18
MAI 2015...
Cette
page concerne l'année 730 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
SAINT NAÎT EN FRANCE OFFICIANT EN BAVIÈRE ET ENTERRE EN ITALIE...
Saint
Corbinien évêque de Freising est né à Saint-Germain-de-Châtres
(aujourd'hui Saint-Germain-lès-Arpajon dans le département de
l'Essonne) en 680 où il créera un monastère. Sa fête est célébrée
le 8 septembre dans le diocèse d'Évry et le 20 novembre en Bavière.
Bien
peu de personnes en France connaissent le nom de Corbinien, qui naît
pourtant dans l’actuel département de l’Essonne et qui est au
nombre de ces grands missionnaires qui font l’Europe chrétienne.
La gloire de Corbinien est en effet d’avoir évangélisé la
Bavière et fondé le diocèse de Munich-Freising.
La vie de Saint Corbinien est rédigée en 769 par Arbeo, quatrième évêque de Freising, lors de la translation des restes du Saint de Mals (Tyrol du sud) à Freising. En écrivant cette biographie, Arbeo a voulu instaurer le culte du premier évêque de son diocèse sur le Domberg et en Haute-Bavière.
La vie de Saint Corbinien est rédigée en 769 par Arbeo, quatrième évêque de Freising, lors de la translation des restes du Saint de Mals (Tyrol du sud) à Freising. En écrivant cette biographie, Arbeo a voulu instaurer le culte du premier évêque de son diocèse sur le Domberg et en Haute-Bavière.
Son
père Waldechise meurt peu de temps avant sa naissance et il reçoit
le nom de sa mère qui s’appelle Corbinienne. Dès son adolescence,
Corbinien s’impose la règle des moines, résumée ainsi :
Étudier les Écritures Saintes, mépriser les vaines ambitions de la
gloire, choisir la psalmodie,veiller souvent la nuit et prier,
pratiquer l’hospitalité.
Il fait construire tout près, sur le devant de l’église, une maison où il vit en reclus avec 19 serviteurs et une petite communauté qu’il forme aux exercices du christianisme et avec lesquels il célèbre les offices.
Il fait construire tout près, sur le devant de l’église, une maison où il vit en reclus avec 19 serviteurs et une petite communauté qu’il forme aux exercices du christianisme et avec lesquels il célèbre les offices.
L’anecdote
raconte que les gens viennent jusqu’à lui apporter les fruits de
la récolte nouvelle. Les serviteurs rassemblent le tout dans un très
grand tonneau qui se trouve à la cave. Le moût commence à
fermenter, et une nuit, alors que tout est tranquille, le tonneau
cède sous la pression du vin et la bonde sort du tonneau. Mais
Corbinien, respectant la règle du silence continue à prier. Le
lendemain les serviteurs sont surpris de constater que pas une goûte
de vin n’est perdue.
La
renommée de Corbinien parvient jusqu’à la cour, où il est invité
par le maire du palais Pépin de Herstal ( grand-père de Pépin le
Bref). En remerciement de sa visite, celui-ci offre à Corbinien de
riches vêtements, dont l’ermite se défait à son
retour...
Finalement, il décide de se rendre à Rome en 716 pour y recevoir les conseils et la bénédiction du Pape Grégoire II. Il se confie au Souverain Pontife et lui conte ses craintes : Les offrandes des séculiers pourraient causer sa perte.
Finalement, il décide de se rendre à Rome en 716 pour y recevoir les conseils et la bénédiction du Pape Grégoire II. Il se confie au Souverain Pontife et lui conte ses craintes : Les offrandes des séculiers pourraient causer sa perte.
Le
Pape, croit de son devoir de mettre sur le chandelier une si grande
lumière. Impressionné par la ferveur qui brûle le cœur de cet
homme, décide de l’ordonner prêtre et de le sacrer évêque, afin
qu’il puisse, partout dans le monde, annoncer la Parole de Dieu.
