dimanche 17 mai 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 732

15 ET 16 MAI 2015

Cette page concerne l'année 733-732 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol 

"La lecture sera peut-être un peu longue, mais elle m'a semblé nécessaire... les phrases entre parenthèses bleues sont des commentaires que je me suis permis!"  

CHARLES-MARTEL LE VAINQUEUR DE LA BATAILLE DE POITIERS-TOURS

A peine un siècle après les révélations d'un certain Mahomet la religion musulmane comme une traînée de poudre et les armes à la main, les musulmans se sont rendu maître d'un territoire immense : Et comptent bien l'agrandir encore...

Le Califat Omeyyade est divisé en plusieurs provinces, dont les frontières changent au fil du temps à plusieurs reprises. Chaque province est dirigée par un gouverneur nommé par le calife. Le gouverneur a autorité sur les officiers religieux et militaires, la police et l’administration civile de sa province. Le budget provient directement des taxes prélevées dans la province, et le surplus est envoyé à Damas... Vers les dernières années du Califat, avec l’effritement du pouvoir central, certains gouverneurs n’envoient pas ce surplus et se constituent une grande fortune personnelle.

Europe occidentale :
Al-Andalus :  (Portugal, Espagne , sud de la Francie Septimanie, Andorre) ;

Afrique du Nord :
Maghreb   (Maroc, Algérie de l’ouest Oranie).
Ifriqiyah (Algérie de l’est Constantinois, Tunisie et Ouest de la Libye Tripolitaine).
Touat (sud Algérien).
Fezzan (sud Libyen).
Barqah (Cyrénaïque l’est de la Libye).
Misr (Gypaète).

Moyen-orient:
Sham (Syrie, Palestine, Jordanie, Liban).
Jazirah (nord de l’Iraq et  Syrie et sud de la Turquie).
Hira (sud de l’Iraq).
Hejaz (Ouest de l’Arabie saoudite).
Nejd (centre de l’Arabie saoudite ).
Bahrain (est de l’Arabie saoudite, qatar, Bahreïn).
Yamamah (Emirats arabe unis).
Oman (Oman).
Hadramawt (est du Yemen).
Yemen (ouest du Yemen).

Anatolie et Caucase:
Awashim (sud de la Turquie).
Arran (Daghestan en Russie).
Armenia (Armenie, et est de la Turquie).
Azerbaijan (l’Azerbaïdjan et l’Azerbaïdjan Iranien).
Iran- Perse :
Jabal (ouest de l’Iran).
Fars (la province du fars Iran).
Kerman (Kerman province d’ Iran).
Makran (Makran province d’ Iran).
Sijistan (Sistan province d’ Iran).
Khorassan (est de l’Iran et nord de l’Afghanistan et Turkmenistan).
Asie centrale :
Jurjan (Golestan province d’ Iran, et Turkménistan).
Khowarsm (Ouzbékistan et, Turkménistan).
Mawara‘ an Nahr (Kazakhstan, Kyrgyztan.
Asie du Sud:
Sarhad (sud de l’ Afghanistan, autour de Kandahar).
Sind (Sind province du Pakistan).
Punjab (Punjab provinces du Pakistan, et l’Inde).

« Certains aujourd'hui remettent en cause cette page d'HISTOIRE... J'ai noté ici leurs écrits et ceux que j'ai trouvés relatés par des historiens plus anciens.
Je ne juge, pas je relate même si je suis plus encline à admirer un homme comme Charles Martel, que ceux qui sont près à ouvrir leur Pays à tout va...

LES RÉVISIONNISTES
Charles Martel, imposture historique et mythe fasciste 12 mars 732, Poitiers, une date, un lieu et le nom d’un chef de guerre au cœur de l’histoire en France. Utilisée pour la propagande et mobilisée régulièrement dans l’imaginaire pour signifier la défense du territoire, cette bataille est devenue une référence incontournable du « nationalisme et du fascisme français ». Pour certains groupes des droites radicales, cet événement historique est encore aujourd’hui le symbole d’une lutte contre « l’invasion » arabe et l’immigration musulmane. Le Cercle Charles-Martel, auteur de nombreux attentats et meurtres entre 1973 et 1983 se réclamait de cette histoire. Plus récemment, en octobre 2012, Génération Identitaire a occupé une mosquée en construction à Poitiers en mobilisant la même symbolique. Il y a quelques jours, le 24 février 2014, le site historique de Moussais-la-Bataille a de nouveau été la cible de dégradations, avec des inscriptions xénophobes et des Croix Celtiques taguées :

LES TERRITOIRES AUSRASIENS SOUS CHARLES MARTEL
Cette focalisation sur la bataille de Poitiers témoigne en réalité d’une méconnaissance complète de l’histoire de France, par ceux-là même qui prétendent « ne pas vouloir oublier ». La bataille dite « de Poitiers » fait débat car très peu de sources historiques permettent de la comprendre. En tout état de cause, ce ne fut en aucun cas « un choc de civilisations » entre occident chrétien et orient musulman... (sic)

Il faut donc repréciser un peu le contexte historique de cette bataille pour sortir des fantasmes nationalistes et prendre la mesure des faits.
Ceci n’est pas une invasion (qu'est-ce donc?)
En 732, les troupes Franques de Charles-Martel (chrétien) (684 – 741) affrontent les forces d’Abd al-Rahmân, (musulman) général omeyyade et émir de Cordoue. A cette époque, la France celle que nous connaissons aujourd'hui n’existe pas et n’existera pas avant des siècles... L’idée d’une nation Française défendant son territoire à Poitiers n’a donc aucun sens (mais si ! Poitiers était en Aquitaine et l'Aquitaine faisait partie des Gaules sous domination Franque, (Allains, Goths, Germains, Wisigoths) et dirigée par une multides de ducs et de comtes sous protectorat Mérovingiens puis Carolingiens)
De même, l’idée d’une invasion arabo-musulmane destinée à conquérir le territoire Français (Franc) ne correspond à aucune vérité historique. Depuis 710, des troupes arabo-berbères ont conquis la majeure partie de la péninsule Ibérique, (maintenant ils veulent continuer leur conquête, en passant les Pyrénées) .... À partir de ces territoires, des raids militaires sont organisés pour prélever par la force les richesses économiques des régions proches, (cela semble tout à fait normal dans l'esprit de certains). Les armées arabo-mulsulmanes franchissent les Pyrénées « durablement » en 720, « conquérant » (en toute amabilité !) notamment la ville de Narbonne, qu’ils occupent jusqu’en 759. Ils progressent ensuite par expéditions militaires rapides visant les grandes villes, afin d’en piller les richesses (volant violant tuant hommes femmes enfant pour les vendre en esclavages ou les enfermer aux harem brûlant les églises et les monastères les moines avec, (déjà), razziant les richesses partout où il passe en toute gentillesses) et non de les annexer ( ben voyons !) .

En 721, l’un de ces raids s’arrête devant Toulouse, (qu'ils assiègent)

En 725, un autre raid remonte la vallée du Rhône et aboutit au pillage de l’importante ville d’Autun, (toujours aimablement).
Le lieu de la bataille de Poitiers est alors un seuil qui ouvre potentiellement l’accès à la vallée de la Loire, très riche à cette époque, avec notamment l’abbaye de Saint-Martin de Tours, important domaine seigneurial et haut lieu de pèlerinage... (Peut-être veulent-ils y aller pour s'y convertir au christianisme ...?!)
La bataille dite de Poitiers doit être comprise dans ce contexte d’expéditions militaires à but économique et non comme un projet de conquête territoriale (sincèrement vous croyez cela ou c'est pour le politiquement correct et l'enfumage !) . La percée des armées arabo-berbères au-delà des Pyrénées n’est pas une guerre de conquête territoriale mais une guerre de razzia, comme celles menées par les Vikings contrairement à ce qu’affirme, par exemple, Lorànt Deutsch, qui confond le travail d’historien avec celui de conteur de fables (celle-ci (de fable) n'est pas mal non plus !).
La bataille dite de Poitiers ne marque pas l’arrêt d’une tentative d’invasion, pas plus qu’elle ne met fin à la menace de raids militaires depuis la péninsule Ibérique…(Et pour cause ils sont tel une invasion de sauterelles nombreux cruels et impitoyables)

Au regard de l’histoire générale du monde méditerranéen au VIIIe siècle, la bataille de Poitiers est un micro-événement. Au-delà de cette date, les raids militaires arabo-berbères se poursuivent durant plus d’un siècle, touchant diverses régions du continent Européen. Depuis la péninsule Ibérique, des troupes conduisent des raids maritimes vers la Provence (Avignon et Arles), la péninsule Italienne, la Sardaigne, la Sicile ou encore la Corse. Charles Martel n’arrête pas ce mouvement, (au moins ils a essayé et si on l'avait écouté et secondé il aurait certainement mieux réussi). La bataille de Poitiers n’est en réalité qu’une péripétie, (qui cependant à réussi à les empêcher de remonter jusqu'à Paris) un accident, dans la longue expansion musulmane en Méditerranée.
A cet égard, la bataille de Poitiers n’existe pas de manière très développée dans l’historiographie arabo-musulmane (et pour cause rare sont ceux qui glorifient leur défaite). L’événement y est mentionné parmi de nombreuses autres défaites et victoires de cette époque, sans qu’il soit fait mention d’affrontements religieux (nous savons tous que chez les musulmans il n'existe qu'une seule religion et ce n'est pas la nôtre, donc dans leur esprit il ne peut pas s'agir d'une guerre de religion mais purement et simplement d'une conquête).
Les sources chrétiennes, quant à elles, insistent sur cet événement à mesure qu’elles en sont éloignées dans le temps. L’événement est important pour les contemporains latins mais ce n’est que plus tard que l'événement prendra un tel relief…
Une conquête territoriale Germanique
La bataille dite de Poitiers est d’abord une victoire politique de Charles-Martel sur ses rivaux régionaux chrétiens (qui, dans l’hypothèse d’un « choc de civilisations », auraient pourtant dû être ses alliés…). Le territoire de l’Aquitaine, où se déroule la bataille de Poitiers, n’est pas sous la domination de Charles Martel. (cependant l'Aquitaine fait partie des royaumes sous tutelle Franque) Bien au contraire, le duc Eudes d’Aquitaine est l’un des grands rivaux du chef de guerre franc (ce même duc Eudes viendra demander l'aide de Charles Martel pour ce défaire des gentils voisins musulmans qui mettent ses villes à feu et à sang).

