Cette
page concerne l'année 1121
du calendrier julien.
Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne
peut s'agir que d'un survol
LE
CAMBODGE UN TRÈS GRAND ROYAUME, AUTREFOIS PUISSANT
Angkor Vat ou Angkor Wat ប្រាសាទអង្គរវត្ត (« Prasat Angkor Vat ») est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor au Cambodge, construit au début du XIIe siècle (1121 ) en tant que « temple d'État » et capitale. Ce temple, est le mieux préservé d'Angkor, constitue l'une des plus grandes villes médiévales du monde, édification unique à être restée un important centre religieux depuis sa fondation, initialement Hindou et dédié à Vishnou, puis, à Bouddha, le temple est l'archétype du style classique de l'architecture Khmère. Il est devenu le symbole du Cambodge et figure sur son drapeau national, c'est le principal lieu touristique du pays.
Le temple est admiré pour la grandeur et l'harmonie de son architecture et les nombreux bas-reliefs qui ornent ses murs. Sa beauté et sa taille sont telles que beaucoup le considèrent comme la huitième merveille du monde. Sa vue donne sur l'important système hydraulique d'Angkor. l' UNESCO l'a classé au patrimoine mondial...
De
tous les peuples Indochinois, les Môns et les Khmers sont parmi les
premiers à s'être installés dans la péninsule. Ce n'est qu'au
premier siècle de notre ère qu'une civilisation Khmère se
développe, sous l'impulsion d'un processus d'Indianisation très
profond.
Le
premier Royaume du Cambodge, le Funan des Chinois, adopte la langue
et l'écriture Indiennes, le Sanskrit, les lois et les techniques de
l'Inde.
Ses
Rois adoptent la conception Indienne du Devaraja : le Dieu-Roi.
C'est
par le Cambodge que l'Hindouisme et le Bouddhisme ont pénétré dans
ce qui deviendra plus tard l'Indochine...
Malgré
ses querelles d'origines et ses divergences, ils vivent ensemble sur
cette terre jusqu'à la création d'un État qui s'appelle « Nokor
kok Thlok ».
La
population de « Kok Thlok » est de nationalité
« Khemarak » ou « Khmère ».
Leur chef es une femme nommée « Neang Neak »(ou
Naga) ou (Liv Yi d'après la documentation chinoise). « Neang
Neak » est très douée et intelligente pour diriger cet État,
jusqu'au jour où arrivent un grand nombre de commerçants
venus des pays voisins ou lointains, surtout les Indiens et les
Chinois. Parmi ceux qui arrivent à « Nokor Kok Tlok »,
un brahmane (ou Preamane) nommé « Kaundynia » (ou
« Preah Thorng » par le conte khmère, ou « Hun
Tean » par la documentation Chinoise), est entré avec son
armée et prend « Kok Thlok » par la force. Après avoir
gagné la guerre, « Hun Tean » se proclame « Roi de
Kok Thlok », épouse « Liv Yi », qu'il rebaptise
« Preah Somâ » (nom sanskrit « fille de la
lune »)... Le Roi « Hun Tean » a déplacé la
capitale de « Kok Thlok » à côté de « Ba Phnom »
(dans la province de Prey Véng actuelle). Cette nouvelle capitale
s'appelle « Nokor Phnom »,
« C'est
au début de l'ère Chrétienne que la région de la vallée du
Mékong est entrée dans l'histoire, les Annales des voyageurs
Chinois de l'époque évoquent alors fréquemment l'existence de la
thalassocratie du « Fou-Nan », un empire situé à Oc-Eo
sur le golfe du Siam (à côté de l'actuelle ville vietnamienne de
Ha-Tien), au confluent des influences de l'Inde et de la Chine. Ce
double apport culturel et économique est déterminant pour le
Royaume
Founanais,
du IIIe au VIIe siècle, c'est devenu la grande puissance de la
région, entretenant des relations suivies avec la Chine tout en
ayant largement adopté le modèle culturel Indien »
En
706, le « Tchen-La » est divisé en deux Royaumes Khmers,
la moitié Nord, (Laos), devient le « Tchen-La de terre »
et la moitié sud, le « Tchen-La d'Eau » (le Cambodge),
qui tombe sous la domination de pirates des Royaumes Indonésiens de
Java.
