6
mai 2015
Cette
page concerne l'année 742 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
NAISSANCE DE CHARLEMAGNE... LE GRAND EMPEREUR !
Il
est difficile, en l’absence de documents écrits, de dater de
manière précise la naissance de Charles 1er. Sans doute le 2 avril
742 ou 747. Difficile aussi de situer les faits marquants de
l’enfance de celui qui prend plus tard le nom de Carolus Magnus
(Charles Le Grand) ou encore de Charlemagne. Ce qui est sûr, c’est
qu’il est le fils de Pépin, dit « le Bref », roi des
Francs et de la reine Bertrade de Laon (Berthe, dite « au grand
pied »). Petit-fils de Charles Martel, maire du palais,
Charlemagne s’inscrit, comme son frère et rival Carloman, dans la
dynastie des Carolingiens dont il est le second roi (768-814). À la
mort de son père, en 768, Charles et son frère Carloman héritent
d’un vaste territoire qu’ils se partagent. Carloman obtient la
Gaule centrale et méridionale. Charles reçoit un territoire plus
vaste encore, qui s’étend de l’Aquitaine jusqu’en Germanie, en
passant par la Neustrie et l’Austrasie.
À
la mort de Carloman (771), Charles inclut à son propre patrimoine
l’ensemble des terres de son frère. Devenu seul roi de Francie,
Charles va s’attacher à consolider l’unification de la Gaule.
Une fois achevée la pacification de la Gaule, il s’attache à
étendre son Empire au-delà des frontières... Charlemagne est bel
et bien l’empereur le plus puissant d’Occident.
Éginhard, biographe de Charlemagne, a laissé de l’empereur des portraits précis. Il le décrit comme un colosse de 1m90, bien bâti et bien proportionné. Ses cheveux sont courts et il porte une petite moustache tombante (il faudra attendre La Chanson de Roland pour voir apparaître la fameuse « barbe fleurie »), pareille à celle que l’on trouve sur les monnaies frappées à son effigie par l’atelier de Mayence. Il se dégage de sa personne imposante une impression de grande autorité et de grande dignité. Élevé dans la langue germanique, Charles Ier n’a pas fréquenté les livres durant son enfance et son adolescence. Peu instruit et souffrant de cette terrible carence, Charles Ier s’entoure de gens cultivés et d’érudits qui lui font la lecture des grands textes. Ainsi de La Cité de Dieu de Saint Augustin, texte fondateur, d’où il tire l’essentiel de son idéologie politique. Parmi ses maîtres les plus prisés figurent Raban Maur, l’un des instigateurs de la renaissance Carolingienne et Alcuin, membre de l’Académie palatine, maître de Charlemagne et son principal conseiller.
Le lieu de naissance de Charlemagne est sujet à controverse. D’aucuns le font naître quelque part en Allemagne. D’autres en Neustrie, berceau du pouvoir familial (nord-ouest du royaume Franc). Plus précisément à Quierzy-sur-Oise, dans l’Aisne.
Éginhard, biographe de Charlemagne, a laissé de l’empereur des portraits précis. Il le décrit comme un colosse de 1m90, bien bâti et bien proportionné. Ses cheveux sont courts et il porte une petite moustache tombante (il faudra attendre La Chanson de Roland pour voir apparaître la fameuse « barbe fleurie »), pareille à celle que l’on trouve sur les monnaies frappées à son effigie par l’atelier de Mayence. Il se dégage de sa personne imposante une impression de grande autorité et de grande dignité. Élevé dans la langue germanique, Charles Ier n’a pas fréquenté les livres durant son enfance et son adolescence. Peu instruit et souffrant de cette terrible carence, Charles Ier s’entoure de gens cultivés et d’érudits qui lui font la lecture des grands textes. Ainsi de La Cité de Dieu de Saint Augustin, texte fondateur, d’où il tire l’essentiel de son idéologie politique. Parmi ses maîtres les plus prisés figurent Raban Maur, l’un des instigateurs de la renaissance Carolingienne et Alcuin, membre de l’Académie palatine, maître de Charlemagne et son principal conseiller.
Le lieu de naissance de Charlemagne est sujet à controverse. D’aucuns le font naître quelque part en Allemagne. D’autres en Neustrie, berceau du pouvoir familial (nord-ouest du royaume Franc). Plus précisément à Quierzy-sur-Oise, dans l’Aisne.
Quelle
importance, direz-vous ?
Hé
bien justement ! Cette découverte récente, faite au hasard de
lectures sur/à propos de la Corse et sur son histoire, a quelque
chose de fascinant...