Mais
le Pape Grégoire II (nous sommes aux environs de 720) estime ses
qualités, il a compris ses spécificités, et il l’ordonne évêque,
le chargeant d’aller en Bavière et d’annoncer l’Évangile dans
cette terre. La Bavière : Le Pape pense au pays entre le Danube
et les Alpes qui pendant 500 ans a constitué la province romaine de
la Raetia, ce n’est qu’à la fin du Ve siècle que la population
Latine est revenue en grande partie en Italie. Là bas, ils sont
restés peu nombreux, des personnes simples... la terre est peu
peuplée et une nouvelle population est arrivée en ce lieu, le
peuple des Bavarois, qui a trouvé un héritage chrétien, le pays
ayant été christianisé à l’époque Romaine. La population
Bavaroise a immédiatement compris qu’il s’agit de la véritable
religion et elle veut devenir chrétienne, mais les personnes
cultivées manquent, les prêtres pour annoncer l’Évangile
manquant, le christianisme est resté très fragmentaire... Le Pape
connaît cette situation, il connaît la soif de foi qui se trouve
dans ce pays, et il charge donc Saint Corbinien de se rendre là bas
et d’y annoncer l’Évangile. Et à Freising, dans la ville du
duc, sur une colline, le Saint crée la cathédrale - il y a trouvé
un sanctuaire de la Vierge et pendant plus de 1 000 ans, le siège de
l’évêque est resté là... Ce n’est qu’après l’époque
Napoléonienne qu’il a été transféré 30 km plus au sud, à
Munich. Le diocèse s’appelle encore de Munich et Freising, et la
majestueuse cathédrale romane de Freising reste le cœur du diocèse.
Nous
voyons ainsi le rôle que jouent les saints pour l’unité et
l’universalité de l’Eglise. Saint Corbinien relie la France,
l’Allemagne, Rome. Il nous dit que l’Église est fondée avec la
parole de Pierre et il nous garantit également la pérennité de
l’Église construite sur le roc, la même Église qu'au premier
jour, car le Seigneur est toujours le même.
Il
est toujours la Vérité, toujours ancienne et toujours nouvelle,
très actuelle, présente, et il donne la clef pour l’avenir...
Un jour qu’il se rend auprès du Maire du Palais, Charles Martel (fils de Pépin de Herstal) qui l’a fait appeler, il rencontre Adalbert, un voleur que l’on va pendre. N’ayant pu faire surseoir à son exécution, il le confesse de tous ses péchés... En continuant sa route il supplie le Prince de lui donner Adalbert mort ou vif.
Ce
que le Prince accepte. Le troisième jour, lorsque Corbinien se rend
sur les lieux du supplice, il trouve Aldabert encore vivant.
Celui-ci, sincèrement repenti se convertit, s’attache à son
libérateur devenant un de ses fidèles disciples.
Sa
renommée grandissant de plus en plus, il résout de retourner à
Rome dans l’espoir d’être relevé de sa charge épiscopale, mais
pour que son départ ne soit pas remarqué il passe par l’Alémanie
et la Bavière.
Là, le duc Théodoald et ses 4 fils apprécient l’enseignement de l’évêque et cherchent à le retenir, mais il poursuit son voyage.
Arrivé à Rome, il se jette aux pieds du Saint Père en le suppliant de lui accorder le droit de se retirer dans un monastère où de lui donner un bois écarté et quelques champs à cultiver. Il ne veut plus d’honneurs, de présents ni de biens.
Le nouveau Pape Grégoire III admirant son humilité, au lieu d’accéder à sa demande, le confirme dans sa charge d’évêque.
Là, le duc Théodoald et ses 4 fils apprécient l’enseignement de l’évêque et cherchent à le retenir, mais il poursuit son voyage.
Arrivé à Rome, il se jette aux pieds du Saint Père en le suppliant de lui accorder le droit de se retirer dans un monastère où de lui donner un bois écarté et quelques champs à cultiver. Il ne veut plus d’honneurs, de présents ni de biens.
Le nouveau Pape Grégoire III admirant son humilité, au lieu d’accéder à sa demande, le confirme dans sa charge d’évêque.