En 731, Charles Martel tente déjà de soumettre l’Aquitaine. En 732, alors que la ville de Bordeaux est assiégée par les Omeyyades, le duc d’Aquitaine, pris entre deux feux, est contraint de se soumettre au pouvoir Franc. (il s'agit surtout de ce défaire des envahisseurs !)
La victoire de Charles Martel à Poitiers lui permet donc d’avancer en Aquitaine et de s’accaparer le territoire de son rival. Pour les Aquitains, l’envahisseur n’est pas tant Abd al-Rahmân, qui ne compte certainement pas s’installer en Aquitaine, (c'est sans doute pour cela qu'ils y viennent avec femmes et enfants), que Charles Martel, qui ambitionne depuis longtemps déjà de conquérir le sud-ouest de la Gaule. (clef voir les cartes de l'époque et celles du début du VIIIe siècle où l'Espagne est encore Wisigothique)
La victoire de Poitiers est surtout la victoire d’un seigneur chrétien sur un autre seigneur chrétien, dans une lutte pour la suprématie territoriale. Un événement bien ordinaire et banal… (on peut toujours croire cela)

Un coup d’état légitimé par le christianisme
GUERRIER MUSULMAN
Au moment de la bataille dite de Poitiers, Charles Martel vient de prendre le pouvoir sur l’Austrasie, il est maire du Palais ( équivalent au premier ministre actuel, et les derniers rois Mérovingiens ne sont plus aptes à prendre les décisions), c’est à dire que, malgré la survivance des descendants royaux mérovingiens, il est le chef militaire et politique de ce territoire qu’il cherche à étendre. Sa légitimité politique est encore assez fragile car il a confisqué le pouvoir à la dynastie régnante (rois fénéants !).
La victoire militaire de Charles Martel contre Abd al-Rahmân lui permet de s’ériger en héros de la chrétienté, afin de légitimer son coup de force politique et ses ambitions de conquête. Une propagande politique est alors développée, mettant l’accent sur la bataille de Poitiers et la présentant comme un choc décisif entre deux religions. (quoi d'autre !) Cet angle religieux n’a d’autre but que de permettre à la famille Carolingienne de s’affirmer, au détriment des autres dynasties chrétiennes. On notera au passage que les différences religieuses n’ont pas empêché, au même moment, des alliances entre gouvernants musulmans et chrétiens (par tromperie et lucre).

D’un point de vue historique, la bataille de Poitiers ne tire donc son importance que de la propagande politique à laquelle elle a servi de fondement (c'est minimiser volontairement et arbitrairement les actes de courages des guerriers, Aquitains et Francs). Par conséquent, célébrer Charles Martel, c’est célébrer la victoire politique d’un « dictateur » (facile à dire plus de mille ans plus tard alors que l'époque était aux roitelets qui se battaient becs et ongles pour garder leur biens et en acquérir de nouveaux), et c’est être dupe de la propagande politique de cette époque… (pas plus que de celle d'aujourd'hui qui nous présente les musulmans comme de gentils compagnons)
Au niveau socio-politique, la prise de pouvoir des Carolingiens marque le déclenchement d’un mouvement de « Germanisation » des élites politiques (et des peuples). Le mythe auquel les nationalistes Français croient rendre hommage est donc bien éloigné de la réalité historique (absolument pas c'était la réalité de l'époque (Francs, goths Wisigoths burgondes Allains etc...)
Le chevalier érigé en héros de la chrétienté et en symbole Français parlait vraisemblablement une langue germanique et cherchait avant tout à étendre son propre pouvoir ( tout comme les musulmans).

Loin d’être venu sauver un occident chrétien contre un orient musulman menaçant, Charles Martel est surtout venu concrétiser ses projets de conquête. Le héros de la propagande fasciste est un putschiste ambitieux venu envahir l’Aquitaine. (vision déformée et fantaisiste qui trouve que les Européens ne valent pas les musulmans)

Les droites radicales célèbrent le culte d’événements historiques dont ils ne connaissent en réalité pas grand-chose (bien plus que les négationnistes oublieux de l'histoire) : Dans l’Histoire, les oppositions ethnico-religieuses sont bien souvent très secondaires par rapport aux facteurs explicatifs politiques et économiques. (aujourd'hui peut-être et encore mais certainement pas à l'époque)

« L’instabilité politique en al-Andalus, où 6 gouverneurs se succèdent de 726 à 736 dans un climat tendu entre Arabes et Berbères, se prête mal à un projet de conquête. (bien au contraire car à cette époque les omeyyades étaient en but à l'expansion des abbassides et que les meurtres étaient monnaie courante pour se débarrasser d'un calife gênant) Il n’est pas exclu, certes, qu’un raid se mue en installation si les populations ne résistent pas, mais rien n’indique une telle volonté au départ » (c'est une blague ?) : Françoise Micheau, Guerres et Histoire, numéros 16, page 57... ???

« Abd al-Rahmân réunit alors en Espagne une invraisemblable force de frappe destinée à envahir le royaume Franc : Des centaines de milliers d’arabes et de berbères (…) pressés de prendre possessions des futurs terres occupées (…) » :Lorànt Deutsch, Hexagone, Michel Lafon, 2013. Pour la démonstration des erreurs et des dangers de ce travail voir : http://www.leshistoriensdegarde.fr/

Les Francs, originaires de Germanie, font leur apparition lors du IIIe siècle après Jésus Christ, alors que l'Empire Romain est en proie à une dangereuse anarchie militaire.
S'établissant en Toxandrie, derrière le limes, les Francs reçoivent un statut de fédérés en 358. Puis, sous la conduite de Clodion le Chevelu, ils profitent de la déliquescence de l'Empire Romain pour s'avancer en direction de la Gaule, s'installant à Tournai (428).
En 450, Clodion cède la couronne à son fils, Mérovée, qui donne son nom à la dynastie des Mérovingiens. Cette dernière règne officiellement jusqu'en 751, date de la déposition de Childéric III, mais dans les faits, les Mérovingiens sont dépossédés de leur autorité par les Carolingiens suite à la bataille de Testry, en 687.

Essayons d’abord un peu de replacer les choses dans leur contextes historique.

Déjà.... Premier non sens.... Parler de la France en 732... C'est aussi crétin que de dire que Christophe Colomb a découvert les USA en 1492....
 En effet, oui il y a eu royaume Franc, au VIIe siècle avec Clovis... Mais un Royaume Franc ne veut pas dire la France loin de là... Il y a à la Même époque un royaume Franc Rhénans (Nord de l'Allemagne) un royaume Franc de Lombardie (nord de l'Italie) et toute une foule de royaumes plus ou moins petits aux alentours.

Les royaumes francs au VIIIe siècle
La notion d’État ou de pays n'a jamais existé à cette époque, les territoires ne sont ni plus ni moins que des propriétés terriennes...
Pour enfin pouvoir parler de royaume de France et des Français il vous faudra attendre 1461 une paille 729 ans après Charles Martel.... Avec le Premier véritable Roi de France Louis XI... (par souci de vérité [En juillet 1124, l'invasion de l'empereur germanique Henri V (qui voulant aider son beau-père Henri Ier d'Angleterre, plus jeune fils de Guillaume le Conquérant, dans le conflit qui l'opposait au roi de France Louis VI pour la succession dans le duché de Normandie, envahit la France et avança jusqu'à Reims avec une puissante armée), vit  le capétien Louis VI faire appel à l’ost, lever en hâte une armée et convoquer les grands vassaux du royaume, qui tous envoyèrent des contingents.

Pour l'historienne Régine Pernoud, cette levée en masse est « la preuve la plus convaincante de l'existence du sentiment national. [O]n assiste alors à une levée d'armes générale dans tout le royaume; les barons les plus turbulents, parmi lesquels un Thibaut de Chartres, alors en pleine révolte, oublient leurs querelles pour venir se ranger sous l'étendard royal, le célèbre oriflamme rouge frangé de vert que Louis VI avait pris sur l'autel de Saint-Denis. La notion de patrie était donc, dès cette époque, assez ancrée pour provoquer une coalition générale, et l'on avait, à travers la diversité et l'émiettement des fiefs, conscience de faire partie d'un tout. Cette notion devait s'affirmer encore avec éclat, un siècles plus tard, à Bouvines. »

Source: Régine. Pernoud, Lumière du Moyen Âge, Grasset, Poitiers 1981, p. 29; et Régine Pernoud, Pour en finir avec le Moyen Âge, 1977, Points Histoire, Mayenne 2001, p. 97.])
Et pour ce qui est de la conversion et de la christianisation de son royaume, Clovis, reconnaissons le est un homme avisé, mais surtout un opportuniste...
Sa conversion est avant tout un acte politique avec la reconnaissance de Rome et du Vatican, c'est en même temps un trait d'union qui se fait entre son empire et Byzance, et que contrairement à ce qu'on croit sur l’époque, la plupart des royaumes alentours sont également gouverné par des rois chrétiens...(justement que viennent faire là les musulmans sinon envahir des contrées et des peuples qui n'ont pas souhaité leur présence !!!)

Donc il faudra repasser pour La France Terre de Chrétienté... (certes mais de petits royaume Francs plus ou moins chrétiens formant une mosaïque représentant les diverses Francies...)

