21
MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 727 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'ARME
INCENDIAIRE DU MOYEN-ÂGE
Les
résines et naphtes utilisées pour la pêche au lamparo ont pu être
à l'origine du « feu grégeois »...
Le
feu grégeois tel que décrit dans la « Chronique de Skylitzès
de Madrid ».
Arme
incendiaire fonctionnant même en mer utilisée par l'Empire
Byzantin. Les Byzantins l'emploient généralement lors des batailles
navales avec des effets dévastateurs pour la marine adverse.
Cela
leur procure un avantage technologique qui leur permet de remporter
plusieurs victoires décisives notamment lors des 2 sièges de
Constantinople par les Arabes ce qui permet d'assurer la survie de
l'empire.
L'impression
faite par le feu grégeois sur les croisés occidentaux est telle que
le terme est utilisé pour n'importe quelle sorte d'arme incendiaire,
y compris celles utilisées par les Arabes, les Chinois et les
Mongols.
Cependant,
celles-ci sont différentes et ne reprennent pas la formule du feu
grégeois Byzantin, qui est un secret militaire très bien gardé, à
tel point qu'elle est aujourd'hui perdue.
Ainsi,
la composition du feu grégeois reste purement spéculative avec des
hypothèses incluant des mélanges de résine de pin, de naphte,
d'oxyde de calcium, de soufre ou de salpêtre. L'utilisation par les
Byzantins de mélanges incendiaires se distingue par l'usage de
siphons pressurisés pour projeter le liquide contre l'ennemi.
Les
armes incendiaires et inflammables sont utilisées en guerre bien des
siècles avant l'apparition du feu grégeois. Parmi ces armes
figurent plusieurs mélanges à base de soufre, de pétrole ou de
bitume. Les flèches enflammées et les pots contenant des substances
combustibles sont utilisées dès le IXe siècle av. J.-C.
par les Assyriens ainsi que dans le monde Gréco-Romain. En outre,
Thucydide mentionne l'usage de formes antiques de lance-flammes lors
du siège de Délium en 424 avant J.-C.
Concernant
la marine de guerre, la flotte de l'empereur Byzantin Anastase Ier a,
selon Jean Malalas, utilisé un mélange à base de soufre pour mater
la rébellion de Vitalien en 515, sur le conseil d'un philosophe
Athénien nommé Proclus.
Cependant,
le feu grégeois proprement dit est développé aux alentours de 672
et son invention est attribuée par Théophane le Confesseur à
Kallinikos, un architecte originaire d'Héliopolis (une ville située
aujourd'hui au Liban) dans l'ancienne province de Phoenice, conquise
par la suite par les musulman. L'exactitude et la précision
chronologique de ce récit sont sujettes à caution car Théophane
rapporte l'utilisation de navires transportant du feu grégeois
disposant de siphons chez les Byzantins quelques années avant
l'arrivée supposée de Kallinikos à Constantinople.
Si
cette approximation n'est pas causée par la confusion chronologique
concernant les événements du siège, elle peut suggérer que
Kallinikos a simplement développé une version améliorée d'une
arme existante. L'historien James Partington va plus loin et pense
qu'il est probable que le feu grégeois n'a pas été créé par une
personne en particulier mais « inventé par des chimistes de
Constantinople qui ont hérité des découvertes de l'école de
chimie d'Alexandrie ».
Ainsi,
Georgios Kedrenos, le chroniqueur du XIe siècle, rapporte que
Kallinikos vient d'Héliopolis en Égypte mais la plupart des
historiens considèrent que c'est une erreur. Kedrenos mentionne
aussi l'histoire, considérée là encore comme peu probable par les
historiens modernes, des descendants de Kallinikos. Ceux-ci (une
famille nommée Lampros ce qui signifie « brillant »)
détiennent le secret de la production du feu grégeois et cela
encore à l'époque où Kedrenos écrit.
Le
développement du feu grégeois par Kallinikos intervient à un
moment critique de l'histoire Byzantine. En effet, l'empire est
affaibli par ses longues guerres avec les Sassanides (Perses) alors
qu'il doit faire face aux invasions musulmanes contre lesquelles il
ne parvient pas à résister efficacement.
En
une trentaine d'années, la Syrie, la Palestine et l’Égypte
tombent aux mains des Arabes.
Vers
672, ceux-ci décident de prendre d'assaut la capitale impériale. Le
feu grégeois est alors utilisé avec une grande efficacité contre
les flottes musulmanes.