On
ne sait ni l'époque de la naissance de « Nokor
Tchen-La », ni le nom du Roi qui y règne. Mais on sait
que « Tchen-La » doit apporter chaque année leurs biens
à « Nokor Phnom » par obligation.
Si,
elle lui permet de commercer avec les pays étrangers, son ouverture
sur la mer rend par contre le Tchen-La d'Eau assez vulnérable aux
invasions étrangères. Ce qui ne manquent pas... de Sumatra et
surtout de Java dont il devient progressivement le vassal.
Un
jeune prince Khmer a vécu en exil à Java après avoir été écarté
du pouvoir... Il revient au pays, s'y fait couronner et régne sous
le nom de Jayavarman II, il affranchit le Cambodge de toute
souveraineté vis-à-vis de Java et fonde la Royauté Khmère en 802
sur la montagne de Phnom Kulen, à quelques kilomètres au Nord-Est
de l'actuel site d'Angkor, érigeant le premier Linga Royal sur la
pyramide de Rong Chen, il instaure le dieu-roi, le « Devaraja ».
Après
un demi siècle, Jayavarman II décide de transférer sa capitale
dans la plaine et fonde Hariharalaya ,dans la région de Roluos ou il
s’éteint en 854. Son neveu Indravarman Ier construit la pyramide
de Bakong et initie le système d’irrigation et d’agriculture
intensive qui va faire la puissance du Royaume. L’œuvre
d'Indravarman Ier est ensuite largement développée par son fils
Yaçovarman Ier qui crée la capitale « Puri », une vraie
ville en dur, aux limites précises . Cette
première Angkor est Yaçodharapura , elle devient le centre d’un
gigantesque empire qui s’étend jusqu’au Viet-Nam , au Laos et la
Thaïlande actuels...
Chaque
roi devant créer sa propre capitale, les constructions se
multiplient autour du site initial et pendant les siècles de gloire
et de combats épiques qui suivent, Angkor reste la Capitale Royale
pratiquement sans interruption, sauf de 921 à 944 lorsque le roi
Jayavarman IV émigre à Koh Ker, à 100 kilomètres au Nord-Est.
Rajendravarman, son gendre, restaure la cité royale, édifiant les
temples du Mébon oriental et de Prey Rup, puis il part en campagne
contre le Royaume du Champa dont il saccage le temple de Po Nagar .Batailles contre les Chams, Birmans, Siamois, Vietnamiens et constructions de nouveaux temples se succèdent ensuite à un rythme effréné . Suryavarman II construit le célèbre Angkor Vat, défait les Chams et s’empare de leur capitale Vijaya en 1145 puis il est vaincu par eux en 1149. Après sa mort, en 1152 , le Royaume traverse des années difficiles, les Chams ravageant Angkor en 1177.
La puissance et la gloire des Khmères sont restaurées par l’accession au trône de Jayavarman VII (1181-1218). Apparenté, par son père, à Suryavarman II, Jayavarman VII descend, par sa mère, de Yaçovarman.
C'est un bouddhiste, très pieux, plein de compassion pour ses sujets : selon une inscription célèbre, « il souffre des maux de ses sujets autant que des siens propres ». Ce souverain est indéniablement le plus grand roi bâtisseur du Cambodge. Sous son règne, les plus beaux temples se multiplient, tels le Bayon, le Lépreux évoqué par Tchéou Ta Kouan, est-ce à cause de cette infortune qu’il fait édifier 102 hôpitaux à travers tout le pays ainsi que d’innombrables gîtes d’étapes le long des routes dont il couvre le Cambodge ? Conquérant émérite , il annexe le Champa et guerroie à l’infini pour étendre la puissance des Khmers...
La mort de Jayavarman VII (en 1219) sonne le glas du Royaume . Après sa disparition, quasiment plus aucun temple n'est construit. Le système d’irrigation extrêmement complexe et élaboré qui assure la substance de millions d’hommes a épuisé les sols, de plus, les invasions répétées des Siamois commencent à gravement endommager les infrastructures, que le peuple fatigué par les grands travaux, cesse de réparer. Aux XIIIe siècle, les rois successeurs de Jayavarman Vll résident toujours à Angkor. Mais, il n'y a plus aucune construction nouvelle, aucune nouvelle réalisation.