Et au fait ces même Chrétiens des autres royaumes.... Sont justement en opposition à la Chrétienté de Rome.... Parce que leur dogme, s'inspire de la lecture des écritures par un prêcheur venant d'Alexandrie, un certain Arius.... Dont les participes religieux s’appellent.... Je vous le donne en mille.... Arianisme !!!!!! Ça vous parle les identitaires... ? ( et oui ce n'est pas parce qu'un illuminé se prend d'affection pour l'arianisme, le communisme ou la rose, que ces choses sont irrémédiablement flétris par les élucubrations de certains),

Les ariens ne professent pas la « consubstantialité » (c'est-à-dire le dogme de la « Sainte Trinité »), adoptée ultérieurement par les Églises. Mais ils n’en restent pas moins Chrétiens.
Et ce beau royaume « chrétien » de Clovis, ben il va disparaître aussi vite qu'il est apparu, en effet, à sa mort en 511, et bien c'est la curée, le royaume splitte entre les différents héritiers de Clovis... Qui vont joyeusement se partager le royaume que papa avait construit...

Et chacun deviens roi dans son petit coin bien tranquillement entre guerre fratricides, mariages, alliance et mésalliance pendant prés de 210 ans...
 Les grands royaumes, qui vont s'en sortir le mieux sur cette période sont au nombre de 4, La Neustrie, l'Austrasie (celui-là gardez le dans un coin de votre tête...) La Bourgogne, et l'Aquitaine... dynastie des Mérovingiens

Nous voilà donc arrivé au VIIIe siècle....
Pendant que tout ce beau monde s'entre déchire à tour de bras, de l'autre coté de la Méditerranée, une nouvelle religion fait parler d'elle, les Musulmans, les Arabes, (l’Islam est né au VIIe siècle).... (et qui eux aussi s'entre-déchire tout en saccageant tout sur leur passage profitant de la faiblesse des uns de la traîtrise des autres pillant terres et esprits des contrées traversées)

A la mort de Mahomet, en 632, ils sont partis à la conquête du monde, d'abord à l'est suivant les traces d'Alexandre... Et aussi à l’Ouest longeant la cote nord de l'Afrique, modifiant la carte du monde connu ( ??? !!! ) Ils font au sud de la méditerranée la même chose qu'ont fait plusieurs siècle plus tôt les tribus barbares Germaniques ancêtre des Francs sur l'empire Romain. (erreur se sont les Romain qui sont allés envahir les terre des Germains, Gaulois, Angles etc... et qui ensuite ont eu droit à un juste retour de bâtons).

En 711, ils défont le dernier roi Wisigoth d'Espagne et s'installent jusqu'au delà des Pyrénées jusqu'à Narbonne et la Septimanie (actuel Languedoc) ( à la fois moins et plus car la Septimanie de l'époque comprenait une ou deux terres Espagnoles une partie des Pyrénées Oriental, de l'Aude et du Gard) où ils s'installent en 720. (mais ils ne veulent bien entendu rien conquérir !)

Les Arabes, dés lors mènent toute une série de razzia sur les différents royaumes Francs de l’Époque, ils remontent le Rhône jusqu'à Autun, mettent à sac la cote Atlantique et font régulièrement des incursions en Aquitaine... Top.... Là on se concentre... Et on note : régulières attaques sur le royaume d'Aquitaine... On va y revenir... (ce n'est pas parce- qu'ils l'on fait plusieurs fois qu'il faut continuer à les laisser faire)
Vous vous rappelez que je vous ai parlé plus haut de l'Austrasie... Et bien nous voilà maintenant à la même époque en Austrasie...
 L’Austrasie, se situe dans l'est de la France (géographiquement parlant et non politiquement.... La France n'existe toujours pas...). Cela va de l'ouest de l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg le nord des Pays bas et s’étend a peu prés jusqu'au centre de la Suisse... (Dans le désir de faire de Charles Martel un étranger le rédacteur oublie volontairement les contours exact de l'Austrasie ! qui englobe dans ses frontière un bon quart Nord-Est de la France actuelle)

Ce royaume est dirigé par un roi dont on a oublié le nom ou presque (« Thierry III ») par contre il est assisté par un « Maire du Palais » (sorte de premier ministre de l’époque). Un Certain Charles (de Herstal)... Déjà pour planter le grand « Héros Français ».... (Herstal ville de Wallonie en Belgique)

On n'est même pas sur de sa date de naissance qu'on situe aux alentours de 690, et personne ne sais si il est né en France, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse ou aux Pays Bas. (dans l'empire Francs là est toute la différence)
 Bon ça la fout mal déjà pour le « Héros Français ». Anecdote amusante, la femme légitime de son père « Pépin le jeune », la prénommée « Plectrude » (ca ne s’invente pas) (moquerie gratuite et stupide) lui conteste le droit de reprendre la charge de Maire du Palais.

Pourquoi me direz-vous ? Et bien parce que le vilain Pépin avait fauté avec  Alpaïde, une autre « uxor nobilis et elegans » (épouse noble et élégante) que Pépin avait prise bien qu'étant déjà marié. Autant dire que le jeune Charles était illégitime. Et comme Plectrude ne l’entendait pas ainsi et comptait bien protéger les intérêts de son petit fils légitime le jeune Théodebald, elle fait enfermer notre Charles... Il s’évada et dut lutter contre les armées de Plectrude jusqu’en 720 environ, où il devint enfin « Maire du Palais »... (là encore raccourci et désinformation les dignitaires Francs avaient plusieurs femmes et concubines et les enfants étaient légitimés par la volonté de leur père même si certaines épouses faisaient tout et bien plus pour favoriser leur propre progéniture)

Par contre on lui reconnaît des points forts, il a su diriger le royaume d'une main de fer, il se montre un excellent chef de guerre qui va largement aider a l'agrandissement de l'Austrasie, au dépends de ces voisins. (c'est comme des mollassons il faut de tout pour faire un monde)

Donc l'Aquitaine est à la même époque régulièrement victime des razzias menées par les Arabes.

Eudes le duc d'Aquitaine, n'arrivant pas à faire face, se cherche donc des alliés pour défendre son royaume.
 Sauf que... Sauf qu’il ne veut surtout pas de l'aide de Charles parce qu'il sait très bien que le prix à payer pour cette alliance pourrait être son royaume. Et devinez donc à qui Eudes fait donc appel... ? (Son choix le fait tomber de Carybdes en Scylla) A Munuza prince berbère musulman d'Espagne à qui il propose même sa fille en mariage pour concrétiser leur alliance !

Comble de malchance pour Eudes, Munuza meurt au court d'un combat en affrontant le gouverneur d'al-Andalus Abd el-Rahman, (qui tue toute la famille de Munuza et offre son épouse au calife de bagdad ! Normal n'est-ce pas) qui, dans la foulée, lance une expédition punitive contre les Aquitains... Ils engagent donc (non ils reprennent) en 732 une double offensive en Aquitaine, du côté de la Gascogne, et dans la vallée du Rhône (Pourquoi ce n'est plus l'Aquitaine pourtant ? ).
UN DES SITES SUPPOSE
À la tête de ses troupes, composées d'Arabes et surtout de Berbères fraîchement « convertis » à l'islam, Abd er-Rahman marche vers Tours.... Il n'a aucune intention de conquête mais veut simplement mettre la main sur les richesses du sanctuaire de Saint-Martin, essentiellement de belles étoffes et des pièces d'orfèvrerie offertes par les pèlerins. (si on ne croit pas celle là on peut nous en raconter une autre... en général ils conquièrent d'abord et pillent, détruisent et convertissent de force).

Le duc d'Aquitaine, pendant ce temps, est occupé à contenir les Francs. Ces guerriers, qu'il regarde comme des « barbares », viennent de franchir la Loire et menacent ses possessions. Mais face à l'avancée des musulmans, qui ont pris Bordeaux et Agen, traversé la Dordogne et pris Périgueux, (tient on pensait qu'ils visaient seulement Saint Martin de Tour, ils s'égarent ces braves musulmans), il n'a plus guère le choix. En désespoir de cause Eudes se résout à faire appel à Charles... Qui la suite, nous en fera comprendre l’explication, ne se fait guère prier. Après Poitiers le duc Eudes prêtera allégeance à celui qui est venu l'aider avec efficacité.

Et ce qui devait arriver arriva... En 732 la Bataille de Poitiers.
Heuuuuuuuu… 732
Il faut dire que personne n’est d’accord sur la date exacte. Non seulement le jour, le mois, mais aussi l’année. Mais disons que cela a DU se passer entre 726 et 733. (732/733)
Heuuuuuuuu… Bataille
L'ensemble des médiévistes sont tout de même d'accord pour dire qu'on est bien loin de Stalingrad quand même, (l'époque la démographie ne sont les mêmes non plus) car en fait de bataille c'est un accrochage ou après avoir tenté de passer en force l’infanterie Franque pendant un peu plus de deux heures ( deux jours), les Arabes refluent vers leur bases (disons plutôt qu'ils fuient en débandades)..... A Narbonne.... (Poitiers Narbonne 562 km... Tu parles d'un reflux)
Heuuuuuuuu…  Poitiers
Et bien oui. Parce que si nous nous accordons pour dire que la bataille s’est passée « entre Tour et Poitiers », personne ne sait réellement où elle s’est passée. Un peu comme Alésia et notre bon Vercingétorix, autre nouveau héros de l’extrême droite. (Il vaut bien d'autres prétendu héros et qui ne valent rien)

Beaucoup d’explications sont données sur les raisons de la défaite arabe.
Pour l'historien André Clot, une des raisons de la défaite réside dans l'éloignement des musulmans de leurs bases. Une autre raison est que l'armée musulmane est composée en majorité de Berbères d'Afrique du Nord, venus avec leur famille ce qui gène les manœuvres de l'armée et retarde son avance, les hommes ayant souci de protéger leurs femmes et leurs enfants. (si il s'était agit de simples razzias les familles seraient restées dans les bases) D'autre part, toujours selon André Clot, lors du combat final, le duc d'Aquitaine a attaqué le camp où sont rassemblées les familles, entraînant la débandade des musulmans. (Un prêté pour un rendu)

Par le passé, il a été émis l’hypothèse que l'utilisation par la cavalerie Franque de l'étrier lui a permis d'asséner des coups si puissants que l'envahisseur, qui n'en est pas équipé, ne peut pas y résister. On pense désormais que l'immense majorité de l'armée Franque est composée de fantassins et que c'est la supériorité de leurs armures qui ont fait la différence. (à la guerre comme à la guerre, c'est la loi de genre)
Charles a entre temps gagné le surnom de Martel soit disant à cause de la masse d'arme qu'il utilise au combat. Enfin… l’historien Karl Ferdinand Werner, dans « Les Origines, avant l'an mil » attribue le nom de « Martel » aux exactions commises par Charles en Provence, lesquelles ?

