dimanche 20 avril 2014

1120...EN REMONTANT LE TEMPS


Cette page concerne l'année 1120 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN NAUFRAGE LOURD DE CONSÉQUENCES


LA BLANCHE NEF
La « Blanche-Nef » est un navire normand qui a fait naufrage à Barfleur au large du Cotentin, le 25 novembre 1120 avec, à son bord, 140 hauts barons et 18 femmes de haute naissance, filles, sœurs, nièces ou épouses de rois et de comtes, parmi lesquels l’héritier du trône d’Angleterre, le prince Guillaume Adelin, fils du roi Henri Ier Beauclerc.
Guillaume Adelin est un prince guerrier qui, dès l’âge de 17 ans, combat déjà au côté de son père pour réaffirmer leurs droits sur le continent pour leur terre de Normandie. Après la campagne réussie de 1119 qui voit la défaite et l’humiliation du roi Louis VI de France à la bataille de Brémule, le roi Henri Beauclerc et son entourage se préparent à rejoindre l’Angleterre. Henri Ier se voit offrir un noble vaisseau, la Blanche Nef, prêt à mettre les voiles vers l’Angleterre, mais le roi a déjà prévu tous les détails de son retour et suggère à son fils, Guillaume Adelin, d’embarquer sur la Blanche Nef.