La civilisation Angkorienne a donné ses plus belles floraisons avec Sûryavarman II et Jayavarman VII. Elle entre maintenant inexorablement dans le déclin. Indravarman II et Jayavarman VIII tentent de ressusciter le shivaïsme et son corollaire, le culte du Déva-Rajà, intercesseur entre les dieux et le peuple. Mais, le peuple a perdu la foi, pour toujours, il se tourne vers le Bouddha pour lui demander la paix et le repos, malgré la religion officielle à la cour (l'Hindouisme)...
Début du XIe siècle, Jayavarman V, Suryavarman I de culte hindouiste, construit un imposant temple dans la montagne à 5 étages entouré de douves, presque entièrement en grès, et supposé être le centre d'une capitale. Deux constructions similaires aux fonctions indéfinies, le Khléang nord étant le premier construit (inscriptions portant les dates de 1002 à 1049). Les inscriptions du Khléang sud reproduisent le serment des fonctionnaires prêté au roi Suryavarman I, gravé sur un piédroit de porte du Gopura oriental du Palais Royal d'Angkor Thom. Le palais royal de la capitale était entouré d'un mur d'enceinte en latérite haut de 5 mètres, doublé par un second mur de construction plus tardive. Au centre de cette enceinte est construit le Phiméanakas, pyramide à 3 étages sur plan rectangulaire qui est certainement la chapelle privée du roi. Temple montagne à 3 étages au sud de l'enceinte du palais royal sur l'axe nord sud passant par le Phiméanakas. C'est l'impressionnante tour de cuivre plus haute que les tours d'or (du Bayon) décrite par Tchao Ta Kouan, un émissaire Chinois en visite à Angkor à la fin du XIIIe siècle. Probablement le Temple d’État du quatrième royaume Angkorien. Ensemble monumental composé de cinq petits temples et d'une terrasse Bouddhique (un soubassement appareillé supportant à l'origine une structure légère), situé à l'angle nord est de la place royale. Bien que très ruinés, les hauts soubassements révèlent une grande qualité de décor, et classent l'ensemble dans la période d'Angkor Vat (première moitié du XIIe siècle).
Temple pyramide à 3 étages orienté à l'ouest (temple funéraire de Suryavarman II) construit sur une colline artificielle comportant 4 enceintes de galeries. Le mur d'enceinte extérieure forme un rectangle de 1025m x 800m doublé à l'extérieur par une douve de 190m de largeur et un kilomètre carré de bas-reliefs remarquables.
Contrairement à Chau Say Tevoda qui se trouve juste au sud, ce monument a fait l'objet de travaux de restauration. Le sanctuaire central est entouré des vestiges d'un mur d'enceinte en latérite ponctué par deux Gopuras sur l'axe Est Ouest, et doublé par une douve.
De même style que le Thommanon mais en état de ruine beaucoup plus avancé. Une chaussée surélevée sur 3 rangs de potelets relie le temple à la rivière par l'intermédiaire d'une terrasse cruciforme. La date de fondation est incertaine mais la qualité des décors rappelle la période stylistique comprise entre la fin du Baphûon et le début d'Angkor Vat, soit de la fin du XI au milieu du XIIe siècle.
A 14 km. au nord est de Siemreap, un temple finement proportionné de la période classique. Non daté mais certainement plus tardif qu'Angkor Vat. L'intérieur présente des dispositions similaires à Chau Say Tevoda dont il est peut-être contemporain. Monument restauré par la technique d'anastylose entre 1936 et 1944. Les Samrès sont des populations aux origines diverses qui étaient présumées vivre au pied du Phnom Kùlen.
VU DU CIEL |
Large bassin (le bain royal) de 700 x 300m aux berges parementées en latérite, aligné sur l'axe est-ouest de Banteay Kdei. Ensemble daté du milieu du Xe siècle, la terrasse débarcadère demeurant toutefois plus tardive. En son milieu un îlot porte quelques vestiges de grès.
