Cette
page concerne l'année 1130 du
calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année
considérée il ne peut s'agir que d'un survol
1130
NAISSANCE ET ÉDIFICATION DE LA ROCHELLE.
Il Règne de 1126 à 1137 sous le nom de Guillaume VIII, comte de Poitiers et Guillaume X duc d'Aquitaine et du Poitou, fils de Guillaume le Troubadour, auquel il succède, et de Philippa, fille du comte de Toulouse Guillaume IV.
Il s'allie contre la Normandie au comte d'Anjou Geoffroy le Bel. Tranquille sur sa frontière nord, il guerroie contre son vassal d'Aunis, Isembert de Châtelaillon. Il Soutient avec le légat Girard d'Angoulême l'antipape Anaclet II, excommunié en 1130 et jusqu'à l'entrevue Avec Bernard de Clairvaux au château de Parthenay. Il devient à la fin du Moyen Âge, un personnage de légende, confondu avec Guillaume de Gellone et Saint Guillaume de Maleval, à l'origine de l'ordre des Guillemites. Sa naissance est enregistrée dans la Chronique de Saint-Maixent pour l'année 1099: « guillelmus Comiti natus intérêt filius, equivoce Guillelmus vocatus (« un fils est né au comte Guillaume, nommé Guillaume comme lui »). La cette même année, à la grande colère de sa femme, le duc Guillaume hypothèque Toulouse au cousin de Philippa, Bertrand de Toulouse, puis part pour la croisade.
Philippa et le prince sont laissés à Poitiers, après le retour de la croisade Guillaume le troubadour répudie son épouse pour sa maîtresse, la femme d'un de ses vassaux, provocant une tension entre père et fils, jusqu'à ce que Guillaume épouse en 1121 Aenor (Éléonore) de Châtellerault, duchesse d'Aquitaine, fille du vicomte Aymeric de Châtellerault, et de Dangereuse de l'Isle-Bouchard, la maîtresse de son père. 3 enfants couronnent ce mariage :
Eleanore d'Aquitaine, qui devient plus tard héritière du duché;
Pétronille, qui épouse Raoul I de Vermandois;
Guillaume Aigret, décédé à l'âge de 4 en 1130, Aenor de Châtellerault meurt également en 1130.
Comme son père avant lui, Guillaume X est le protecteur des troubadours, de la musique et de la littérature, c'est un homme instruit et il s'est efforcé de donner à ses deux filles une excellente éducation, à une époque où les dirigeants Européens savent à peine lire et écrire.
Quand Eleanore lui succède comme duchesse, continuant la tradition de son père et son grand-père elle transforme la cour Aquitaine en centre de la connaissance en Europe.
Guillaume X est à la fois amoureux des arts et guerrier. Il s'implique dans les conflits avec la Normandie et la France.
Même à l'intérieur de ses frontières, Guillaume X fait face à une alliance des Lusignan et des Parthenay contre lui, problème résolu par la destruction totale de ses ennemis.
FRANCE EN 1154 |
-
Jusqu'au XIIe siècle, La Rochelle est une petite cité sans
importance : en effet, les barons de Castrum Allionis (château des
Alains/Châtelaillon) dominent alors l'Aunis, tenant sous leur
seigneurie les populations de Nieul, Aytré, Thairé et Voutron,
villages localisés au sud de La Rochelle. Les barons de Châtelaillon
sont alors les vassaux des ducs de Poitiers.
- Le premier site de culte christianisé d’Aunis semble avoir été, au IXe siècle, celui du prieuré Saint-Romard, situé à Châtelaillon. À la charnière des Xe-XIe siècles, les limites de la viguerie de Châtelaillon (la viguerie était une juridiction administrative tenant son nom de celui du lieu où elle était rendue..., Apparue à l'époque Carolingienne, la viguerie était au départ le siège d'une juridiction civile et criminelle rendue au nom du comte ou du vicomte... Cependant, avec le déclin du pouvoir local et l'accroissement du pouvoir des juridictions royales, la viguerie devient la juridiction la plus petite, ne s'occupant plus que des affaires courantes. Elle était administrée par un viguier) cette viguerie atteint la Sèvre au nord et la Charente au sud. Les îles, sauf Oléron, en dépendent. La dislocation du pouvoir Carolingien, à la fin du Xe siècle, autorise l’émergence de véritables dynasties locales...
