Cette
page concerne l'année 1137 du calendrier
julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année
considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
DE
LA FRANCIE A LA FRANCE
LOUIS VI DE FRANCE |
Louis VI le Gros (1081 – 1137) , est un roi méconnu des Français. Tout juste est-il évoqué dans le film Les Visiteurs (1993) ! L'arrière-arrière-petit-fils de Hugues Capet vaut pourtant le détour...
Louis VI, fils de Philippe 1er et de sa première épouse Berthe de Hollande ou de Frise, né à Paris en 1081, témoigne d'une personnalité débonnaire, sans grand éclat, sans grand défaut non plus. Mais il rassemble mieux que quiconque les traits qui vont caractériser les rois Capétiens, en particulier la volonté opiniâtre d'étendre le domaine royal par la guerre et le mariage. Sans être un très grand politique, il croit sincèrement en sa mission de protection et de justice envers ses sujets. Ainsi, il encourage les mouvements communaux (associations professionnelles, sociales ou religieuses). Le couple eut d’autres fils (Henri, Charles et Eudes), qui moururent en bas-âge.Philippe 1er qui a épousé Berthe de Hollande en gage de paix avec Robert, comte de Flandre, fait enfermer cette dernière à Montreuil en 1090.
Puis, en 1092, Philippe 1er épouse Bertrade de Montford, femme de Foulques IV, comte d’Anjou. Ce mariage, considéré comme adultère, est condamné par l’Église, le couple a néanmoins plusieurs enfants : Philippe (né vers 1093), Fleury (né vers 1095), et Cécile (née vers 1097)... Bertrade de Montfort souhaitant privilégier ses fils, tente alors d’écarter Louis VI de la succession... Philippe 1er envoie son aîné suivre ses études à l’abbaye de Saint Denis, craignant peut être qu’il ne lui arrive un accident à la Cour. Louis VI, qui a reçu le comté de Vexin en 1092, est finalement associé au trône par son père, et, dès 1100, selon la tradition, qui lui a confié les opérations militaires face aux Anglo-Normands. Philippe 1er étant affaibli par l’âge et par l’embonpoint, confie à son fils le gouvernement effectif du royaume vers 1103.
En
1102 il pacifie donc le domaine royal en soumettant les seigneurs
pillards de l’Île-de-France (comme Ebbes de Roucy),
Son
père étant mort inopinément le 29 juillet 1108, il règne dès
lors seul, après avoir été prestement sacré à Orléans,
recevant la Sainte Onction des mains de Daimbert, archevêque de
Sens. Toutefois, comme cette cérémonie se déroulait
traditionnellement à Reims, Raoul le Vert, archevêque de la ville,
envoie au jeune roi une lettre de protestation (à noter que Louis VI
n’a pas voulu être sacré à Reims car Raoul le Vert n’a pas été
reconnu par Philippe 1er), et a
pris le parti du pape contre son père à la suite du remariage de
celui-ci avec Bertrade de Montfort...
Depuis
maintenant plusieurs années, les rois de Francie ont réussi à
agrandir le domaine royal. Toutefois, ce dernier héberge plusieurs
petits seigneurs, souvent plus brigands que seigneurs, qui, fièrement
retranchés derrière leurs châteaux, ne respectent guère
l’autorité de la couronne.
Dès
1109, Louis VI s’attaque à son demi-frère Philippe, comte de
Mantes et de Montlhéry, qui rançonne les voyageurs et les marchands
se rendant à Paris. Ce dernier, sommé de s’expliquer devant une
assemblée convoquée par le roi, refuse de se soumettre. Le roi
assiège alors Mantes et Montlhéry, dont il s’empare rapidement.
Philippe, quant à lui, se réfugie auprès de son oncle Amaury III,
seigneur de Montfort (frère de Bertrade)
LE COURONNEMENT DE LOUIS VI |
Dès
1110,Louis VI octroie aux habitants des villes divers avantages
fiscaux et le droit de s’administrer sous la direction d’un
maire. De même, il passe une grande partie de son règne à lutter
contre les innombrables petits hobereaux qui vivent de brigandages,
pressurent les serfs, rançonnent les monastères. Contre les
tyrans locaux, Louis VI doit recommencer presque chaque année des
expéditions dont il prend la tête. Non seulement il apparaît comme
un justicier qui paye de sa personne, mais il agrandit le domaine
royal, par des confiscations ou des achats de terres : Corbeil,
Montlhéry, Mantes... Hors du domaine, les interventions du roi sont
plus rares et difficiles. La plupart des grands feudataires du
royaume « ducs de Normandie, de Bretagne, de Bourgogne, comtes
d’Anjou ou de Champagne » se considèrent comme pratiquement
indépendants sur leurs territoires.