Et bien notre Charles Martel s'empare de l'Aquitaine.... En virant Eudes (L’historien Michel Rouche considère que le vrai perdant de cette bataille est Eudes) ( vrai et faux il laisse Eudes et ses fils régner sur l'Aquitaine jusqu'à la révolte de Waifre que Pépin le bref matera Les Sarrasins ravagent la région à plusieurs reprises, pillant et détruisant les villes. Pépin le Bref engage en 760 la lutte contre le duc d'Aquitaine Waifre, et organise des expéditions militaires qui ravagent l'Auvergne à deux reprises, en 761 et 767. Il brûle sa capitale, détruit sa cathédrale et les forteresses de la région, emmenant, selon le chroniqueur Frégédaire, « beaucoup de butin et une armée intacte, avec l'aide de Dieu. »Les Normands attaquent la région à partir du IXe siècle).

En plus d'une victoire contre les Arabes, Poitiers c'est surtout d'abord une victoire du Nord sur le Sud.
 Et Charles Martel se retrouve dés lors à la tête d'un vaste territoire, sur lequel il va bien évidement installer sa descendance. Les Carolingiens. (c'est normal les musulmans auraient fait la même chose)

 Et les Arabes... ??? Lorsque Charles Martel essaie de s'employer à mettre la main sur Marseille et la Provence. Que se passe t il ???? Et bien le Patrice de Marseille (prince régnant sur la Provence) fait naturellement appel à ces alliés et voisins les musulmans de Septimanie. (Un traitre)
 Il y aura une présence Arabe et Musulmane jusqu'en 972 dans le sud, dans le Franxinet ( en réalité Le Fraissinet ou Fraxinetum (en arabe : فرخشنيط Farakhshani) entre la Garde Frenet sur la côte Varoise dans la région de Saint-Tropez. (Les monts des Maures)
 Charles Martel a combattu les Arabes comme il a combattu les Francs de Neustrie, les Francs des royaumes du sud de l'Allemagne, la seule chose qui compte pour lui c’est de construire son royaume. (exactement la même détermination que l'on retrouve chez les musulmans mais on ne retrouve pas les mêmes critiques... Bizarre ! Vous avez dit bizarre ?)

Charles Martel sauveur de la France.... ? Sauveur de la Chrétienté.... ?
En fait, l’importance de cette bataille est toute relative. Cette bataille s’inscrit dans une multitude d’autres et la présence musulmane en « France » persiste jusqu’au Xe siècle. (Donc le peu fait par les Aquitains et par Charles martel est déjà un bon début)
 Les médiévistes s’accordent plus ou moins à considérer que ce sont tout d’abord Charles Martel lui-même et l’église qui en font un symbole. Martel pour des raisons de prestige de sa nouvelle lignée et l’église pour en faire une guerre pour la Chrétienté.
 D’ailleurs, ce symbole s’efface très vite et c’est la figure de Charlemagne que l’église met ensuite en avant. En effet celle-ci ne veut guère s’engager auprès d’un bâtard (faux) qui a d’ailleurs plus d’une fois pillé c(s)es biens.

C’est sous les Croisades (pour d’évidentes raisons), puis pendant la guerre de Cent Ans qu’on le remet à l’honneur. Ce n’est pas pour rien que les chroniqueurs mettront dans l’épopée de Jeanne d’Arc la redécouverte de l’épée de Martel (héroïne de l’extrême droite également et encore plus mythique que la figure de Martel). (attaque gratuite de la gauche internationaliste)

Mais c’est surtout le nationalisme du XIXe siècle qui en fera une icône. Les anticléricaux préfèrent Charles Martel à Clovis, moins compromis avec l’Église. Les conquêtes coloniales en Afrique ravivent le sentiment que l’armée Française est invincible, contre les armées « mahométane ». C’est enfin l’école de la IIIe république qui fini de le glorifier complètement.(refrain éculé de ceux qui crachent sur la France et les Français),
Nous laisserons à des médiévistes, le soin de conclure.
Selon, Françoise Micheau et Philippe Sénac :
« bien des voix se sont élevées pour tenter de ramener la bataille à sa juste place. En vain, car, érigé en symbole, l'événement est passé à la postérité et avec lui son héros Charles Martel. Il appartient à ce fonds idéologique commun qui fonde la nation Française, la civilisation chrétienne, l'identité Européenne sur la mise en scène du choc des civilisations et l'exclusion de l'Autre ».(c'est hélas ce qui est arrivé depuis la nuit des temps il y a un vainqueur et un vaincu, des symboles et des apatrides)

 L’historienne Suzanne Citron parle quand à elle pour cette bataille de Poitiers d’un
« inconscient des pulsions racistes anti-arabes et dans l'illusion d'une supériorité de la civilisation catholique et blanche » (ne serait-ce pas un peu raciste cette réflexion)

Le 25 octobre 732, se déroule une grande bataille en Aquitaine qui oppose le Royaume Franc et le Duché d’Aquitaine au Califat omeyyade.
Cette bataille qui repousse les invasions musulmanes du pays des Francs et reste célèbre tout au long du Moyen-Âge.

Dans le Royaume des Francs, Charles Martel (grand-père de Charlemagne) met un terme, à Vouneuil-sur-Vienne près de Poitiers, le 25 octobre 732, aux razzias et invasions arabes, après 20 années pendant lesquelles l'Aquitaine de l'époque est quasiment sous la domination des pillards musulmans. (aurait-il fallut supporter cela sans regimber ?) Cette victoire importante des chrétiens sur les musulmans a un retentissement immédiat.

En Europe, elle vaut à Charles, élevé au rang de champion de la chrétienté, son surnom de Martel (Marteau) donné par les chroniqueurs de l’époque...

Cette défaite pour les arabes marque le terme de l’expansion musulmane médiévale En Europe Occidentale, et a d’importantes conséquences.
La victoire de Poitiers entraîne un arrêt significatif des musulmans dans leur progression et de leur conversion « musclée » des peuples rencontrés, vers le nord-ouest de l'Europe.

La bataille de Poitiers semble surtout être un signe des premières défaites, après un siècle de victoires. En effet, si les Arabes parviennent à conquérir les grandes îles de Méditerranée Occidentale en 720-724, ils échouent dans leur troisième siège de Constantinople (717-718), et sont vaincus en Orient également. Et de la résistances des habitants des contrées envahies, un sursaut, une prise de conscience...(hélas déjà trop tard)

Les chroniques arabes Espagnols mentionnent deux autres défaites des musulmans en Gaule : Celle de 721, lorsque le gouverneur arabe al-Samh meurt sous les murs de Toulouse face à Eudes, prince d’Aquitaine, et celle de 737, lorsque les Francs écrasent une armée arabe venue secourir Narbonne assiégée...
N'oublions pas qu’en 718, les Arabes en envahissant le Languedoc, prennent Nîmes, et emmènent en Espagne, puis en Afrique du Nord, un nombre immense de captifs on parle de 1 à 2 millions d'esclaves en estimation basse, et autant de tués dans des massacres et des razzias, déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles sont utilisées pour engendrer des musulmans. On vend ces Français devenus esclaves dans plusieurs marchés dont ceux de Tripoli, Tunis et d’Alger.

On peut aussi citer l’historien Egyptien Ibn’Abd al-Hakam qui rapporte (en 861) que l’émir Abd al-Rahmân (célèbre polygame a épousé 3 000 femmes en Espagne) mène une expédition en l’année 115 de l’hégire (de février 733 à février 734) contre le pays des Francs au cours de laquelle il périt avec tous les siens...

Selon Françoise Micheau, spécialiste de l’histoire du Proche-Orient arabe, l’expédition d’Abd el Rahman a pour but essentiel le butin, et non la conquête. (que cela soit pour une raison ou pour une autre les fait sont les mêmes ils viennent piller tuer enlever et brûler) « Il s’agit pour les Arabes de Cordoue d’une expédition (en arabe « ghazwa ») visant à piller les richesses de la Gaule, mais non d’une « invasion » (!? Opinion curieuse lorsque l'on sait que le calife, ses généraux et ses soldats viennent accompagnés de leurs familles, ce qui doit sensiblement retarder la marche).

L’importance de la bataille de Poitiers est, encore de nos jours, très significative dans l’histoire des peuples Européens car elle a éclairé les historiens sur le fait que la propagation de l’islam s’est accompagnée de violences, pillages et d’esclavagisme.

La bataille de Poitiers, qui met un terme à la conquérante traînée de poudre de
l’islam, a aussi ouvert la voie vers d’autres défaites musulmanes... L’Espagne, qui bien que convertie, soumise, occupée, dominée par les Arabes pendant 776 ans, de 716 à 1492, n'a jamais renoncée dès les premiers temps et les a enfin, totalement chassés de la Péninsule Ibérique.
Puis surviendra la défaite des Ottomans à Vienne le 11 septembre 1683.