- Le premier site de culte christianisé d’Aunis semble avoir été, au IXe siècle, celui du prieuré Saint-Romard, situé à Châtelaillon. À la charnière des Xe-XIe siècles, les limites de la viguerie de Châtelaillon (la viguerie était une juridiction administrative tenant son nom de celui du lieu où elle était rendue..., Apparue à l'époque Carolingienne, la viguerie était au départ le siège d'une juridiction civile et criminelle rendue au nom du comte ou du vicomte... Cependant, avec le déclin du pouvoir local et l'accroissement du pouvoir des juridictions royales, la viguerie devient la juridiction la plus petite, ne s'occupant plus que des affaires courantes. Elle était administrée par un viguier) cette viguerie atteint la Sèvre au nord et la Charente au sud. Les îles, sauf Oléron, en dépendent. La dislocation du pouvoir Carolingien, à la fin du Xe siècle, autorise l’émergence de véritables dynasties locales...
C'est
le cas à Châtelaillon (sur
la pointe du Cornard aujourd'hui engloutie) où
une famille s’implante, les Allio ou Allion, alternant les prénoms
Eble et Isembert. En 1047 le seigneur de Châtelaillon signe
« Eblonis de Castello Allonis ». Sa richesse provenait
essentiellement du commerce du sel.
- Isembert (Isembert III ?) succède à Eble II vers 1100. Il possède, outre la forteresse de Châtelaillon, les châteaux de Voutron au sud et de l’Ileau au nord. Pour redorer son image auprès du clergé, il abandonne les droits et coutumes relatifs aux marais salants d’Yves, Aytré, Voutron et Angoulins aux moines de Saint-Jean-d’Angély, et favorise l’église de Saint-Vivien. Le site de Châtelaillon, fortifié à l’origine sur l’ordre de Charlemagne, (selon Arcère) est devenu, au XIIe siècle, la ville la plus importante d’Aunis, défendue par des remparts et plusieurs tours.
- Mais en 1130, le nouveau duc d’Aquitaine, Guillaume X (futur père d’Aliénor d’Aquitaine), las des velléités d'indépendance et d'expansion de ses vassaux de Châtelaillon, prend les armes contre ce seigneur devenu trop riche grâce aux commerces du sel et du vin et trop puissant militairement. Châtelaillon semble imprenable mais, étant privé d’eau potable. Le seul puits utilisable se trouve à l’extérieur de la forteresse... Un blocus est mis en place, tant terrestre que naval.
- Isembert (Isembert III ?) succède à Eble II vers 1100. Il possède, outre la forteresse de Châtelaillon, les châteaux de Voutron au sud et de l’Ileau au nord. Pour redorer son image auprès du clergé, il abandonne les droits et coutumes relatifs aux marais salants d’Yves, Aytré, Voutron et Angoulins aux moines de Saint-Jean-d’Angély, et favorise l’église de Saint-Vivien. Le site de Châtelaillon, fortifié à l’origine sur l’ordre de Charlemagne, (selon Arcère) est devenu, au XIIe siècle, la ville la plus importante d’Aunis, défendue par des remparts et plusieurs tours.
- Mais en 1130, le nouveau duc d’Aquitaine, Guillaume X (futur père d’Aliénor d’Aquitaine), las des velléités d'indépendance et d'expansion de ses vassaux de Châtelaillon, prend les armes contre ce seigneur devenu trop riche grâce aux commerces du sel et du vin et trop puissant militairement. Châtelaillon semble imprenable mais, étant privé d’eau potable. Le seul puits utilisable se trouve à l’extérieur de la forteresse... Un blocus est mis en place, tant terrestre que naval.
« Le
château est placé au-dessus de l'océan et est dépourvu de
rivières, de forêts et de sources, à l'exception d'un seul puits
situés à l'extérieur des remparts, au pied de la colline et dont
le nom est Pelenerte. Certes dans ce château, il y a de nombreux
puits, mais leur eau n'est pas potable. Le château lui-même est
fortifié de murailles et de tours, si bien qu’il ne craint guère
les assauts des machines ou les attaques humaines, et qu’il est
jugé impossible à prendre par des ennemis extérieurs, pour peu que
ses habitants, pourvus de pain et d’eau, veuillent le défendre. »
[...] (Chroniques d'un moine - XIIe s.)
On lui connaît deux donjons, l'un d'âge roman (plan quadrangulaire, archères, parapet crénelé), l'autre d'un âge postérieur consiste en une tour cylindrique bien plus haute et qui lui est accolée. Perchés sur un rocher dans un coin du site, ils dominent, d’un côté, la mer, d’un autre un rivage couvert de petites dunes et d’un troisième côté, une cité. Cette dernière, ceinturée de remparts, semble gardée par une série de tours qui flanquent la ligne des murailles ainsi que par un fossé qui longe le bas de cette enceinte. Dans l’espace fortifié, nous remarquons une chapelle romane voûtée en berceau et renforcée d’arcs doubleaux. Toujours intra-muros, dans le fond de la vue, une demi-douzaine de toits d’habitations apparaissent bien distinctement. Une seconde agglomération se trouve hors les murs, au pied même de l’escarpement de la forteresse. Composé d’une vingtaine de maisons hautes, ce hameau est comme partagé en deux par une voie centrale. Sur le côté, un chemin sinueux rejoint le château. Il vient d’une église que l’on observe au premier plan. Celle-ci est en forme de croix latine et possède un petit clocher carré accolé à l’un des bras de son transept.
On lui connaît deux donjons, l'un d'âge roman (plan quadrangulaire, archères, parapet crénelé), l'autre d'un âge postérieur consiste en une tour cylindrique bien plus haute et qui lui est accolée. Perchés sur un rocher dans un coin du site, ils dominent, d’un côté, la mer, d’un autre un rivage couvert de petites dunes et d’un troisième côté, une cité. Cette dernière, ceinturée de remparts, semble gardée par une série de tours qui flanquent la ligne des murailles ainsi que par un fossé qui longe le bas de cette enceinte. Dans l’espace fortifié, nous remarquons une chapelle romane voûtée en berceau et renforcée d’arcs doubleaux. Toujours intra-muros, dans le fond de la vue, une demi-douzaine de toits d’habitations apparaissent bien distinctement. Une seconde agglomération se trouve hors les murs, au pied même de l’escarpement de la forteresse. Composé d’une vingtaine de maisons hautes, ce hameau est comme partagé en deux par une voie centrale. Sur le côté, un chemin sinueux rejoint le château. Il vient d’une église que l’on observe au premier plan. Celle-ci est en forme de croix latine et possède un petit clocher carré accolé à l’un des bras de son transept.
VUE AÉRIENNE |
Un
très précieux document du XVe siècle dresse l’inventaire des
revenus de la baronnie de Châtelaillon. Ce document nous renseigne,
grâce à une lecture très attentive sur une foule de détails qui
concernent l’environnement proche de la forteresse. Nous pouvons
ainsi apprendre l’existence :
- de la garenne proche du château :
- de prisons.
- de douves.
- d’une barbacane.
- d’une fontaine.
-d’un tombeau.
- d’un cimetière.
- Un Port
C'est par la porte des poissons qui fait face à l’île d’Oléron du côté sud que l’on accède au port de la cité.
- de la garenne proche du château :
- de prisons.
- de douves.
- d’une barbacane.
- d’une fontaine.
-d’un tombeau.
- d’un cimetière.
- Un Port
C'est par la porte des poissons qui fait face à l’île d’Oléron du côté sud que l’on accède au port de la cité.
Guillaume
X démet le baron de sa position éminente, puis fait le siège de la
puissante cité fortifiée de 14 tours qu'est alors Châtelaillon.
Isembert abandonne alors les assiégés et se réfugie au donjon de
l’Ileau, qui est isolé au milieu des marais... Il résiste là une
année entière mais doit négocier. Il recouvre sa liberté contre
une partie de ses biens, conservant l’île de Ré... Guillaume X
fait raser le donjon de l’Ileau, conserve la forteresse de
Châtelaillon et met la main sur l’Aunis et ses ports. C'est le
début de la décadence de la cité, la relève étant prise alors
par le port neuf de La Rochelle. Avant
l'An Mil ce n'est qu'un simple village de pêcheurs établi sur un
promontoire émergeant de vastes marais, village de pécheurs
Gallo-Romain construit sur un rocher d’où le nom de « petite
pierre » en latin Rupella qui en bas latin, donne Rochella.
Puis La Rochelle en Français. surnommée « ville blanche ».
la rade de La Rochelle est double, La Pallice et Chef-de-baie, et
elle est protégée par les îles de Ré et d'Oléron. Elle est
considéré comme l'une des meilleures de la côte Atlantique, par
contre le port est d'accès difficile, seule la marée haute permet
l'accès du port aux gros bateaux.
LA ROCHELLE PAR COROT |
Ports
concurrents de la côte :
Bordeaux
(183 km au sud)
Nantes
(143 km au nord).
Dès
sont origine le ville n'est soumise a aucun seigneur, phénomène
rare à l'époque. Au XIIe siècle, Guillaume X duc d'Aquitaine et de
Bretagne, en conflit avec les seigneurs de Chatelaillon fait de La
Rochelle la ville la plus importante d'Aunis, en lui accordant
« libertés et franchises », il y fait construire un
château (château Vauclerc) et fait entourer la place d'une
muraille. Étant sur la route de Saint Jacques de Compostelle, une
commanderie des Templiers y est construite.
C'est a cette époque que les premières fortifications sont élevées avec ces 3 tours, La tour de la chaîne, la tour Saint Nicolas, et la tours de la lanterne, la dernière construite. La tour de la lanterne a changé plusieurs fois de nom dans l'Histoire de la Rochelle. Sa fonction en plus de défensive, étant la plus haute et en avant de l'entrée du port, est celle d'un phare de navigation, d’où ce nom de tour de la lanterne... Les 2 autres tours de chaque coté de l'entrée du port n'ont eut qu'un rôle défensif. La plus grosse la tour Saint Nicolas contient la garnison, la tour de la chaîne contient le système de relevage de la chaîne qui barre l'entrée du port. Cette chaîne, longtemps exposé au musée d’histoire naturelle, était la plus grosse de son époque et n'a jamais été forcée. Il y a une tour des Anglais due au fait que pour le « commerce » avec l’Angleterre les productions de la région (vins clairet, beurre, céréales) sont charger à La Rochelle, et au retour des pierres sont chargées dans les ports Anglais, pour garder la stabilité des navires de commerce, ces pierres sont déchargées, et utilisées comme matériaux de constructions. Ainsi beaucoup de pierre de construction de La Rochelle viennent d'Angleterre, d’autres du Canada.
En
1199, sa fille Aliénor d'Aquitaine confirme la charte de la commune
accordée par son père par la création d'une administration
communale. Elle est constituée d'un Maire élu tous les ans, assisté
de 24 échevins et 75 pairs. La bourgeoisie et le peuple y sont
représentés.
Aujourd’hui
disparu, le vignoble de la Rochelle rencontra au Moyen-Âge un essor
considérable ; il fut même bien plus connu que celui de Bordeaux,
pourtant déjà réputé. Son principal atout : une façade maritime
permettant l’amarrage de navires de grande capacité.
PLAN DE LA ROCHELLE |
La Rochelle devient, en quelques décades, grâce aussi à Henri II Plantagenêt, l’une des villes maritimes les plus fameuses, centre d’un important commerce, en grande partie viticole.
« Le vin de La Rochelle est fort et sec et de douce saveur, et il affecte considérablement celui qui en boit beaucoup, à la tête et au corps, mais il délivre bien le ventre, c'est la raison pour laquelle les médecins conseillent de le boire au coucher », notait, au XIIIe siècle, le moine Anglo-Normand Jofroi de Waterford, dans un ouvrage consacré aux grands vins.
Ses infrastructures portuaires sont de taille à accueillir des vaisseaux de très grand tonnage, comme les nefs ou les cogues, largement chargés de tonneaux. Les termes de nef et de cogues ont alors cours pour désigner ces navires : nef (navis) est roman, cogue est un terme populaire Germanique. Ces navires doivent en outre appareiller dans un port avancé car leur grande capacité les empêche d’emprunter les rivières. C’est d’ailleurs pour cette raison que le prince de Talmont, Savari de Mauléon, substitue en 1218 son port de rivière à un port neuf ouvrant directement sur la mer et forme ainsi la ville des Sables d’Olonne... Nieuport, Bruges, Gravelines, Damme, sont fondées à la même époque et pour les mêmes raisons. Ces villes acquièrent en même temps un statut communal... Dès lors, la surenchère dans le transport des tonneaux de vin bat son plein : une grande nef peut, vers 1225, transporter 220 tonneaux de vin de Bordeaux. Vers 1460, il est fait mention de navires pouvant contenir
ENTRÉE DU PORT DE LA ROCHELLE |
knight-france.com/geneal/names/765.htmTraduire
cette page
"Guillaume
X de Poitiers, dit le Toulousain ou le Saint,
né en 1099 est le dernier ... pendant cinq ans, à partir de 1130
et jusqu'à une entrevue avec Bernard de ...
blog-dazur.blogspot.com/2012/04/la-rochelle-est-la-seule-ville.html
1
avr. 2012 - Après la ruine de Châtelaillon en 1130-1131,
les comtes de Poitiers transforment La Rochelle,
bourgade de pêcheurs, en ville nouvelle, qui ...
La Rochelle (Charente-Maritime) - Les Amis du Patrimoine des ...
www.insolite-asso.fr/spip.php?article139
En
1150, la maison du Temple de La Rochelle
s'élève au milieu d'un enclos ... Cette modeste bourgade de
pêcheurs allait connaître, après 1130,
un essor ...
Vendanges : Quand La Rochelle abreuvait l'Europe - Le Faiseur de ...
lartdesmets.e-monsite.com/.../vendanges-quand-la-rochelle-abreuvait-l-e...
Si
le raisin ne se ramasse plus autour de La Rochelle,
il fit autrefois la fortune et ... quasiment dès la naissance
officielle de la ville, vers 1130,
après la chute de ...
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