Hugues
III, seigneur du Puiset, est un vassal turbulent, qui ravage la
Beauce et l’Orléanais. En 1110, il s’attaque au comté de
Chartres, possession de Thibaud IV, comte de Blois. Ce dernier en
appelle donc à Louis VI, qui, après avoir réuni une assemblée à
Melun, décide d’en découdre avec Hugues III. Dans un premier
temps, le seigneur du Puiset est convoqué devant un tribunal afin
qu’il réponde des accusations portées contre lui, toutefois,
comme Hugues ne s’y présente pas, le roi des Francs ouvre les
hostilités... Dans un premier temps, Louis VI fait ériger une
forteresse à Toury, près du Puiset, qui est administrée par Suger,
puis le roi vient assiéger le château de son rival. En 1111, Hugues
est finalement contraint de faire reddition. Il est alors arrêté et
emprisonné à Château-Landon... Quelques
années après, Eudes, comte de Corbeil, l’oncle d’Hugues III,
meurt. Le seigneur du Puiset négocie sa libération en échange des
terres du défunt...Louis VI accepte de libérer son prisonnier, mais
Hugues III, une fois retourné dans ses États, cherche à nouer des
alliances contre le roi Capétien, lequel revient au Puiset, Hugues
III, est battu et enfermé à nouveau.
Guerre
contre Enguerrand de Boves, comte d’Amiens et sire de Coucy : au
printemps 1115, Louis VI se trouve à Amiens afin de défendre les
habitants de la ville contre Thomas de Marle, fils d’Enguerrand de
Boves, comte d’Amiens et sire de Coucy. Le comte d’Amiens et son
fils refusant de reconnaître l’institution communale, adoptée en
1113 (c'est-à-dire l’indépendance de la cité vis-à-vis du
comté), Louis VI assiège la forteresse de Castillon, qui surplombe
Amiens. Cette dernière tombe après deux années de siège. A la
mort d’Enguerrand de Boves, en 1117, le roi cède le comté
d’Amiens à Adèle de Vermandois, veuve de son frère Hugues.
A
la chasse comme à la guerre, il déploie une énergie qui le fait
appeler par son entourage « Louis qui ne dort ». Roi
batailleur et plein d'allant, bien que premier des descendants de
Hugues Capet à se prénommer Louis,
le nouveau roi se fait appeler Louis VI pour signifier que sa
dynastie s'inscrit dans la continuité des Carolingiens (parmi
lesquels 5 d'entre eux se prénomment Louis). Au début de son règne,
Louis VI ne peut guère s'aventurer sans escorte au-delà de 3 lieues
de Paris, selon un témoin de son temps. Il agrandit le domaine royal
en donnant de sa personne, le roi mobilise aussi ses grands vassaux
contre les souverains étrangers, qu'il s'agisse du roi d'Angleterre
Henri 1er Beauclerc, fils cadet de Guillaume le Conquérant, ou
d'Henri V, empereur d'Allemagne et gendre du précédent. Louis VI ne
craint pas, une fois, de provoquer en duel le roi d'Angleterre mais
celui-ci, prudent, se défile...En 1124, l'empereur Henri V pénètre en Champagne et menace Paris ., avec l’aide de ses vassaux, tous, pour l'occasion, font taire leurs querelles, il repousse l'attaque de l’empereur Henri V (allié de Henri Ier Beauclerc son gendre), qui se retire sans combattre. Le roi lui-même s'en va quérir sur l'autel de l'abbatiale de Saint-Denis, au nord de Paris, la bannière du Saint, « Rouge de sang de Martyr, pour la brandir en signe de ralliement...La victoire de Louis augmente le prestige royal, il devient dès lors coutumier aux rois de France de brandir la bannière dans les heures de grand péril.
Conscient de sa faiblesse, le roi va méthodiquement détruire les repaires des seigneurs brigands du bassin parisien, tels Hugues de Puiset et Thomas de Marle, sire de Coucy.