De nos jours, les islamistes, les terroristes musulmans qui s'en prennent même aux États Unis avec les mêmes termes qu'ils emploient pour les Européens (templiers croisés infidèles etc... ) cherchent encore à prendre leur revanche pour la défaite près de Poitiers, la Reconquista en Espagne et la défaite des Ottomans à Vienne...
LES DIFFÉRENTES FRANCIE
La bataille de Poitiers vient mettre fin à ce vaste mouvement de domination, de guerre et de sang conduit par l’Islam.
Toute personne acquérant une connaissance basique de ses fondements et de l’histoire de son expansionnisme dans le monde ne peut ignorer cette vérité !

D’autant que cette idéologie religieuse a déjà conquis 56 pays en 14 siècles. Par son regain fulgurant contemporain, elle s’apprête à conquérir l’entièreté de l‘Europe d’une autre manière...

Depuis lors, jamais les musulmans n’ont été si près d’imposer l’islam à l’Europe, l’islam est un dogme absolutiste. Dans l’esprit d’un musulman, l’islam est une religion universelle, et il espère qu’un jour toute l’humanité embrassera l’islam. Il y a donc un élément d’expansion dans les mentalités. L’islam possède dans ces fondements toutes les caractéristiques d’un totalitarisme et n’est en aucun cas soluble dans la démocratie, son but ultime étant d’étendre la oumma à toute la terre par tous les moyens mis à sa disposition !...

Il paraît évident que les civilisations Occidentales et musulmanes sont absolument antagonistes et cela depuis le VIIe siècle, dès le commencement de l’expansion colonialiste de l’Islam hors de ses frontières d’origine. L’impossible intégration de l’immense majorité des musulmans en Occident tient essentiellement à la question des structures mentales codifiées par la culture islamique.
L’Occident en général et les médias en particulier ont tendance à minimiser ou à ignorer la réalité de l’Islam radical. Certains en Occident font parfois preuve de complaisance et naïveté envers l’islamisme.
Le sort de l’Occident a pourtant souvent été décidé sur les champs de bataille. Si l’issue de certains conflits des derniers 250 ans avaient été différentes, il est probable que les Occidentaux, ne seraient pas en mesure de chanter les bienfaits de la liberté et de la démocratie libérale...

Dans la communauté musulmane, la guerre sainte est un devoir religieux, parce que l’islam a une mission universelle et que tous les hommes doivent s’y convertir de gré ou de force … Les autres communautés … n’ont pas l’obligation de dominer les autres nations, comme dans l’islam…. Les responsables religieux n’y sont en rien concernés par les affaires du gouvernement…. C’est pourquoi les Israélites, après Moïse et Josué, ne se sont guère intéressés aux affaires du pouvoir pendant près de 400 ans, ayant pour unique souci d’établir leur religion… » (source la Muqaddima, III -La Pléiade).
Ce sociologue musulman, d’origine Tunisienne, explique comment les désirs des conquêtes musulmanes émanent du fait que les Musulmans ont l’ordre de combattre les mécréants jusqu’à ce qu’ils aient été :
Soit tués.
Soit convertis à l’islam.
Soit mis dans un état d’asservissement permanent sous la domination musulmane.
Laisser des gens d’une autre confession vivre leur foi de façon indépendante de l’autorité islamique n’est pas une option.

Le Djihad, fer de lance de l’islam, est défini depuis l’époque de Mahomet comme étant un devoir et une obligation religieuse qui oblige tout bon musulman (le Djihad est la conquête d’un pays et d’une population par la guerre, la violence et le crime).
Cette obligation religieuse du Djihad est toujours observée. Le Djihad est un élément religieux majeur pour l’islam. C’est ce qui a toujours permis à l’Islam de continuer à survivre aux cours des siècles jusqu’à aujourd’hui en s’emparant du bien des autres. 

On se tue, on se décapite, on se lapide, au nom d’Allah !
Pour l’instant, on ne peut rien changer. Ce triste constat sur l’islam fait force. L’islam répand un lourd climat nauséabond d’intolérance dans tous les pays du Proche-Orient.
On se tue, on se décapite, on se lapide, au nom d’Allah !
Ce qui se passe en ce moment en Syrie est strictement identique à la barbarie qui existait au VIIe siècle.
Si l’islam a connu des périodes de « fraternité » avec les Juifs qui vivent en Terre d’islam, ce n’est que par intérêt, afin d’absorber les connaissances de la Torah, comme pendant la période Espagnole avant les persécutions ou avec les Chinois au VIIIe/IXe siècle ou les Perses et en général tout les pays par eux annexés...

Hormis cet intermède, les chefs musulmans ont passé leur temps à faire la guerre, à convertir ou à tuer. Ils ont pillé, violé, torturé, incendié, occupé des terres qui ne leur ont jamais appartenu. Combien savent par exemple que les Juifs et les chrétiens sont arrivés au Maroc avant l’invasion arabe ?
Les Juifs, présents depuis plus de deux mille ans dans tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, bien avant les Arabes, en ont été chassés et spoliés par ces derniers...
« © Ftouh Souhail pour www.Dreuz.info »
« Les Omeyyades ou en arabe (Banū ʾUmayya)) dynastie de califes qui gouvernent le monde musulman de 661 à 750. Ils tiennent leur nom de leur ancêtre ʾUmayya ibn ʿAbd Šams, grand-oncle de Mahomet »

ET LES AUTRES :
La bataille de Poitiers ou bataille de Tours oppose, en 732 ou 733, une coalition composée principalement de combattants des Royaumes francs et des duchés d'Aquitaine et de Vasconie au gouvernorat omeyyade. Les Francs, les Vascons et les Aquitains, menés respectivement par le maire du palais Charles Martel et le duc d'Aquitaine et de Vasconie Eudes, obtiennent une victoire décisive face aux Omeyyades, menés par le gouverneur d'Al-Andalus Abd al-Rahmân, qui meurt lors du combat.
Les détails de la bataille, notamment sa localisation et sa date exactes, ainsi que le nombre de combattants, ne peuvent être déterminés. Cette victoire importante des chrétiens sur les musulmans a un retentissement immédiat des deux côtés, la technique de combat de Charles Martel, élevé au rang de champion de la chrétienté, lui valant son surnom de Martel (Marteau) de la part des chroniqueurs du IXe siècle, qui voient en cette victoire un jugement de Dieu en sa faveur...

La bataille devient à partir du XVIe siècle un symbole de la lutte de l'Europe chrétienne face aux musulmans, événement qui marque un tournant dans l'Histoire avec le début du recul de l'islam face au christianisme en Europe. Les historiens contemporains sont divisés quant à l'importance réelle de la bataille de Poitiers et son rôle dans le maintien du christianisme en Europe.

Les avis sont moins divergents en ce qui concerne le poids qu'a la bataille dans l'établissement de la domination Franque en Europe de l'Ouest pendant le siècle suivant, et l'émergence de l'Empire Carolingien.

Du côté des auteurs latins des VIIIe et IXe siècles, les sources sont assez nombreuses, proches de l’événement, et exceptionnellement détaillées pour l’époque. Cela témoigne que dès le VIIIe siècle la bataille est considérée comme importante. On peut citer Bède le Vénérable en 735, la Chronique de Moissac ainsi que les Annales de Metz qui mentionnent l'événement, en des termes brefs et similaires, rappelant que
« Charles combattit les Sarrasins un samedi du mois d'octobre ».

Le seul récit détaillé se lit dans les chroniques mozarabes, au milieu du VIIIe siècle, dans lequel l’auteur, « anonyme chrétien de Cordoue », raconte la bataille et donne pour cause de la défaite omeyyade des dissensions internes. Le récit de la bataille de Poitiers se situe entre celui de la bataille de Toulouse (721) et celui de la bataille de la Berre (737).
Quelques chroniques arabes mentionnent l’événement, la principale étant celle de ʿAbd Al-Ḥakam (861). Les batailles de Toulouse, de Poitiers et de la Berre apparaissent comme des défaites chez les chroniqueurs d'Al-ʾAndalus. Les allusions arabes à la bataille de Poitiers sont très sèches et précisent simplement que ʿAbd Ar-Raḥmān et ses compagnons « ont connu le martyr »

Présence sarrasine en Francie :
Au début du VIIIe siècle, le califat omeyyade, grâce à une armée composée majoritairement de Berbères islamisés, conquiert la péninsule Ibérique puis la Septimanie, partie du Royaume Wisigoth qui a échappé aux conquêtes des fils de Clovis Ier, y compris Narbonne.

Les gouverneurs à la tête de la Septimanie lancent alors des expéditions ponctuelles (ġazawāt) en Aquitaine pour s'emparer de butin. Eudes, duc d'Aquitaine et de Vasconie, se retrouve en première ligne.
En 721, il parvient à arrêter les musulmans à Toulouse, allié pour la première fois aux Francs. Quelques années plus tard, il s'allie au gouverneur omeyyade Munuza, subordonné du gouverneur d'Al-ʾAndalus Ambiza.

Munuza tente de se constituer une principauté indépendante en Cerdagne. Nommé en 730, le nouveau gouverneur d'Al-ʾAndalus, ʿAbd Ar-Raḥmān ibn ʿAbd Allāh Al-Ġāfiqiyy, dirige alors une expédition punitive contre Munuza, qui est battu et tué.

Au nord de la Loire, le maire du palais Charles Martel bat Rainfroi, allié d'Eudes, et rassemble sous son autorité le Royaume franc, qui devient la principale puissance chrétienne d'Europe de l'Ouest. Il lance également une expédition pour soumettre l’Aquitaine l’année précédant la bataille de Poitiers : Eudes se retrouve pris entre deux feux.