Quierzy
dans l’Aisne :
Quel
rapport ce petit village a-t-il avec la Corse ?
Il
aura fallut quitter la Picardie et revenir vivre en Corse pour
découvrir l’existence de Quierzy et le lien ténu mais pourtant
bien réel qui le rattache à la Corsica. Et, du même coup, faire
remonter les voies de l’imaginaire jusque sous les brumes
lointaines de Picardie.
C’est là, en effet, à Quierzy-sur-Oise, que se trouve la résidence principale de Charles Martel.
C’est là, en effet, à Quierzy-sur-Oise, que se trouve la résidence principale de Charles Martel.
Et
c’est dans le château de Quierzy-sur-Oise qu’a lieu en 754
l’assemblée au cours de laquelle le roi Pépin « le Bref »
cède la Corse au pape Étienne II. Le pape s’est rendu en personne
en Neustrie pour participer à cette assemblée, appelée « Promesse
de Quierzy ».
La Corse fait donc partie intégrante du patrimoine Franc des Carolingiens. Elle se trouve déjà au cœur des enjeux géostratégiques de Méditerranée. Et l’origine des droits pontificaux sur la Corse remonte bien à cet acte de 754...
La Corse fait donc partie intégrante du patrimoine Franc des Carolingiens. Elle se trouve déjà au cœur des enjeux géostratégiques de Méditerranée. Et l’origine des droits pontificaux sur la Corse remonte bien à cet acte de 754...
« Ce
document marque précisément l’ouverture des rapports
diplomatiques entre Pépin et la papauté ». Il faut chercher
les raisons de cette décision dans le désir de sauvegarder les
régions dévastées par les invasions des Lombards. À commencer par
la Corse.
Viennent
ensuite les villes de Pistoia et de Lucca. Mais ni la Sicile ni la
Sardaigne, pourtant îles voisines, ne font partie de cette
« donation ».
Outre que ce document de Quierzy confirme la présence Lombarde dans l’île (présence qui remonterait au milieu du VIIe siècle), il atteste de l’importance de ces décisions d’ordre politique. Inquiétée par la progression de la présence Lombarde (sous protectorat Byzantin) en Méditerranée, la papauté se tourne vers les Carolingiens, seuls susceptibles de freiner cette redoutable hégémonie. Dans sa négociation avec le pape, Pépin III demande que lui soit octroyé le titre de « Patrice des Romains ».
En effet, le lieu de naissance de Charlemagne n'est, on le sait, nulle part expressément énoncé : L'homme le plus capable de nous éclairer à cet égard, Eginhard, se renferme, au commencement de la Fita Karoli, dans un silence volontaire, et le terme génitale solium appliqué à Aix-la-Chapelle par le moine de Saint-Gall, quoiqu'il ait déterminé Mabillon et Rivet à faire de cette ville non-seulement le tombeau mais encore le berceau du grand homme, peut et doit bien plutôt désigner le pays de ses pères que le lieu précis de sa naissance... Ce n'est donc que par des inductions chronologiques et historiques à la fois qu'on peut espérer parvenir, sinon à l'évidence, au moins à une quasi-certitude, par rapport à l'endroit où il a vu le jour.
Outre que ce document de Quierzy confirme la présence Lombarde dans l’île (présence qui remonterait au milieu du VIIe siècle), il atteste de l’importance de ces décisions d’ordre politique. Inquiétée par la progression de la présence Lombarde (sous protectorat Byzantin) en Méditerranée, la papauté se tourne vers les Carolingiens, seuls susceptibles de freiner cette redoutable hégémonie. Dans sa négociation avec le pape, Pépin III demande que lui soit octroyé le titre de « Patrice des Romains ».
En effet, le lieu de naissance de Charlemagne n'est, on le sait, nulle part expressément énoncé : L'homme le plus capable de nous éclairer à cet égard, Eginhard, se renferme, au commencement de la Fita Karoli, dans un silence volontaire, et le terme génitale solium appliqué à Aix-la-Chapelle par le moine de Saint-Gall, quoiqu'il ait déterminé Mabillon et Rivet à faire de cette ville non-seulement le tombeau mais encore le berceau du grand homme, peut et doit bien plutôt désigner le pays de ses pères que le lieu précis de sa naissance... Ce n'est donc que par des inductions chronologiques et historiques à la fois qu'on peut espérer parvenir, sinon à l'évidence, au moins à une quasi-certitude, par rapport à l'endroit où il a vu le jour.