LES HOBEREAUX BRIGAND |
Guerre contre Thomas de Marle (1130) : Thomas de Marle, furieux d’avoir été évincé de l’héritage de son père, fait alliance avec Baudouin IV, comte de Hainaut, tue Henri, seigneur de Chaumont-en-Vexin, un des fils d’Hugues et d’Adèle de Vermandois. Raoul Ier, comte de Vermandois, décide alors d’en découdre avec Thomas de Marle, bénéficiant du soutien de Louis VI le Gros. En fin d’année 1130, les deux hommes mettent le siège devant la forteresse de Coucy, où s’est réfugié Thomas de Marle. Ce dernier, blessé lors d’une attaque, meurt en fin d’année.
La chronique rapporte aussi que, battant retraite après un dur combat, Louis VI doit son salut à un passage à gué qu'il reconnaît à la présence d'iris d'eau, fleurs aussi nommées lys. En souvenir de ce jour, le roi fait de la fleur de lys sur un fond bleu rappelant les flots l'emblème de la dynastie (cette tradition héraldique est plus sûrement liée à un rapprochement avec le lys, symbole de pureté dans l'Évangile rapprochement inspiré à Louis VI ou à son fils Louis VII par Saint Bernard de Clairvaux). Insouciant, joyeux, gaillard et sans façon, bretteur risque-tout, le roi Louis VI marche au combat avec un cri de guerre déroutant : « Meum gaudium » (« Mon joie ! »), d'où nous vient le célèbre « Montjoie et Saint Denis ! », Saint Denis étant le Saint protecteur de la monarchie... et Montjoie, une écriture adoptée par les clercs en vertu d'une fausse référence au Montjoie de Terre Sainte, d'où les croisés aperçoivent pour la première fois le Saint-Sépulcre... mais enclin à l'obésité (comme son père), Louis VI devient semi-impotent à l'approche de la cinquantaine et doit renoncer aux plaisirs de la guerre et de la table...
Louis VI se fait assister au gouvernement par le moine Suger, fils d'un serf, qui a été quelque temps son camarade d'école à l'abbaye de Saint-Denis et va devenir abbé de celle-ci. Suger est le Premier des Grands Ministres de la France. Il a pris une grande part au développement de l'art gothique. Reconnaissant, il va écrire une Vie de Louis VI le Gros qui demeure l'une des principales sources d'information sur l'époque.
LOUIS VI LE GROS AU PRISE AVEC UN NORMAND |
En 1119, dans une lettre au pape Calixte II, Louis VI se proclame... « roi de la France, non plus des Francs, et fils particulier de l'Église Romaine ». Il s'agit de la première mention officielle du mot France. Jusque-là, les clercs et les poètes parlaient plutôt de la Gaule, de la Francie (ou Francia) ou du royaume des Francs...
Il
tente d’enlever la Normandie à Henri
Ier Beauclerc
mais n’y parvient pas, il est vaincu et doit conclure la paix. En
Flandre, il ne réussit pas davantage, après l’assassinat du comte
Charles le Bon (1127), à imposer son protégé, Guillaume Cliton,
contre Thierry d’Alsace. Guerre
contre l’Angleterre (1108 à 1127)
Première
offensive contre la Normandie (1113) :
Robert
Courteheuse a un fils encore jeune, nommé Guillaume (ce dernier
est surnommé Cliton, un latinisme désignant un prince de sang
royal). Au grand dam de son père l’enfant est enlevé par un
chevalier Normand, et conduit à la Cour du roi de France. Louis VI,
souhaitant comme son père jouer des rivalités dans la famille du
Conquérant, fait de Guillaume Cliton son protégé, d’autant
qu’Henri Beauclerc a refusé de prêter hommage au roi... Une
première offensive contre la Normandie est lancée en 1113, à
laquelle participent Foulques V le Jeune, comte d’Anjou, et
Baudouin VII, comte de Flandre, cette
première offensive est un échec. Ainsi, le roi de France et ses
alliés sont contraints de reconnaître la domination d’Henri
Beauclerc sur la Normandie.