Environ une décennie après la défaite des Omeyyades à Toulouse en 721, ʿAbd Ar-Raḥmān lance une nouvelle expédition au-delà des Pyrénées, principalement constituée de Berbères et de contingents recrutés dans la péninsule Ibérique. Parmi les participants à l'expédition omeyyade, les chroniques mozarabes font la distinction entre « Sarrasins », Arabes venus d’Arabie et de Syrie notamment, plus anciennement islamisés, et « Maures », Berbères venus d'Afrique du Nord (antique Maurétanie).

Le nombre élevé de Berbères parmi les conquérants musulmans explique que ces derniers soient aussi globalement désignés sous le terme de Maures. L'incursion de ʿAbd Ar-Raḥmān n'a pas pour but principal la conquête mais le pillage. Les Omeyyades envahissent l’Aquitaine, razzient le pays et prennent les faubourgs de la ville de Bordeaux. Eudes réunit une armée pour les contrer, mais il est battu entre la Garonne et la Dordogne et prend la fuite... Il appelle alors les Francs à l'aide, ce à quoi Charles Martel ne répond qu'après qu'Eudes lui promette de se soumettre à l'autorité Franque.

Abd Ar-Raḥmān continue son avancée, marche sur Poitiers, pille et peut-être incendie l’église Saint-Hilaire le Grand. Attiré par les richesses de l'abbaye de Saint Martin il se dirige ensuite vers Tours et se fixe probablement comme unique objectif la mise à sac du sanctuaire national des Francs, la riche basilique Saint-Martin de Tours. Cependant, Charles Martel, répondant à l'appel d'Eudes, marche aussi vers cette ville après avoir réuni une armée constituée principalement de fantassins Francs. Pour les historiens chrétiens, c’est pour défendre le sanctuaire de Tours que Charles Martel entre en guerre, c’est pourquoi, à partir du XVIe siècle, cette bataille est aussi appelée bataille de Tours.
Il décide d'attendre que les Omeyyades soient lourdement chargés de butin pour les attaquer. En fait, Charles Martel est très intéressé par le contrôle du riche sud-ouest et de la vallée de la Loire. Il est déjà venu l'année précédente en 731 et ravi de revenir avec une armée importante...
Les sources concordent pour placer la rencontre sur le territoire de l’antique civitas de Poitiers, donc dans le nord du Poitou. L'appellation arabe de la bataille, d’après une source du XIe siècle est balât al-shuhadâ traduite au XIXe siècle par Pavé ou Chaussée des martyrs.
Elle permet alors de préciser la localisation et de la situer sur l’ancienne voie romaine entre Poitiers et Tours, et donc sur la rive droite du Clain. Les historiens sont d’accord pour ne pas la situer à proximité immédiate de Poitiers, car la forêt de Moulière aurait gêné les cavaliers omeyyades.

Une partie des historiens place l’emplacement de la bataille à proximité du hameau de Moussais (renommé Moussais-la-Bataille), sur l'actuelle commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Châtellerault et Poitiers.
D’autres historiens préfèrent placer la bataille à Cenon-sur-Vienne, située au confluent de la Vienne et du Clain.
D'autres encore, comme André-Roger Voisin, préfèrent la situer près de Ballan-Miré, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Tours, sur le lieu-dit des landes de Charlemagne en raison des armes qui y ont été retrouvées.

L'historienne Françoise Micheau précise que la traduction de balat serait plutôt « palais » ou « édifice somptueux » pouvant alors placer la bataille près de la riche abbaye de Saint-Martin de Tours.
Quoi qu'il en soit, la bataille semble suivre l'axe Poitiers-Tours, comme le confirment des fouilles, notamment à Preuilly-sur-Claise où des tombes mérovingiennes ont été retrouvées au pied de l'ancienne abbatiale. Pas moins de 38 sites revendiquent être le lieu exact de la bataille.

Si les nombreux détails donnés par les chroniqueurs permettent d'avancer certaines précisions sur la datation de l'affrontement, celle-ci reste débattue, les propositions oscillant entre 732 et 733, généralement située au mois d'octobre de ces deux années.

Selon les chroniqueurs Européens, l'affrontement a lieu un samedi du mois d’octobre.
Selon les chroniqueurs arabes, il a lieu le premier samedi du mois de ramadan 114 de l’Hégire, soit après le 23 octobre 732.
Le premier samedi est le 25, ce qui place alors la bataille au 25 octobre 732.

Les historiens préférant placer la bataille de Poitiers l’année suivant celle de Bordeaux estiment que l’étendue du territoire à conquérir depuis les Pyrénées est trop vaste, cependant, actuellement, on considère qu’il s’agit d’expéditions de razzia, et couvrir la distance entre les Pyrénées et la Vienne en moins de quatre mois semble raisonnable.

Léon Levillain et Charles Samaran datent eux la bataille du 11 octobre 732.
Ivan Gobry affirme pour sa part que la bataille a lieu le 17 octobre 733.
Selon lui, seule la Chronique de Moissac, rédigée un siècle après l’événement, donne 732.
Le continuateur de Frédégaire, contemporain de la bataille, et le chroniqueur Castillan Rodrigo Jiménez de Rada, archevêque de Tolède du XIIIe siècle, avancent également la date de 733.
Cette date est confirmée par les auteurs arabes de l'époque qui fixent l'événement à l'année 115 de l’Hégire.
L'abbé Joseph-Épiphane Darras (1825-1878) rapporte qu'il est écrit dans un manuscrit des Annales de Hildesheim que la bataille a lieu un samedi, donnant pour quantième un jour d'octobre dont la première lettre est effacée, mais dont la suite est VII. Il se trouve qu'aucun samedi d'octobre de l'année 732 n'est le 17 ou le 27, mais le 17 octobre 733 est bien un samedi.
Au début du XXIe siècle, si l'historien Peter Brown situe la bataille en 733, pour des médiévistes comme Paul Fourcare ou Carole Hillenbrand la question reste ouverte et les deux années sont envisageables.

Pendant une semaine, des escarmouches ont lieu, aux confins du Poitou et de la Touraine. Après ces escarmouches, l’affrontement décisif a lieu, sur deux jours. Abd el Rahman lance sa cavalerie sur les Francs.
Ceux-ci, formés en palissade « comme un mur immobile, l'épée au poing et tel un rempart de glace », les lances pointées en avant des boucliers, attendent le choc... Il semble que l'image ait quelque chose de juste dans la mesure où c'est bien la solidité des lignes Franques qui impressionne les troupes arabo-berbères. La mêlée s'engage et les Francs parviennent à faire refluer leurs opposants.

Mais ceux-ci n'ont pas l'occasion d'attaquer une seconde fois car de son côté les Vascons, commandés par Eudes prennent l'ennemi à revers et se jette sur le camp musulman.
Croyant leur butin et leurs familles menacés, les combattants Maures regagnent leur campement. Ils subissent de lourdes pertes et Abd el Rahman est tué.
Les survivants, obligés de regagner le sud des Pyrénées sont attaqués par les Vascons au passage des cols.

Le lendemain, au point du jour, Charles donne l'ordre d'attaquer, mais le camp est vide, les musulmans ont fui dans la nuit. Selon une légende locale à la région du Haut Quercy, Abd el Rahman n'a pas été tué à la bataille de Poitiers mais a simplement reflué vers ses bases arrières de Narbonne... Poursuivi par les troupes Franques de Charles Martel, il a été tué et son armée exterminée lors d'une bataille livrée à Loupchat au pied de la falaise du Sangou, dans le Lot, en 733.

L'Hôtel de ville de la commune de Martel a été construit, selon aussi une légende locale, sur le lieu même de la bataille. Charles est alors acclamé sous le nom de Martel :
« marteau des infidèles ».

Selon l'historien André Clot, un des facteurs de la défaite réside dans l'éloignement des musulmans de leurs bases.

Enfin, toujours selon André Clot, le duc d'Aquitaine a attaqué lors du combat final le camp où sont rassemblées les familles, entraînant la débandade des musulmans.

Une hypothèse a été quelque temps que l'étrier utilisé par la cavalerie Franque lui a permis d'asséner des coups si puissants (« martels ») que l'envahisseur, n'en étant pas équipé, ne pouvait y résister.
Cependant, il est généralement admis que l'immense majorité de l'armée Franque est composée de fantassins et que c'est leur discipline et la supériorité de leur armure qui ont fait la différence.

Fort de sa victoire, Charles Martel s’empare de Bordeaux et met un pied en Aquitaine, sans la soumettre immédiatement : A la mort d’Eudes, ce sont ses fils qui lui succèdent.
Son appui reste cependant indispensable à la lutte contre les Sarrasins : Il intervient dans la vallée du Rhône et en Provence les années suivantes, où il soumet le patrice Mauronte (737), allié des Sarrasins. Au sud de Narbonne, il bat à nouveau ceux-ci sur les bords de la Berre, en 737.
Ainsi, la victoire de Poitiers entraîne non pas le départ définitif des musulmans (échec du siège de Narbonne, la ville reste dirigée par un gouverneur omeyyade jusqu’en 759), mais l’intervention systématique des Francs, est seule capable de s’opposer à eux.

Michel Rouche considère en définitive Eudes d'Aquitaine comme le véritable vaincu de Poitiers. Le prestige apporté par cette victoire aux Pépinides a pu justifier, quelques années plus tard, l’éviction politique des Mérovingiens.
Selon l'historien allemand Karl Ferdinand Werner, la Provence a été bouleversée par les exactions de Charles Martel. Karl Werner envisage que le surnom « Martel-Marteau » puisse venir de la brutalité impitoyable de la répression de Charles, qui agit comme un marteau écrasant tout, plutôt que de sa technique de combat contre les musulmans.