Depuis
Mabillon, qui le premier publie une notice tirée d'un vieux
calendrier du IXe siècle, originaire de Lorsch on a généralement
admis le 2 avril comme le jour de la naissance de Charlemagne.
L'année 742 acceptée par l'illustre Bénédictin, ne paraît
jusqu'ici pas moins solidement établie.
Mais
voici que M. Arendt, s'appuyant sur les annales d'Eginhard, qui font
mourir Charlemagne en 814, à 71 ans, prétend substituer à cette
date celle de 743. C'est contre lui que M. Polain défend, non sans
succès, l'ancienne époque, en opposant à son confrère l'autorité
de la Fita Karoli du même Eginhard et celle d'une demi-douzaine de
chroniques presque toutes contemporaines.
Cette
question préliminaire vidée, reste à déterminer le lieu de
résidence probable de la mère de Charles Ier, Berthe aux Grand
Pied, à la date du 2 avril 742. En combinant heureusement les
notices historiques fournies par le continuateur de Frédégaire et
par les annales d'Eginhard...
M.
Polain établit d'une façon fort satisfaisante qu'à l'époque
indiquée. Pépin le Bref, qui venait de combattre, à Laon, son
frère Griffon, et qui n'est pas encore parti pour ses expéditions
d'Aquitaine et de Bavière, doit, selon toute probabilité, se
trouver au centre de son majordomat, c'est-à-dire dans les régions
de l’Île de France actuelle, et qu'à plus forte raison il n'y a
aucun motif pour admettre que sa femme se trouve à ce moment soit en
Germanie, soit dans les domaines Austrasiens de la famille
Carolingienne, qui se trouvent compris dans l'héritage de Carloman
1er et non dans celui de Pépin III. Ainsi tombent à la fois les
prétentions des localités Allemandes :
Carlsberg
en Bavière.
Vargei
sur l'Unstrult.
Ingelheim
près de Mayence.
Et
celles des résidences Austrasiennes :
Aix-la-Chapelle
Liège
Herstal
Jupille
Prétentions
que M. Polain rejette d'autant plus nettement qu'à l'exception
d'Ingelheim, qui peut alléguer en sa faveur 2 vers d'un auteur du
XIIe siècle, Godefroid de Viterbe, il n'y a pas un de ces endroits,
où la tradition de la naissance de Charlemagne remonte au delà du
XVIe siècle.
On
doit savoir d'autant meilleur gré à M. Polain d'avoir si résolument
placé le berceau de Charlemagne sur les bords de la Seine ou de
l'Oise, que lui-même est né sur ceux de la Meuse, et personne ne
contestera au savant qui a si dignement conformé ses conclusions à
la devise : « Arnica patria, sed magis arnica veritas , » la
consolation qu'il revendique comme Belge et comme Liégeois, à
savoir que si Charlemagne est Neustrien par le hasard de la
naissance, il est Austrasien par l'origine, l'éducation et la vraie
nationalité : qu'il soit né à Kiersy ou à Saint-Denis, sa
véritable patrie il faut la chercher entre Aix-la-Chapelle et Liège.
Les
2 mémoires de M. Polain paraissent devoir épuiser la question
jusqu'à nouvel incident, et, si la chose avait été possible,
l'Académie Belge aurait dû décerner à son savant rapporteur le
prix qu'elle n'a cru pouvoir adjuger à aucun des mémoires
présentés.
Cependant,
pour ne pas négliger complètement les droits de la critique, nous
nous permettons de soumettre une double observation au docte
académicien : Il donne fort imprudemment à Eginhard la
qualification de gendre de Charlemagne (Où est né Charlemagne,),
et, par une inadvertance choquante, il fait du savant Bénédictin
Neugart, un monastère du diocèse de Constance. (Quand est né
Charlemagne.) Auguste Himly.
Le
2 avril 742, Berthe au Grand Pied donne naissance à un fils,
Charles. Elle n'est que la concubine de Pépin le Bref, le maire du
palais de Neustrie et de Bourgogne, qui est déjà père de 3
garçons, nés de son union avec Leutburgie... Rien ne prédestine
cet enfant, illégitime et qui ne jouit pas du statut d'aîné, à
devenir Charlemagne, le grand Empereur d'Occident, si ce n'est les
espérances de sa mère...
« Le
4 des nones d'avril », rapporte la chronique, soit le deux
avril de l'an de grâce 742, un fils naît à Pépin le Bref, maire
du palais de Neustrie et de Bourgogne. Le nouveau-né est baptisé
Charles, recevant le prénom, encore peu usité, de son grand-père
Charles Martel.