Corbinien
se retire fort triste et décide de retourner en Bavière, duché qui
est alors tributaire des Francs. Voulant profiter de son
enseignement, les Ducs réussissent à le garder par la force.
Corbinien découvre un endroit sauvage et accessible uniquement par
un petit sentier, il décide de s’y établir... Il y fait
construire une Église qui deviendra la Cathédrale de Freising.
C’est là qu’il meurt, à Freising, le 8 septembre de l’an 730.
Il a demandé à être inhumé à Mals au Tyrol Italien près de
Saint Valentin... Au bout de 40 ans, les restes de Saint Valentin
ayant été déplacés, les autorités religieuses de Freising
décident de ramener son corps dans la crypte de la cathédrale où
il repose depuis. Cette crypte est la plus ancienne crypte de
Bavière. C’est l’anniversaire de cette translation qui est fêté
à Freising chaque 3e week-end de novembre.
Une
relique de Saint Corbinien a été offerte à l’Église de Saint
Germain en 1711 . Un morceau de cette relique a été encastré dans
l’autel de la cathédrale d’Evry .
Une relique est également encastré dans la Cathédrale de Munich .
La statue en bronze polychrome de Saint Corbinien est à droite de l’autel de la cathédrale d’Evry, elle a été offerte par l’Association de mécénat d’entreprise d’Evry et a été réalisée par les sculpteurs France et Hugues Siptrott .
Des tapisseries représentant la vie de Saint Corbinien sont exposées . Elles ont été réalisées par Sœur Marie- Dominique de l’Abbaye de Limon .
Une relique est également encastré dans la Cathédrale de Munich .
La statue en bronze polychrome de Saint Corbinien est à droite de l’autel de la cathédrale d’Evry, elle a été offerte par l’Association de mécénat d’entreprise d’Evry et a été réalisée par les sculpteurs France et Hugues Siptrott .
Des tapisseries représentant la vie de Saint Corbinien sont exposées . Elles ont été réalisées par Sœur Marie- Dominique de l’Abbaye de Limon .
Au
cours d'un de ses voyages, pendant la traversée de la Bavière, la
légende raconte qu'il est attaqué par un ours qui dévore son âne.
Corbinien, après avoir prié, lui ordonne de lui servir de monture.
C'est pourquoi il est souvent représenté accompagné d'un ours.
Retenu par Grimoald II, duc de Bavière, il s'installe à Freising où
il évangélise la population et fait bâtir une cathédrale. La
ville devient le centre de la vie chrétienne Bavaroise. Il meurt le
8 septembre 730 au monastère de Weihenstephan, vénéré comme un
Père de la Foi. La châsse contenant les reliques du saint est
conservée dans la crypte de la cathédrale de Freising. C'est le
Saint Patron de l'archidiocèse de Munich et Freising et celui de la
cathédrale d'Évry. Saint Corbinien donne d'ailleurs son nom à une
publication mensuelle du diocèse d'Evry, Corbiniana disparue en
2009...
L'ours
de Saint Corbinien est représenté sur les armoiries du pape Benoît
XVI qui fut archevêque de Munich-Freising.
Le
Pape, dans son ouvrage intitulé Ma vie, souvenirs s'est comparé à
cet ours transformé par le Saint en bête de somme : « L'ours
n'est-il pas l'image de ce que je dois faire et de ce que je suis ?
Je suis devenu ton mulet chargé de ton joug, et c'est ainsi que je
suis tout près de toi pour toujours »
Corbinien
de Freising — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Corbinien_de_Freising
Saint
Corbinien évêque de Freising est né à Saint-Germain-de-Châtres
(aujourd'hui ... Il mourut le 8 septembre 730 au monastère de
Weihenstephan, vénéré ...
Saint
Corbinien - Diocèse Evry - Corbeil Essonnes
evry.catholique.fr/Saint-Corbinien
Benoît
XVI évoque saint Corbinien lors de la Messe de dédicace de la
nouvelle église de la ... C'est là qu'il mourut, à Freising, le 8
septembre de l'an 730.
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