Prétendant au trône, le Prince Guillaume attire, autour de lui, la fine fleur de la société. Au cours de cette traversée, Guillaume va être accompagné par quelques 300 compagnons dont 140 chevaliers et 18 nobles, son demi-frère Richard, sa demi-soeur Mathilde la Comtesse du Perche, ses cousins Étienne et Mathilde de Blois, le neveu de l’Empereur Henry V d’Allemagne , le jeune Comte de Chester et la plupart des héritiers des grands propriétaires terriens d’Angleterre et de Normandie. L’ambiance est à la fête. Le Prince a fait apporter à bord du bateau du vin par tonneaux entiers. Passagers et équipage, bien vite avinés, s’injurient mutuellement allant jusqu’à chasser un groupe de clercs venus bénir le voyage. Certains passagers, dont Étienne de Blois, qui souffre alors de diarrhée, sentant venir les complications, décident de prendre un autre bateau. Ce n’est qu’après la tombée de la nuit que la Blanche Nef met le cap vers l’Angleterre.
Il est 11 heures 30, et la Blanche Nef sort du port de Barfleur, voguant vers son destin qui va modifier le cour de toute l'histoire de l'Europe médiévale.
Mais revenons quelques années plus tôt, quand Guillaume le Bâtard, fils d'un duc Normand et d'Arlette, elle même fille d'un tanneur de Falaise, décide d'attaquer l’Angleterre... Sa descendance directe régnera sur l'Angleterre jusqu'à ce terrible soir de Novembre 1120 au large de Barfleur.
A la sortie du port de Barfleur, le navire du Roi et la Blanche Nef se suivent encore. La mauvaise visibilité et l’équipage ayant abusé de la boisson, la Blanche Nef se trouve rapidement distancée. Le Prince qui souhaite toucher terre le premier donne ordre à l’homme de barre de rattraper et de doubler le reste de la flotte. Aussi saoul que le reste de ses compagnons, ce dernier s’exécute. Bien que la Blanche Nef soit un excellent vaisseau, les traversées, à cette époque, sont loin d’être sûres. Avec, de surcroît, un équipage aviné à la manœuvre, il semble que le destin réserve une place particulière à la Blanche Nef, qui a à son bord les fils du roi d'Angleterre Henri 1er, mais aussi presque l'ensemble de la noblesse Normande, chargés de toutes les valeurs qu'ils pouvaient transporter, bijoux, pièces d'or et pièces d'argent sont à bord.
Un fabuleux trésor !
Henri 1er est en fait le fils cadet de Guillaume le Conquérant, pour rejoindre l'Angleterre, après un festin copieusement arrosé scellant la réconciliation Franco-Normande, il fait donc embarquer à bord de la Blanche Nef, son fils unique et légitime Guillaume Adelin, héritier de la couronne d'Angleterre accompagné de nombreux jeunes nobles descendant des familles d'Allemagne et de Normandie. La soirée à été bien arrosée, trop certainement, et autant l'homme de barre, pilote local pourtant que l'ensemble des passagers sont tous ivres-morts à bord du vaisseau...
Le roi Henri passe en premier et sort de l'anse de Barfleur, en faisant Cap au nord est pour éviter les nombreux écueils affleurants. Il file vite, aidé par une bonne brise de terre, et distance rapidement la Blanche Nef qui le suit à quelques encablures derrière. A bord de ce navire, les jeunes ducs se sentent provoqués par cette manœuvre et ordonnent à Thomas l'homme de barre de couper au plus court, vers le Nord, vers la pointe de Gatteville, là où avec la marée descendante, les vagues commencent a friser sur un gros récif, le rocher de Quilleboeuf à moins d'un mille dans le nord... L’homme de barre dirige le bateau plein nord, alors qu’il aurait dû garder le cap à l’est, la Blanche Nef percute en pleine nuit le récif de Quilleboeuf. Aussitôt, le garde du corps de Guillaume se précipite sur le pont et fait embarquer le Prince dans un petit esquif ; mettant celui-ci en sécurité avant même que l’équipage ne réagisse et tente, en vain, de libérer la Blanche Nef de l’emprise des rochers.
Tout a coup un sourd craquement se fait entendre sur tribord...
Revenons à la journée qui a précédé ce terrible drame. Henri Beauclerc, roi d'Angleterre, est dans son château de Barfleur l'hôtel de Montfarville à rejoindre le lendemain la Grande Île, en nombreuse compagnie. , lorsqu'il fait appeler son fils Guillaume et le reçoit dans sa somptueuse salle de réception.
« Qui y a t il donc Père » demande le jeune Prince.
Beauclerc lui répond alors d'un ton grave :
« Si le vent est favorable nous devons partir ce soir pour l'Angleterre et rejoindre Londres au plus vite ».
« Je le savais répond Guillaume, les marins en parlent sur le port, mais ils disent aussi, que le vent vas tomber avec la nuit. Ils sont tous partis boire et chanter dans les tavernes, même le capitaine, le vieux Stephen Feltz est lui aussi complètement ivre. »...
Le roi s'entête, et donne l'ordre à son fils de rassembler l'équipage, pour sortir su port à la tombée de la nuit. Et c'est ainsi que le petit fils de Guillaume le conquérant, annule la partie d'arbalète qu'il a prévu avec un prince Allemand, et rassemble les marins pour se tenir prêt à suivre le vaisseau de son Père « le Royal Tigre » dès que l'obscurité se fera. En plus de ses cousins il a une charge bien plus importante puisqu'il est également chargé de veiller sur sa sœur Mathilde et son jeune frère Richard.