Lors
des deux sièges arabes de Constantinople (en 674-678 et en 717-718),
cette arme joue un rôle majeur dans la victoire Byzantine. Par la
suite, les mentions de l'utilisation du feu grégeois dans des
batailles navales contre les Arabes sont plus sporadiques. Cependant,
il permet encore de remporter plusieurs victoires, notamment lors de
l'expansion Byzantine à la fin du IXe siècle et au début du
Xe siècle.
Son
utilisation est aussi très courante dans les guerres civiles
Byzantines, notamment lors de la révolte des flottes thématiques en
727 et lors de la grande rébellion de Thomas le Slave en 821-823.
Dans
les deux cas, les flottes rebelles sont vaincues par la flotte
impériale de Constantinople qui se sert du feu grégeois.
Enfin,
les Byzantins ont aussi fait usage de cette arme avec des effets
dévastateurs contre les différents raids de la Rus' dans le
Bosphore et plus particulièrement ceux de 941 et 1043, ainsi que
durant la guerre contre l'Empire Bulgare en 970-971 quand des navires
utilisant du feu grégeois servent à bloquer le Danube.
L'importance
prise par le feu grégeois dans les guerres arabo-byzantines conduit
à ce que sa découverte soit attribuée à une intervention
divine... L'empereur Constantin VII Porphyrogénète, dans son livre
« De Administrando Imperio », enjoint à son fils et
héritier Romain II à ne jamais révéler les secrets de la
production du feu grégeois qui sont :
« montrés
et révélés par un ange au grand et saint premier empereur chrétien
Constantin » et que l'Ange lui fait jurer :
« de
ne préparer ce feu que pour les Chrétiens et seulement dans la cité
impériale ».
Constantin
VII rajoute comme avertissement qu'un dignitaire aurait été frappé
par des flammes venues du ciel en entrant dans une église après
avoir dévoilé des éléments sur le feu grégeois aux ennemis de
l'empire. Néanmoins, le récit de ce événement illustre le fait
que les Byzantins ne parviennent pas à éviter que leur précieuse
arme ne tombe aux mains de leurs ennemis. Ainsi, en 827, les Arabes
parviennent à s'emparer d'au moins un navire incendiaire intact et
les Bulgares s'emparent de plusieurs siphons et de la substance
elle-même vers 812-814.
Toutefois,
il semble que cela soit insuffisant pour permettre à leurs
adversaires de reproduire le feu grégeois. Les Arabes emploient
effectivement plusieurs substances incendiaires similaires à celle
des Byzantins mais jamais ils ne réussirent à copier la méthode
byzantine de projection par un siphon. À la place, ils utilisent des
catapultes et des grenades.
Le
feu grégeois est encore mentionné au XIIe siècle et Anne
Comnène en donne une description éclatante de son usage lors d'une
bataille navale contre les Pisans en 1099. Toutefois, bien que
l'utilisation d'un navire incendiaire hâtivement improvisé lors du
siège de Constantinople en 1203 par la Quatrième croisade soit
rapportée, il n'est plus fait aucune mention de l'usage du feu
grégeois. Cela pourrait être dû au déclin militaire de l'empire
lors des 20 ans qui précèdent le siège ou causé par la perte des
territoires dont sont issus les matières premières nécessaires à
la production de cette arme...
De
ce fait, le mystère de la formule a longtemps été l'élément clé
des recherches autour du feu grégeois. Toutefois, malgré cette
forte préoccupation, le feu grégeois est mieux connu comme un
système d'arme complet comprenant plusieurs éléments. Tous doivent
fonctionner ensemble pour que le feu grégeois soit efficace. Ces
éléments divers comprennent d'autres éléments que la formule
exacte de la composition comme des dromons spécialisés permettant
de le transporter pour la bataille, le mécanisme permettant de
préparer la substance en la chauffant et en la pressurisant, le
siphon pour la projeter et l'entraînement spécial des siphōnarioi
qui manient ces siphons.
La
connaissance du fonctionnement de l'ensemble du système est très
compartimentée. Ainsi, les personnes affectées à une tâche en
particulier n'ont connaissance que des secrets propres à cette
mission pour éviter que l'adversaire ne puisse acquérir une
parfaite connaissance du feu grégeois et de son maniement.
Lorsque
les Bulgares s'emparent de Mesembria et de Debeltos en 814, ils
prennent possession de 36 siphons et de feu grégeois mais sont
incapables d'en faire un quelconque usage.