Ville royale similaire au Ta Prohm à 4 enceintes rectangulaires et une douve de 700m x 800m, s'ouvrant à l'est sur le Baray de Neak Pean par une terrasse qui servait d'embarcadère. La grande stèle découverte en 1939 nous apprend que ce temple était dédié au père du roi et mentionne l'édifice situé à l'est, à l'intérieur de la quatrième enceinte (identique à celle du Ta Prom) décrit comme une « maison du feu » qui abritait probablement les pèlerins. Les trous visibles sur les murs intérieurs du sanctuaire central servaient certainement à fixer un lambrissage en bronze, les trous de grande section plus nombreux servant généralement au levage des blocs.
Le bassin des « Najas enroulés ». Bassin creusé sur une île de 350m. de côtés sur le Baray de Prah Khan, au milieu duquel émerge un soubassement circulaire portant le sanctuaire central enserré par deux najas enlacés. Sur chacun des axes sont implantés 4 petits bassins qui par des gargouilles reçoivent les eaux s'écoulant du grand bassin dans de petits sanctuaires abritant respectivement une tête d'éléphant, de lion, de cheval et d'homme. Réplique symbolique du lac sacré d'Anavatapta situé en Himalaya et vénéré pour ses pouvoirs de guérison des malades.
A l'est du Baray de Prah Khan et à peu près aligné sur son axe principal, temple typique de la dernière époque de l'art du Bayon, avec 3 enceintes similaires à celles de Ta Prohm et Banteay Kdei. Les différents édifices encore debout sont dans un état de ruine fort avancé.
Monument isolé au nord du Ta Keo. Bien préservé, le temple principal possède 4 Gopuras d'entrée cruciformes reliés par des galeries aux murs en latérite et voûtes en grès, tout comme les pavillons d'angle, le sanctuaire central et la bibliothèque sud-est. Les inscriptions des piédroits de portes mentionnent les divinités auxquelles le temple était dédié.
Au centre de la dernière ville d'Angkor, c'est un présumé microcosme du royaume comprenant des représentations de toutes les divinités majeures (bouddhistes au sud et à l'est et hindouistes au nord et à l'ouest). Les 200 visages ornant les 54 tours symbolisent l'omniprésence du Boddhisatva Avalokiteçvara, principale divinité du royaume. Beaucoup de détails d'architecture montrent que ce temple a été construit en plusieurs étapes.
Les tours des danseurs de cordes, soit 12 tours en latérite à l'est du palais royal, qui jouent certainement un rôle important lors des cérémonies et des parades. Au nord du Prah Khan, petit temple du style du Bayon enfermé à l'intérieur de 2 enceintes dont la dernière est entourée d'une douve. est précédée par une bibliothèque construite en latérite et en grès, au sud de l'axe de composition principal.
Tour de grès isolée à l'intérieur des vestiges d'une enceinte en latérite. La stèle découverte à Ta Prom en 1928 cite les 102 hôpitaux fondés par Jayavarman VII dont cet édifice est un exemple. Il en existait un sur chacun des 4 axes de composition d'Angkor Thom.
ANGKOR VAT CENTRAL |
Terrasse Du Roi Lépreux : Son nom est tiré de la découverte d'une statue qui est en fait une représentation de Yama, le dieu et juge de la mort. D'après les textes, cela suggère que le monument pouvait être le mont Hemasgiri (le mont Mérù) où l'inspecteur des qualités et des défauts rendait autrefois la justice sous un édifice en bois...
Angkor Vat — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Angkor_Vat
Angkor
Vat
ou Angkor
Wat
ប្រាសាទអង្គរវត្ត
(«
Prasat Angkor
Vat
») est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor au
Cambodge.
Étymologie
- Géographie
- Historique
- Architecture
Vous
avez consulté cette page le 19/04/14.
Angkor Vat Khmer
lao.bunlong.free.fr/
Lao
Bun Long donne une panorama de son pays, l'histoire et géographie,
les monuments, la langue et l'alphabet khmère, actualités et liens.
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1121 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/1121
12
Aout 1121:
la bataille de Didgori. Le roi ... Cette page concerne l'année 1121
du calendrier julien. ... Construction du temple d'Angkor
Vat
au Cambodge.
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