les Doukas, Comnène, Ange, Lascaris ou Paléologue, jouent un rôle non négligeable dans l'histoire de l'Empire Byzantin.
Les contingents (premier sens du mot « thème ») qui se fixent sur les premiers thèmes leur donnent leur nom : Opsikion (garde impériale), Arméniaques (contingent rapatrié d’Arménie), Anatoliques (armée d’Orient), etc...

Callinicus (Kallinicos) est un architecte et ingénieur du VIIe siècle (après J.C.). Peut-être originaire d'Héliopolis dans une zone se trouvant actuellement au Liban, Héliopolis en Égypte d'après d'autres sources, peut-être de Syrie si l'on en croit encore d'autres sources. Le chroniqueur Théophane lui attribue l'invention du feu grégeois.

Callinicus s'en est servi pour incendier la flotte des Sarrazins le 29 avril 660 (date contestable) sous le règne de Constantin IV Pogonat, l'empereur de Byzance. N'oublions pas non plus la victoire des Byzantins contre les révoltés des flottes thématiques en 727 et lors de la grande rébellion de Thomas le Slave en 821-823, et plus tard contre les différents raids de la Rus' dans le Bosphore et plus particulièrement ceux de 941 et 1043, également contre l'Empire Bulgare avec lequel ils sont en guerre en 970-971. Toujours grâce aux feux grégeois.
Feu grégeois — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Feu_grégeois
Le feu grégeois (du latin græcus, grec) est une arme incendiaire ... du feu grégeois disposant de siphons chez les Byzantins quelques années avant ... flottes thématiques en 727 et lors de la grande rébellion de Thomas le Slave en 821-823.

Feu grégeois — Wikipédia
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29 avr. 2014 - 6 messages - ‎5 auteurs
Bonjour, Callinicus (Kallinicos) est un architecte et ingénieur du VII° siècle (après J.C.). Peut-être originaire d'Héliopolis dans une zone se ...




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