LOUIS VI LE GROS |
Dès
(1119), Guillaume Cliton, réfugié à la Cour de Baudouin VII de
Flandre, est fait chevalier en 1118, à compter de cette date, il
lance plusieurs raids contre la Normandie, bénéficiant parfois du
soutien des seigneurs locaux. L’année suivante, une nouvelle
coalition se forme contre Henri Beauclerc, regroupant Louis VI,
Foulques V d’Anjou et Baudouin VII de Flandre. Marchant vers la
Normandie, les coalisés affrontent l’armée Normande lors de la
bataille de la Brémule, en 1119. L’affrontement est une mêlée
sanglante, qui n'est pas à l’avantage des Francs. La chronique
raconte, alors que le roi est entouré d’ennemis, qu’un Normand
s’empare de la bride de son cheval en s’écriant :
« le
roi est pris ! »
Toutefois,
Louis VI abat sa masse sur son adversaire, répliquant : «
on
ne prend pas le roi, ni à la guerre, ni aux échecs ! »
Le
roi vaincu, contraint de sonner la retraite, et, reculant jusqu’aux
Andelys, les Normands, ayant fait plusieurs prisonniers
d’importance, gagnent beaucoup d’argent grâce aux rançons.
Baudouin VII ayant trouvé la mort pendant la bataille, Louis VI et
le comte d’Anjou sont contraints de faire la paix avec Henri
Beauclerc en 1120, reconnaissant une fois encore sa domination sur la
Normandie. En contrepartie, Guillaume Adelin, l’aîné d’Henri
Beauclerc, accepte de prêter hommage au roi de France.
En
1120, un événement entraîne la reprise des hostilités : le
naufrage de la Blanche-Nef... Ce navire, qui transporte les enfants
d’Henri Ier Beauclerc, coule pendant l’hiver 1120 alors qu’il
traverse la Manche en direction de Londres. Le roi d’Angleterre
perd plusieurs enfants lors du naufrage : Guillaume Adelin, son
héritier, ainsi que Mathilde et Richard, nés de différentes
maîtresses. Dès lors, Henri Beauclerc n’a plus qu’une fille
légitime, Mathilde. Plusieurs seigneurs Normands ayant affiché leur
hostilité à Mathilde, Guillaume Cliton marche vers le duché de
Normandie en début d’année 1124. l’expédition fait long feu,
les insurgés tombant dans une embuscade tendue par Ranulf, comte de
Chester. En raison des troubles de Normandie, Henri V Empereur
Germanique décide d’intervenir, soucieux d’assurer les droits de
sa femme sur le trône d’Angleterre... Pénétrant en France en
août 1124, il s'avance vers Reims. A cette date, Louis VI se
retrouve dans une situation difficile, étant bien moins puissant que
son homologue d’outre-Rhin, et, pour la première fois depuis la
fin de l’époque Carolingienne, il décide de convoquer l’ost
Royal...
Répondent
à l’appel :
Charles
Ier, comte de Flandre
Raoul
Ier comte de Vermandois
Foulques
V, comte d’Anjou
Hugues
Ier comte de Champagne
Thibaud
IV, comte de Blois
Guillaume
II, comte de Nevers
Hugues
II, duc de Bourgogne
Conan
III, duc de Bretagne
Guillaume
IX de Poitiers, duc d’Aquitaine.
Répondent
aussi à l’appel du roi les gens des communes et les milices
paroissiales...
C'est
à cette occasion que Louis VI va chercher l'oriflamme de Saint
Denis, et la fait porter par l’armée royale. L'empereur
Henri V , faisant face à cette immense armée, préfère se retirer
sans combattre. Reculant vers Metz, il rentre ensuite à Worms, sa
capitale.
Au
XIX° siècle, les historiens ont vu dans cet événement la
restauration de l’idée de patrie, ou l’éveil d’un sentiment
national. Toutefois, si le terme de nation est anachronique au XIIe
siècle, le rassemblement de l’ost démontre que les seigneurs
Francs, plus fidèles à la dynastie Capétienne qu’autrefois,
refusent toute idée d’ingérence étrangère.
Vers
1134, Louis VI octroie contre rémunération une charte aux habitants
de Lorris-en-Gâtinais, par cette charte, les habitants sont exemptés
de taille ainsi que de corvée...
Ils sont dispensés de guet et ne devront porter les armes au service de leur suzerain qu'à la condition de pouvoir revenir le soir même chez eux !
La résidence d'un an et un jour dans la paroisse confère la pleine liberté à tout serf !
Notons enfin que les habitants ne sont justiciables que du prévôt de Lorris. La charte de Lorris servira de modèle aux « franchises communales » ultérieures, à l'origine du renouveau urbain...