Les
informations disponibles sur le feu grégeois sont exclusivement
indirectes et basées sur des références dans les manuels
militaires Byzantins ainsi que sur des sources historiques
secondaires comme le texte d'Anne Comnène ou les chroniqueurs
occidentaux. Cependant, ces textes manquent souvent de précision.
Dans
son « Alexiade », Anne Comnène fournit une description
d'une arme incendiaire qui a été utilisée par la garnison
Byzantine de Dyrrachium en 1108 contre les Normands. Ce texte a
souvent été perçu comme la formule au moins partielle du feu
grégeois :
Les
écrits des chroniqueurs occidentaux de la même époque ne sont
guère fiables car l'ignis graecus est le nom donné à toutes les
formes de substances incendiaires.
Dans
le but de reconstruire le système du feu grégeois, les preuves
concrètes qui apparaissent dans les références littéraires
contemporaines fournissent les éléments suivants :
Le
feu grégeois brûle sur l'eau et selon certaines interprétations,
c'est l'eau qui déclenche la combustion. En outre, de nombreux
textes témoignent du fait que le feu ne peut être éteint que par
certaines substances comme le sable (qui prive le feu d'oxygène), du
vinaigre fort ou de la vieille urine, probablement par le biais d'une
réaction chimique particulière. Cette caractéristique amène à
penser qu'il s'agit de magnésium.
C'est
une substance liquide et non une forme de projectile comme le
prouvent les descriptions et le nom parfois donné au feu grégeois
de « feu liquide ».
En
mer, il est généralement projeté par des siphons bien que les pots
en terre ou des grenades remplis de feu grégeois ou d'une substance
similaire aient aussi été utilisés.
La
projection de feu grégeois est accompagnée d'un « fracas »
et de beaucoup de fumée.
La
première théorie qui est aussi durant de nombreuses années la plus
populaire sur la composition du feu grégeois établit que son
principal ingrédient est le salpêtre, ce qui en fait un ancêtre de
la poudre à canon. Cette théorie s'appuie sur le fait qu'une
décharge de feu grégeois est accompagnée d'un fracas et de fumée
ainsi que sur le fait que la distance à laquelle il peut être
projeté à l'aide d'un siphon suggère une décharge explosive. À
l'époque d'Isaac Vossius, plusieurs érudits adhèrent à cette
théorie et notamment ceux de l'école Française du XIXe siècle
incluant le célèbre chimiste Marcellin Berthelot.
Cependant,
cette vision a depuis été rejetée car le salpêtre n'apparaît pas
avoir été utilisé dans le domaine militaire en Europe ou au
Moyen-Orient avant le XIIIe siècle et est complètement absent
des sources arabes avant le XIIIe siècle.
De
surcroît, le résultat d'un tel mélange est radicalement différent
de la substance décrite par les sources Byzantines.
Une
autre théorie, basée sur le fait que le feu grégeois ne peut être
éteint par de l'eau (d'autres sources suggérant même que l'eau
intensifierait les flammes), suggère que son pouvoir destructeur est
le résultat d'une réaction explosive entre l'eau et l'oxyde de
calcium. Cependant, si l'oxyde de calcium est bien connu et utilisé
par les Byzantins et les Arabes dans le domaine militaire, la théorie
est réfutée par les preuves empiriques et littéraires.
Une
substance basée sur l'oxyde de calcium devrait entrer en contact
avec l'eau pour se mettre à brûler, or, les Tactica de l'empereur
Léon VI le Sage indiquent que le feu grégeois est versé
directement sur le pont des navires ennemis. Cependant, les ponts
sont laissés humides du fait du manque d'étanchéité. De même,
Léon VI décrit l'usage de grenades ce qui renforce l'idée que le
contact avec l'eau n'est pas nécessaire pour que la substance
s'enflamme.
De
plus, C. Zenghelis montre que les résultats basés sur
l'expérimentation indiquent que le résultat d'une réaction entre
l'eau et l'oxyde de calcium sont négligeable en pleine mer.
Une
proposition similaire suggère que Kallinikos a découvert le
phosphure de calcium. Au contact avec de l'eau, le phosphure de
calcium relâche de la phosphine qui s'enflamme spontanément.
Toutefois,
des expériences plus poussées n'ont pas réussi à reproduire
l'intensité décrite du feu grégeois.
En
définitive, si la présence d'oxyde de calcium ou de salpêtre dans
le substance ne peut être entièrement exclue, ce n'en sont pas les
principaux ingrédients.