Le roi donne alors une ultime recommandation: La Blanche Nef doit voguer à la suite, presque dans le sillage du Royal Tigre. Peu après, dans le courant de l'après midi, le roi accompagné de 200 chevalier embarque sur le Royal Tigre et se prépare à l'appareillage.
La Blanche Nef n'est toujours pas prête et il s'impatiente, cela fait 4 longues années qu'il n'est pas rentré en Angleterre, mais que faire devant un tel équipage de jeunes duc tous plus ivres les uns que les autres.
Jamais on a vu autant de nobles, de ducs, et de chevaliers, dans ce port pourtant prospère en ce début de millénaire, et c'est la fête à tous les coins de rue... la nuit approche et le roi contraint une fois de plus son fils à embarquer sur la Blanche Nef La ville de Barfleur est en effervescence ce jour d'automne 1120, car le roi d’Angleterre Henri Beauclerc, fils de guillaume le conquérant, est présent accompagné de toute sa famille, mais aussi de plusieurs centaines de chevalier Normands. Ils se préparent tous à regagner les côtes Anglaises à bord de deux grand vaisseaux. Le Royal Tigre et la Blanche Nef,
Le Royal Tigre emporte le roi, sa cour et 200 chevalier, et la Blanche Nef la famille du Roi, ses enfants, Guillaume, Richard et Mathilde, accompagnés de la noblesse Normande et Allemande, mais aussi de 200 chevaliers.
Au moment d'embarquer, un homme s'approche, il s'appelle Thomas Airard et c'est le fils d'Étienne Airard qui emmena Guillaume le conquérant 54 ans plus tôt à travers la Manche , vaincre les Anglo-Saxons à Hastings. Tout comme son père, il est pilote, et propose ses service au navire royal, mais Henry 1er, a déjà un pilote, aussi il lui répond:
« Pour faire droit à ta requête et ainsi honorer Étienne Airard, qui a conduit le Conquérant sur le sol d'Angleterre, je veux te confier ce que j'ai de plus précieux... C'est toi qui conduira la Blanche Nef sur laquelle se trouverons mes deux fils, et ma bien aimée fille Mathilde, mes chevaliers et mon trésor. Demain, à ton arrivée de l'autre bord du canal, je récompenserait tes soins. »
Puis le roi embarque, enfin, sur le Royal Tigre, il est déjà tard, la nuit est tombée. Une petite brise de terre vas permettre aux voiles de se déployer, quelques coup de rames sortent le vaisseau hors du port. Henri Ier, et son équipage font route vers l'Angleterre, prudemment, cap au nord est pour éviter les terribles récifs de la baie de Cataras, que l'on appelle aujourd'hui Gatteville.
Mais Guillaume sur la Blanche Nef, tarde encore, comme s'il pressent la tragédie qui va se produire à quelques encablures de là et veut reculer son départ jusqu'au dernier moment...
Le roi est parti ! Henri Ier, à bord du Royal Tigre, a quitté le port de Barfleur. Son fils Guillaume est sensé le suivre à bord du fleuron de la flotte Normande, le vaisseau « Blanche Nef » mais l'équipage perdu dans les tavernes du port depuis le début d'après midi est dur à rassembler. Et puis c'est la cohue, les abbés, les ducs, les évêques, les barons et les princes, embarquent sur le navire, et veulent rester sur le pont. Seuls quelques chevaliers restent sur le quai ne voulant confier leur vie a des hommes privés de leur raison... Il est donc plus de 10 heures du soir quand Thomas Aivrard, le pilote fait appareiller. 50 rameurs plein de force, mais aussi de vin, se courbent sur leur rame et font avancer la nef. Maître du Royaume d'Angleterre et du Duché de Normandie, Henri Beauclerc passe souvent le « Channel » au départ de Barfleur.
Vers le soir, juste au début du jusant, le signal du départ est donné et le vaisseau royal quitte l'appontement en premier, prenant du large à l'aviron car il y a une brise d'est. La voile est rapidement hissée sur une mer passablement agitée dans ces parages dangereux du raz de Gatteville.
NAUFRAGE AU LARGE DE CATALAS
La Blanche Nef largue les amarres tout de suite après, dans une aimable pagaille. Tous ces jeunes gens contents d'être ensemble continuent à bord, la fête commencée à terre. On voyait même des matelots trinquer et partager en douce les libations. Désireux de rejoindre au plus tôt le nef royale, le maître pilote fait hisser rapidement (trop ?) la grande voile carrée . Un observateur averti saurait que le navire est encore bien proche des cailloux et qu'il aura du mal à passer Cataras comme on appelait à l'époque la pointe de Gatteville... Avec une brise de nordet et le courant de jusant c'est mission impossible pour un  navire lourdement chargé et remontant mal au vent. La Blanche Nef part à l'abattée, sous le vent et les courants, et elle touche le rocher de Quilleboeuf encore recouvert puisqu'on est à marée haute. Le navire drossé sur l'écueil qui gît à plus de 800 mètres de la terre ferme, laisse immédiatement entrer l'eau par ses bordés défoncés. Ceux qui peuvent nager sont rapidement entraînés au large par le courant violent en cet endroit. Quand aux autres, nombreux, qui en sont incapables, ils périssent presque immédiatement et ce n'est que bien plus tard qu'on retrouve leurs corps. Il semble que les secours arrivés dans la nuit ne peuvent qu'assister à la destruction  du vaisseau et à la perte de l'équipage et des passagers.
Neirt ert li temps, ne fut pas cler,
Li marinier orent beü,
N'ont pas leur drei cors porveü
del chargeor erent meü
la tref avaient ja tendu
Deus quel péchié e quel dol fu !
Le temps était noir, il ne faisait pas clair
