7
MAI 2015...
UN
GRAND PERSONNAGE EST MORT !
Cette
page concerne l'année 741 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CHARLES MARTEL |
Duc
d’Austrasie, à qui le titre de roi a été donné par quelques
historiens, par l’auteur de son épitaphe, et qui l'est réellement
par l’autorité dont il s’empare et dont il jouit pendant plus de
25 ans, fils de Pépin d’Héristal, autrement appelé Pépin le
Gros, et père de Pépin le Bref, qui fonde la seconde dynastie des
rois de Francie...
C’est
un des plus grands héros dont les Français puissent s’honorer.
Charles Martel vient d’avoir 25 ans lorsque son père meurt
(714). La légitimité de sa naissance peut être contestée,
puisqu’il n’est pas né de Plectrude, épouse de Pépin le Gros
d’Héristal, mais d’une concubine de ce prince, nommée Alpaïde.
Le
mot concubine n’a pas alors la signification qu’il a reçue
depuis. Plectrude a été répudiée par Pépin le Gros, qui la
rappelle dans sa vieillesse, on conçoit aisément la haine que lui
inspire un fils né de son époux pendant sa disgrâce.
A
la suite d'obscures intrigues de famille , Charles-Martel, qui doit
exercer une si puissante influence sur les destinées de Francie ,
commence sa vie politique dans une prison , où le retient la femme
de son père...
Pépin
d’Héristal (7 14 ) las de sa femme légitime, Plectrude, a pris
pour concubine la jeune et belle Alpaïde , qui est mère de
Charles-Martel, mais, dans les dernières années de sa vie, lorsque
l’âge a amorti ses passions, il revient à Plectrude... Cette
femme ambitieuse acquiert sur lui un tel ascendant qu’il la nomme
tutrice de son petit-fils, Théobald , auquel il lègue tous ses
titres et ses pouvoirs...
Ainsi,
à la mort de son père , Charles-Martel se trouve dépouillé de
tout héritage et privé de sa liberté... Mais il a 20 ans du génie
et de l’audace, et les mains d’une femme et d’un enfant sont
bien faibles pour soutenir le lourd fardeau, que leur laisse Pépin
le Gros
Dès
l'année 715 , Charles-Martel s’échappe de sa prison et se réfugie
chez les Austrasiens, qui le proclament duc d’Austrasie, titre qu'a
porté son père.
Aussitôt
au pouvoir, Charles opère de grands changements dans son entourage,
installant sur le trône d'Austrasie Clotaire IV, et renvoyant
Rigobert, l'évêque de Reims favorable à Plectrude. Puis, petit à
petit, il essaie de reprendre le contrôle de tout le royaume franc,
mais il doit à nouveau affronter la Neustrie.
4
ans après, une victoire complète, qu’il remporte sur les
Bourguignons et les Neustriens, en lui permettant de rentrer en
possession de la Mairie de ces 2 royaumes, réunit sur sa tête
toutes les fonctions et toute l'autorité, dont Pépin le Gros a
investi Théobald.
Ainsi
Charles succède à son père, par droit de conquête et par droit de
naissance, sa puissance n'en est que plus solide.
Depuis
sa victoire sur les Bourguignons et les Neustriens , jusqu’à sa
mort Charles-Martel règne sur des états constituant la France
actuelle et sur une partie de la Germanie.
Cette
époque de Charles-Martel, est une des plus intéressantes de
l'histoire de France... Elle voit jeter les premiers fondements de
l'édifice féodal, roi (sans le titre) par la force, il doit songer
à perpétuer la force dans ses mains, c'est-à-dire à se créer une
armée permanente.
Les
dons de terres faits par les rois de la première race a leurs barons
ne servent qu'à épuiser le domaine royal sans compensations, parce
qu’accordés sans conditions, ces bénéfices ne lient point le
donataire au donateur.
Charles-Martel
imagine d'utiliser ces libéralités en y attachant certaines
clauses. Il distribue des terres à ses capitaines, à condition que
ceux qui les possèdent lui rendent des services militaires et
domestiques. Ces bénéfices peuvent être considérés comme une
solde, qui, une fois payée, engage à perpétuité ceux qui la
reçoivent, ainsi que leurs descendants ( lorsque les biens, non
encore héréditaires, leur sont transmis), envers celui qui la leur
donne.
Ce
n'est pas seulement pour résister aux ennemis de son ambition et de
sa puissance que Charles-Martel sent le besoin de s'assurer une armée
imposante, elle lui est nécessaire pour repousser les ennemis
étrangers du pays.