La
plupart des historiens modernes s'accordent pour dire que le feu
grégeois est constitué principalement de pétrole qu'il soit brut
ou raffiné, ce qui le rapproche du napalm moderne.
Les
Byzantins ont un accès facile au pétrole brut grâce aux champs
naturels de pétrole présents autour de la mer Noire (celui de
Tmoutarakan est mentionné par Constantin Porphyrogénète) ou à
divers endroits dans le Moyen-Orient. Un des noms du feu grégeois
est le « feu mède » (μηδικὸν πῦρ) et
l'historien du VIe siècle Procope de Césarée rapporte que du
pétrole brut appelé naphte (en grec, νάφθα (naphtha), du
moyen-perse (naft)) par les Perses est connu sous la dénomination
d'« huile mède » (μηδικὸν ἔλαιον) par les
Grecs... Cela semble corroborer l'usage du naphte comme ingrédient
basique du feu grégeois.
En
outre, il existe un texte en latin du IXe siècle gardé à
Wolfenbüttel en Allemagne qui mentionne les ingrédients de ce qu'il
semble être le feu grégeois ainsi que le fonctionnement des siphons
servant à le projeter. Bien que ce texte contienne quelques
imprécisions, il identifie clairement le naphte comme le principal
composant. Des résines sont probablement ajoutées comme
épaississant (le Praecepta Militaria y fait référence en parlant
de πῦρ κολλητικόν, « feu collant ») ainsi
que pour accroître la durée et l'intensité des flammes.
Le
feu grégeois a permis à la marine Byzantine de remporter des
victoires notables et notamment de résister aux Arabes de la fin du
VIIe à la moitié du VIIIe siècle. Il est manipulé par un
corps spécial de soldats qui le projettent contre l'ennemi, soit à
l'aide de grenades à main en argile préalablement allumées par une
mèche, soit par un système de pompe donnant l'effet d'un
lance-flammes. Les chefs de section de ce corps, les siphonarios,
font partie de l’état-major du dromon. Ces artificiers sont
protégés par un petit château en bois à la proue.
En
outre, quelques soldats sont chargés de repousser les éventuels
agresseurs qui veulent s’en prendre directement à eux.
Le
feu grégeois n'est toutefois pas la panacée face aux menaces
maritimes auxquelles est confronté l'Empire Byzantin. En effet, il
ne peut être utilisé que sur des mers calmes et en l'absence de
vents.
Si
ces conditions sont souvent réunies en mer de Marmara et à
proximité de Constantinople, le feu grégeois est beaucoup plus
difficile d'utilisation en haute mer.
La
prise de provinces Byzantines permet aux musulmans de retourner les
forces maritimes conquises contre leur ancien suzerain pour disposer
de cette technologie. Le feu grégeois est utilisé jusqu’au
XIVe siècle et la découverte d'une substance plus redoutable
encore : La poudre à canon... Sa composition est perdue après
la chute de Constantinople, en 1453.
En
Indonésie, le feu grégeois est connu au XVIe siècle. À cette
époque en effet, des navires de guerre du sultanat d'Aceh dans le
nord de l'île de Sumatra attaquent une flotte Portugaise avec cette
arme incendiaire.
Si
le fort potentiel destructeur du feu grégeois est incontestable, il
ne peut être considéré comme une arme miracle permettant à la
marine Byzantine d'être invincible. Selon l'historien John Pryor, la
capacité du feu grégeois à détruire les navires adverses ne peut
être comparée à celle des éperons. Si le feu grégeois reste une
arme puissante, il existe bon nombre de circonstances qui empêchent
son utilisation à la différence des autres armes d'artillerie
traditionnelles.
Ainsi,
quand il est projeté à l'aide d'un siphon, sa portée est limitée
et il devait être utilisé sur une mer calme et dans des conditions
venteuses favorables. Les Musulmans se sont rapidement adaptés à
ces limitations en gardant leurs navires à une distance suffisante
des bateaux incendiaires Byzantins et en élaborant des méthodes de
protection en recouvrant les coques de feutre ou de peaux imprégnées
de vinaigre.
Au
XVIIIe siècle, Antoine Dupré, un joailler Grenoblois
redécouvre par hasard le feu grégeois et communique sa découverte
à Louis XV en 1759. Les effets en sont si terribles que par
humanisme, le roi de France préfère ensevelir ce secret dans
l'oubli, et achète le silence de Dupré en lui accordant une pension
de 2 000 livres.