Un
voile mystérieux recouvre la petite enfance du futur Empereur
d'Occident : « De sa naissance, de ses premières années et
même de son enfance, ce serait une ineptie de vouloir en parler
alors qu'il n'en est question chez aucun auteur
et
que l'on ne rencontre aujourd'hui plus personne qui dise en avoir le
souvenir », tranche Eginhard, le biographe de Charlemagne.
Cet
étrange silence peut s'expliquer par le fait que le futur Empereur
d'Occident est un enfant illégitime : C'est seulement quelques 8
ans
après sa naissance, et peu avant celle de son frère Carloman, que
son père
épouse
sa mère, Berthe, après avoir répudié sa première femme,
Leutburgie,
qui
lui a donné 3 fils et 2 filles.
Que
Charlemagne soit un enfant naturel légitimé justifie peut-être
aussi sa rivalité avec Carloman. Berthe, fille du comte Caribert de
Laon, est née vers l'an 726. Le pied droit plus grand que le gauche
lui a valu le surnom de « Berthe au Grand Pied ». Elle
est au demeurant fort jolie et n'a pas 15 ans lorsque son père va
prêter allégeance au nouveau maire du palais. C'est la première
fois qu'elle se trouve en présence du futur roi des Francs, surnommé
« le Bref » en raison de sa petite taille : 4 pieds et
une main, soit un 1m54, mais néanmoins robuste et ambitieux.
Séduit,
Pépin III décide de faire de Berthe sa concubine et l'emmène dans
son château de Quierzy sur Oise.
L'année
suivante, elle donne naissance à un fils. Dès lors, sa vie,
avec
Pépin le Bref, puis avec Charlemagne, sera étroitement liée aux
événements politiques du royaume. Les conflits, les crises, les
trahisons en composeront la trame. Dans ce contexte qui n'a rien de
serein, les chroniqueurs rapportent que de fréquentes disputes
opposent la jeune femme à son époux.
Dotée
d'une forte personnalité, elle nourrit de grandes espérances pour
son fils et n'abandonnera jamais avant d'être parvenue à ses fins.
Alors
que Pépin le Bref, élevé à l'abbaye de Saint Denis, est un homme
cultivé, son fils ne reçoit pas l'éducation d'un prince, son
instruction intellectuelle est négligée et on ne lui inculque que
des connaissances sommaires... Très pieuse, Berthe le confie à des
maîtres ecclésiastiques qui lui enseignent juste assez de latin
pour suivre les offices.
Le
futur Charlemagne acquiert des notions élémentaires d'arithmétique,
apprend le tudesque et le roman, les deux langues conjointement en
vigueur dans l'entourage du maire du palais. Pour ce qui est des
disciplines plus physiques, on l'initie à l'équitation,ainsi qu'aux
subtilités de la chasse et aux plaisirs de la natation, 2 exercices
qui demeureront ses préférés tout au long de sa vie. S'y ajoute un
apprentissage politique et militaire très concret qui, sans combler
ses lacunes culturelles, fera de lui un grand chef d’État et de
Guerre.
Pépin
le Bref règne de fait depuis 747. Mais toujours menacé par ses
rivaux, il entend se faire proclamer roi des Francs. Il y parvient en
mai 751. Un moine de Saint Denis atteste que le pape « fait
défense à tous sous peine d'interdit et d'excommunication d'oser
jamais choisir un roi issu d'un autre sang que celui de ces
princes ». C'est toute la famille Carolingienne qui est choisie
par Dieu.
L'ambitieuse
Berthe est parvenue à ses fins : Les enfants nés du premier lit de
Pépin le Bref ont été exilés dans des monastères et l'avenir de
Charles est désormais assuré... Faux ! Car même si le concept de
nationalité n'a pas le même sens aujourd'hui qu'autrefois, il
serait toutefois erroné de présenter Charlemagne comme un souverain
Allemand (surtout que la nation Allemande n'existe pas à cette
époque).
Les
Francs, originaires de Germanie, font leur apparition lors du III°
siècle après Jésus Christ, alors que l'Empire Romain est en proie
à une dangereuse anarchie militaire. S'établissant en Toxandrie,
derrière les limes, les Francs reçoivent un statut de fédérés en
358. Puis, sous la conduite de Clodion le Chevelu, ils profitent de
la déliquescence de l'Empire Romain pour s'avancer en direction de
la Gaule, s'installant à Tournai (428).