À la suite de la bataille, les troupes musulmanes ne sont pas chassées de Gaule : Allié aux lombards Charles Martel doit encore faire campagne contre elles en Provence et Septimanie entre 737 et 739 mais il ne parvient pas à reprendre Narbonne, définitivement reconquise en 759 par son fils Pépin le Bref...
Si l’expansion musulmane est stoppée, notamment dans le sud-ouest, les raids musulmans se poursuivent sur plusieurs décennies. Charlemagne bat vers 800, à la bataille du bois des Héros (en Saintonge), une troupe musulmane qui razziait le pays.
Des forteresses Provençales servent de base à des incursions dans le pays jusqu’à la fin du Xe siècle (voir bataille de Tourtour).
Le débat historique sur l’importance réelle de la bataille est apparu à la fin du XIXe siècle, au moment où elle connaît une grande popularité. Les historiens qui tendent à augmenter son importance ont mis en avant une série d’arguments.

Le consensus historique concernant l'affrontement dénommé « Bataille de Poitiers » n'est pas aisé à atteindre dès que l'on élargit le débat à l'ensemble du pourtour Méditerranéen.
Peu de sources par rapport aux batailles antiques ou à celle du Haut Moyen Âge (les croisades) sont disponibles sur le sujet.

L'historien Jean Deviosse et Élisabeth Carpentier, professeur honoraire d’histoire du Moyen Âge à l’Université de Poitiers, nuancent cet argument : Les razzias représentent aussi un moyen de connaître le terrain, et plusieurs années de razzias réussies aboutissent après quelque temps à une conquête définitive (c'est probablement ce qui se produit actuellement au Proche Orient et ailleurs)  : C'est le cas de la conquête Espagnole (711-720), mais aussi de la Perse auparavant... En 721, lors du siège de Toulouse, les envahisseurs sont toutefois équipés de catapultes, signe qu'ils entendent conquérir la ville.
Jean Deviosse fait remarquer aussi l'organisation tactique de l'expédition de 732. Il s’agit d’une opération combinée entre marine et cavalerie arabes.

Une flotte débarque une armée arabe en Camargue, qui remonte la vallée du Rhône jusqu’à Sens, assiégée et conquise, pendant que d’un autre côté, Abd el Rahman passe les Pyrénées du côté le plus éloigné. Il compte ainsi obliger ses adversaires à se diviser et parcourir de longues distances pour l’arrêter. (et prendre la Gaule en tenaille)
Abd el Rahman demande également à ses hommes d’abandonner une partie du butin pour être plus efficaces lors de la bataille (demande rejetée par les troupes).
Il a surtout accepté la bataille, qu'il aurait pu refuser s’il ne venait que pour le butin, déjà considérable...

La taille même de l’Empire pose des difficultés pour le gouverner : Des révoltes kharidjistes éclatent en Mésopotamie et en Syrie (724-743), qui provoquent l’abandon de Damas par le calife pour Resafa, ou encore en 740 pour le Maroc. Les Omeyyades sont renversés en 750 par les Abbassides. Cordoue devient le centre d'un émirat autonome dont le pouvoir se limite à la péninsule Ibérique.

« Ces crises du milieu du VIIIe siècle scellent la fin des conquêtes arabes en Gaule, comme dans l'Empire Byzantin et en Asie centrale ».
Jean Deviosse réplique toutefois que la victoire a dû être importante pour deux raisons :
La victoire est telle que les envahisseurs abandonnent leur butin.
Aucune autre expédition musulmane d’envergure n’a pu atteindre le cœur de la Gaule par la suite...
Enfin, et peut-être surtout, pour Élisabeth Carpentier, la victoire est importante pour les Francs du Nord de la Gaule.
Vue d’Occident, la progression de la conquête musulmane paraît inexorable, or le premier combat des Francs contre les Arabes est une victoire (Eudes commande les Aquitains), suivie d’autres victoires, et empêche toutes nouvelles attaques par la suite.
Cette victoire n'est donc pas le mythe qu’on en a fait, et si Charles Martel ne sauve pas « la France » — qui n’existe pas encore — il change le destin de la Gaule, et donc prépare la France qui lui succède. Cette bataille n’est pas un mythe, mais un symbole historique

La bataille a tout de suite un retentissement très important grâce notamment aux récits des trouvères et troubadours. Elle justifie l’élimination des Mérovingiens et légitime donc la famille de Charles Martel, les Carolingiens...

Bède le Vénérable, moine d'Angleterre, la mentionne comme un châtiment de Dieu, ce qui est un autre aspect de son aura : Pour l’Église cette guerre est légitime, c’est aussi une guerre pour la défense de la chrétienté, et elle éclipse la bataille de Toulouse, qui à l’époque avait eu un écho important, affaiblie par la défaite d’Eudes devant Bordeaux en 732 et son ambiguïté (allié aux musulmans).

De l’autre côté, la bataille revêt également une grande importance : l’Anonyme de Cordoue (un chrétien sujet des Ommeyades), qui écrit vers 750, la présente ainsi comme un affrontement entre Nord et Sud, entre Orient et Occident. Pourtant, au lendemain d'une bataille indécise Charles Martel apprend que l'ennemi s'est retiré au cours de la nuit sans que l'on sache pourquoi...
Aussi, l'Église est loin d'avoir considéré le vainqueur de Poitiers comme le sauveur du christianisme puisqu'elle l'inculpe de sacrilège pour s'être approprié des terres appartenant à l'Église et aux monastères...

Le péril est imminent, de toutes parts on voit s'avancer l'étendard de Mahomet, tandis que les musulmans entrent dans les Gaules par les Pyrénées, ils se montrent en Sicile et menacent l'Italie, sur leur passage la terreur est profonde, leur conquête est « impitoyable »,  leur autorité inflexible,  leur marche persévérante, et un moment on se demande si dans le monde entier le Coran ne va pas remplacer l'Évangile...
C'est aux Francs,  c'est au fils de Pepin d'Héristal, à l'aïeul de Charlemagne, que doit appartenir l'honneur de sauver la civilisation chrétienne.
Le duc d'Aquitaine, fugitif, désespéré, s'est adressé à Charles Martel pour obtenir son appui contre les Sarrasins.
Charles, maître, sous le nom des derniers rois Mérovingiens, de la Neustrie et de l'Austrasie, a combattu Eudes et convoite pour ses leudes la riche province d'Aquitaine, mais, également pressé par les Sarrasins et les Francs, Eudes a encore, préféré la dangereuse alliance de ceux-ci à la domination arabe...

Forcé de reconnaître une suzeraineté, il a choisi celle de Charles Martel, du duc des Francs, comme il se nomme.
Charles, certain, en s'opposant à l'invasion, de défendre ses propres intérêts autant que ceux du duc d' Aquitaine,  assemble une formidable armée et marche contre Abdérame.

Les Arabes, poursuivant leur route à travers le pillage et la destruction, sont arrivés à Poitiers, qui leur a résisté avec courage.
C'est là que Charles les rencontre et que se décide, sur les bords de la Loire, cette grande lutte entre les deux croyances, entre la loi du fatalisme et celle du dévouement...

Les Francs se présentent nombreux, vigoureusement disciplinés, tandis qu'au contraire les soldats d'Abdérame, embarrassés de leur immense butin, traînant à leur suite des captifs, des troupeaux, et leur famille marchent dans un désordre d'un funeste présage pour la bataille qui se prépare.

Les deux armées demeurent 7 jours en présence, se considérant réciproquement avec un curieux étonnement. Enfin, un samedi du mois d'octobre 732 ou 733, les deux armées s'attaquent, et la cavalerie musulmane, renommée par son agilité, par la vivacité et la précision de son mouvement, vient se heurter aux lignes Franques hérissées de fer :
Elles résistent  à ce choc impétueux, auquel elles opposent une calme immobilité, les  charges multipliées des cavaliers arabes ne peuvent ébranler les solides bataillons de Charles Martel, et la nuit survient sans que le succès soit décidé d'aucun côté.
Le lendemain, au jour naissant, les deux armées, qui n'ont point quitté le champ de bataille, renouvellent leurs efforts :
Les cavaliers d'Abdérame (en Français) réussirent enfin sur quelques points à pénétrer dans les rangs serrés des Francs. Mais leurs coups glissent pour ainsi dire sur les pesantes armures et les fortes épées de ceux-ci, les pesantes framées des hommes du Nord au contraire atteignent sans merci ces intrépides soldats, qui n'ont d'autre défense qu'un burnous flottant ou une légère cuirasse...

Après plusieurs heures de combat, où cependant les avantages sont  partagés, une manœuvre habile du duc des Francs lui donne la victoire.
Un détachement de chrétiens ayant pénétré dans le camp arabe, une partie de l'armée d'Abdérame quitte le champ de bataille pour aller défendre les riches dépouilles enlevées à l'Aquitaine, ce mouvement jette parmi les troupes de l'émir un désordre dont les Francs profitent, et avant la fin de cette seconde journée la cause du christianisme et de la civilisation l'a emporté sur l'ascendant si longtemps victorieux de l'islamisme :
Les nuées de cavaliers orientaux, armés de larges cimeterres, se brisent contre les murs de glace des fantassins du Nord armés de piques et de Francisques. (la vrai pas celle que certain ont eu de manière faussement honorifique)
L'émir Abdérame tente vainement de ramener ses soldats au combat, ils l'abandonnent et le laissent, avec quelques braves demeurés fidèles qui veulent partager sa destinée, au plus fort de la mêlée, où il tombe sous les lances chrétiennes...

Le camp arabe, rempli des dépouilles de la Gaule Méridionale, devient la proie de  la Gaule du nord, et l'obscurité de la nuit sauve seule les musulmans de  la poursuite des Francs.
Selon les historiens chrétiens de la bataille de Poitiers, la retraite des Arabes est couverte d'un mystère qui lui donne un caractère étrange et qui exprime singulièrement la crainte qu'inspirent les peuples de l'Orient.