Les
thèmes (ou en grec themata, singulier thema, « corps
d'armée », puis par extension « région militaire »)
sont des divisions administratives de l'Empire Byzantin. L'objectif
d'Héraclius est de réinstaurer le système républicain d'une armée
de citoyens payée avec des fonds de terre et qui a fait la force de
la République Romaine. Héraclius commence donc par distribuer de la
terre aux soldats en échange d'une charge militaire héréditaire,
et tout cela à coût réduit pour l'empire.
À
la fin du VIIIe siècle, les anciennes divisions administratives
(provinces et diocèses) de l'Empire Byzantin sont remplacées
progressivement par les thèmes, circonscriptions à la fois
administratives et militaires, qui combinent la tradition romaine des
soldats-paysans (stratiotes) et l’expérience faite dès le
VIe siècle avec la création des exarchats (de Ravenne et de
Carthage) et les réformes d'Héraclius. Le stratège, qui dirige le
thème, obtient la totalité des pouvoirs civils, militaires et
fiscaux. Les thèmes ne coûtent pratiquement rien à l'empire :
il concédait une terre aux soldats qui en retour promettaient de la
défendre inconditionnellement. Les soldats n'étaient techniquement
pas propriétaires de la terre et donc la paie du soldat était
réduite à l’usufruit. En acceptant cette proposition, le soldat
s'engageait aussi à ce que ses descendants servent dans l'armée.
Cela réduisait donc la nécessité de conscriptions forcément
impopulaires et la taille de l'armée était augmentée à bon
compte.
Les
thèmes sont placés sous la direction de deux grands bureaux de
l’administration centrale (άνατολή en Orient et δύσις
en Occident) sous le commandement d'un domestique des thèmes.
Au
cours du temps, certaines familles de militaires deviennent des
aristocrates qui règnent sur de très vastes territoires, qui leur
fournissent ressources et pouvoir. Ces familles, telles les Doukas,
Comnène, Ange, Lascaris ou Paléologue, jouent un rôle non
négligeable dans l'histoire de l'Empire Byzantin.
Les
contingents (premier sens du mot « thème ») qui se
fixent sur les premiers thèmes leur donnent leur nom : Opsikion
(garde impériale), Arméniaques (contingent rapatrié d’Arménie),
Anatoliques (armée d’Orient), etc...
Callinicus
(Kallinicos) est un architecte et ingénieur du VIIe siècle (après
J.C.). Peut-être originaire d'Héliopolis dans une zone se trouvant
actuellement au Liban, Héliopolis en Égypte d'après d'autres
sources, peut-être de Syrie si l'on en croit encore d'autres
sources. Le chroniqueur Théophane lui attribue l'invention du feu
grégeois.
Callinicus s'en est servi pour incendier la flotte des Sarrazins le 29 avril 660 (date contestable) sous le règne de Constantin IV Pogonat, l'empereur de Byzance. N'oublions pas non plus la victoire des Byzantins contre les révoltés des flottes thématiques en 727 et lors de la grande rébellion de Thomas le Slave en 821-823, et plus tard contre les différents raids de la Rus' dans le Bosphore et plus particulièrement ceux de 941 et 1043, également contre l'Empire Bulgare avec lequel ils sont en guerre en 970-971. Toujours grâce aux feux grégeois.Feu grégeois — Wikipédia
Callinicus s'en est servi pour incendier la flotte des Sarrazins le 29 avril 660 (date contestable) sous le règne de Constantin IV Pogonat, l'empereur de Byzance. N'oublions pas non plus la victoire des Byzantins contre les révoltés des flottes thématiques en 727 et lors de la grande rébellion de Thomas le Slave en 821-823, et plus tard contre les différents raids de la Rus' dans le Bosphore et plus particulièrement ceux de 941 et 1043, également contre l'Empire Bulgare avec lequel ils sont en guerre en 970-971. Toujours grâce aux feux grégeois.Feu grégeois — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Feu_grégeois
Le
feu grégeois (du latin græcus, grec) est une arme incendiaire ...
du feu grégeois disposant de siphons chez les Byzantins quelques
années avant ... flottes thématiques en 727 et lors de la grande
rébellion de Thomas le Slave en 821-823.
Feu
grégeois — Wikipédia
www.forumfr.com/sujet599588-le-feu-gregeois-arme-de-destruction-ma...
29
avr. 2014 - 6 messages - 5 auteurs
Bonjour,
Callinicus (Kallinicos) est un architecte et ingénieur du VII°
siècle (après J.C.). Peut-être originaire d'Héliopolis dans une
zone se ...
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