Mérovée,
qui donne son nom à la dynastie des Mérovingiens. régnera
officiellement jusqu'en 751, date de la déposition de Childéric
III, mais dans les faits, les Mérovingiens sont dépossédés de
leur autorité par les Carolingiens suite à la bataille de Testry,
en 687.
Quant
à la langue maternelle de Charlemagne, il s'agissait
vraisemblablement du tudesque, dialecte pratiqué dans la région du
Rhin, d'où il était originaire.
Charlemagne,
roi d'un peuple originaire de Germanie, s'exprimant en tudesque, et
installant sa capitale à Aix-la-Chapelle, était-t-il donc un
souverain
Allemand
? De prime abord, si les Francs sont bien originaires de Germanie,
ils sont installés en Gaule depuis plus de 400 ans à l'époque de
Charlemagne. Ainsi, alors que les souverains Mérovingiens,
s'expriment à l'origine en langue francisque, ils ont pris
l'habitude, au fil des années, de pratiquer le latin vulgaire,
dérivé du latin qui donne naissance aux langues romanes. Ces
derniers, établissant leurs capitales dans des villes Franques
(Paris, Orléans, Reims, Soissons, Metz, etc...), livrent
d'importants combats contre les peuples de Germanie, afin d'agrandir
leur royaume :
Guerre
contre la Souabe (504),
Guerre
contre la Thuringe (534).
Guerre
contre la Saxe (555), etc...
Par
ailleurs, de nombreux Mérovingiens et Carolingiens se font inhumer à
Paris, dans la basilique Saint Denis (Dagobert, Clovis III, Charles
Martel, Pépin III, Carloman) ou dans l'abbaye de
Saint-Germain-des-Prés (Childebert, Clotaire II). En ce qui concerne
la langue de Charlemagne, les sources indiquent qu'il parle latin,
comprend le grec, et a des notions de Syriaque. Si sa langue
maternelle est le tudesque, il pratique aussi la langue Romane,
utilisée en Gaule.
Faisant
face à la multiplication des dialectes au sein de son royaume,
Charlemagne fait du latin la langue officielle de l'administration,
en outre, le concile de Tours (813) consacre la fin des homélies en
latin, afin que les fidèles puissent comprendre ce que dit le
prêche. Ces dernières doivent être prononcées soit en langue
romane, en Gaule, soit en langue tudesque, en Germanie.
Enfin,
si Charlemagne installe son palais à Aix-la-Chapelle, il convient de
préciser que cette cité n'est pas une vieille capitale
Mérovingienne. Pépin III est le premier à s'installer sur le site,
connu pour ses sources thermales, y faisant bâtir un château vers
760.
A
noter que Charlemagne fait placer un menaçant aigle de bronze au
sommet de son palais, tourné vers l'est (dans le contexte des
guerres Saxonnes).
En
978, Lothaire, roi de Francie, marche en direction d'Aix-la-Chapelle,
désireux d'en découdre avec son homologue Othon II, souverain
Germanique. Ce dernier parvient à s'enfuir, mais Lothaire s'empare
d'Aix-la-Chapelle, laissant ses troupes piller le palais et ses
environs pendant 3 jours. A cette occasion, il tourne l'aigle de
bronze vers l'est, alors qu'Othon II, originaire de Saxe, l'avait
tourné vers l'ouest...
Suite
au morcellement de l'Empire Carolingien, la récupération de
l'héritage de Charlemagne est l'objet d'une importante lutte
d'influence entre la Francie et la Germanie... Ainsi, même si les
Carolingiens sont historiquement tournés vers la Gaule, l'étendue
du royaume de Charlemagne contribue à donner une aura Européenne à
ce souverain. Ainsi, ce dernier est donc parfois considéré comme le
père de l'Europe.
Où
est né Charlemagne ?, par L. Polain. - Persée
www.persee.fr/web/revues/.../bec_0373-6237_1857_num_18_1_44553...
de
A Himly - 1857
L'année
742Л acceptée par l'illustre bénédictin, ne paraissait jusqu'ici
pas moins ... de la mère de Charles, Berthe aux grands pieds, à la
date du 2 avril 742.
2
avril 742 | Naissance de Charlemagne - Terres de femmes
terresdefemmes.blogs.com/.../2-avril-742-naissance-de-charlemagne.htm...
2
avr. 2011 - Sans doute le 2 avril 742 ou 747. ... Quelques années
plus tard, en 774, Charlemagne, « roi des Francs », confirme ces
donations et les étend ...
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