Les
barbares se ruent alors sur la Francie comme ils se sont jetés,
quelques siècles auparavant, sur l'empire Romain. En même temps que
le Nord et la Germanie continuent à verser leur excédant de
population sur la Gaule, arrivent du Midi de nouveaux envahisseurs,
qui ont déjà subjugué l'Espagne. Les Frisons, les Saxons, les
Bavarois ravagent les provinces Rhénanes... Ses combats contre les
envahisseurs musulmans sont célèbres dans l'histoire.
Les
agressions de différents peuples de l’Allemagne obligent
Charles-Martel à passer le Rhin, en 725, avec une nombreuse armée.
Il parcourt cette contrée, dompte les Bavarois, et revient chargé
de butins, emmenant avec lui la reine Bilitrude, avec sa nièce
Ferischilde, qu’il épouse.
3
ans après, ces peuples supportant impatiemment le joug, il est
obligé de marcher encore une fois pour les soumettre, et il est
occupé de cette expédition, lorsque les Sarrasins, après avoir
pris et pillé Bordeaux, s’avancent jusqu’à sur la Loire, ayant
à leur tête Abdérame, guerrier auquel la victoire a toujours été
fidèle. Il faut lui opposer une armée nombreuse, et il ne reste
rien à offrir aux soldats Francs, les maires du palais ayant laissé
envahir les domaines royaux, les fiefs sur lesquels repose la solde
des armées, et prodigué les trésors de l’État pour se faire des
partisans... Dans la cruelle alternative de perdre la Francie ou de
renoncer à la couronne, en mécontentant les évêques, Charles
Martel n’hésite pas, il dépouille le clergé pour enrichir les
guerriers, marche droit aux Sarrasins.
Il
se venge plus tard de l’audace des Frisons, et ce n'est qu’en 735
qu’il porte la guerre dans leur pays, par terre et par mer. il les
défait alors dans plusieurs combats et tue de sa propre main Poppon,
leur duc.
Cette
époque de l’histoire de France s’appelle interrègne. Quelques
mois avant de mourir, Charles Martel a reçu 2 nonces du pape
Grégoire III (ce sont les premiers qu’on ait vus en Francie), ils
lui apportent les clefs du sépulcre de Saint Pierre, avec d’autres
présents, et lui demandent, contre Luitprand, roi des Lombards, des
secours qu’il leur promet, mais que la mort ne lui permet pas
d’envoyer.
N’ayant
pas vraiment de titre, Charles Martel en reçoit plusieurs, les
historiens le désignent comme :
Maire
du palais,
Lieutenant
du royaume
Patrice
Duc
Prince
Consul
des Francs.
D’accord
avec le pape Grégoire II, il pense sérieusement à rétablir en sa
faveur l’empire d’Occident... la mort les surprend l’un et
l’autre occupés de ce grand projet, qui sera exécuté par
Charlemagne. On ignore l’année de la naissance de Charles Martel.
On pense qu’il a vécu à peine 50ans. Il est enterré à
Saint-Denis.
Grand
entre les héros de sa race, pour avoir méprisé les petites ruses
si chères aux ambitieux, il ne veut rien que par son courage, il a
toujours les armes à la main, et ne livre jamais une bataille
qu’avec des troupes moins nombreuses que celles de ses ennemis...
Disposant, à sa mort, de la Francie comme d’un bien qui lui est
acquis, il partage le royaume entre ses 3 fils, Carloman, Griffon et
Pépin le Bref, mais sans leur donner un titre qu’il n’a pas cru
devoir prendre lui-même, aussi il y a encore un roi du sang de
Clovis, Childéric III.
Le
triomphe de Poitiers achève de faire de Charles Martel le maître du
royaume. Il en profite pour lui donner une solide organisation
militaire. Jusqu'à lui, l'armée ne s'est composée que des hommes
libres, levés dans les comtés en temps de guerre. C'est une simple
milice de fantassins, s'équipant à leurs frais, difficile à
réunir, lente dans ses mouvements.
Après
Poitiers, Charles résout de créer, à l'exemple des Arabes, une
cavalerie qui peut se porter rapidement au-devant de l'ennemi et
remplacer l'avantage du nombre par celui de la mobilité. Une telle
nouveauté suppose une transformation radicale des usages antérieurs.