Les marins avaient bu
Et ne surent pas tenir le cap
A peine largués de l'appontement
La grand voile était hissée
Dieu quel péché et quelle douleur ce fut !
(Robert Wace, Roman de Rou ( d'après F.Pluquet, 1824))
La Blanche Nef s'éloigne du rivage sous les acclamations de plus de milles spectateurs. Courage crie le pilote, Thomas, à la barre, il faut rattraper le Tigre Royal qui est déjà loin. « Nous le rattraperons hurles les 50 rameurs ».
Puis Thomas Aivrard, pourtant habitué à ces côtes dangereuse, mets le cap au nord dès la sortie du port, afin de couper la route au vaisseau royal qui a déjà beaucoup d'avance. Le navire file très vite, porté par les vents de terre et les coups de rame de l'équipage, il fait nuit noire, et pas moyen de voir le récifs qui commence à se recouvrir par la marée montante...Tout à coup la Blanche Nef stoppe brusquement, dans un grand craquement sur tribord. Les marins et les passagers tombent et roulent sur le pont... c'est la panique à bord, nous sommes à peine à 1 km de la côte et guère plus loin du port ou la fête continue sans savoir qu'une terrible tragédie à lieu au même moment qui va changer le cours de l'histoire.
LES ROCHERS DE BARFLEUR
La Blanche Nef à heurté un rocher dans le nord du port de Barfleur. A bord , c'est la panique alors que le navire est en train de se remplir d'eau, et que la mer monte. La mer est plutôt belle, mais chaque vague embarquée dans la nef, ne laisse que peu de chances aux passagers et marins, rapidement dessaoulés, Beaucoup se jettent à l'eau, croyant pouvoir regagner le rivage, mais nous sommes en novembre, et le froid et la mer ont raison d'eux. Certains s'accrochent à ce qui reste : les mâts, le bastingage, mais rien n'y fait... La Blanche Nef est en train de couler. Seul Thomas, le pilote, en partie responsable de cette tragédie, attrape le canot arrimé à la poupe, et tente de sauver le jeune prince Guillaume, en l'agrippant et le jetant dans le canot. Guillaume, a moitié estourbit ne se rend pas compte tout de suite, mais lorsqu'il reprend ses esprits, il est seul et à perdu son petit frère et sa bien aimée sœur...
Il ordonne à Thomas de revenir vers l'épave, à moitié engloutie, afin de sauver sa famille et surtout Mathilde qui l'appelle, accrochée au mat du navire. Thomas refuse sachant que trop de naufragés vont s'accrocher au canot, trop petit pour les emmener, et couler celui-ci.
« Pilote, il faut sauver ma sœur ou mourir avec elle » dit alors Guillaume d'un ton bref et impératif.
« alors tout est finit, murmure Thomas »
Ils reviennent donc vers le navire empalé sur le rocher de Quillebeuf, et ce qui devait arrivé arriva, les rescapés se jettent tous dans le canot, et lorsqu'un chevalier en arme embarque à son tour, il coule entraînant avec lui le prince Guillaume mais aussi la princesse Mathilde qui avait réussit à sauter à bord...
De ce deuxième naufrage seul Thomas Aivrard remonte à la surface, mais n'aperçoit plus que les deux mats de la Blanche Nef, posée sur le fond. Deux hommes sont cramponnés à ces mats et l'appellent. mais ayant faillit à sa mission de veiller sur la famille royale il se laisse aller dans les flots, il a juste le temps de reconnaître le boucher du bord, Berold, agrippé au mat de l'épave du vaisseau royal...
La Blanche Nef a maintenant coulée, elle a entraîné avec elle la plupart des ducs de Normandie mais surtout la famille d'Henri Ier Beauclerc roi d'Angleterre. Seuls deux hommes restent maintenant agrippés au mats du navire qui repose par une quinzaine de mètres de fond au large de Barfleur. il s'agit de Geoffroy de L'aigle, noble chevalier, et du boucher du bord, Berold... Il est plus de minuit, et la mer est calme, mais il fait très froid en cette fin Novembre. Vers 2 heures du matin Geoffroy lâche prise épuisé et tombe à la mer, « Courage » lui dit Berold, nagez jusqu'à moi et je vous sauverais...Trop tard, le jeune chevalier disparaît à son tour dans les flots glacé, de la baie de Cataras.
Et puis la mer est descendu, et Berold est lui aussi descendu de son mat pour se reposer quelques temps sur le rocher effleurant espérant que de la côte on l'apercevrait au jour. La nuit est longue pour Berold, mais dès le lendemain les corps des malheureux sont arrivés à la côte et les marins du port ayant rapidement compris qu'une tragédie a eu lieu non loin de là, se mettent à la recherche de survivants. Il retrouvent Berold de nouveau accroché au mat, puisque la mer est remontée, le secourent et le ramènent à Barfleur. Toute la journée la population de Barfleur, ramasse les cadavres sur la plage, et les place un a un sur les tables utilisées la veille pour les libations. Du naufrage immédiat, dont ni du navire du roi, ni de la terre, on ne s'est aperçu, ont péri noyées 193 personnes dont 140 chevaliers... Le trésor des ducs de Normandie est englouti là par une quinzaine de mètres de fond...
La légende dit que pendant les 11 années pendant lesquelles Henri 1er vivra encore, il ne sourira jamais plus... Largement de quoi alimenter pendant des siècles les légendes des chasseurs de trésors de tous horizons.
Pendant toute la période ducale (jusquà 1204, date du rattachement de la Normandie au royaume de France), Barfleur est le port préféré des ducs de Normandie qui sont aussi rois d'Angleterre.