D'après leur récit, vers la fin de la seconde journée de la bataille de Poitiers, la victoire n'est pas encore certaine pour les chrétiens et la nuit une seconde fois a suspendu la lutte, les Francs attendent impatiemment que le jour leur permette de recommencer le combat.
Dans le camp des Arabes règne un profond silence que l'obscurité rendait plus solennel encore , redoutant quelque surprise, frappés d'une terreur superstitieuse devant cet ennemi, même vaincu, les chrétiens n'osent entrer dans le camp des musulmans bien que le jour ait paru : Des éclaireurs  s'étant enfin avancés vers les premières tentes, s'aperçoivent seulement alors que le camp est désert, l'armée d' Abd el Rahman est partie sans bruit durant la nuit, abandonnant la plus grande partie de ses bagages...

Cette journée si importante pour l'avenir de la civilisation, cette rencontre solennelle entre le Nord et le Midi, entre les chrétiens et les mahométans, cause une vive impression sur le monde de cette époque.
L'imagination des chroniqueurs est frappée d'une émotion que reproduisent leurs récits, la perte des Arabes est évaluée à 375,000 hommes par les auteurs chrétiens. Charles y gagne une immense renommée, le courage qu'il a montré dans les guerres contre les Neustriens et les Aquitains semble s'être encore accru en présence des musulmans.

« pour ce que, dit la Chronique de Saint-Denis, « comme li martiaus debrise et froisse le fer et  l'acier, ainsi froissoit-il et debrisoit-il tous les ennemis. » »
Après la victoire de Poitiers, Charles Martel pousse jusqu'en Languedoc, il assiège inutilement Narbonne, entre dans Nîmes et essaie de brûler le grand amphithéâtre Romain, les arènes, dont on avait fait une forteresse...

Enfin le héros du Nord, ayant parcouru le Midi en vainqueur, remonte  vers l'Austrasie, où l'appelle une invasion Germanique, ramenant avec d'immenses richesses une multitude de captifs.
C'est surtout à cette grande journée de Poitiers qu'il fait reconnaître ses titres à la royauté, et c'est véritablement en face des musulmans, en sauvant l'Europe du fatalisme de Mahomet, qu'il donne la couronne à son fils, à Pépin le Bref, et qu'il établit sur une base glorieuse la dynastie  Carolingienne.

[♦ J’ai été saisi d’étonnement en découvrant, le 19 avril, sur le site Les Inrocks, l’article d’un certain Jean-Marie Durand, spécialiste des « idées », intitulé « Tu parles, Charles Martel ! La déconstruction d’un mythe identitaire », consacré à l’essai, paraît-il « éclairant », de deux « historiens », William Blanc et Christophe Naudin, Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l’histoire au mythe identitaire.
« La plus puissante des familles Franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule ».
A en croire cet idéologue et ces deux « historiens », bien décidés à terrasser les « historiens islamophobes », « la bataille de Poitiers est un événement mineur de notre histoire, qui « ne doit sa survie mémorielle qu’à l’utilisation qui en a été faite, depuis les années 1880, par l’extrême droite et le courant nationaliste » » ; « elle n’est pas historiquement le choc que beaucoup d’autres ont imaginé » ; « les grandes figures de l’enseignement sous la IIIe République – Jules Michelet et Ernest Lavisse – ne lui ont consacré que peu d’attention, Jules Michelet minimisant la bataille et le manuel Lavisse ne lui consacrant pas une ligne ».
On reste interdit devant tant de contre-vérités.
Jules Michelet, qui a publié son Histoire de France des origines à la mort de Louis XI, entre 1833 et 1844, sous la Monarchie de Juillet et non sous la IIIe République, soulignait au contraire dans cet ouvrage l’importance de ladite bataille :
« Les Sarrasins, maîtres de l’Espagne, s’étaient emparés du Languedoc. De la ville de Narbonne, leur innombrable cavalerie se lançait audacieusement vers le nord, jusqu’en Poitou, jusqu’en Bourgogne, confiante dans sa légèreté et dans la vigueur infatigable de ses chevaux africains. La célérité prodigieuse de ces brigands, qui voltigeaient partout, semblait les multiplier ; ils commençaient à passer en plus grand nombre : on craignait que, selon leur usage, après avoir fait un désert d’une partie des contrées du Midi, ils ne finissent par s’y établir. Une rencontre eut lieu près de Poitiers entre les rapides cavaliers de l’Afrique et les lourds bataillons des Francs (732) […]. Charles Martel poussa jusqu’en Languedoc, entra dans Nîmes et essaya de brûler les Arènes qu’on avait changées en forteresse. »
Ernest Lavisse, en 1913, dans son manuel pour le cours moyen, 1re et 2e année, a consacré en réalité trente lignes à Charles Martel, à l’invasion arabe et à la bataille de Poitiers. J’en extrais celles-ci :
« La plus puissante des familles Franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule. En l’année 732, ils étaient arrivés près de Poitiers, quand ils rencontrèrent Charles Martel qui venait au devant d’eux avec une armée. Les Arabes, montés sur de petits chevaux rapides, et habillés de longs manteaux blancs, coururent vers la cavalerie Franque. Les Francs, montés sur de grands chevaux du nord, les laissèrent venir et se défendirent avec leurs haches et leurs épées si bien que les Arabes reculèrent. Alors les Francs se mirent en marche. C’était comme une muraille de fer qui s’avançait. Les Arabes se retirèrent dans leur camp, et, pendant la nuit, ils s’enfuirent. Ainsi, Charles Martel a empêché les Arabes de conquérir notre pays. »
Dans son Abrégé de l’histoire du Moyen-Âge pour le cours de seconde, Victor Duruy parlait déjà, en 1857, de « la grande victoire de Charles Martel sur les infidèles, qui arrêta, entre Tours et Poitiers, le mouvement de l’invasion de l’islamisme vers l’Occident ».
En 1904, dans son manuel pour la classe de 5e, l’historien Charles Seignobos, républicain et protestant, insistait, avant de raconter la bataille de Poitiers, sur « les guerres qu’avait dû faire Charles Martel toute sa vie de tous les côtés, surtout dans le Midi contre les musulmans ».
En 1925, dans son manuel pour la classe de 4e, Arthur Huby, plus tard doyen de l’Inspection générale d’histoire-géographie, insistait aussi sur cet « événement exceptionnel » : « Sa victoire sur les Arabes tira Charles Martel hors de pair. La victoire de Poitiers (octobre 732), qui marqua l’arrêt de l’offensive arabe contre l’Europe, eut un immense retentissement. Charles Martel apparut comme le sauveur du monde chrétien tout entier. »
Sans oublier Jules Isaac (futur militant du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes) qui écrivait à la même époque, dans le fameux Malet-Isaac : « Charles Martel eut la gloire d’arrêter à Poitiers, en 732, une terrible invasion arabe. »
En 1935 enfin, dans leur petit manuel pour le cours élémentaire, 1re année, Mon Premier Livre d’Histoire de France, Léon Brossolette et Marianne Ozouf, père et sœur du héros de la Résistance, ont illustré une page entière d’une image en couleurs sous-titrée « Charles-Martel à Poitiers – Les rois francs, qu’on appelle les rois fainéants, ne savent plus commander leurs armées. Le duc Charles-Martel les commande à leur place. Il bat à Poitiers les rapides cavaliers arabes qui attaquent la Gaule ».
On observera cependant que ne figurent nulle part, dans les actuels programmes d’histoire du primaire et du collège, ni Charles Martel, ni la bataille de Poitiers, tous programmes signés, en 2008, par Xavier Darcos, avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy et François Fillon, trois phares de ce qu’on appelle la « droite républicaine ».
Ce qui n’empêche pas Philippe Nemo, dans son excellent manuel d’histoire pour les CE2-CM1-CM2, de préciser pour nos écoliers : « Les Arabes avaient conquis un immense empire qui s’étendait jusqu’en Europe. Ils s’étaient emparés de l’Espagne, et maintenant ils voulaient aussi envahir la France. Charles Martel gagna contre eux la bataille de Poitiers en 732 après J.-C. et il les força à se replier en Espagne. Le prestige acquis par Charles Martel à cette occasion fut très grand. » (La Librairie des Écoles, 2012, p. 52).]






.Bataille de Poitiers (732) — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(732)
La bataille de Poitiers ou bataille de Tours oppose, en 732 ou 733, une .... Il se trouve qu'aucun samedi d'octobre de l'année 732 n'est le 17 ou le 27, mais le 17 ...
Historiographie - ‎Contexte - ‎Bataille - ‎Conséquences
25 octobre 732 - Charles Martel arrête une razzia arabe ...
www.herodote.net/25_octobre_732-evenement-7321025.php
28 janv. 2014 - 25 octobre 732 : Charles Martel et le duc Eudes arrêtent les Arabes à Poitiers. ... La même année, ils lancent une fructueuse razzia sur la riche …

Charles Martel et la bataille de Poitiers : la désinformation ...
fr.novopress.info/186420/charles-martel-bataille-poitiers-desinformation/
26 avr. 2015 - En l'année 732, ils étaient arrivés près de Poitiers, quand ils rencontrèrent Charles Martel qui venait au devant d'eux avec une armée. 741 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/741
Cette page concerne l'année 741 du calendrier julien. ... Cette bataille est à l'origine des royaumes autonomes qui se constituent au Maghreb à la fin du VIII ...
Événements - ‎Naissances en 741 - ‎Décès en 741 - ‎Notes et références
Charles-Martel (~688 - 741) - France-Spiritualités
www.france-spiritualites.fr/biographies-portraits/C/charles-martel.html
Charles-Martel dans son temps l Alpaïde l Charles Martel au combat ... Attaqué, dès la première année de sa puissance (716), par Radbod, duc des Frisons, ...

Charles Martel, imposture historique et mythe fasciste ...
https://quartierslibres.wordpress.com/.../charles-martel-imposture-historiq...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire