Cette
page concerne l'année 1124 du
calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année
considérée il ne peut s'agir que d'un survol
LE
PAPE CALIXTE II RASSEMBLEUR ET RÉFORMATEUR
.
Gui
de Bourgogne, fils de Guillaume Tête-Hardie, surnommé le Grand,
comte de Bourgogne, naît à Quingey, petite ville de ce comté, vers
le milieu du XIe siècle. Élu archevêque de Vienne en 1088, il
gouverne cette église pendant plus de 30 ans avec beaucoup de
sagesse. Le pape Gélase II, obligé de quitter Rome, et de chercher
asile en France contre l'empereur Henri V, voit à son passage à
Vienne Gui de Bourgogne, et l'engage à se rendre à l'abbaye de
Cluny, où son dessein est de se retirer, mais Gélase II meurt avant
l'arrivée de l'archevêque de Vienne, et les cardinaux qui ont suivi
ce pontife se hâtent de lui nommer un successeur. Gui de Bourgogne
est élu à Cluny, le 1er février 1119.
1119.
1er
février, Cluny, élection du pape.
1er
mai, visite du pape à Brioude, il se rend en pèlerinage au
Puy-en-Velay.
8
juillet, ouverture du concile de Toulouse présidé par Calixte II :
le manichéisme y est condamné.
A
Cîteaux, Étienne Harding promulgue la Charte
de charité
et les premières coutumes de l’ordre cistercien approuvées par le
pape (le nombre des abbayes cisterciennes dépasse 70)...
A
Alep, les Francs prisonniers sont massacrés par la foule.
1120.
Bulle
Sicut
Judaeis
pour défendre les Juifs.
Création
des universités de Bologne et de Paris.
Le
pape dénonce l’hérésie Cathare. Mai/juin, début du règne de
Richard III d'Aversa, prince Normand de Capoue.
Le
pape donne l’investiture de la Pouille et de la Calabre au Normand
Guillaume II.
Au
concile de Beauvais, canonisation d’Arnoul de Soissons.
Érection
de l’abbaye de Prémontré, près de Laon, par Norbert de Xanten,
cet aristocrate rhénan abandonne la vie mondaine de chapelain à la
cour d'Henri V pour se consacrer à la prédication itinérante, puis
il érige l’abbaye de Prémontré, sous la règle de saint Augustin
complétée par des coutumes empruntées tant à Cîteaux qu’à
Cluny et Hirsau, après que Norbert de Xanten soit nommé archevêque
de Magdebourg (1126), l’essaimage commence : la grande région
d’expansion s’étend du Bassin parisien aux Pays Baltes où l’on
dénombrait 1 300 monastères d’hommes et 400 de femmes (les
norbertines) ; Norbert de Xanten dénonce les mœurs du clergé
régulier et doit subir son hostilité.
Raymond
du Puy succède à Gérard à la tête des Hospitaliers et crée une
milice privée.
A
Laon, l’évêque, maudit et excommunie mulots et chenilles qui
envahissent les champs.
1121.
A
Paris, devenu moine, Abélard publie un traité (Theologia
summi boni)
sur la Trinité qui est condamné aux flammes par le concile de
Soissons, réuni la même année (mars/avril), parce que l’auteur
en a laissé prendre des copies sans que le pape ou l’Église les
aient approuvées.
Avril,
Calixte assiège l'antipape Grégoire VIII à Sutri, le capture, et
le fait enfermer dans un couvent ou il meurt.
Mais,
il déshonore cet heureux résultat par une action barbare. S'étant
rendu maître de la personne de Maurice Bourdin, il le fait promener
monté sur un chameau, couvert d'une peau de bœuf ensanglantée,
imitation ironique du manteau d'écarlate dont on couvre
ordinairement les papes nouvellement élus, le visage tourné vers la
queue du chameau, Maurice Bourdin la tient dans ses mains, en guise
de bride, c'est dans cet état qu'il est promené dans les rues de
Rome, en butte à tous les opprobres, à tous les outrages, et à
toutes les attaques de la populace, que quelques individus ont attisé
pour qu'elle se porte à de si coupables excès.
Il faut avoir un cœur de roche, ou doublé de bronze pour infliger un tel châtiment à un vénérable vieillard qui a été primat de Lusitanie, légat et serviteur zélé du Saint-Siège, jusqu'à l'époque du couronnement de l'empereur
Il faut avoir un cœur de roche, ou doublé de bronze pour infliger un tel châtiment à un vénérable vieillard qui a été primat de Lusitanie, légat et serviteur zélé du Saint-Siège, jusqu'à l'époque du couronnement de l'empereur
1122.
12
mars, Suger est élu abbé de Saint-Denis.
22
août, Pierre le Vénérable (1092-1156) devient abbé de Cluny, il
travaille pendant tout son abbatiat à restaurer les grandes
traditions clunisiennes, esprit cultivé, souvent adversaire de
Bernard de Clairvaux, il encourage les lettres, il est le premier à
faire traduire le Coran en latin et en donne une Réfutation,
il
lutte contre la doctrine de Pierre de Bruys qui, proclamant
l’omniprésence de Dieu, en vient à profaner des lieux de culte
(Contra
petrobrusianos).
23
septembre, l’empereur Henri V et Calixte II signent le concordat de
Worms (Rhénanie) : le concordat met fin à la Querelles des
Investitures.
ATTRIBUE A CALIXTE II DISPARU EN 2011 |
D'un
autre côté, la comtesse Mathilde étant morte, Henri V veut
revendiquer pour l'empire la seigneurie de Toscane, les villes de
Ferrare, de Mantoue et plusieurs autres terres, comme étant des
fiefs séparés du royaume d'Italie et desquels, d'après les lois
féodales, Mathilde n'a pu librement disposer. Henri prétend aussi
aux biens libres de la comtesse, en sa qualité de plus proche
parent, puisqu'elle est la cousine de l'empereur Henri IV, son
père.
Mais la comtesse Mathilde, sous le pontificat de Grégoire VII, a donné à l'Église romaine la propriété de tous ses biens après sa mort, et ratifié cette donation sous le pontificat d'Urbain II : c'est le point sur lequel les papes s'appuient pour rendre cet acte valable, sans exception des seigneuries féodales. Calixte II, en se relâchant de ses prétentions dans la fameuse dispute des investitures, obtient donc réellement tous les biens allodiaux de la comtesse, et avait l'espoir d'obtenir de l'empereur les biens féodaux.
1123.
Mais la comtesse Mathilde, sous le pontificat de Grégoire VII, a donné à l'Église romaine la propriété de tous ses biens après sa mort, et ratifié cette donation sous le pontificat d'Urbain II : c'est le point sur lequel les papes s'appuient pour rendre cet acte valable, sans exception des seigneuries féodales. Calixte II, en se relâchant de ses prétentions dans la fameuse dispute des investitures, obtient donc réellement tous les biens allodiaux de la comtesse, et avait l'espoir d'obtenir de l'empereur les biens féodaux.
1123.
Abélard
présente dans Sic
et Non
(Pour ou contre) une importante thèse dialectique selon laquelle la
vérité doit être obtenue en pesant soigneusement tous les aspects
de chaque question.
Mars à avril, premier concile de Latran
Mars à avril, premier concile de Latran
30
mai, plus de 120 vaisseaux vénitiens détruisent la flotte
Égyptienne devant Ascalon.
27
juin, l'émir Turc Balak, qui a épousé la fille de Ridwan, le
sultan d'Alep, entreprend la conquête systématique des possessions
Franques aux alentours de la ville. La congrégation des ermites
Camaldules, sous la règle de Saint Benoît, obtient sa pleine
autonomie.
1124.
Août,
Henri V, l’empereur d’Allemagne, envahit la Champagne, attaque
Reims mais est repoussé par Louis VI le Gros, c’est à cette
occasion qu'est arborée pour la première fois l’oriflamme rouge,
bannière des abbés de Saint-Denis, puis des rois de France :
soutenu par les grands vassaux, à la tête d’une immense armée,
il impressionne l’empereur qui se retire sans combattre.
12
ou 13 décembre, mort du pape.
Calixte
II consacre la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, en l’honneur
de la Sainte
Coiffe
qui aurait couvert la tête du Christ dans son tombeau (linge de lin
(suaire) que les Juifs placent en forme de bonnet sur la tête de
leurs morts), la tradition locale veut que Charlemagne offrît la
Sainte Coiffe à l’évêque de Cahors, mais elle aurait été
apportée par Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors, à son
retour d’un voyage en Terre Sainte entre 1009 et 1113 ou par
Adhémar de Monteil, évêque du Puy (mort en mer au retour en 1105)
et confiée aux cisterciens de Cadouin en Dordogne en 1114 ; volée
lors de la prise de la ville par les protestants en 1580, la relique
est providentiellement sauvée et rendue au chapitre, pendant la
Révolution, l’évêque constitutionnel Jean d’Anglars la sauve
une nouvelle fois, identifié en 1933 comme un tissu du XIe siècle
comportant des inscriptions en arabe coufique, le culte est
interrompu ; la Sainte Coiffe est aujourd’hui exposée dans le
Musée d’Art religieux de la chapelle Sainte-Gausbert, près de la
cathédrale Saint-Etienne de Cahors.
20
au 30 Octobre, Calixte II réunit un concile à Reims pour condamner
l’investiture par l’autorité laïque (Louis VI de France y
participe). 11 novembre, à Gisors, Calixte II rencontre le roi
d'Angleterre, Henri I Beauclerc, qui refuse d'accepter le décret de
Reims sur les Investitures. Naissance du chant Cistercien les
modulations grégoriennes dans leur particularité cistercienne, avec
les neumes qui prolongent la dernière syllabe, sont dites s’élancer
d’un brasier intérieur : c’est une
prière de feu
(oratio
ignata).
C'est un parent de l'Empereur Germanique, des rois de France, et d'Angleterre, oncle d'Adélaïde de Savoie, épouse de Louis VI le Gros. Ses vertus et ses talents, qui répondent à sa haute naissance, le font choisir dans les circonstances difficiles où se trouve la cour pontificale, et il est jugé propre à terminer les troubles qui désolent l’Église depuis 50 ans. L'anti-pape Maurice Bourdin, qui a pris le nom de Grégoire VIII, s'est emparé de cette ville et du siège pontifical. Après en avoir chassé Gélase II, il y a couronné l'empereur Henri V.... La querelle des investitures, cause de tous les troubles, est dans sa plus grande effervescence. Calixte II craint que sa nomination ne soit pas ratifiée à Rome.... Elle y est cependant reçue avec joie. L'Allemagne elle-même y applaudit, et Henri V, forcé de céder à l'opinion générale, promet de se trouver au concile que Calixte indique à Reims pour établir la paix entre l’Église et l'Empire. Le pape envoie des députés à l'Empereur, qui paraît disposer à traiter. Le concile s'ouvrit à Reims le 20 octobre on y condamne les simoniaques, les prêtres concubinaires, et tous ceux qui exigent un salaire pour les inhumations et pour les baptêmes, le lendemain de l'ouverture du concile , Calixte se rend à Mouzon, pour conférer avec Henri V. Ces démarches sont alors inutiles...
Le
pape revient à Reims sans avoir rien conclu, et ce n'est qu'en 1122,
le 23 septembre, que cette négociation est terminée à la diète de
Würtzbourg, par un accord entre les légats du pape et les députés
de Henri V. L'Empereur, par ce traité, conserve le droit de faire
faire les élections en sa présence, et d'investir l'élu des
régales par le sceptre, et le pape se réserve l'investiture par la
crosse et l'anneau. L'Empereur restitue tous les domaines confisqués
à l’Église depuis le commencement de la discorde, et les deux
parties contractantes se promettent mutuellement une paix durable et
sincère (Cf. l'Histoire ecclésiastique de Fleury, et le Tableau
des révolutions
par Koch).
Sans
doute, le programme défini par Grégoire VII dans les Dictatus n'est
pas encore explicitement contenu dans les conventions qui règlent
les rapports entre les pouvoirs temporel et spirituel, l'usage de
formules floues est de règle en diplomatie. Il reste donc,
momentanément mis en réserve, bien des sujets de discorde et les
risques de voir la guerre reprendre sont grands. Mais cette papauté,
qui peu rassembler dans son palais des bataillons de prélats, est
différente de celle qui, à Sutri en 1046, a senti la poigne de
l'empereur ! Ce qui alors passe pour un triomphe n'a été qu'une
méprise tragique :
En
plaçant sur le trône de Pierre des hommes acquis à la réforme,
Henri III fait de la papauté l'adversaire redoutable de l'empire,
lequel est terriblement affaibli. L’auréole de cette monarchie
sacrale a été ternie, L’humiliation de Canossa n'est pas de
celles dont le souvenir s'efface facilement, l'empereur peut-il
encore se dire le vicaire de Dieu, le « Nouveau David » ? Naguère,
la Reichskirche a servi ses États et, comme des fonctionnaires, il
avait nommé les prélats là où bon lui semblait... Désormais,
conformément aux règles canoniques, c'est le chapitre qui les élit.
L’investiture religieuse est entre les mains des clercs, la
concession des régales se fait par le sceptre. Quelle sottise !
Qu'on ne pense pas que Calixte et les cardinaux aient cédé par
générosité, ce n'est que par intérêt, et pour des avantages très
considérables. Les évêques de tout l'empire possèdent des terres
seigneuriales et plusieurs autres droits appelés régales,
quelques-uns leur proviennent des concessions et de la munificence
impériales, et un très grand nombre d'usurpations faites aux
époques des guerres féodales. Quand les papes veulent s'emparer des
investitures, les empereurs revendiquent les fiefs et les
régales.
Les papes Grégoire VII, Victor III, Urbain II, Paschal II, Gélase II et ce même Calixte II, ont proposé cette disposition. Les évêques, dès qu'ils en sont instruits, s'agitent et représentent que tout est perdu pour eux si on les réduit au seul pouvoir spirituel et si on les prive de la représentation civile, dans les diètes et dans les autres assemblées
Les papes Grégoire VII, Victor III, Urbain II, Paschal II, Gélase II et ce même Calixte II, ont proposé cette disposition. Les évêques, dès qu'ils en sont instruits, s'agitent et représentent que tout est perdu pour eux si on les réduit au seul pouvoir spirituel et si on les prive de la représentation civile, dans les diètes et dans les autres assemblées
La
réconciliation est solennelle, l'Empereur communie des mains de
l'évêque d'Ostie, qui lui donne le baiser de paix. Au concile de
Reims, Louis le Gros roi de France, est venu se plaindre de
l'invasion de la Normandie par Henri Beauclerc, roi d'Angleterre, et
des mauvais traitements qu'il fait subir au duc Robert, vassal de la
couronne de France, Calixte ne prétend point interposer son
autorité, car les conciles alors, par la présence des ambassadeurs
et des souverains, se trouvent souvent transformés en assemblées
politiques, où l'on discute des intérêts temporels, mais, dans
cette occasion, Calixte se contente d'agir comme médiateur. Il vient
à Rome en 1120, pour y rétablir le véritable siège pontifical, il
y est reçu avec les démonstrations les plus sincères de
l'allégresse publique. Sa grâce et son affabilité lui gagnent
l'affection du plus grand nombre.
Il
fait de Saint-Jacques-de-Compostelle une ville Sainte du même ordre
que Jérusalem et Rome, avec son frère, Raymond de Bourgogne, roi de
León et de Galice, il y fait construire la cathédrale de
Saint-Jacques. Le 26 février 1120, sous l'archevêque et légat
Diego Gelmirez, Saint-Jacques-de-Compostelle devient un archevêché...
Selon la Chronique
d’Alphonse VII
rédigée en 1157, Calixte II proclame, en 1122, le premier jubilé
plein de l'Année Sainte
qui permet aux pèlerins de bénéficier de l'indulgence plénière
(rémission totale des péchés), l’année jubilaire à
Compostelle, dite année Jacquaire,
a lieu lorsque le 25 juillet tombe un dimanche, jour de la découverte
du tombeau de l’Apôtre.
Il
va dans la Pouille implorer le secours des Normands contre l'antipape
Bourdin, qui est obligé de quitter la ville. C'est pendant son
voyage dans la Pouille que Calixte donne l'investiture de ce duché
et de celui de Calabre à Guillaume de Normandie, qui lui en fait
l'hommage lige, ainsi que Robert Guiscard, son aïeul, et Roger son
père, l'ont fait aux pontifes précédents. Le pape tient ensuite un
concile général, qui est compté pour le neuvième œcuménique, et
comme le premier de Latran, où l'on remarque, parmi plusieurs
décrets, celui qui annule toutes les ordinations faites par
l'antipape Bourdin, et celui qui défend l'usurpation des biens de
l’Église Romaine, et particulièrement de la ville de Bénévent,
sous peine d'anathème. C'est dans ce concile qu'on décide d'envoyer
des secours aux Chrétiens d'Asie... Calixte paie lui-même la rançon
de Baudouin II, roi de Jérusalem, ainsi qu'une partie des frais pour
l'équipement de la flotte que les Vénitiens arment pour la défense
de ce monarque. Il aide aussi le roi d'Espagne, Alphonse VI, contre
les Maures , et fait la guerre à Roger, roi de Sicile, qui s'est
ligué avec l'empereur d'Orient contre les Vénitiens, il le vainc,
le fait prisonnier, et lui rend la liberté peu de temps après.
Calixte meurt le 12 décembre 1124, le bienheureux Calixte II est fêté le 12 décembre.
Son
pontificat n'est pas sans gloire. Il rétablit la paix dans l’Église
et dans la capitale du monde chrétien, et détruit les tours de
Cercio Frangipane et des autres petits tyrans, il soumet quelques
comtes qui pillaient les biens de l’Église, rétablit la sûreté
au dedans et au dehors, répare quelques monuments, et donne des
aqueducs à la ville de Rome... il orne et enrichit l’Église de
Saint-Pierre, en empêchant des gens puissants de piller les
offrandes qui lui sont destinées.
[Plusieurs
lettres, sermons, bulles, de Calixte II ont été imprimées dans les
Miscellanea de Baluze, le Spicilegium d'Achéry, transcription des
conciles de Labbe, la Floriacensis Bibliotheca de J. du Bosco, la
Bibliotheca Patrum, édition de Lyon, l'Italia sacra d'Ughelli, le
Bullarium Cassinense de Margarini, la Marca Hispanica, et dans le de
Re diplomatica de Mabillon. Deux des lettres de Calixte II à Othon,
évêque de Bamberg, ont été imprimées à Ingolstadt, en 1602,
in-4° ; et quatre de ses sermons (sur Saint Jacques, apôtre), qu'il
a prononcés en Galice, ont été publiés à Cologne en 1618. On lui
attribue une Vie de Charlemagne et un traité de Obitu et Vita
sanctorum. Sa vie a été écrite par Pandulphe Alatrin, et par
Nicolas de Rosellis. On trouve ces deux vies dans Muratori...]
Sous
son pontificat est signé le Concordat de Worms (1122). Ce sont les
princes qui agissent en sorte qu'enfin la paix soit conclue. Au
moment où, sous les murs de Mayence, les armées impériales et les
rebelles venus de Saxe vont en découdre, l'archevêque de Trêves
réunit les membres de l'aristocratie qui enjoignent à l'empereur de
se soumettre au pape, sous réserve que celui-ci préserve «
l'honneur du royaume ». Que la papauté soit sortie victorieuse de
ce rude et long combat, personne assurément ne pouvait en douter.
L’autorité morale du Saint-Siège a été considérablement
renforcée. Le concile convoqué par Calixte avant même que le
concordat soit ratifié rassemble plus de 200 évêques au Latran en
1123, ce qui lui vaut d'être qualifié d’œcuménique. Le pape y
est reconnu à l'évidence comme l'initiateur de la réforme,
responsable des succès remportés par cette réforme dans toute la
chrétienté, il a le droit de punir quiconque en gêne le progrès.
Les appuis qu'il a trouvés dans le clergé régulier comme dans le
clergé séculier tout au long de la Querelle des Investitures
montrent que la primauté de juridiction n'est pas une prétention
chimérique, mais qu'elle est acceptée largement.
www.france-spiritualites.fr/religions-fois.../papes.../pape-calixte-ii.html
...
décembre 1124)
160ème pape - Pape du 1er février 1119 au 12 décembre 1124
... Chronologie des papes et anti-papes l Le pape Calixte
II
dans son temps.
Calixte II (1050?-1124) - Auteur - Ressources de la ...
data.bnf.fr/13196675/calixte_2/
Toutes
les informations de la Bibliothèque Nationale de France sur :
Calixte
II
(1050? ... 1124):
nom en religion. Illustration de la page Calixte
II
(pape, 1050?
Compilhistoire - CALIXTE II
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/CALIXTEII.htm
22
janv. 2014 - Calixte
II
appelle, dès 1120, à une nouvelle croisade pour secourir les Latins
... Il paie la rançon de Baudouin II, roi de Jérusalem (1124).
CATHOLIC ENCYCLOPEDIA: Pope Callistus II - New Advent
Date
of birth unknown; died 13 December, 1124.
... Pontif., II, 115; MIGNE, P.L., CLXIII, 1071; ROBERT, Bullaire du
pape Calixte
II
(Paris, 1891); MAURER, Papst ...
Il nous faudrait un Calixte pour remettre beaucoup d'ordre dans notre Eglise, et sache la défendre avec fermeté et conviction face aux détracteurs de tout horizon !
RépondreSupprimerBonjour Joli Lys c'est certains je pense que Benoît XVI était de cette trempe... peut-être un peu âgé
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