Un naufrage à proximité de la côte excite toujours la curiosité, et, des chercheurs sont encore allés récemment à la recherche du « trésor ».
Mais :
Le navire et son trésor ont été renfloués !
Orderic Vitalis , écrit dans son Histoire ecclésiastique :

« Quand les marins de la côte ouïrent la nouvelle du désastre, il s’en furent en quête du navire naufragé qu’ils tirèrent au rivage avec tout le trésor du roi et on retrouva presque tout ce qui avait été en le navire, à l’exception des hommes ».


Ce naufrage peut  être qualifié d'historique. L'événement a eu des conséquences à long terme insoupçonnables.  Il survient, 33 ans après la mort de Guillaume le Conquérant qui a désigné ses héritiers  en léguant le duché de Normandie à son fils aîné Robert Courteheuse et le Royaume d'Angleterre à son cadet, Guillaume le Roux, quand au troisième, Henri Beauclerc,  il reçoit une importante somme d'argent. Comme on pouvait s'y attendre les querelles entre les 3 frères sont incessantes. Robert part en croisade et Guillaume est tué accidentellement à la chasse. C'est Henri qui s'empare du royaume et place son frère aîné Robert  en résidence forcée en Angleterre.

Si on en croit les historiens, Barfleur ne retrouvera plus jamais son importance de l'époque. Sous le nom de Cataras la sortie du port est l'exemple même du lieu maudit. Il faut dire qu'aujourd'hui encore les parages sont parmi les plus dangereux du littoral par vent d'amont et fortes marées. Ce naufrage peut encore servir d'avertissement aux amateurs débutants de navigation de  plaisance...
www.vds-phl.fr/article-barfleur-un-naufrage-25-novembre-1120-la-blan...
15 mars 2010 - Si un jour de 1120, la Blanche Nef n'avait pas fait naufrage, l'Angleterre, la Normandie, la France auraient peut être connu une autre histoire …

Le naufrage de la Blanche-Nef : La lettre du Cotentin

www.lalettreducotentin.com/archive/2010/.../un-naufrage-historique.htm...
31 mai 2010 - Il survint au début du XII° siècle, en 1120, trente trois ans après la mort de ... La Blanche Nef largua les amarres tout de suite après, dans une …

Le naufrage de la Blanche Nef - Normandie Héritage

www.normandie-heritage.com/spip.php?article110
Le 25 novembre 1120, le naufrage de la Blanche Nef et la disparition de Guillaume Adelin, fils et successeur désigné du roi Henri 1er Beauclerc, allaient (...)






1 commentaire:

  1. Vous avez raison Myo... Hélas peu de choses ont changé, combien de jeunes gens encore aujourd'hui avec d'autres véhicules ruinent leur vie et celle de leur parents pour un verre de trop... Situation aggravante ce coin de côte est truffée d’écueils en tout genres et en tout sens, même aujourd'hui il faut être vigilent, et bien connaître les passes.

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