On ne peut imposer aux hommes libres ni l'entretien d'un cheval de
guerre, ni l'acquisition du coûteux équipement de cavalier, ni le
long et difficile apprentissage du combat à cheval.
Pour
atteindre ce but, il faut donc créer une classe de guerriers
possédant les ressources correspondant au rôle qu'on attend d'eux.
Une
large distribution des terres est faite aux vassaux les plus robustes
du maire du palais, qui n'hésite pas à séculariser, à cette fin,
bon nombre de biens d'Église.
Chaque
homme d'armes gratifié d'une tenure ou, pour employer le terme
technique, d'un bénéfice, est tenu d'y élever un cheval de guerre
et de fournir le service militaire à toute réquisition.
Un
serment de fidélité renforce encore ces obligations. Le vassal qui
n'est au départ qu'un serviteur devient ainsi un soldat dont
l'existence est assurée par la possession d'un lopin de terre.
L'institution se répand très rapidement dans tout le royaume.
Les
immenses domaines de l'aristocratie permettent à chacun de ses
membres de se constituer une troupe de cavaliers, et ils n'y manquent
pas.
Le
nom primitif de bénéfice disparaît un peu plus tard, remplacé par
celui de fief.
Mais
l'organisation féodale elle-même, pour l'essentiel, se trouve dans
les mesures prises par Charles Martel. C'est la plus grande réforme
militaire que l'Europe ait connue avant l'apparition des armées
permanentes.
Charles-Martel
obtient le privilège de reposer après sa mort en 741 à
Saint-Denis, dans un imposant sarcophage en marbre au nord du
maître-autel de l’abbatiale. Les liens entre la lignée
Carolingienne et l’abbaye existent déjà à l'époque de Charles
Martel, il a en effet confié l’éducation de ses 2 fils aux moines
Dionysiens et choisi Saint-Denis comme lieu de sépulture. On ne sait
exactement où se trouvait celle-ci...
Au
XIIIe siècle, les restes supposés de Charles-Martel et de son
fils Pépin le Bref sont ramenés sous la croisée du nouveau
transept pour y recevoir les gisants qui existent encore. Entre la
translation des cendres royales, ordonnée par Louis IX et effectuée
en deux campagnes durant l’année 1264, et la dédicace des
nouveaux tombeaux en 1267, 3 ans se sont écoulés permettant la
commande et la réalisation des monuments funéraires...
Charles
Martel a épousé en premières noces Rotrude († 724), probablement
Robertienne, qui donne naissance à :
Carloman
(705/710 † 17 août 754), maire du palais d'Austrasie de 741 à
747, avant de se retirer au monastère du Mont-Cassin.
Pépin
le Bref (v.715 † 768), maire des palais de Bourgogne, de Neustrie
(en 741) et d'Austrasie (en 747), roi des Francs de 751 à 768.
Hiltrude
(† 754), mariée en 741 à Odilon, duc de Bavière,
probablement
Landrade;
Alda,
Aude de France, mariée à Théodoric, comte d'Autun, et mère de
Guillaume de Gellone.
Il
épouse ensuite Chrotais, probable cousine de la précédente, sans
que l'on sache si elle est une épouse principale morte peu de temps
après ou une épouse secondaire, Chrotais donne le jour à un seul
fils.
Bernard
(† 787), abbé et comte de Saint-Quentin.
Il
épouse ensuite en 725 Swanahilde, issue de la maison Bavaroise des
Agilolfinges, qui donne naissance à :
Griffon
(726 † 753), comte du Mans.
Enfin,
une concubine inconnue donne naissance à :
Rémi
de Rouen († 771), évêque de Rouen.
Charles
MARTEL - Je suis mort
www.jesuismort.com/biographie.../biographie-charles_martel-1399.php
Charles
MARTEL,MARTEL Charles : biographie de Charles MARTEL,'Charles
MARTEL'. Charles MARTEL était un célèbre homme d'état et roi
francais.
Biographie
de Charles Martel - Histoire de France
www.histoiredefrance.net/biographie-de-charles-martel-p5.html
LIEU
DE MORT : Quiercy-sur-Oise. BIOGRAPHIE : De la naissance de Charles
Martel a la soumission de la neustrie - un fils cadet et illegitime
(vers 688 - 714)
Charles
Martel.
www.cosmovisions.com/CharlesMartel.htm
Charles
Martel, prince des Francs, fils de Pépin d'Héristal et de sa
concubine Alpaïde ou Chalpaïde, né probablement vers 688 ou 689,
mort le 22 octobre 741.
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