Louis
VI a cependant restauré le prestige monarchique, remis de l’ordre
dans son domaine, encouragé l’émancipation des villes, favorisé
l’essor commercial, suscité le renouveau intellectuel et
artistique, consolidé ses relations avec le clergé. Pour accomplir
cette tâche, le roi a su s’entourer de bons conseillers, dont
Suger, abbé de Saint-Denis, est l’un des plus brillants. C’est
lui qui pousse le roi à associer immédiatement au trône son fils
cadet Louis, après le décès accidentel de son aîné, afin que la
continuité de la dynastie Capétienne soit maintenue,
il lui succède sous le nom de Louis VII le
Jeune.
Son père, quelques jours avant sa mort, réalise
un « coup de poker » en mariant en 1137 son fils, le
futur Louis VII,
à Aliénor,
fille et unique héritière du duc d’Aquitaine, mais le mariage
échoue et cet échec eut des conséquences funestes pour le royaume
de France. Celle-ci
lui a apporté en dot la Guyenne, la Gascogne, le Poitou, le
Périgord, le Limousin... Les frontières du royaume sont désormais
repoussées jusqu'aux Pyrénées...
Dernières
années de règne de Louis VI (1129 à 1137) – De son mariage avec
Adélaïde, fille du comte de Savoie (1115), Louis VI eut plusieurs
enfants :
Philippe
(1116/1131)
RUINE DU CHÂTEAU DE MONLERY |
Louis
VII (1120) futur Louis VII
Henri
(1122),
Hugues
(décédé en bas-âge, vers 1122),
Robert
(vers 1125),
Pierre
(vers 1126),
Constance
(vers 1128),
Philippe
(vers 1132)
une
fille décédée jeune.
Louis
VI, affaibli par l’embonpoint et des infirmités précoces, meurt
en août 1137, alors qu’il lutte contre un seigneur pillard, près
de Gien, âgé de 56 ans,il est inhumé dans la basilique Saint
Denis. Louis VI, qui a combattu tout au long de son règne, laissait
derrière lui un royaume régénéré, unifié, et en pleine
extension. Ainsi, ce souverain peut être considéré comme le
premier maillon d’une chaîne, qui au fil des siècles, aboutit à
la fondation de notre pays
Bertrade
de Montfort, belle-mère de Louis VI, se montra aussi l'un de ses
ennemis les plus ardents. Elle l'a persécuté du vivant du roi son
père, jusqu'à l'obliger à se réfugier en Angleterre. Enfin elle
lui fait donner un poison qui met ses jours en grand danger et dont
il ne guérit jamais parfaitement. Lorsqu'il monte sur le trône,
elle suscite partout des ennemis et elle parvient à armer contre lui
son fils le comte de Mantes.
www.herodote.net/Louis_VI_le_Gros_1081_1137_-synthese-94.php
23
mars 2014 - En dépit d'un surnom avenant, Louis
VI est un roi méconnu des Français.
Tout juste est-il évoqué dans le film Les Visiteurs (1993) !
Atrium - Louis VI le Gros, (1081 env. -1137) roi de France de 1108 à ...
www.yrub.com
› Divers
› Les
Grands Noms de l'Histoire
La
rubrique Divers regroupe divers travaux et dossiers relatifs à des
sujets variés ou spécifiques. Ainsi, par exemple, un important
dossier consacré à l'Histoire ...
Louis VI ou le réveil de la royauté (1108 – 1137)
www.histoire-fr.com/capetiens_louis_6.htm
Louis
VI au pouvoir, progrès de la royauté en France.
... CHAPITRE DEUXIÈME : Louis
VI le Gros
(1108 à 1137).
1° La jeunesse de Louis
VI (1081 à 1108) ...
Louis VI le Gros - La France pittoresque
www.france-pittoresque.com
› Rois,
Présidents
4
févr. 2010 - Naissance Louis
VI, mort roi Louis
VI, couronnement Louis
VI le Gros
ou le Batailleur, vie et règne Louis
VI 1108-1137.
Roi capétien, histoire ...
Louis VI le Gros, roi de France (1078 - 1137) - France-Spiritualités
www.france-spiritualites.fr/biographies-portraits/L/louis-vi-le-gros.html
Biographie
universelle ancienne et moderne. Louis
VI, surnommé le Gros
ou Thibaut, fut aussi appelé le Batailleur. Il était fils de
Philippe Ier et de la reine ...
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